L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 24 Februar. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/251fj2bb28/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. financ (avis d'ass. de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1 50 Chronique locale » 2 00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOURNAL QUOXIDIECIV Admlais ration-Bédaction : J.-B. GOLLARD 37, rue Fossés Fleuris, Namur « La Belgique » écrit : Les causes profondes de la guerre — Nous ne voulons pas d'une paix boiteuse, dit en rtbstance le président Wilson dan» son dernier discours Ce dont le monde a besoin, c'est d'une paix solide et durable, garantie par l'adhésion unanime des nations civilisées et qui ne sera plus troublée par les rirslités ou les ambitions démesurée» » Après la dure expérience des trois dernières années, tout homme sensé ne peut qu'applaudir à cas paroles et souhaiter ardemment quo les luttes salifiantes soient à jamais bannies. Oui^assez de guerres ! Nous appelons de tous nos voeux l'avènement d'un mende nouveau eù nos enfants et les enfants de nos enfants puissions vivre et travailler en paix Quel moyen de nous acheminer vers cet idéal ? M Wilson en indique un : — 11 faut, dit-il, écarter les causes qui amenèrent le conflit et rendre leur retour totalement impossible. Soit, cherchons la cause du mal et tâchons de l'extirper dans sa racine. Mais quelle est la vraie cause de la guerre ? C'est ici que eommencent les diflicultés et que les avis sont partagés. [jM causes primordiales de cette guerre, dit M. Wilsen, doivent être cherchées dans la méconnaissance des droits des petites nations et des races qui ne possédaient pas le pouvoir de faire valoir leurs droits raciques et de déterminer elles-mêmes la terme politique de leur gouvernement. Non, la vraie cause n'est pas là, objectent Trotzki et les miximalistes. Tout le mal vient de I impérialisme capitaliste. L* guerre est le résultat des rivalités économiques. Supprimons le capital; organisons la société sui des bases nouvelles et du même coup nous mettrons lin aux guerres qui toutes ont pour origine île» conflits d'intérêts. — Les causes de la guerre, ripostent ceux-ci, sont beaucoup plus profondes. Elles résident dans 1* force •xpansive des races, leur plus ou moins grande nata-lité, leur développement, leur puissance de travail, leur esprit de sacrifice. » D'autres enfin cherchent des causes immédiates, précisent des faits (le meurtre de Serajevo, la mobilisation russe, les alliances offensives et défensives, les armements, ete.) et confondent les causes de la guerre avec ce qui n'en fut que 1 occasion. r:Chacun adopte le point de vue qui lui parait le mieux eadrer avec sa propre cause et, à la fois juge et partie, plaide son precès et condamne I adversaire. Et tous peuvent être également sincères, car la thèse qu'ils défendent renferme une part de vérité. Oui, les grandes nations ont toujours eu tendance à traiter les petits peuples en vassaux, à outrepasser leurs droits. Oui, le capitalisme s'esi servi des rivalités nationales pour défendre ses intérêts et faire prospérer ses entreprises. Et de tous temps les races puissantes ont été portées à absorber les faibles. Que doit-on en déduire? Qne la guerre a des causes multiples; qu'il n'en faut pas chercher l origine dans un fait ni dans une catégorie de faits, ni en endosser l'entière responsabilité;! l'un ou à l'autre des belligérants; qu'au lieu de s'accuser mutuellement, de revendiquer exclusivement pour soi-même le bon droit, de s'ériger en justicier, il est plus équitable et plus pratique de mettre fin une fois pour toutes à de vaines polémiques et de chercher un terrain de conciliation. Si l'on roulait trouver les causes primordiales de la guerre, il faudrait remonter à ses origines qui se perdent dans la nuit des temps ; si l'on voulait redresser tous les tort», il faudrait suivre les faits dans leur enchaînement et refaire entièrement l'histoire. * * Toutes les causes de guerre qu'en énumère peuvent se réduire à une seule et même furmule : la lutte pour la vie. Cette lutte existe depuis que le monde est monde, et elle continuera d'exislertant qu'il y aura des êtres vivants, puisqu'elle est la c«n-dition même de la vie. Est-ce à dire qu'elle doive toujours revêtir la forme brutale que nous lui voyons prendre aujourd'hui ? Cette hypothèse répugne il la raison kumaine ; il nous parait absurde que pour faire vivre une partie tle fhumanité il faille anéantir l'autre. lien plus, elle est contraire à l'expérience et à l'évolution des sociétés humaines ; celles-ci nous paraissent se développer dans le sens de la solidarité. La brute primitive no connaît pas d'autre loi que le force au service do l'instinut. L'homme sociable comprend que son intérêt même lui commande d'unir ses forces à celles de ses semblables. Il sacrifie une partie de son égoisme a« profit de la collectivité afin de bénéficier de l'effort collectif. Il s'organise par familles, par tribus, par cités, par netions, par groupes de nations. L'erreur primitive qui lui faisait voir dans son semblable son pire ennemi s'est perpétuée sous formes diverses et il s'est trouvé que le sentiment de la solidarité qui devait unir les hommes s'est d'abord retourné contre eux-mêmes. Ils se sont organisés en premier lieu pour se combattre mutuellement. La guerre a été à la fois leur éducatrioe ot leur ennemie. Au cours de son histoire, l'humanité n'a pas connu de plus épouvantable catastrophe, mais en même temps elle n'a pas donné de plus grands exemples de solidarité qu'à l'heure actuelle. Ces deux phénomènes vont donc de pair : l'organisation de la force et le développement de l'esprit de solidarité. L'histoire du monde n'est en résumé pas autre chose que celle de leur évolution. La guerre mondiale, chacun de nous en a le pressentiment, ouvre une période nouvelle de cette histoire. La grandeur même du désastre nous a fait comprendre l'erreur du passé ; elle nous a montré l'aboutissement fatal des luttes à main armée. Un sentiment nouveau s'est propagé dans les eonsciences : celui d'une solidarité internationale. Les masses éprouvées commencent à comprendre que la vraie force des nations réside dans la solidarité de l'humanité tout entière ; elle réclame une organisation qui englobe tous les intérêts et aplanisse toutes les difficultés autrement que par la violence. Que sera cette organisation? L'élaboration du droit international? L'établissement d'une force armée destinée à le faire respecter ? Le développement des institutions et organismes présentant un caractère universel ? Peut-être la pam future sera-t-elle faite de tons ces éléments. En attendant, les hommes d'Etat s'ingénient à trouver des formules qui concilient leurs intérêts particuliers avec l'intérêt général. Mais l'histoire continue sa marche et il ue dépend pas d'un homme d'en arrêter ni d'en précipiter le coars. Nous avens néanmoins la foi qu'elle nous mène aujourd'hui vers de meilleures destinée», vers un avenir de solidarité et de justice. 11 nous suffit d'y ancrer nos espérances pour sup- Sorter avec plus de patience et de coerage les preuves du présent. limait ■■■ n nwnriiiT"»iT il» -in ~i ~nn ti tti iiiisii iimr- : » il ûiiiiiiiitii fit liliipp —O— BULGARES. Sofia. 20 février (officiel). S«r ln froat en llaoédoine, à l'ouest du lao d'Oehrida, notre artillerie a dispersé plusieurs groupes d'isfaRteri*- fratçase. Dans la boucle de la Czerna et sur le Dobropo'je. certes attaques d'sr illerie à certains endroits. Diss la régiea de la Megleaa et sur lea deux rives du Yardar, caaonnad* habituelle.Dans la vallée inférieure de la Strouma, grande activité de nos détachements de reeeimaissanee. Sur le frott de la Dobroudsoha, armistice.—«»>»-— ANGLAIS Londres, SI février (officiel). Hier, ses patrouilles oat fait qae'quei prisonniers dtas le seetâur méridional da front britannique. Mous avens repoussé ua coup de mai» testé par las Allemands à l'aube, à l'Ist d'Armentières. L'artil'erie ennemie a été active près de St-Qaeatin et aa 8u1 Ouest de La Bissée. Aujourd'hui, à l'aube, des troupes da la Neuvelle Zélaade oat exécuté une fruc teea- c attaqua à l'Ist da bois de Polygon et fait quelques priseaaiers. H er soir, l'artillerie ennemie a bem-b>rdé aes positions étsblies près de Flss-quières.— <o»— ITALIENS Home, SI février (officiel). Teut le 1ob{ da front, «pératioas modérées et caaeaaades à cartains endroits, plua violoste dans la vallée de la Judiearieet à l'Oae&t de la vallée de la Breata. Aa Neri de Valstagaa, aes patrouilles eat fait quelques priteaaiers. A l'Est de Cape Si le, après aveir fait sauter uae mine, nous avens ealevé aa i petit poste ennemi. I Dans la vallée de Campfmule, aoas ' aveas deseenda ua aviea ennemi. Nos escadrille» ^aériennes et e*lles des Anglais oat effljasemest bombardé des ; ahsmps d'aviation ennemis établia près de i Côme, d' Aviaao, de Tisaa et de Mette di Livanz». Nea hydroaviona oat easuite jeté deux i tonnes de paissa ts explosifs sar Metta di Hyenia. Tou? nos appareils sent reatrés indem-; aes. Hier, er tre 10 heures da soir et 1 heur-o : du matin, des avions eruemis oat sur-. volé des villes italiennes et graveneat endurera? gé drs trésors artistiques et des habitations.P<doue a été bombardés à trois reprise». Un g and roaibre da bombes ont été ; jf téas sur Vicenee, Mestre, Venise et Tre Basseleghe (aord ouest de Mestre). Il 7 a aa malheureusement ua petit nom-bra da victimes, tous eivits et pour la p*u-psrt da sexe féminin. Nos eanons spéciaux ont énergiquemsat combattu las avions ennemis, dont l'an est tombé aa flammes prêt de Volp?zi9. H sr aaatin, une esasdriUe italienne jg* très efficacement boxbardé l'impartante gare d'Iaasbruek. La «urrre Ravale — Ssrlif!, 21 février (o*eiel). Aa total, ea jaavier doraier, <38 006 toanas brat du toaaage marchand atili- j sabla pour nos-aenemis oat é è détruits ! par les mesures mi itsires des Puissances j ^traies. Ce chiffra perte le résultat de la première an*ée de gaerre illimité» des seaa-marias à 9 590 000 tonnes brat. — JBerlia, 22 février. La Chambre des Commaaes s'oît occupée récemment de la fueatioa dea navires avariés par des torpilles eu des mines. En aovembre, 70 aavires de eetto esjèce se treavaieat daas les docks anglais. Sar la demanda da député Houston, le gouvernement a déelaré que les aavires avariés ae igarent pas sar la liste des pertes. M. Hoastou a cUé alors le cas d'un paquebot, qui, par suite d'avarie, avait été retiré da serviea durant plus de dease mois. vfjuii —i«jrr A L'EST — Barlin, 21 février. La Commission centrale du Reieh?tsg a examiaé la portée éeoaemique du traité de psix avec l'Oukraiae. S. E. Kôrner a fait de la question un exposé que le traité laisse la porte ouverte à uae coopératioa économique plus étro'te avec l'Autriche. L'éehargs de produits entre l'Allemagne et l'Oukraiae sera réglé par l'Oflce central, sous le contrd'e de l'Btat, avec le concours de commissions mixtes. Les délégués o; kraaiens déclarèrent n'être pas en mesure de faire coanaitre l'Importai!cj des stocks de céréales et de vivres disponibles dans leur pays ; Cependant, ils estiment qae ces stocks doivent être considérés comme assez eonséqueats. Ils sont disposés à satisfaire nos exigences sur ce point, d'aatant plus que l'Oekraina a un besoin immédiat de machines agricoles, d'ustensiles, etc., que nous leur fournirons en échange de leurs produits. La sous-saerétaire d'Etat Dr Gsepaert exposa las moyens d'aotlaa da l'Office central et assura fa'asrès la relève des minas dans la mer Noire, un service régulier do navigation pourra être orgaaisé. Le général Friedrich s'occapa des aïs da prisonniers oskraiaieas doat lea déclarations, dit-il, iront ea contradiction formelle avec les measonges de l'ïatente et les brnits répandus au sajet de l'agitatioa et de l'effervescence qui régaeraieat parmi eux — Stockholm, 21 février. D?a« l'armée russe sommanes à ne dessiner un mouvement hostile à MM. Tro'Eki et Lénine. Ua Comité qai l'est eonstitué poar toutes les armées russes vient de lancer ua appal aux camarades, dans leqael il est dit que MM Tro'zki et Lénine sont cause qae la paix n'est pas encore conclue. Deniers Cosuips les Belligérants ALLEMANDS B9rlin, 23 février. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Rien da nouveau. Théâ'ra da la guerre à l'Est. Lts troupes avancent en Ktthoaie. Ea Livoaie, elles ont occupé lalk. Ea Ukraine, laa forces marchaat an avant aa Sud de Luck ont atteint Doubno. Lts opérations se développent partout méthodiquement. Le nombre dos prisaaaiora fait* par nos soldats a augmenté do 2 généraux, 12 colonels, 433 antres officiers et S77Ô soldats. La situation est sans changement sur les autres thé&trva de la guerre. Dar erste Gere"a1quartinrmeister. LUDENDORFF. —«o»— FRANÇAIS Paris, SS férrier (3 h ). Latte d'artillerie ass?* violente sar l'assemble da front, priaeipalomoat daaa lai régions da la ferèt de Piaoa, Chevreax, Californie, Butta du Mesail, Xartmanns-weilltrkepf et la Doller. Aaeaae action d'iafanterio. Paris, 22 février (11 h.). Aaean événement important à signaler sur l'enEembla da front. ' —«o»— ANGLAIS Londres, 22 février. Hier, à la tombée do la nait, l'eaneml a fait aa r?ld important sar deax de aos poètes pré* de la voie ferrée Ypres-Foa-ler»; qae'qaes uns de ros teldats ont disparu Aaeun autre événement important à signaler sur le reate da f ont. Hier, da bonne heure daas la matinée, les Allemands oat tenté ua raid rur des pestes oeeapés par les troupes belges daas la leettar de M«rken; ils eat été repoas&és par le feu de l'artillerie et des mitrailleuses.ézl WÊÊÊÊÊÊUÊÊÊÊÊÊÊÊÊfeflH HP Ceux, dit l'appel, qui ont tor.jours eu la bouehe nleioo du mot de paix, aont lnea-pab a le nousl'assurer M. - éniae n'a plus le eoursge de vous dire la vérité et a'tfforee de rejeter la faute sur d'autres MM Lanine et Tre!ski sont entièrement conscients de leurs aetes; lia saveat que leurs agissements ne pouvant avoir d'autre résultat que do déchaîner la guerre oivila et ila l'attiseat même. Le sort du p?ys reposa eatre vas mains, camarades! Béslercs hardiment, que le gouvernement doit paaser a«x msins d'autres hommes, capables de nous donner la paix et qui ne se paieat pas da paroles seulement. Ixigez que le groupe d'usurpateurs, k la tète duquel se trouve M. Lénine, et qui est abîndoaaé par ses féaux, soit résolu moat éearté du pouvoir. Camarades, unisssz vas farces et coafl?z le sort du pays k un nouveau gouverne ment, dent le chef sera M. Tcharaaf. Ce faisant, vous assarerei le salut de la patrie et mettrez fin aux maux saas >om qui aoas aeesblent. » — Christiania, 21 février. L' « Aftsnpost » éarit que las bolchevis-tes soat des fanfarons : paasés msltres dans l'art de fiire la gnerre contre des paysans sans défease, ils n'ont pas osé accepter le combat avec des troupes allemandes.La Garde Rouge trouve dans la fuite sou unique planche de salat — Bsrlia, 21 février. La situation est indécise en Bessarabie. La flotte de la mer Noire a saisi les navires de guerre et les navires marchands roumaic s qui se trouvent dans les ports russes et elle appuie les révolutionnaires roumains. — Bîrlin, 21 février. Il semble que l'information du journal « Politiken > disant que MM. Lénine et Trotzki avaient été renversés est inexacte. En effet, la lettre de confirmation du radioté'égramme concernant la paix demandée par le gouvernement allemand aux commissaires du peuple est parvenue è Berlin. Or, l'envoi de cette lettro a été annoncé par un télégramme de Pétrograd daté du 20 courant (S heu es du matin) et signé par MM. Léaiao et Trotzki, alors que la nouvelle de la chute dos deux chefs de la Grande-Russie a été publiée le 19 courant par « Polit ken ». — Berlin, 22 février. Le « Barliner Lokal Aazoigar > annonce que M. von Rosonberg, ministre plénipotentiaire, partira pour Brest-Litovsk en vue d'orgtniaer lea préparatifs dea aou-vollea négociations avec la délégation russe. Il va de iti qae la* Ruasea devront au préalable accepter les conditions que nous mettons & cotte reprise des négociations. — Berlin, 22 févritr. Da la < Gszatte de la Croix » : — Avant de repreadre le* aégociatfoas, l'Allemagne eat décidée, vu l'expérience Ïu'eîle a des aglssementa de M. Trotzki i kest-Litovtk, à ce plus permettre aux ségoci&teurs russes de jouer un donb'e jeu avec ses délégués. f Notre gouvernement no laissera à la Roumaaie que juste ce qu'il lui faut de liberté pour négocier jusqu'à ce qu'il soit acquis qu'elle a réellemeat l'intention de traiter et do défendre lea conditions qu'elle peut équitablement poser. Si les pourparlers venaient è échauor par leur ftute, ce serait aux Roumains à en fubir les conséquences. Si la psix ne peut résulter des négociations qai vont s'ouvrir, aous soroxs prêts aussitôt à repreadre l'effeasive ; les Roumains ao peuvent l'ignorer. Souhaitons que, vu la situatioa militaire désespérée daas laquelle elle se débat, la Roumanie ait la sagesse de ae pas poser les conditions inacceptables. — Berlin, 22 février. Ainsi qu'il a déjà été annoncé, le ceur-rior russe a passé avant hier les lignes allemandes et est arrivé hier soir à lsrlia; 11 a transmis au gouvornomext allemand la proposition de paix des commissaires du peuple. Ce document, conforme au radlotélé-gramme da Pétregrad, est sigaé par MM. Leaino et Trotzki. Des délibérations vent avoir lieu pour fixer la texte de la réponse allemande, qui sera cennuo sans doute daas quelques jours. Les nouvelles négociations de paix so-ront vraisemblablemeat reprises à Brest-Litovsk sur des bases qui seroat au préalable nettement établies de part et d'autre. Du cêîé allemand, les cégociations seroat conduites par des personnalités qui, au cours des dernières délibérationa de Brest-Lltevfk, <a soat mises au courant de la matière. M. voa Kuhlmana, secrétaire d'itat, ne se rendra probablement à Brest-Litovik que pour signer le traité do paix. — Paris, 21 février. Le < Matia » publie les aoms des membres du nouveau cabinet roumain : Présidence, général Averescu ; affaires étrangères, M Mifhu, ancien ministre de Roumaaie à Sofia et à Londres ; guerre, général Jancovescu, qui occupait ce poste dans le cabinet Bratianu; travaux publias, général Culcer, commandant d'un corps d'armée ; intérieur et police, Grégor Fili-pescu, fils de feu M. Nicolas Fiiipesoa ; instruction psbliquo, M. Centacuièiio (>il s'agit du professeur do l'Uoiversité de Jas-»y, ou de l'ascien ministre Michsl Canta-cvzèso ou bien encore de M. Cantacuzène, •hef de «ervieo sanitaire rommala et grand partisan de l'Rntonte) ; justice, M. Sarat-senu, membre de la Cour do aissation. — Londres, 21 février. D'après une dépêche du « Times », le gouvernement russe aurait adressé un nouvel ultimatum au gouvornemaat anglais.Il la menace d'arrêter des citoyens britanniques si M Litvlnof n'est pas reconnu officiellement comme représentant du gouvernement russe. — Berlin, 21 février. Il résulte des informations données ptr un colonel oukrainien quo les stocks de céréales de l'Otskralne, qui datent encore de l'année 1914, sont d'une telle importance que les maximtlistes sont dans l'impos^ sibilité de les enlever par suite de la difficulté des transports. •ans le gouvernement de Cherson, il existe eu moins 80 millions de pouds de céréales. Ea Grèce. — Isrne, 21 février. L'Union Hellénique proteste auprès de la S lisse et de tous les neutres contre la participation forcée de la Grèce à la guerre; elle conteste à oeux qui dirigent actuellement le sort de la Grèca, avec l'aide de l'étranger, le droit do parler au nom du peuple grec ot do le forcer à faire la guerre. —<o»— E» Fiselaude — Stockholm, 21 février. Le « Stockholms Dagblad > annonce que la Garde B ancha approche de Yiborg. — B:rne, 21 février. Le < Morning Post > apprend de Stockholm que des fugitifs ramenés de Finlande par l'expédition suédoise rapportent que la Garde Rouge a fait connaître sa décision de procéder à ua massacre général de la populatioa. Tous les habitants au-dessus de 12 ans seront passés par les armes. Eiviron douzi cents, bolchevlstes marchent sur Haapmacki, dans la Finlande occident* le. Li villa de Halslngfors a été misa au pillage par la Gardo Rouge et même las anarchistes de la commission pour l'armée territoriale y sont traités en ennemis. Le président de la commission a demandé télégraphiquemont à Pétrograd d'envoyar un train blindé à son secours. Les socialistes suédois oat envoyé une mission on Finlande pour inviter los socialistes finlandais à obtenir de leur gouvernement qu'il accepte l'arbitrage do la Saèlo. —«o>— Anx Etats Unis. — Londres, 22 février. La < Daily News » assure que le président Wilson a adressé aux Alliés une note amicale les priant de soumettre à un nouvel examen les résolutions prises par la Coafércnce do Versailles relativement aux buts do guerre — Chicago, 21 février. Da correspondant à Washington de la « Chicago Daily Tribune » : — Les déclarations privées de certains membres de la mission dirigé» par le eolo-uel Hou8e, qui vient do rentrer d'Europe aux Etats-Unia, ont provoqué de graves inquiétudes.Oa signale quo le rapport de la oom-mûaiOH au sujet de la guerro sous marina est extrêmement pessimiste; il en ressort que les pertes do navires sont beaucoup plus é evées que colles publiées officiellement et il semble impossible quo les Itats-Uais et l'Angleterre puissent les couvrir dans la mesure indispensable. Le refus du ministre de la guerre de faire des déclarations à ce sujet semble indiquer que, lui aussi, considère la situation avec pessimisme et no croit pas que l'Amérique puisse déployer en 1918 toute sa puissance. Lea fonctionnaires les plus haut placés doutent que le gouveraement puisse tenir la promesse qu'il a faite d'entretenir un million de soldats on France dans le courant do l'été. D'autre part, des autorités indiscutables déclarent que l'arméo britannique souffre d'un manque de vivres, ot quaat aux armées française ot italienne, leurs réserves sont si peu Importantes quo la situation devient inquiétante. Une hiute personnalité a affirmé que la situation dos Alliés est extrêmement grave. Le parc d'artillerie est dans un état tel qu'une offensive de loaguo haleine paraît impossible. —«o»— Ea Angleterre. — Londres, 21 février. Le aolonol Rnpington et M. Gwynne, éditeur du < Morning Post » ont été condamnés chacun à 100 L. d'amende. — Londres, 21 février. Lq bruit court que le Comité unioniste du Parlement aurait voté hier une résolution at>x termes do laquelle aucun propriétaire do journal ne serait autorisé à occuper des fonctions officielles dans le geuvor-nemont.— Londres, 21 février. D'après plusieurs jouraaux anglais, lord Rhondda envisage la nécessité d'établir la ration de pain, parce qu'à la suite des cessions de blé f«ites à la France et à l'Italie, les stock« britanniques ont sensiblement diminué — Londres, 21 février. Le gouvernement a décidé quo le temps d'été commencera lo 24 mara pour finir le 29 septembre. —«o»— En France. — Paris, 20 février. Les milieux militaires sont d'avis que la marche en avant dos armées allemandes en Bussie fournit aux Alliés une occasion unique pour prévenir l'affensive allemande à l'Ouest en prenant eux-mêmes l'initiative des opérations. Bans le « Petit Parisien », le lieutonant-coloi.el Rousset dit qu'il serait impardonnable si l'Intente restait plus longtemps inaotivo. Oa a déjà, ajoute-t-il, laissé passer tant de bonnes occasions qu'on n'a plus le droit de laisser passer celle qui s'offre aujourd'hui.— Paris, 21 février. Lo e Pays » annoneo que certains nationalistes intriguent à la Chambre pour amener la mise on accuaation deM.Vivian! qu'ils accuseraient d'avoir, par une mauvaise répartition dea troupes en août 1914, rendu possible l'occupation de parties du territoire français par les Allemands. Il semble qu'on ait aussi l'intention de poursuivre M. Briand. — Paris, 21 février. La < Temps » prête au gouverneur militaire do Paris l'intention do demander au Sénat l'autoriaation de poursuivre M. Charles Humbert. Celui-ci étant inculpé d'intelligence avec l'ennemi, il serait renvoyé devant la justice militaire. — Paris, 21 février. L' < Eclair > annonça quo dos mesures rigoureures seront prises oontre le général Deuvignes ot le lieutenant Levrls. Ils seront traduits devant le Conseil de guerre pour avoir remis à dos tiers des documents importants concernant l'Espagne.Il a déjà été procédé à plusieurs arrestations.— Gonève, 21 février. Oa mande de Paris que les délégués qui doivent représenter l'Uaioa des syndicats français à la Conférence socialiste interalliée à Londres ont quitté Paris meroredi soir. ~ Les porte-parole de la délégation seront M. Jouaux, secrétaire do la C. G. T., ot lo délégué du Syndicat des métallurgistes Merrheim, qui a défendu éaergiquement la cause de la paix lors du dernier congrès de Clerment-Ferrand. — Lyon, 21 février. Le manque de vivras a provoqué dos troubles dans l'île de Majorquo. Un sergent a été blessé; un manifestant tué et plusieurs autres blessés. DEBHiËRIS DÉPÊCHES — Berlin, 22 février. Dès lo premier jour, la marche on avant de la 8* armée s'est étendue sur un front da 75 kilomètres. E le s'est exécutée entièrement méthodique. Los troupes animées du désir do porter seoours au pays souffrant ot do donner la liberté et la vie à des milliers d'existences humaines, ne connaissent pas do fatigues. D'après les dires unanimes des habitants de Riga et de la Courlaade, la population | des régions affranchies sera extrêmement 4me année N* 46 Le N° • JlO centimes Dimancke-Lundi 24-25 Février 1918 M, » Kl lll«—Il III III ■■INI —" " " I II" |- nillll . «M - -A— p»|| || IIIW1IMII— mil H—pmMpaHWW—W—P^WHWH————5W—MM—

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