L'écho d'Anvers

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10 Oktober 1914
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s.n. 1914, 10 Oktober. L'écho d'Anvers. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/h98z89364p/
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No. I. Samedi 10 Octobre 1914. 10 centiemes. L'ECHO D'ANVERS Direction-Rédaction : ARTHUR de GERS. Bureaux : Bergen=op=Zoom, Boschstraat 68. La nouvelle situation. Le violent combat de l'Aisne, qui dure bientôt 30 jours, n'a pas encore donné jusqu'à présent, un résultat définitif. Les Allemands se vont vus menacés par les mouvements des troupes alliées; comme ils le firent en Champagne, ils ont réuni toutes les forces restantes en Belgique, essayant de contourner la garnison d'Anvers, afin de lui empêcher de prêter secours aux alliés aux bords de la Lys et de l'Escaut supérieur. Les Allemands ont tenté un effort suprême pour empêcher le mouvement enveloppant des Français-Anglais aux environs de Lille; de plus, l'ennemi a retiré du front son meilleur corps d'armée.L'effort des troupes allemandes a été d'une violence extrême ; les soldats se rendaient compte de leur position dangereuse, après un combat acharné de trois longues semaines. Le Nord de la France est à nouveau le théâtre d'une bataille dont l'étendue et la violence feront époque dans les annales de l'histoire. Dans ]o îjiord, surtout à Atrecht et à Albert, l'ennemi ravage et détruit systématiquement toutes les fabriques, dans le seul but de supprimer des concurrents pour leurs industries. La bataille en Champagne qui n'a produit jusqu'à present que des dévastations et pillages, semble changer de tournure, et le résultat dépendra de l'effectif des troupes que les combattants pourront opposer. Le front en France atteint actuellement une longueur de 420 kilomètres : imaginez-vous ce que cette distance gigantesque représente en hommes et matériel de guerre. A l'aile gauche ent lieu une nouvelle attaque appelée la bataille des trois rivières (Aisne-Somme-Oise). De nouveaux renforts Allemands sont arrivés au N.O. de Lille et ont attaqué les Français à Lassigny, Péronne, Atrecht et les environs de Lille. Depuis le mois d'août dernier, cette contrée subit donc une seconde fois les horreurs de la guerre. On comprend donc que la . position n'est pas la même que celle d'il y a six semaines ; le courage et les connaissances stratégiques des alliés augmentent de jour en jour et la tactique des Allemands est complètement déjouée. Dans l'état-major allemand on perçoit l'influence de conseillers étrangers, et le succès constant des Russes ne manquera pas d'influer fortement l'état d'esprit de l'ennemi. La situation est inchangée dans la contrée d'Atrecht et sur la rive droite de la Somme. Un léger progrès se dessine au Nord de Soissons et à Berry au Bac. D'après un correspondant du „Times". Le Bombardement d'Anvers. LONDRES, 9 Octobre (Reuter). — Le «Daily Tel.» apprend que mercredi dernier, les Allemands. à la faveur du brouillard, après plusieurs insuccès, auraient réussi à traverser l'Escaut près de Schoonaerde. La lutte continue Les Belges offrent une résistance énergique au mouvement avançant des Allemands au S.O. LONDRES, 9 Octobre (Source privée). — Le «Times» annonce que mercredi presque tous les magasins furent fermés, ainsi que les bureaux des postes et télégraphes. Les fauves du Jardin Zoologique ont été tués. Ce journal répand en outre le bruit que le prince Ruprecht de Bavière, le beau frère de notre pouvre Reine commanderait l'armée assiégeante ! (Nous nous rappelons tous le Taube qui sur vola notre ville d'Anvers il y a quelques jours et qui lança des proclamations signées par le général von Beseler. Cela prouve au contraire que l'information du «Times» doit être absolument fausse. BERLIN, 9 octobre. L'Etat jm'ajor général télégraphie : Plusieurs forts de la seconde enceinte d'Anvers sont tombés, depuis ce midi la ville est en possession des Allemands: le .commandant et la garnison .ont quitté les forts. ! Seuls quelques forts sont encore aux mains de l'ennemi; l'occupation d'Anvers n'est pas troublée par ce fait. DE LA FRONTIERE BELGE, 9 octobre. i La situation actuelle d'Anvers est indescriptible ; le feu s'étend surtout dans le quartier sud. ,Ce matin, environ 4000 shrapnells étaient tombés sur la ville: vers les 6 heures les derniers soldats Belges quittèrent leurs tranchées, et firent ensuite sauter Je pont militaire sur l'Escaut: îes .canons et de matériel de guerre furent abandonnés. La retraite eut lieu en très bon ordre. La retraite de l'arrière garde se fit plutôt en débandade. Les soldats jetèrent tout: uniforme, firme et munitions. A 9 heures nous rencontrions fes 30 derniers .combattants qui s'étaient enfui du fort de Borsbeeck. L'aspect de .ces malheureux était lamentable à voir. jâ fO heures, les Belges firent sauter le fort de JMerxem; à 11 heures on entendait "encore des coups de feu, ce qui prouve que la ville n'avait pas encore capitulé. Les incendies qui font rage dans la ville ne peuvent être éteints ; l'eau fait défaut; les Allemands ont détruit les . installations de Waelhem et le personnel est absolument insuffisant. PUTTE, 9 octobre. Le nombre des fuyards augmente toujours: au moins ' 150.000 personnes ont passé; comme le soir tombe, les pauvres réfugiés s'apprêtent de nouveau à passer la nuit en rue et en plein champ. Ils forment des tentes avec les draps de lit emportés en toute; hâte et se réchauffent autour d'un feu de branchages. A la frontière, toute nourriture manque. ,Ge midi arrivèrent de nopibreux soldats Belges des forts de la seconde enceinte, ainsi que de nombreux blessés; l'ancienne école $e Putte a été transformée en ambulance et les membres de la Croix Rouge travaillent sans relâche. Les soldats racontaient .comment ce matin presque tous les forts que les Allemands pouvaient atteindre étaient réduits1 au silence. Quelques uns furent détruits par un seul projectile. Dans un fort, presque tous les occupants purent prendre la fuite, par pontre p,u fort III il y eut plusieurs morts. „Nous ;avons dû fuir, racontait un soldat, car la situation n'était plus tenable. Seuls quelques |an^ tassins Belges et Anglais résis-, taient encore sur les vieux rem-i parts. Il brûle en différents en-, droits. Les hôpitaux de 'Stuyven-berg et Saint Camille sont en flammes ; les malades doivent avoir été carbonisés. Les pompiers sont restés les. derniers à leur poste et y firent leur devoir jusqu'à hier midi, au moment où leur tour vint de prenn dre la fuite au plus vite." i Nous accostâmes un ' pompier qui raconta précisément la jnême chose. ' „L,es Allemands — dit-il — ont lancé des bombes contenant dui peétrole et d'autres matières pn-ffammables: quand un pareil projectile tombait en rue, le restant prenait feu, en répandant une odeur de pétrole. Nous avons vu de nombreuses personnes brûlées vives dans leurs caves : un homme essayait de se sauver par un soun' pirail, mais il nous fut impossible de le sauver, nous devions fuir sous l'avalariche des bombes, qui atteignaient en ce moment la, Banque Nationale et les magasins1 de confections1 New England. ' ! Nous sommes partis hier soir^ tout le monde se dépèche de1 quitter la ville, et nous restâmes1 sous l'avalanche des bombes, qui troupes restantes auraient à livrer* leur dernier combat dans les rues1 d'Anvers." • i La nuit fut calme; pendant que je me trouvais sur mon observa-J toire je perçus un violent combat d'infanterie ; l'artillerie ^le cam- | pagne répondait également. Du1 côté de l'église Saint Jacques, nous1 vîmes des flammes monter, la lutte1 fut courte, et probablement fut elle la dernière résistance d'Anvers. Les derniers réfugiés ont ,conJ firmé cette nouvelle, et assurent qu'Anw'tàrs est pris. TERNEUZEiV, 9 Octobre. Il n'est plus possible de passer la frontière Belge depuis le Sas van Gent, non seulement par suite de l'énorme quantité de fuyards,1 m'ais aussi par suite des mouvements de troupes de .campagne • Belges, qui suivent en ,ce moment la frontière dans 1^ directibn d'Os-tende. 1 Le Roi et la Reine ont été hé-' hergés — la nuit dernière — chez-l'habitant à Selzaete et sont partis ce matin en auto dans la direction d'Ostende. La Reine partirait fau-jourd'hui même pour l'Angleterre,1 tandis que la Roi restera à Os-tende. I La ligne Eecloo-Bruges-Ostende est toujours libre, et servit ^cette nuit au transport des troupes, qui sont coupées entre Terneuzen et Gand. L'Armée Belge semble prendre une direction Sud-Ouest, piin de pouvoir se joindre au front Franco Anglais. Le Rassemblement de nos soldats au Nord de Gand aurait pour but de protéger un fort contingent de .combattants jattendu à tout moment. Aujourd'hui, 600 fantassins Belges, ayant franchi lajrontière Hollandaise, furent fait prisonniers : }e la majeure partie de la garnison d'Anvers, sur les conseils des forces anglaises, s'est retirée, pour rejoindre l'armée placée au Pays de Wjaes. Au cours de cette nuit, de nouveaux renforts anglais sont arrivés dans la Ville, mais les Allemands de leur côté ont dégarni Liège, et ces1 troupes vont à (marches forcées sur Anvers, La dernière nouvelle qui mé parvient dit: Actuellement Anvers est dévasté et évacué; les bruits an sujet de la destruction de la Ca thédrale sont faux. Furent démolis entre autres, la gare du Sud,' la prison de la rue des béguines,' la caserne Saint Georges. ROOSENDAAL, 9 octobre, 3.1/2 heures. — A l'instant vient d'arriver un nouveau train de réfugiés. J'en accoste quelques uns qui avaient quitté Anvers pe matin à la première heure, pour regagner Eeckeren, où les attend le train vers la Hollande. Tous leurs récits confirment que Berchem, Borger-hout et Zurenborg sont fortement atteints par le feu. Plusieurs maisons de la rue Nationale, près 'de! l'Escaut, sont en flammes. La ligne dû fchemin de fer entre la g^re SeJï-j traie et le damj a, été détruite par les projectiles ; le seul train partant ce mâtin id'Anveiis été formé à Austruweel. Presque toute la population a été évacuée. ,On assure de certains points que seuls quelques vieilles personnes et des gens absolument sans ressources, sont restées. On prétend aussi que les Anglais ont fait sauter la Porte de lurn-hout, qui gênait leur tir d'artillerie. Nos alliés ont la part du lion dans la défense d'Anvers, les Belges se retirant de plus en plus. D'après! les on-dit, c'est le 14 me régiment de ligne qui s'est rendu à Putte; pour franchir la frontière Hollandaise. ! La chute d'Anvers. Le correspondant du „Nieuwe Rotterdamsche Courant" a obtenu ce matin l'autorisation d'entrer dans la ville avec son auto. Vers midi, notre confrère est rentré en compagnie de deux officiers allemands : arrivés à Putte frontière les deux officiers qui avaient arboré le drapeau blanc saluerent la garde hollandaise et informèrent qu'Anvers était occupé par les Allemands. ils ajoutèrent qu'une proclamation serait promptement affichée pour publier les conditions dans lesquelles la population anversoise pourra réintégrer son foyer. Hier, Vendredi, 9 Octobre les troupes allemandes ont fait leur entrée dans la ville, musique en tête, à 5 heures de l'après midi. „ Nos Télégrammes BATH, 10 Octobre. Hier soir, les 2000 marins envoyés de l'Angleterre n'étaient pas encore débarqués. Les réfugiés Belges passèrent la nuit sur deux vapeurs amarrés : ils racontent que tout Anvers est évacué. BREDA, 10 Octobre. D'après des témoins oculaires, il paraît que notre vaillant Roi Albert a été blessé au bras. PARIS, 10 Octobre. Le communiqué d'hier soir 11 heures annonce que la situation n'a pas beaucoup changé, excepté le mouvement offensif assez important aux environs de Roye. Les alliés firent là 10.000 prisonniersBORDEAUX, 10 Octobre. Les Allemands bombardent de nouveau les propriétés du Président Poincaré à Sam-pigny. VIENNE, 10 Octobre. Par notre résistance héroïque nous avons fatigué les troupes Russes dans leur attaque contre Pre®yszl : l'ennemi a subi des pertes énormes. Hier midi le duel d'artillerie devint plus intense, et les Russes furent forcés de retirer une partie de leurs troupes et repoussés jusqu'à Roszwadoros. Dans les Karpathes, la situation est 'bonne ; dans le territoire de Maranmaran le recul de Russes se déchaîna en fuite. ROOSENDAEL, 10 Oct. L'administration de la compagnie des chemins de fer prend des dispositions pour expédier tous ses livres et matériaux en Hollande. Esschen n'est plus qu'un vaste camp de réfugiés : la nourriture y fait pour ainsi dire défaut ; sur la route, des milliers de personnes ont couché sans avoir pu trouver un abri. — Le déclaration de guerre du Portugal d L'Allemagne n'est plus quune question d'heures. BERLIN, io^É^bre. La nouvelle ^Hmvée que le Roi Albert est parti de Selzaete, dans le pays de Waes. BUCHAREST, 10 Oct. Le Roi Carol de Roumamè est mort ce matin. En France. Des bombes sur Paris. LONDRES, 9 Octobre (Source privée) — Le «Times» apprend qu'hier un aviateur Allemand a survolé les faubourgs de Paris et lancé plusieurs bombes ; une femme et un enfant ont été tués. Arras. Le «Daily News» raconte que la ville d'Arras a fortement souffert du bombardement ; un combat violent s'engage dans la ville et les environs lorsque _ les Français reçurent enfin du secours On craint que les monuments de la vieille cité aiènt fortement souffert. PARIS, 10 Oct. «Le Temps» sont entres en collissiou informe què deux torpilleurs, prèsse tor-kerolies, et eoulèrent, L'Equipage est soure. Dernière Dépèche Officiel. Plusieurs milliers de personnes qui avaient franchi la frontière Hollandaise ont été invitées à retourner sur leurs pas ; ils sont rentrés en ville. Evidemment, le gouvernement Allemand siège et régit la ville. Secours t)r£ent pour la Ville. Une dépèche de La Haye nous annonce qu' un train de dix wagons de vivres est parti pour Bergen op Zoom, afin de subvenir aux nombreux réfugiés arrivés ici, et que la ville ne peut actuellement nourrir.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho d'Anvers gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bergen-op-Zoom von 1914 bis 1915.

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