L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 10 Januar. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/g15t728h1c/
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4ème Annee TÇo.1174 & cents Jeudi lO Janvier i9I@ L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au Ibureau de rédaction : IV- Z. VOORBUIÎGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphoncs: 2797 et 177.1. [Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Ho, Charles Bernard, Louis Piérard, Cosmte de Rédaction. ^ René Chatnbry, Emile Painparé. Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par moiSè Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Lettre de Paris. ^ ta défense de M. Caillaux. — Prestige du talent oratoire. — L'esprit de guerre et l'attente de l'offensive allemande. Ce moue les Gaulois du tempe de César,^ le3 Français d'aujourd'hui sooib particulièrement sensibles à l'éloquence. Quand ils sont députés ils mettent une coquetterie professionnelle à reconnaître le mérite oratoire surtout chez un adversaire politique. C'est ce qui a fait naître au Parlement, sinon dans le pays, une sorte de revirement en faveur cIq M. Caillaux, depuis le grand discours qu'il a prononcé pour sa défense dans la séance où l'on a voté la suspension de son immunité parlementaire. A bien examiner, les arguments qu'il a produits ne sont pas très probants. Le réquisitoire du général Dubail, qui n'est pas, on ne saurait trop le répéter, un acte d'accusation, mais l'énoncé d'un ensemble de présomptions justifiant un ordre d'informer, n'avait articulé contre l'ancien ministre aucune preuve formelle et il n'avait pas à le faire; en protestant de son innocence M. Caillaux n'a apporté aucune preuve non plus. Il s'est contenté de nier l'importance politique que pouvaient avoir ses relations avec Bolo et Almereyda et d'attribuer le bruit fâcheux qui a couru sur son séjour à Rome où il aurait fait de la propagande ,,défaitiste" à une véritable ,, machination ' de l'ambassadeur de France qu'il a représenté comme son ennemi personnel. Le problème reste donc entier. Il est actuellement soumis à la justice et la raison comane le patriotisme commandent d'attendre sa-décision. C'est ce que l'opinion dans son ensemble a fort bien compris. L'agitation que l'on annonçait à propos de l'affaire" Caillaux ne s'est pas produite et l'on admet généralement que le gouvernement peut avoir d'autres chats à fouetter. Ceci dit, il faut reconnaître que M. Caillaux a obtenu dans son Pro Dômo un brillant succès oratoire. Son plaidoyer était très serré, très bien dit, peut-être trop bien dit, ou, si l'on veut, trop bien joué, en ce sens que l'on avait plutôt l'impression d'un mor-cëau oratoire merveilleusement étudié et préparé que du cri passionne de l'honnête nomme injustement accusé. Ceci soit dit bien entendu sans rien préjuger de l'innocence ou de la culpabilité de l'ancien président du conseil, car le cri passionné de l'honnête homme injustement accusé s'imiàe aussi bien qu'autre chose. En tout cas, si l'on a compté en Allemagne sur l'Affaire Caillaux pour faire naître en France un parti de la paix, de la paix prématurée, de la paix à tout prix, on s'est ! lourdement trompé. Au cours de son discours M. Caillaux n'a cessé de protester de son patriotisme et même de son patriotisme belliqueux. Même s'il est vrai qu'il ait tenu en Italie les propos qu'on lui prête, jamais il n'eût pu rien dire de semblable en public et en France. Que la guerre ait causé dans tout lo pays 1 d'indicibles souffrances, que devant tant de 1 j deuil des gens trop durement éprouvés aient ! eu parfois des cris de révolte, pourquoi es- j sayerait-on de le dissimuler? Mais tout le < monde comprend que le cri de la douleur individuelle doit fatalement se perdre dans £ le grand gémissement douloureux que cette 1 immense catastrophe arrache à toute la na- 1 tion, à toute l'humanité. Une sorte de pa- : tience résignée s'est emparée de la foule. Tout le monde souffre, tout le monde s'at- ^ tend à souffrir encore davantage et' il en ? sera ainsi jusqu'à la fin de la guerre. S'il est c vrai que les boches aient naguère tenté de t soudoyer une campagne ,,bolschevik" en 1 France, ils ont jeté leur argent. 11 n'est per- 1 sonne qui ne sache que la guerre ne peut j pas finir si elle ne finit pas bien et, sauf ' quelques Zimmerwaldiens impénitents, la ^ perfide formule de la paix sans annexion, ni r indemnité, qui laisserait à la pangermanie le bénéfice de son agression de 1914 et nous (] imposerait à nous qui n'avons pas voulu , la guerre la charge énorme de réparer les ruines causées par les Allemands ne séduit é personne. Jamais la France, la vraie France a n'a été j>lus décidée à poursuivre la guerre ^ jusqu'au bout. Devant la déception russe, devant la menace d'une nouvelle "grande c offensive allemande" elle revient peu à peu s à l'état mystique où elle était en septembre d 1914, au moment de la bataille de la Marne, u au moment où on pouvait tout lui demander. « Et l'on vient en effet de lui demander un e nouvel et immense effort. Avec sa rude et ei mâle franchise, M. Clemenceau n'a pas hé-sité à déclarer à la Chambre que non seulement il était nécessaire de jdréparer l'appel de la classe 1919 sous les drapeaux, mais fl Aussi d'y maintenir les vieilles classes au II S&oins pour accomplir et terminer les travaux qui doivent rendre inviolable le front Occidental sur lequel viendra se briser la dernière offensive allemande. La clarté de «en exposé., sa volonté manifeste de ne rien cacher de la situation, de prendre fermement toutes ses responsabilités gouvernementales ? et de mettre le parlement en face de toutes ^ celles qui lui incombent, a produit sur l'assemblée ^ la meilleure impression et, malgré sj l'opposition de principe, l'opposition pure- é ment doctrinale des socialistes, on peut dire o: que dans son suprême effort il a l'immense (I' majorité des deux Chambres derrière lui. s( L. Dumont—Wildcn. a,1 ^ ^ d' Pour le Dubheltje BoSge t î)e la -part de Mme L. K. W. ■pour que les soldats belges wi^tave Lambreeht, llene Van Ifftmrep et René Cornelis ait, jront belge puissent vite trow-i ttf une bonne marraine fia- ' >■< k rrtxmde ou hollandaise (voir ru- d, chçrçhf^ ^ 10.00 fl. j V I la zen jje pierre. A Home, un heureux hasard me donna l'honneur de rencontrer le général Sarberieli, placé par le ,,Commando Supremo" à la tête des services de presse, et qui, avec ses collaborateurs, met en oeuvre toute son obligeance, qui est grande, pour faciliter la tâche aux * journalistes. Au moment de nous séparer, il me dit, commettant un lapsus charmant: ,,A bientôt! Je vous verrai dans quelques jours au quartier général, à... TJdine." L'erreur nous fit sourire tous les deux. Elle est de bon augure. Souhaitons qu'elle soit la vérité et que, grâce à une contre-offensive victorieuse, l'armée italienne, aidée des tom-mies fît des poilus, puisse ramener le quartier général dans la jolie capitale du Frioul. En attendant, il campe depuis plus d'un mois dans une vieille ville charmante de la Vénétie où le train m'amena ce matin. J'étais parti de Ilome au soir d'uno journée radieuse où, sous le ciel bleu, il faisait si bon se laisser vivre au doux soleil chauffant les pierres vénérables. Aux premières lueurs blêmes de l'aube, j'aperçus une plaine toute blanche de givre. La différence de température est, ma foi, très sensible, .de la ville éternelle à la plaine du Vénéto, coupée de nombreux canaux et cours d'eau. La population civile avait, dans la panique des derniers jours d'octobre, déserté la ville où nous sommes. Les rideaux de fer de nombreux magasins avaient éto baissés, les persiennes de plus d'une maison patricienne fermées. Mais, peu à peu, on est revenu — avec la confiance qui est maintenant de roc. Les magasins, dont quelques-uns avaient masqué,'de planches leurs vitrines, se sont cn-tr'ouverts.Tout à l'heure j'ai vu un jardinier municipal qui soignait amoureusement les plantations d'un square .public. Allons! c'est! bon signe. Dans les rues, c'est un va-et-vient incessant de motocyclettes vrombissantes,, do convois, de lourds, do monumentaux autos-camions anglais qui font l'admiration de tous. Le bleu-horizon des uniformes français, le khaki des Anglais et des officiers d'une mission américaine se mêlent ^u gris-vert des pèlerines italiennes. Mais déjà les indigènes ont pu jouir de la vue dos clicrs .,Alleati" auxquels le syndic de la ville vient d'adresser une lyrique proclamation, rappelant les jours glorieux du Itisorgimento. Mais on fait un vif succès de curiosité à la petite dame très blonde de la Croix Rouge anglaise, en hautes bottes molles, qu'on a vue en Franco ou dans les Flandres, et dont la présence ici, dans co îosftime pittoresque, participe à la fois d'un très sincère désir d'être secourable aux blessés et d'uno sorte do manie sportive et de £oût du danger tout à fait britanniques. Je flâne, .en attendant le talisman précieux, sans quoi on ne va pas sur la ligne de Peu. Je m'amuse à regarder des soldats du *énie anglais tendant des fils téléphoniques e long d'un adorable balcon de la Renaissance. ou bien encore leurs collègues italiens qui font des trous de mines dans un pont — pour le cas improbable- où il faudrait le fairo sauter an cours d'une autre retraite. A l',,Ufficio délia Stampa" longs bavardages avec des confrères italiens, anglais ou Tançais et notamment avec Lui?:' H uv.ini, lu ,,Corriere délia Serra", qui, en termes saisissants, avec ce don de l'image nette qu'on i goûté dans ses reportages de guerre, évolue la foule des „profughi", des malheureux >aysans, ruée au passage du Tagliamento aux ours tragiques de k retraite. Il v a un mois le cela. Comme cela paraît loin, déjà! Il ;emble qu'on n'ait fait qu'un mauvais rêve. J'ai été revoir Padotic, la délicieuse ville ux rues étroites et capricieuses, bordées do arges galeries, la ville toute pleine du sou-■onir de Giotto, du Dante et do Donatcllo. I"'y suis retourné pour revoir à la Madone de 'Arena les fresques de Giotto, aux gestes, aux isages pathétiques et près de là, aux Eremi-ani, celles d'Andréa Manté-gna. Mais c'est • peine s'il est encoro possible de voir quelque hose. Tout autour des chapelles, à deux mères des vastes parois peintes, do hhuts matois ont été tendus. Ils sont destinés à arrêter ?s éclats do bombes ou d'obus, dans lo cas i 'un bombardement. Au Santo, l'église de laint-Antoine, des mesures analogues ont été r rieso pour protéger les merveilleuses boiseries 1 u chœur, certaines fresques et quelques mo- 1 uments funéraires. 11 y a même — je l'ai vu 1 - un paravent devant une chapelle à l'entrée t e laquelle, sous l'aigle bicéphale, on lit: v ,I\appelle fur Oesterrcieh-Ungarn"../ • î: La statue de Gattamelata par Donatcllo a té enlevée de son socle et expédiée ailleurs, ^ vec beaucoup d'oeuvres d'art de la Vcnétitf, d compris, je l'espère, le Giorgione dé Cas- f ?lfranco. n Mais comment, dans ce pays prodigieux, t chaque ville est un musée, mettre tout en ^ îreto contre la fureur do la Kuîtur? On no éménage pas un palais comme un tableau ou s ne statue. Et il en est pour qui l'on peut •aindre- beaucoup, comme co palais Pisani, * titre' Padouo et Venise, qu'a décoré Tiepolo . que Napoléon fit aménager somptueusement n our Eugénie de Beauharnais. « Louis Piérard. d —=mo ■ m ■ — ipinion Mexicaine sur la violation I . ie la Belgique. < n La grande personnalité militaire Pueblo Gon- j liley, ami intime du président Carranza, a lit récemment au Sénat mexicain cette reten- ;> ssante déclamation : ,,Si l'invasion de la Franco» pouvait être ,con-dérée comme une conséquence naturelle de-son ;at de guerre avec l'Allemagne, encore devait-î protester contre In façon déloyale et barbare mt elle s'aecomplit.Mais ce qui n'a pas d'excu- 11 •s, ce qui apparaît comme un des plus horribles ^ .tentats, iino des plus inconcevables violations r î droit international et de la souveraineté n un peuple^aiblc, c'est l'envahissement de la q ?lgique qui était un pays neutre protégé par 21 îs traités conclus tout exprès pour prévenir s attaques à sà neutralité et à sa souverai- , :té." d k // y a m an ? * Ci 10 janvier 1917. M. Brian#, remet- la qi jjoiise de l'Entente à la note de médiation' ' M. Wilson' à l'ambassadeur de s Etats-nis à FariiA U En Belgique. A Sirwx&ll&s* | Réuni le 27 décembre sous la présidence de M. Denis, bourgmestre, le Conseil coni- : miuial de Forest a de nouveau discuté la question des courses de chiens. Le Conseil communal avait, le 8 octobre dernier, fort prestement, supprimé ces honteuses courses a partir du 1er janvier. Or, l'autorité allemande vient d'annuler cette décision. Le Conseil décide ensuite de participer à la création d'une clinique intercommunale de psychiatrie et d'une buanderie. * * * Depuis le 1er janvier 1918 il est décidé que radministration belge des postes appartenant au Ministère des chemins de fer, postes, télégraphes et marine recevra une administration séparée (flamande et wallonne), l'administration flamande à Bruxelles et l'administration wallonne à Namur. Les administrations belges de la marine et des télégraphes qui ne remplissent pas leurs fonctions pour le moment restent provisoirement sous la direction de l'administration des postes et télégraphes de' l'empire allemand.Le service de la caisse des veuves reste provisoirement soiis la direction du ministère à Bruxelles pour les deux administrations.L'administration allemande des postes et télégraphes en Belgique est chargée de l'exécution de l'arrêté relatif à ces modifications temporaires. * * K Un phénomène singulier peut s'observer en ce moment parmi la clientèle des restaurants bruxellois, cette institution de guerre qui a pris une si soudaine et si considérable extension. On sait qu'a/près son organisation sous la forme d'une Société intercommunale, à la constitution du capital social de laquelle toutes les administrations communales du Grand-Bruxelles participèrent, la clientèle s'accrut de jour en jour de façon telle que les dirigeants eurent granid'peine ( a installer suffisamment de restaurants. Alors qu'en avril le nombre le diners servis rien qu'à Bruxelles-Ville s'éiievait au total de 90,000 par mois, ce chiffre était monté en juillet à 360,000. Il avait donc quadruplé I en un trimestre. Le mêane phénomène avait ; été constaté dans tous les faubourgs. Actuellement on assiste au phénomène in- ' verse. La clientèle déserte de plus en plus les ! ,,restaurants bruxellois" et on tend à revenir aux anciens chiffres. Les maisons de ' débit se ferment les unes après les autres, à j commencer par le Restaurant-type, de la Grand-Place. Les dirigeants prétendent que : l'attitude de la clientèle est due au fait que j les pommes de terre sont fournies régulièrement par les comités de ravitaillement, ce qui incite les consommateurs à no plus recourir aux services des ,,Restaurants j bruxellois", et on croit que le nombre des j dîneurs augmenterait si les précieux tubercules se raréfiaient à nouveau. * * * La pénurie de monnaie divisionnaire, qui j contrarie tant les relations commerciales et ' complique de si singulière façon les diffi- j <;ultés^ sans cesse croissantes de la vie, a ' décidé l'administration supérieure à prendre j une nouvelle mesure en faveur du public. ! Il vient d'être ordonné de fra.pper des piè- : ces de fr. 0.50 en zinc, qui vont être mises en circulation. Les difficultés du change- j des billets seront ainsi considérablement at- j ténuées. * * •» Pue personne arrivée de Bruxelles a fait le récit suivant au ,,Courrier do la Meuse": Les Bruxellois mènent en général une vie de TMsôre, il y a exception seulement pour une i petite minorité d'individus qui traitent avec ^ 'ennemi. Celui-ci n'a encore réquisitionné que es cuivres chez les particuliers, mais on s'at-:<uid à co qu'il réquisitionne les draps, les ' ôtements, comme à Anvers et dans les com- 1 nunes du bassin de Scraing. On s'en tire comme on peut avec la nourri-,ure, mais le pain est détestable. 11 renferme lo tout sauf de la farine. La mortalité est très or te. Dans les cimetières, les fossoyeurs ont de Ç îombreux aides. La mortalité paraît atteindre ^ outes les classcs car on signale de très nom- îi >reux services funèbres de 1ère et 2e classes, j Les cérémonies funèbres en l'honneur des oldats belges tombés au champ d'honneur sont s oujours très suivies. Les cérémonies à l'église I-ont émouvantes; les églises restent d'ailleurs ^ o dernier refuge des patriotes. A part ces i nanifetations, foule se presse toujours, r u parle plus de la paix que de la guerre. On 1 lit que les succès allemands n'amèneront pas 1 'ennemi à l'accomplissement, de ses désirs do omination. Beaucoup de monde desiro la iaix, c'est incontestable. Les cimetières do nos soldats continuent à tre bien entretenus. q Les marchandises ont été réquisitionnées ans tous les grands magasins do Bruxelles t "aimages et do lingeries; chez .Francômo il ne v este plus une serviette. c On voyagé beaucoup malgré les prix' coûteux 1 es voyages. f En ville il n'y a pas plus do troupes qu'à 0 ordinaire. P 2 A As-avers Viennent d'entrer pour le Comité Natio-ral six allèges apportant respectivement ,500 tonnes de froment, 1,488 tonnes de 1 iz, 1,481,260 kilos de froment, 1,063 ton-les de froment, 1,221,448 kilos de riz, et pj uatre cotres avec un total de 66 tonnes de ' (j rioules. i f( 11 vient d'entrer également 199,335 kilos 1 t< e lard, 146,083 kilos de saindoux, 133,276 1' ilos de haricots et 918,966 kilos de riz. j H Il gefe la nuit; pendant la journée, dégel I ^ artiel. Et c'est tous les jours à recommeu- j t( er. Quoi qu'il en soit, le fleuve, depuis uelques jours, charrie des glaçons. * * * j Un aide-batelier, Alphonse M...., est ' n >nibc dans l'Escaut, à hauteur du ponton, j e i par dessus le bord du bateau wallon ,,An- gèle" et s'est noyé. * * *# M. Eugène O...., domicilié rue Sainte- Anne, a été trouvé mort dans sou lit. * * Trois jours après le décès, on a trouvé, dans la chambre à coucher d'une maison avenue Moretus, le cadavre de l occupante, Mme veuve M..., âgée de 73 ans. Des visiteurs nocturnes ont opéré dans une maison, rue du Pavillon, dont les habitants sont à l'étranger. On ignore l'importance des soustractions. A ibiêge Nous avons relaté le vol du diadème ornant la statue de la Vierge de Saint-Severin. Un individu ayant présenté ces jours derniers une couronne en argent à un trafiquant de notre ville, celui-ci lui dit à brûle-pourpoint : ,,C'est le diadème de la Vierge de Saint-Martin que vous me présentez là!" Sur ce, l'individu s'éclipsa. Aussitôt prévenu, M. Gillard, officier de police de la 4e division, eut tôt faif d'identifier le personnage et de le faire appeler à son bureau. Il nia d'abord, mais finit par avouer avoir fait le coup avec deux complices. Il 6'agit des sieurs Eugène R..., rue du Mississipi, et Dieudonné R..., rue des Fossés, et D. S..., rue d'Agimont. Un deuxième vol fut mis à charge de deux d'entre eux, les sieurs R..., de la rue du Mississipi, et S..., de la rue d'Agimont. U s'agit d'un vol de cuir et de vieilles chaussures commis ce3 jours derniers rue Sainte-Marguerite, au préjudice de M. B.... Le diadème avait été vendu à un 6ieur R..., antiquaire, rue Saint-Gilles, pour la somme de 175 francs. Cet antiquaire, interpellé par M. Gillard, finit par avouer avoir acheté des.déchets d'argent aux prévenus et les avoir à son tour revendus à' un 6ieur L... pour la somme de 280 francs. ^Ces déchets ont été retrouvés : ils provenaient de la couronne, qui avait été mise en pièces. La nuit du 19 au 20, la maison portant le no. 2 de la rue d'Archer fut entièrement, cambriolée. Vêtements, literies, tableaux, -linoléum, etc., furent enlevés. Cette maison est actuellement inoccupée. M. Gillard vient de mettre la main sur les auteurs de ce cambriolage: les sieurs J... N..'., D... et F..., tou6 repris de justice. On a retrouvé chez eux une partie des objets volés. On a également arrêté les auteurs du vol "YVinandy, rue du Pont. Trois d'entre eux habitent Sainte Walburgo et un quatrième quai Orban. Ces mêmes -individus sont poursuivis pour vol d'un porc/ impasse des Cames, et de 400 kilos de pommes de terre au préjudice de R..., à Sainte-Wal-burge.* * « M. Kleyer, bourgmestre, atteint d'une grave maladie des yeux, ne vient plus à l'Hôtel de Ville. C'est M. Valère Hénault, échevin de l'état civil et le plus ancien échevin, qui remplit les fonctions de bourgmestre.Le Conseil .communal, présidé par M. Hénault, a autorisé l'acquisition de terrains pour l'agrandissement du cimetière de Sainte-Walburgo. Différentes promotions mt été faites dau6 le personnel enseignant. Une indemnité de direction est accordée iux chefs des écoles et instituteurs primaires. Différents legs faits aux hospices et aux fabriques d'églises de < Saint-Martin et Saint-Antoine ont été approuvés. * * * La ville de Liège remettra. à> la fin de la guerre, une épée d'honneur à son défenseur, 0 général Léman. Oetto oeuvre a été 'confiée à M. Falizc. fini nontera la gardes qu'il cisèlera sur la lame lo î'épee que les Allemands ont- rendue à héroïque général lorsqu'il passa la frontière. A CSsirad Les personnes du territoire d'étapes qui rc-oivent l'autorisation do quitter la Belgique oivent d'abord subir uno quarantaine, c'est--diro qu'on les enferme pendant vingt'-et-un aurs au collège des Jésuites do Gand. On procède par fournées d'environ cent per-onnes. Elles doivent toutes avoir quitté le ays avant qu'un «autre'groupe ne soit admis, .e coût de la pension s'élève à dix marks par 5iir et par personne, et comme on y est très lal nourri on doit encore acheter des supplé-îents. Pendant la duréo do la quarantaine 1 surveillance est très sévère. Aia JLfârralboiarg Voici le prix payé à Maeseyck pour qucl-u es <1 en ré es : Pois et haricots, 10 fr. le kg. ; lard, 12 fr. ; ibac, 2S à &"> frs. ; café T>0 à W) francs; sa-on, 30 frs. ; beurre, 20 frs. ; graisse, 30 frs. ; iocolat-, 75 frs.: cigares, de 2-> à (50 frs. le DO; pétrole, 2~> à -iO frs. le litre; huile, 20 •s. ; pommes, 1. fr. 50 le kg. ; un verre do bierro .20; une goutte, 1 fr. 2-.1 ; un oeuf, 1 fr. ; une iiire de chaussures, 100 à 2Ô0 frs.: étoffe, 3 à 12ô frs. le mètre ; sabots, 5 à 20 frs. la aire. * a- * * A Tongres les Allemands ont réquisitionné s deux fonderies de la ville. Ils y réparent s armes et notamment les mitrailleuses. * * # A l'aérodrome de Kiewit les Allemands ont instruit des hangars, bétonnés souterrains une énorme superficie et d'une grande pro-mdeur. Les avions prennent leur élan sous ;rre, sortent en plein vol des abris, dont entrée est précédée d'un long plan incliné, s y rentrent de même. L'appareil touche ■rre en face de l'abri et y descend en visse.Des abris semblables sont en construction i champ d'aviation d'Everc. \ * * * Le travail a presque cessé dans les cliarbon-î.ges du Limbourg. Au siège dn Helcliteren ; Zolder (Raoul ,Waroqué), il ne rçstfc que » 10 à 12 hommes occupés à l'entretien des travaux préparatoires. Les autres ont dû être renvoyés par ordre des Allemands. Ceux-ci ont un tel besoin de fonte actuellement qu'ils ont enlevé les anneaux de eu vêlage amenés à pied d'oeuvre pour constituer le revêtement intérieur des puits. On allait "précisément commencer à les poser. Qn croit même dans la contrée que le charbonnage a été mis sous séquestre. Les charbonnages de Waterschei (André Dumont) et du Zwartberg (Les Liégois) chôment également. Celui de Winterslag (Evence Cop-pée) continue à travailler et à produire de l'excellent charbon. Beeringen (les Français) chôment par ordre et Eysden (Limbourg-Meuse) travaille modérément. Au Pays Wallon Le pillage et la détérioration des usines belges sont activement menés par nos bourreaux qui manquent de fonte et qui veulent s'en procurer à tout prix. C'est pour cela qu'ils démontent ou brisent sur place notre magnifique outillage industriel qui s'en va vers l'Allemagne par pièces et morceaux. On vient de casser sur place les machines soufflantes des usines Cockerill, dont les hauts-fourneaux ont été détruits comme nous l'avons rapporté. Toutes les usines métallurgiques, et notamment les hauts-fourneaux du Luxembourg, sont arrêtées faute de coke et de minerais parce que le6 moyens de transport manquent, sont défectueux ou sont accaparés par les troupes. La production journalière annulée de ce chef est estimée à 5,000 tonnes de fonte et 7 à 8,000 tonnes d'acier. Et comme ces usines, à l'exception de celle de Rodange (section Ougrée), travaillaient toutes pour l'Allemagne, celle-ci se trouve fort dépourvue. —acgp . a . <aa— Chez le généra! Léman. (Du correspondant particulier du ,,Temps".) Genève, 30 décembre 1917. Le 15 août 1914, le général Léman, que l'on venait de retirer, asphyxié, évanoui et avec six côtes brisées, des décombres du fort de Lon-cin, devant Liège, mandait ou Roi Albert : ,,Je suis certain d'avoir soutenu l'honneur de nos armes. Je n'ai rendu ni la forteresse, ni les forts... J'aurais volontiers donné ma vie pour mieux servir, mais la mort n'a pas voulu de moi." Après trois années et quatre mois de captivité, le héros de la défense de Liège est arrivé à Berne. Encore que son état de santé l'oblige à consigner sa porte, le général, qui n'ignore pas l'ardente sympathie a-v.ec laquelle nous suivons la glorieuse et douloureuse fortune do son pays, veut bien nous recevoir. Accueil de soldat. On sent que de vains compliments no seraient pas de mise. La conversation s'engage immédiatement, simple, cordiale, le général s'exprimant avec autant de modération dans la forme que de spirituelle vivacité. — Je ne connaissais pas la Suisse, me dit-il, mais elle m'a procuré l'une des plus grandes émotions de mon existence. Jamais je n'oublie- ' rai ce que j'ai ressenti en franchissant sa fron-I tière après trois années de captivité, ni la I sympathie qui m'a entouré dès que j'ai rais le | pied sur son sol. Je demande au général s'il restera en Suisse t ou s'il sera envoyé en France. — Je n'en ai pas la moindre idée, me répond-il. — Est-il exact, mon général, que vous ayez refusé, jusqu'ici,- d'être interné on Suisse? — Oui. A deux reprises, des ouvertures m'ont été faites par l'autorité allemande, et je les ai refusées. Je caressais follement l'espoir ; d'être un jour l'objet d'un échange qui m'aurait ramené au front de combat, et je ne voulais pas, en acceptant un transfert en pays neutre, renoncer au droit do retourner au feu. Mon chef suprême, notre grand Roi, ayant envisagé les choses sous un autre angle, j'ai immédiatement changé de point do vue, ce qui m'a conduit à demander mon transfert en Suisse. On sent que le général, Biopime de discipline, si admirable lui-même, admire profondément Albert 1er; c'est avec joie que nous pouvons liii dire l'impression que nous ressentîmes, au mois de mars 1915, en nous entretenant sur 10 front belge avec celui ' quo lo général dénomme si justement ,,le grand Roi". Homme de discipline, ai-jc dit, parlant du défenseur de Liège. La discipline le préoccupe ; 11 en explique en ternies frappants la nécessité : discipline militaire, discipline morale. A oe propos, le général m'expose le rôle que la presse lui parait devoir jouer; après avoir loué le patriotisme avec lequel le ..Temps" examine les questions d'ordre national, il ajoute': — La presse a une double mission d'une gran- ; deur incomparable : dire la vérité, défendre la liberté. De cette manière elle maintiendra l'union nécessaire, mentionnée sur la plus béllc devise qui soit au monde: „L'union fait la , force." Nous parlons de la situation internationale; on conçoit que le général Léman observe à cet égard la plus grande discrétion. Jo lui pose i cependant la question suivante : — Les bruits suivant lesquels les Allemands seraient disposés à traiter sur la base de la restauration intégrale de la Belgique vous paraissent-ils fondés? ' < — Etant donné les déclarations faites au Reichstag, répond le général, ces bruits mo « paraissent exacts ; ils attesteraient les tendances actuelles du peuple allemand, niais pas ( encoro celles du gouvernement allemand tout entier. Au surplus, les puissances de l'Entente ; se sont engagées à ne jamais déposer les armes avant d'avoir la garantie ,,absolue'' — le général insiste — que la Belgique soit restaurée intégralement. Quand le gouvernement 1 allemand voudra la paix, il ,,agira" en eon- i séquence. < Nous devisons encore cordialement, intime- J ment, si je puis dire. Les souffrances physi- c ques endurées par le général n'ont pas altéré 1 l'ardeur ni îa noblesse de ses sentiments; sa ( simplicité d'allures est celle d'un brave. La 1 Suisse est fière de le compter aujourd'hui au c nombre de ses hôtes. ( Me permettez-vous d'ajouter que votre f correspondant ne saurait trop se louer non ^ seulement de l'accueil qu'il reçut du général ' Léman, mais do celui que voulut bien lui ré- ( server le distingué représentant de la 7ir>lgi- <■ que en Suisse, M. le ministre Peltzer? Dès 1 son entrée en fonctions, co diplomate s'est as- 1 suré la sympathie de tous ceux qui l'appro- s clicrent. Edouard Chapuisat. L'Œuvre di Oauvernemerit belge pendant la Ooerre Activité des divers Départements ministériels Un Ministère Social, Eclaircissements donnés par M. Hubert, Ministre de l'Industrie et du Travail, Lo Ministre de l'Industrie et du Travail a été institué pour être avant tout un ministère social. Après les premiers secours aux centaines de milliers do Belges dispersés par l'invasion en Ilollando, en France et en Angleterre, il parut nécessaire de pourvoir ces catégories si diversifiées de travailleurs d'une occupation appropriée à leur capacité professionnelle. L'appel à la main-d'oeuvre, par suite des nécessités do guerre, était immense mais désordonné. Il fallait organiser la répartition, le placement rationnel et le logement de la main-d'oeuvre- belge, très demandée en raison do sa réputation de main-d'oeuvre d'élite. Nombreuses étaient dès lor.s les questions qui de toutes parts s'imposaient à la sollicitude du Gouvernement en matière d'accidents du travail, d'application des lois ouvrières, d'assurance-maladie, etc., pour La population ouvrière déracinée dans des milieux dont elle n« connaissait pas la langue et les usages. Ainsi d'étape en étape furent institués un Office de placement d'abord, un Office national belge du travail ensuite, tant en Franc© qu'en Angleterre, d'où il rayonna jusqu'en Hollande, ainsi que dans les deux premiers pays un service d'inspection régionale do no-tro main-d'oeuvre érnigrée. Avec l'aide des Comités officiels des réfugiés ces différents organismes se tiennent partout en contact avec la population belge et interviennent d'une façon générale en vue du meilleur rendement de cette main-d'oeuvre et de son utilisation complète, de sa surveillance lorsqu'elle est touchée par dos obligations qu<J la loi militaire impose aux travailleurs qualifiés comme tels, et ainsi en vue de réaliser les améliorations répondant en quelque façon ce soit aux nécessités de la situation actuelle. C'est ainsi qu'une mutualité-maladie pour tous les travailleurs belges résidant en Angleterre a été organisée et fonctionne d'après les principes de la loi anglaise, dont les avantages, à' raison des complexités do la réglementation, étaient difficilement accessibles à nos compatriotes.Un autre service qui répond à un véritable be, soin est celui de l'envoi de secours en Belgique, grâce auquel nombre de nos familles demeurée*} sous le terrible régime de l'occupation allemand* arrivent à recevoir do lours proches en exil quelques ressources prélevées sur de modestes écono-mies.Admirable et réconfortant exemple de solidarité est celui donné par ces Belges chassés de leurs foyers, qui de l'exil tendent ainsi une main secourable à leurs frères victimes des plus cruelles privations en Belgique. Ne mérite-t-il pas d'être cité, à ; côté des sacrifices impor 1;ants représentés par de nombreux envois, ce trait vraiment émouvant d'un soldat belge revenu des tranchées, qui trouvait sa consolation à venir verser une somme de quelques francs, péniblement épargnés sur sa -solde, à l'intention do ses vieux parents restés au pays ?, Soucieux d'assurer l'enseignement professionnel et la formation technique, lo département organisa des cours appropriés dans les centres d'internés et do réfugiés en Hollande et en Suisse, ainsi que sous forme d'écoles du soir dans les milieux d'ouvriers militarisés occupés au travail dans les établissements belges d'artillerie; Il encouragea d'autres cours tels que ceux créés à l'intention des jeunes filles réfugiées des Flandres, pour leur permettre de conserver au pays l'un des métiers artistiques qui font sa gloire: celui de la dentelle. Par ailleurs, lo Département de l'Industrie et du Travail s'occupe do l'application des mesures de défense économique prises contre l'ennemi suivant les principes arrêtés par la Conférence des Gouvernements -alliés : surveillance do tout transfert do fonds, titres, valeurs, den-réqs et marchandises où des intérêts belges peuvent êtro engagés, de manière à démasquer les combinaisons qui, sous prétexte de venir on aide aux besoins réels >ct immédiats de n<\s compatriotes, iraient à l'encontro des prohibitions édictées contre l'ennemi et seraient, directement ou indirectement; utiles à ses intérêts.Co servicp s'étend logiquement aux prohibitions d'exportation et de transit, aux mesures concernant l'importation en Belgique non occupée, à la surveillance des personnes, firmes icciétés suspectes, de so prêter au rôle d'intermédiaire. et, en général, à tout ce qui se rapporte à l'interdiction des relations d'ordre économique avec l'ennemi. Il a également pour lessein de prévenir, à la faveur d'un régime do surveillance, la négociation do titres et valeur? pii ont fait l'objet de mesures do dépossessio: io la part do l'occupant, do poursuivre l'étude les mesures législatives destinées à empêcher lans l'avenir lo démarquage des produits scu ino fausso indication d'origine et de réaliser, rpécialement en matière do brevets, une meil-cure protection, tant au point de vue national pi'interallié, des inventions. Ajoutons que l'Office des brevets belges n o ■essé de fonctionner ait siège provisoire du Gouvernement, tant pour la conservation des Iroits antérieurement acquis en matière de iropriété industrielle qu'au x^eint de vue dos garanties de brevetabilité des inventions nou -elles au regard de la loi belge. Le Gouvernement a également dû prendre ur lui do soumettre à une étudo approfondie es différents aspects du problème de la restau-ation du pays, de la reprise de l'activité in-lustrielle et commerciale, et tandis que le mi-listère des Affaires Etrangères, par l'organe les Comités d'cnquêfoî économique institués à -a Haye, à Londres dtf à Paris, en appelait aux ompëtences du haut commerce et de l'industrie clges représentés hors do Belgique, que les épartements des finances, des chemins de fer, les travaux publics, procédaient à l'examei; les questions relevant plus spécialement d( ours attributions respectives, un Office <4 'Industrie était improvisé, qui rassemblait ai lépartement do l'Industrie et du Travail une locumentation abondante et les principales onnées au point de vue du réapprovisionnaient en matériel industriel et do la connais-anec des besoins en articles de première né-essité.(.4- su-n re/.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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