L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 14 Dezember. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/hq3rv0f326/
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ge™0 Annee T 1513 S cent Samedi 14 décembre fiÇîr,© L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belga esl noire nom de Famille. Toutes !es lettres doivent être adressées au] Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois, t, ranger II. 2.00 par mois. Pour les bureau de rédaction : M. 2E. VO-IlIiBIJRGWAL 334—340, militaires au Iront et les militaires mternes en Hollande II. 0.75 par mois payable AMSTERDAM Téieyhoaes: 2797 et 177S. Comité de Rédaction : Charles Beriiard, Séné Chatnbnr. par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclamés: 30 cents la ligne. Le danger È Mcheviae aiieuii. M. Lloyd George a parlé dans divers réunions de l'indemnité de guerre que l'A lemagne aurait à payer à la Grande-Br tagne. Il faut entendre cette indemnité dai le sens le plus strict, c'est-à-dire qu'elle 1 peut porter que sur les frais qui ont é exposés'par la Grande-Bretagne pour mem la guerre à bonne fin. Ces frais représentes une somme de huit milliards de livres, ei viroai deux cents milliards de francs. IV Lloyd George n'a pas dit d'une façon e: presse, comme certains candidats aux éle tions du Parlement l'ont fait dans leurs d clarations à leurs électeurs, que Je gouve nement de Londres spngeait effectivement imposer une telle inden^iité à l'AUemagn Il a seulement examiné si l'Allemagr était, ou, plutôt, serait le cas échéant € état de payer une somme, aussi énorme. I fortune globale de l'Allemagne, a-t-il di était évaluée avant la guerre entre 300 < 400 milliards de francs. En vue du congn de la paix, les gouvernements de l'Entem ont constitué une commission do spécialiste pour établir ce montant sur des bases pli précises et ,d'après les premiers calculs, semblerait que la richesse de l'Allemagr avant la guerre avait toujours été sous-évi luée. Quoi qu'il en «oit, le compte gloh que les alliés sont en droit de présenter l'Allemagne étant d'environ 500 milliard de francs, il est certain dès à présent qi toute la fortune de l'Allemagne ne suff rait pas à dédommager les pays qui ont é\ en guerre avec elle des frais qu'ils se soi vu imposer. Il Buffit de citer oes chiffres pour qu'c 60 rende compte tout de suite des énorm< difficultés que présente le problème de l'ii demnité de guerre. Où il n'y a rien le ri perd ses droits, dit le proverbe. Mais, c même que certains débiteurs sont habiles dissimuler leurs biens et dépistent souvei Job recors les plus adroits et les plus tenace nous devons veiller à ce que l'Allemagr n'essaye de dissimuler son actif. Cet act constitue notre gage, mais, quelles que soier 1 les mesures que les alliés comptent prend] i au sujet du payement des indemnités, doi I la prochaine conférence de la paix fixera I nontant, l'hypothèse de la réalisation ijib ' grale" de ce gage doit être écartée à prior Ce gage restera aux mains des Allemand: qui auront à l'exploiter et à le faire fruct fier à notre bénéfice. Or, ceci, ils ne pou: ront le faire que sous un régime d'ordre « dans les cadres d'une administration sol dement organisée. Telles sonb les données qui doivent déte: miner l'attitude des alliés vis-à-vis de l'A lemagne. Jusqu'ici cette attitude en a ét line expectante et méfiante. Expectani parce qu'il convient d'attendre le dévoloj pement de la crise politique en Allemagne méfiante parce que, jusqu'ici, il a été diff cile, au milieu de tant d'indications contre dictoires, de se rendre compte jusqu'à qui point le revirement opéré chez nos ennem est profond et sincère et si l'on n'ava: point à faire ici à une gigantesque tenta tiv de camouflage des véritables sentiments d peuple allemand. De plus en plus1, ceper dant, l'on se rend compte qu'il existe che l'ensemble du peuple allemand à la fois u dégoût profond de 1 'ancien'régime, qui 1' acculé à la ruine, et une indifférence total au sujet des aspects divers sous lesque] apparaît le nouveau régime. Les Allemand ne veulent plus être gouvernés par Guillai; me ; pour le reste £!• s'inquiètent assez pe de savoir par qui fi# sont gouvernes ou me me s'ils sont gOttYWfaés. Ils veulent la trar quillité. !Et pourtant cette tranquillité, toute re ative d'ailleurs, ils ne peuvent l'avoir qu' 'abri d'un gouvernement fort. Les socialis c-s paraissent incapables de l'assumer; le artis bourgeois, s'ils l'assumaient, seraien ite sous la coupe des hofnmes du vieux ré ime qui, eux, sont seuls à avoir des tradi ions de gouvernement. C'est cette impuis ance qui favorise les manoeuvres de Lieb cnecht dont les partisans, eu comparaiso: le la masse du peuple allemand, ne son ju'une poignée Mais, là où ils sont cent ,1s font du bruit pour mille. Ils ne veulen que dés-chotes détestables mais ils les veu lent bien. a* sont ainsi bien près -de les ob tenir. Heureusement que les alliés veillent Sans doute ils n'ont pas a craindre che eux le bolchevisme. Ils ont opposé aux ai mées de Guillaume un mur impénétrable c© ne sont pas les bandes Spartacus qui ; feront une brèche. Mais ils ne veulent pa non plus tolérer le bolchevisme en Allema o-ne, pas plus qu'ils, ne le tolèrent en Russie Déjà, de source allemande, on a dit qu'il avaient adressé au gouvernement d'Eber un ultimatum le mettant en demeure d dissoudre les ,,arsols", les conseils d'où vriers et de soldats. C'est une nouvelle don on peut .attendre sans surprise la confirma tion. lis agissent, trop lentement au gré d beaucoup, contre la république des Lenine Une action énergique contre les manoeuvre do Liebknecht en doit être le corollaire Au regard des milliards que la Russi doit aux peuples occidentaux, la formi dable dette contractée par l'Allemagne . une autre importance. Il est de notre in térêt, d'un intérêt majeur, que l'Allemagne s'organise en vue de la payer. C'est le côt matériel de l'affaire. Le coté moral n es pas moins important. Car ce serait une hon te pour nous que de tolérer, après que tan de sang ait été versé pour la cause de 1 civilisation, que la moitié de 1 Europe retom bÛ dans la barbarie et la bestialité. Charles Bernard» En Belgique. La question des réparations en matière d'art. Î3 Dans un rapport adressé au ministère des Sciences et des Arts, M. Henry Kervyn de *5 Lettenhove préconise tout d'abord le sys-tème de récupération, qui consiste à rem-:e placer une oeuvre d'art par une autre prise *r chez l'ennemi ; et il montre !a responsabi-lt lito totale encourue non seulement par l~ l'Allemagne, mais aussi par l'Autriche: L c'est dans les musées, dans les collections royales et princières, dans les églises alle-mandes et autrichiennes que la Belgique 3~ doit chercher l'équivalent de ce que les sol-c" dats de Guillaume et de François-Joseph a sont venus lui prendre. La Prusse, la Saxe, ]a Bavière, l'Autri-° che, — ces deux dernières surtout, — sont n riches en oeuvres d'art de provenance fla-a mande. M. Kervyn cite des exemples et rappelle notamment que, lors de la bataille de Je-ÎS mappes, les Autrichiens emportèrent de ^ Bruxelles un butin immense qui n'était ÎS assurément pas leur propriété, objets qui, par leur histoire comme par îeur caractère artistique, étaient destinés à rester dans 6 les collections belges. Or, depuis 1792, ils l" sont à Vienne. Sans parler des tableaux, t il y a le musée des armures, le plus beau a de l'Europe après FArmeria de Madrid, et dont la richesse principale.se compose de ;e ce qui fut pris chez noua. l: Bref, une occasion unique se présente •f aujourd'hui de revendiquer un patrimoine artistique qui noue fut enlevé autrefois, tout en récupérant ce que l'on *ifcnt de n nous enlever. « L'an dernier, M. Kervyn publiait un l- travail remarquable (,,La Guerre et les Œu-)i vres d'art en Belgique") sur des actes de 0 vandalisme dont la liste a terriblement à grossi depuis lors. Il réclame aujourd'hui Lt un inventaire complet des pertes sublies et 5, des mesures efficaces pour obtenir une jus-e te réparation. if Ces mesures, il les indique et il commence :t par les justifier : e Dans cette voie il faut invoquer contre Lt l'Allemagne coupable un principe très vrai e posé par elle-même (une fois n'est pas cou-tume) lorsqu'un de ses ministres disait : ; .,Les oeuvres d'art détruites ne peuvent être ; payées avec «'de l'argent; elles peuvent seu-_ lement se remplacer par des ceuvres d'art .. équivalentes. La perte d'un de nos ta-jt bleaux, s'il était envoyé à Bruxelles (il [. s'agissait du prêt éventuel à l'Etat belge d'un tableau de la Pinacothèque, doit nous donner le droit d'en prendre d'autres d'un mérite égal, à choisir dans les musées de Belgique." e Et il ajoute: G Cette thèse est surtout juste et légitime en ce qui concerne notre pays. Sa rigueur y , > apparaît avec une force qui tient à nos tra-L" -ditions artistiques comme à la mission pa-cifique que la Belgique a poursuivie depuis qu'elle est une nation neutre, au milieu de ;J pays séparés par d'anciens conflits. Elle s'est en effet attachée à l'art d'une façon toute e spéciale, et cela dans un double but dont il 11 est bon de faire ressortir la grandeur et la •" noblesse. Nous avons développé nos gotûts z artistiques, accru nos collections et mis en 11 valeur nos trésors archéologiques, non seu-a lement par une légitime fierté de notre pas-e se, mais aussi pour attirer chez nous nos s voisins et les y réunir dans, des études qui £ rapprochent et font naître des aspirations qui nous semblaient devoir remplacer les 11 luttes barbares. Toute la Belgique, comme ■ en l'a dit, était devenue un musée où les - congrès se succédaient, un musée que le monde entier venait visiter. Ce musée était notre - , orgueil et aussi notre richesse. Et je parle 1 non seulement des musées publics, mais aussi des collections particulières. s L'auteur du rapport «donne des détails t précis sur les exactions commises en Belgique - et désigne, en Allemagne, les endroits sus- - ceptibles de fournir les réparations. Il y a par exemple, en Bavière, deux ,,Musées Germaniques" d une importance 1 énorme, celui de Munich et celui de Nu-t remberg. , Il y a aussi, au musée de Berlin, certains t volets qui appartiennent au polyptique de - Saint-Bavon à Gand. Ils auraient d'autant - plus de raisons d'y revenir qu'ils ont passé en Prusse au moyen d'une opération peu avouable. 2 Le rapport conclut: Toutes les galeries allemandes publiques ou privées devraient être mises sous séquestre jusqu'à ce que les objets volés en France et en Belgique, soit dans les musées, soit dans les collections particulières, aient été restitués ou ©0m pansée en nature. Cette 5 mesure paraît illdîlpeniable. autant que jus- 1 b tifiée. 3 • t A £53*0scelles Un tableau haut en couleurs est celui que 3 présentait le péristyle du Palais de Justice lors de la visite royale. Eutre les hautes et s massives colonnes du monument babylonien s'élève, au milieu de l'aile gauche, un large 3 escalier que couvrait un tapis bordé de pal- - iniers et d'autres plantes ornementales. i C'est par cet escalier qu'au milieu des ,,vivats" le Roi est monté jusqu'à la salle 3 des audeinces solennelles de la Cour suprê-î me. Ce qui rendait le spectacle impression -t nanti, c'était la vue de tous les conseillers en robe rouge escortant le Roi et se mouvant t sur le fond grisâtre du gigantesque mouu-i ment. Cette profusion de toges pourpres . jointes au kihaki des uniformes militaires et à la verdure des plantes réalisait, comme nous le disions pli;s haut, un prestigieux kaléidoscope* * « Il s'est constitué une ,.Lighe des patriotes" dans le but de reconstituer l'unité normale de la nation, de perpétuer les hauts faits de l'armée et d'assurer un appui efficace aux invalides. Elle est o^TOite à tous les Belges désireux de conuibuar au relèvement do notre patrie. La Ligue a à sa tête un comité provisoire composé de MM. Àmédée Bega-ult, ancien officier d'artillerie; le juge d'instruction Raymond Bilaut ; le notaire Ernest Bourgeois; l'avocat Henri Caters; Albert Cardinaël; l'avocat Jacques des Cressonnières; Alexandre Delcommune ; le comte d'Oultremont ; les avocats Dewinde; Norbert Diederich ; Eugène Fla-gey ; Georges Kerckx ; 0. Lepreux, directeur do là Banque nationale; l'avocat Edmond Loicq ; Jules Mahillon,agent de change; Auguste Michot; Henri liaclot; le colonel Oscar Talion; le docteur Tournay^; Paul Ugcux, di-decteur de la Caisse des Reports et professeur à Ul'niversité de Louvain ; Yandcnbroeck. industriel; Paul van der Eycken, professeur à l'Université de Bruxelles, et Albert Vlemincx, administrateur de l'Union du Crédit. A ILiîÊâe Parmi tant d'histoires de vols, de rapines, dc-spoliations, d'extorsions, de réquisitions, de ' ,,centrales" qiu forment l'encyclopédie de j l'escroquerie allemande, il en est quelques-unes | de particulièrement savoureuses, voiro même ! de joyeuses qu'il importe de dévoiler aux yeux du public. Certes, les soldats, les feldwebel, les officiers, tous les freihers et les von Bissing de la Kul-ture furent de grands voleurs sous l'oeil approbateur du kaiser allemand, mais ils n'eurent rien à envier aux savants des vieilles universités de Germanie, aux professeurs Knatschke à lunettes d'or et à feutres verts empennés chers à ce brave Hansi. Ecoutez .plutôt : U existait — il existe encore — à Liège, au Musée archéologique, une pièce unique, un manuscrit inestimable du IXe siècle, l'Evan-géliaire de l'évoque Notger, que nos antiquaires gardent jalousement comme un présor précieux légué à nos .générations par le Passé merveilleux de la cite. Dès 1915, les ,,savants"' allemands avaient r(%- lu de s'emparer-de l'Evangéliaire. Par un reste de pudeur, ils n'osèrent pas le ,,réquisitionner" mais ils envoyèrent un grave professeur, le dokteur Milkau, pour tenter dos travaux d'approche du manuscrit convoité. Ils avaient compté sans la vigilance de ses gardiens qui l'avaient caché dans un coffre-fort particulier. L'Administration du Musée archéologique parvint à faire croire au professeur teuton que le manuscrit se trouvait en sûreté en Angleterre, mais le dmger ne fut que momentanément conjuré. En août 1918, au moment où commençait la débâcle allemande, M. le Dokteur Jeiger, l'un des inspirateurs du journal boche ,,le Peuple Wallon", le bibliothécaire de l'Université de Liège ppur ïecompte du kaiser, somma l'Administration communale d'avoir à livrer l'E-vangéjiaire à un second savant, le Dokteur .Julius Baum, privât docent de l'Université de Stuttgard. Oh, il ne s'agissait que d'en prendre des photographies, un savant allemand n'est p-?s un voleur, même sous le règne du Freiherr von Fatkenhausen... On répondit au Herr Dokteur Jeiger que, si l'on ne voulait que des photograpnics, rien n'était plus aisé que de s'entendre, qu'il existait à l'Université des clichés des cent qiiatré-vingts pages de l'Evangéliaire et qu'ils étaient à la disposition de ces messieurs. Ceux-ci, pour qui les photographies n'étaient qu'un prétexte à pillage, refusèrent. Les négociations prirent un caractère do plus en plus aigre. Les dirigeants de l'institut archéologique, persuadés que ce qu'ils cachaient, ils le cachaient .bi^i. résistaient aux prétentions allemandes: les savants dokteurs qui voulaient voler le manuscrit insistaient, la menace à la bouche. Et, un beau jour, M. Marcel De Puydt, l'un des plus énergiques soutiens de l'institut archéologique, reçut des dokteurs juges l'ultimatum suivant : ,,TJne solution aimable doit intervenir, sinon le gouvernement civil allemand sora obligé de faire intervenir la police secrète allemande, laquelle trouvera bien le moyen de découvrir le manuscrit: et celui-ci, une fois pris par la force, pourrait bien être emporté. Cette fois, c'était franc, les savants boches révolatient leurs buts de voleurs. A cette sommation, à cette menace de voir emporter le manuscrit, M. : Marcel Do Puydt répondit avec humour : ,,Conformément é la convention de La Haye sans* doute ?'* Le savant allemand ne broncha pas. Mais il n'eut pas le temps d'exécuter ses menacés. Les événements se précipitaient. L'offensive de Foch se poursuivait, victorieuse. Le 23 septembre 1918 les dokteurs teutons devaient'se présenter à l'hôtel de ville pour y recevoir le manuscrit que l'on se serait d'ailleurs bien gardé de livrer. C'était la guerre... avec les polizei et la 'kommandantur. Mais les doctes professeurs ne montrèrent pas le bout do leur nez. Ils avaient repris en hâte les chemins boueux qui mènent en Prusse. ■ Ils s'étaient repliés sur leurs universités boches, conformément à leurs plans, sans doute... Et l'Evangéliaire de Notger. sauve de la rapine scientifique allemande, sera bientôt replacé dans les vitrines du musée archéologique dont les dirigeants auront bien mérité du Pays pour leur énergie et leur résistance. _—iassa2r+-G+<m2—- — // y a un an lJf. décembre 1917: En Artois les Britanniques repoussent, une violente attaque ennemie à ly est de Bulle-court et infligent de grosses pertes à Vadversaire. L'armée du général AUcnby fait de nouveaux progrès en Palestine. Les avions de la marine britannique 'bombardent les bassins de Bruges. Les Italiens reprennent des tranchées dans 1<l région du col Beretta. M. Bonar Law prononce un important discours à la Chambre des Communes et : demande un crédit de 550,000,000 de livres I sterling% L'armistice. Les négociations à Trives. PARIS, 12 décembre. (Havas.) Aujo d'hui ont commencé à Trcves les négoc tions pour la prolongation do l'armistice. Le ,,Journal" écrit à ce sujet: Le déohmbre le délai fixé par l'accord 11 novembre expire. A cette date les g( v&rnements alliés seront à peine entrés contact avec M. Wilscn. Quelque pui être la rapidité des négociations entre quatre grand. , puissances, uous sommes < core loin de la signature des préliminai de paix. La composition de la commission al mande n'a pas changé. La marche des Américains. LONDRES, 3 2 décembre. (Reuter.) . front la 3me armée américaine ne contin pas sa marche aujourd'hui. Le secteur l'armée, a été raccourci et s'étend à prése le long de la rive occidentale du Rhin < puis Rolandseck jusqu'à Brey. La cavalerie anglais à Bonn. LONDRES, 12 décembre. (H. N.) cavalerie britannique est entrée à Bonn e occupé le pont sur le Rhin.. C'est l'avâ: garde des troupes d'occupation. La flotillo française pour lo Rhin. PARIS, 13 décembre. (Havas.) Offici La flottille française pour le Rhin, deut premières unités se trouvent en route, < composée de canonnières,, de navires garde et de navires de chasse, sous le co mandement d'un capitaine de corvette, flottille comprendra cinq groupes, comme dés chacun par un lieutenant de la marii assisté par un enseigne. Des marins prisonniers arrivent en France .PARIS, 13 décembre. (Havas.) De Di kérque: Les premiers marins alliés prise niers de l'Allemagne sont arrivés à Dr kerque à bord d'un transport venant de Haye. Ils étaient environ 300 anglais, an ricains, pour la plupart, et quelques frc çais. Tous se plaignent avec indignation ( mauvais traitements qu'ils ont subis de les camps allemands où, selon les ord formels des autorités militaires, ils fure fréquemment privés de nourriture, c< traints à des travaux de forçat et frap] à coups de fouet. Chassés sans nourriti des camps d'internement le lendemain l'armistice, ils durent traverser une par de l'Allemagne à pied avant de gagner Hollande. Des troubles à Aix-la-Chapelle. Mardi et mercredi de nouveaux troub se sont produits à Aix-la-Chapelle. 1 grand nombre de maisons ont été pillé Dans la rue Adelbert presoue tous les n gasins ont été dévastés. La majorité < coupables sont des Allemands. Les jours la révolution plusieurs prisons fun ouvertes et de nombreux prisonniers lil rés. La plupart de ces gens se cachent d£ les quartiers populeux d'Aix-la-Chapelle prennent part aux pillages. Les trou] d'occupation, composées uniquement Français à présent, agissent sévèreme contre les pillards, dont plusieurs ont < arrêtés. La capitulation de troupes turques. LONDRES, 12 décembre. Reuter g prend que le commandant des troupes t • que3 opérant dans la contrée d'Aden s' rendu hier avec son état-major. Les Français à Budapest. BUDAPEST, 11 décembre. (Bureau Correspondance hongrois.) Officiel. A jourd'hui arrivera ici le premier gra transport de troupes françaises comprend plusieurs centaines d'hommes. BUDAPEST, 12 décembre. (H. N.) I troupes coloniales françaises sont arrivée; Budapest sous le commandement de qua' officiers. Les négociations de paix Le voyage de M. Wilscn. Les premières conférences. LONDRES, 13 décembre. (Service s] ci al de Reuter.) D'après un radio ,,George Washington" aux journaux New-York les premières conférences ne formelles entre les président des conseils ( pays alliés auront lieu mardi, mercredi jeudi. Il est possible qu'en rapport ^ d'autres questions les réunions soient rer 6es jusqu'au 3 janvier. M. Wilson profiterait de cette rem pour rendre une visite aux fronts belj anglais, français et américain. Il se renc également en Italie et il est possible qi: assistera aussi à une parade des trou] américaines à Paris. Le président espère que le traité de p£ sera signé avant le mois de mars. Si cela devait pas être le cas, le président ser obligé de faire un seoond voyage en Fran mais il espère qu'en pourra l'éviter. Les préparatifs en vue de l'arrivéa de M. Wilson. LONDRES, 12 décembre. (Reuter.) U escadre américaine, comprenant le cuira ,,Wyoming", portant le pavillon de Failli Sirns, deux divisions de cuirassés et t division de torpilleurs et- de contre-torj leurs, a quitté Portland dans le but d'al à la rencontre du ,,George Washingto demain, à la hauteur de Brest. Ce que dit le ,,Pal| Mali Gazette". LONDRES, 12 décembre. (Reuter.) D* un commentaire sur la prochaine arrivée France de M. Wilson le ,,Pall Mail ( zette" écrit: Wilson aura enfin l'occasion de y les dévastations occasionnées par les Aile mands en France et en Belgique et d'apprer dre à connaître, grâce au personnel de 1 conférence, le point de vue de ceux qv ,ir" ont souffert à la suite de cette honteuse de; ia~ traction. On prond un peu trop à la lettre les 1 ' points de M. Wilson sans se soucier de l'es 11 prit qui les dicta. Auouri homme d'Eta ,u" n'est-mieux a même de iu2:er les faits, en ... J ° sse La réception à Brest. les PARIS, 12 décem'bte. (Reuter.) M. Pi "n" chon, ministre des affaires étrangères, ac :es compagné de M. George Leygues, se rendr à 10 heures du soir à Brest afin de sou Ie" liaiter la bienvenue au président Wilsoi au -nom du gouvernement français. Aveo le même train partiront l'ambass^ deur américain à • Paris, M. Sharp, ains ^.u que les généraux Pershiiig, Bliss, MM ua Tardieu, Franklin-Bouillon et l'amira de Debon. •ut le_ M. Clynes ne se rendra pas a la conferenoe pour la paix. LONDRES, 13 déoeni'bre. (Reuter.) M Clynes, contrôleur pour les vivresj a déclar La dans un discours à Nottingliam qu'il n' , a pas reçu de confirmation officielle au suje it- de sa participation à la conférence pour 1 paix. Une déclaration de M. Asquith. el. LONDRES, 13 décembre. (Reuter.) Dan les un discours prononcé à Pittenereem M ^st Asquith déclara que l'Angleterre doit con de server- la suprématie des mers et qu'il €•= m- d'accord avec la déclaration faite par M La Lloyd George hier au sujet de la nécessit -n- de faire payer l'Allemagne pour la guerre, te, Lo peuple juif et la conférence de la paix. Le Bureau de Copenhague de l'Organisa tion Sioniste Mondiale, vient de formule il- en un manifeste les revendications des Juii >u- en vue de la future conférence de la Pais u- Il comprend trois points. Le droit inalié La nable à la Palestine juive à se restaurer un lé- et indivisible dans les limites de se n- frontières historiques et conformémen les aux nécessités du développement éconc ns mique futur de ce pay6. Il demand :es ensuite l'autonomie nationale dans les pay nt à nationalités, comme la Russie, l'Autrich ;n- et la Pologne. En dernier lieu enfin le ma )és nifeste en question réclame l'émancipatio: ire de3 Juifs sans conditions et sans restric de tions, effective et immédiate dans les pay tie ! où ces derniers ne possèdent pas encore ce la droits. En Belgl«w© [çq Une réponse du Roi Albert, Jn En réponse au télégramme de félicita 3s. tions que nous avons eu l'honneur d'adres ia- ser à notre Auguste Souverain à l'occasio: les de Sa fête, S. M. a bien daigné nous fair de parvenir la réponse ci-dessous : u} Cabinet du Roi. Grand Quartier Généra ,n? de 1" Armée belge. le 29 novembre 1918. >es de Monsieur le Directeur, II a été très agréable au Roi de recevoi 'té ]e chaleureux télégramme que vous Lr avez adressé à l'occasion de Sa fête patre uale. Appréciant vivement les sentiments d'aï P" dent patriotisme et de fidèle loyalisme don ir" s'inspire votre message, Sa Majesté m' 55^ chargé de vous transmettre Ses sincères re mercîments. Veuillez agréer, Monsieur le Directeui l'assurance de ma considération très distir d0 guée. ; ■ _j Le Chef du Cabinet du Roi 11 f, Cte d'Arschot. ;nt * • » Los machines volées nar les Allemands ©n Belgique. ir* BRUXELLES, 12 décembre. (Havas. La ,,Libre Belgique" annonce que, dans le bureaux • ministériels, on a trouvé une list avec les noms des industriels allemands qi; détiennent les machines volées en Belgique En France La démobilisation. PARIS, 12 décembre. (Reuter.) Un ar rêté .ministériel ordonné la démobilisatio: >é- des troupes de réserve des levées de 1892 du 1897. de * * * m- DC3 détachcfr.snts juifs de Palestine a au défil les ces troupes alliées à Paris, et Le Bureau de Correspondance Juif à L rec Haye apprend de Cracovic que l'opinion pu ai- .blique juive en Galicie réclame, par tous se organismes et avec insistance, que des déta ise chementa militaires juifs de Palestin ?e, soient présents au défilé des armées d ra l'Entente qui aura lieu prochainement 'il Paris afin que s'y trouve représentée la na )es tien juive,solidaire de l'Entente des peuple démocratiques, tix • * » ne Les socialistes et l'Alsace-Lorraine, lit PARIS, 13 décembre. (Havas.) Cornm ^ 1',,Humanité", le journal socialiste ,,la Ba taille' constate que la question du plébis cite est définitivement réglée après les ma nifestations de Metz, Strasbourg, Colmai ue Mulhouse. Le journal syndicaliste écrit e 3sé effet: ra| ,,Le plébiscite est faite, a dit à Strasbour M. Poincaré dans le discours qu'il a pronoi cé à l'hôtel de ville devant la foule immei jer se qui écoutait la parole officielle de 1 ,, France, "tous ceux qui ont assisté à la m: nifestation de Strasbourg ne peuvent qi; ratifier cette parole. Dans l'après-midi d 9 décembre ce fut un défilé incessant c ms toutes les sociétés, de tous les groupement en venus spontanément de tous les points d ra- l'Alsace. L'ambassadeur des Etats-Uni: qui était présent à cette belle manifestatio air de Strasbourg, n,'a £u cacher son émptioi - | il disait, im aussi: le plébiscité est tait. Ainsi, le 14 de ce mois, à son arrivée à-Pa-i ris, la grande conscience de Wilson sera sur i ce point parfaitement éclairée." • * • Le pillage des banques françaises. 1 PARIS, 13 décembî^e. (Havas.) De Bru- - xelles au ,,Journal de\ Débats": ,,Lors de t la retraite allemande lesVtroupes ont emporté avec elles de nombreu* coffres contenant les valeurs et dépôts se trouvant dans les banques françaises des territoires occupés. ■ Ces coffres, représentant la totalité de l'épargne française dans le Nord, avaient été 1 provisoirement déposés à Bruxelles et à " Lié£e et, devant la rapidité des événements, 1 le comité des ouvriers et soldats s'est trouvé dans l'impossibilité d'enlever les précieux ; | colis dont le contenu est heureusement sau-1 vé. Des mesures ont. été prises en vue de sauvegarder les intérêts des banques lésées et de leurs déposants et d'ici peu il est à prévoir que toutes ces valeurs feront retour à leurs légitimes pronriétaires." • # • Lo départ de M. Radovitch. ^ PARIS, 13 décembre. (Havas.) De Tou-i Ion: M. Radovitch, ancien président du t conseil des ministres du Monténégro, rnem-; i bre du nouveau gouvernement serbo-monténégrin, est arrivé à Toulon. Il s'embarquera sur un bâtiment allant à Salonique avec plusieurs parlementaires et des rapa-s triés serbes. Ers Angleterre M. Bonar Law annonce sa démission. ^ LONDRES, 12 décembre. (Reuter.) Dans un discours prononcé à Glasgow M. Bonar Law déclara qu'avant le dépôt du prochain budget il donnera sa démission comme chancelier du Trésor, parce qu'il lui est r impossible de remplir ses fonctions à côté de s ses autres occupations. Lloyd George et la conscription. LONDRES, 12 décembre. (Reuter.) M. e Lloyd George a autorisé l',,Evening Stan-® dard" à déclarer qu'il est partisan de l'abolition de la conscription en Grande-Bretagne. Ceci reste en tout cas séparé de ses 0 efforts en vue d'obtenir la suppression du s service militaire sur le continent. e • • • L'oeuvre de la patrouille de Douvres. 1 LONDRES, 12 décembre. Sir Roger " Keyes, commandant de la patrouille de Douvres, révéla dans un discours prononcé à s Douvres qu'entre les mois de janvier et de septembre 1918 pa3 moins de trente sous-marins allemands furent rendus inoffensifa dans le Canal. L'amiral Keyes raconta ensuite que, lorsqu'il se trouvait avec le roi George et le Roi Albert sur le pier à Zeebrugge, il de-x manda à ce dernier un souvenir pour Dou-3 vres. Le Roi Albert lui remit alors une cloche pesant 300 kilogrammes, qui était en usage sur le pier pour sonner l'alarme lors des attaques aériennes. I Le bourgmestre de Douvres annonça qu'un fonds de 30,000 livres sera rassemblé dans le 'but de commémorer l'oeuvre de la patrouille de Douvres par l'érection de deux monuments sur les écuedls de Douvres et au \ cap Gris Nez. 1 * * * L'exportation. LONDRES, 12 décembre. Le ,„Board of j. Trade" annonce qu'après le 15 décembre un, ^ certain nombre d'articles pourront de nouveau être exportées du Royaume-Uni, de la France, de l'Italie et des. Etats-Unis vers les pays neutres en Europe. Parmi ces arti-' des sont compris des faïences, des drogueries, des articles de ménage, de? machines à composer, eto. La question du Home Rule en Irlande. LONDRES, 12 décembre. (Reuter.) M. Short, secrétaire pour l'Irlande .déclara dans un discours à Newcastle qu'il prépare la ) route pour le Home Rule en organisant les * départements et en instituant des commis-© sions irlandaises sur le® quelles un gouverner i ment irlandais pourrai^ s'appuyer. Il est d'avis que, dans le cas où on trouverait Un bon système. l'Ulster adhérerait, de sorte qu'une '"nation se créerait dont l'empird pourrait être fier. • * * Une démonstration d'eavriers. ^ LONDRES, 13 déoembre. (Reuter.) Un cortège organisé par la Ligue des Machinistes, auquel 20.000 ouvriers prirent part, ^ parcourut les rues de Newcastle. A la Grande Place on adopta une motion peur ^ protester contre le renvoi impitoyable d'ouvriers et. contre les secours insuffisants g du gouvernement. On pria le président du conseil des minis-* e très de vouloir recevoir une députation pour ^ parler de la* situation à la Tyne. e * * * a La grève des ouvriers do l'industrie textile* s LONDRES, 13 décembre. (Reuter.) Au cours d'une conférence à Londres lc3 repré- e Avis ayx Abonnés. Vu le rapatriement prochain nous , avons décidé de créer des abonne- II ments bi-mensuels. Les abonnés, , tant civils que militaires, dont l'abon. ! nement expire le 15 décembre et qui désirent continuer leur abonnement " jusqu'au 31 décembre sont priés de e bien vouloir nous faire parvenir avant u le 15 décembre le montant de fl 0.75 ° pour les civils et fl 0.3p->£ pour les e' militaires en un m?ndat ou timbres, i, poste. L'abonnement non renouvelé a sera suspendu lo 18 décembre. j

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