L'écho de Belgique

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s.n. 1916, 23 März. L'écho de Belgique. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ns0ks6kx94/
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L'Echo de Belgique Telephoon: Muséum 267. Bureau: 21, Russell Square, W.C. Abonnement: îs, 6d, pour trois mois. Subscription : îs, 6d, for three months. lre Année.—No. 7. JEUDI, MARS 23, 1916. Pour la France : 2 fr. Pour les Pays-Bas : 1 fl. Prix ld. L'OFFENSIVE SUR VERDUN MAÎTRISÉE. A NOS AMIS. Nous prions tous nos amis et propagandistes de nous aider de leur mieux. Tous les journaux, anglais et belges, ont été obligés de réduire leur format. C'est au plein de cette crise que nous devons lancer notre "Echo de Belgique." Chacun comprendra les nombreuses difficultés auxquelles nous nous heurtons. De temps en temps nous nous verrons forcés de paraître sur quatre pages. Nous espérons que, grâce aux souscriptions qui nous arriverons, et au concours bienveillant de nos amis, ce ne devra être qu'exceptionnellement. D'autre part nous étudions un projet qui nous permettrait de paraître 2 ou 3 fois par semaine. Abonnez-vous, propagez le journal. Julien Davignon. Un noble et fidèle 'serviteur de la Belgique et de son Roi vient de mourir.Lorsque le deux août 1914, au ministère des affaires étrangères à Bruxelles, le plénipotentiaire du Kaiser signifia à M. Davignon l'ultimatum de l'Allemagne, il ne se doutait pas sans doute, a voir le masque impassible et impénétrable du ministre belge, que le coup de poignard porté à la Belgique atteignait au cœur, celui-là même qui en recevait l'impudent préavis. M. Davignon est mort en exil, dix-huit mois après le jour fatal où, par le jeu des événements, il fut appelé à jouer un rôle qui marquera son nom dans les annales de la Belgique indépendante à la page tout à la fois la plus tragique et la plus glorieuse de son histoire. Il y a quelque chose de troublant dans le fait de cet homme modeste à l'excès, arrivé aux fonctions les plus éminentes en quelque sorte malgré lui et dont tout à coup le nom, les actes, les déclarations eurent une répercussion retentissante à travers le monde entier. M. Davignon occupait avec un tact exquis le poste éminent de ministre des affaires étrangères, il s'était fait rapidement dans les milieux diplomatiques la réputation d'un homme prudent et discret autant qu'affable et obligeant, alliant à une grande dignité d'allure une inébranlable fermeté. On ignore généralement combien fut délicate, en ces dernières années surtout, la mission de ceux qui, au milieu des compétitions-et de l'effervescence de la diplomatie européenne, portaient la responsabilité de la politique extérieure de la Belgique, cette politique toute imprégnée de loyale neutralité et d'un souci constant d'équilibre. A aucun moment, la droiture dé la politique extérieure du gouvernement belge ne fut mise en question et le plus bel éloge qu'on puisse faire du ministre qui représentait cette politique aux yeux de l'étranger est de constater que dans ses fonctions délicates et graves il ne commit jamais une faute. Le 4 août, 1914, a l'heure même où l'armée allemande violait le sol de la Patrie, le secrétaire d'Etat von Jagow déclarait au ministre de Belgique à Berlin : " L'Allemagne ne peut rien reprocher à la Belgique et l'attitude de la Belgique a toujours été d'une correction parfaite." Ces paroles historiques sont, à la fois, la condamnation de l'Allemagne et la louange du ministre responsable de la politique mais constant, travaillait, inlassablement, à tout ce qui devait favoriser le développement extérieur, l'expansion économique de la Belgique. Que dire de l'homme privé, de cette bonhommie charmante presque familière, de cette obligeance toujours en M. LE MINISTRE DAVIGNON. étrangère du gouvernement belge. Si, par ailleurs, les terribles angoisses de l'heure présente ne dominaient toutes autres préoccupations il y aurait lieu de redire ici comment, dès son arrivée au pouvoir, le ministre sut se mettre au courant des questions épineuses du domaine qui lui était confié, avec quelle clairvoyante lucidité il plaça au premier rang des réformes à poursuivre, l'amélioration du régime consulaire, si important pour le développement industriel et commercial de la Belgique. Dans un pays où les questions extérieures ne passionnaient guère le public, où les chambres absorbées par la politique de clocher avaient coutume d'expédier en une demi-séance le budget des affaires étrangères, M. Davignon, lui, en un labeur discret éveil, prête à rendre service, à satisfaire quiconque recourait à lui ; sa générosité comme la bonté de son cœur étaient inépuisables. Largement tolérant vis-à-vis de tous, M. Davignon eut considéré comme une injure à la tolérance d'autrui de càcher jamais ses convictions profondes ; c'était un catholique sincère et croyant, d'une piété vraiment touchante. Ceux qui au lendemain du 2 août 1914 rencontrèrent M. Davignon à Bruxelles d'abord, puis à Anvers, puis à Sainte-Adresse, eurent le pressentiment d'une blessure soudaine et grave que cachaient mal l'énergie de sa volonté et ses paroles toutes pétries de confiance et d'espoir. Il meurt en exil victime de son audent amour pour la Belgique, comme cet autre grand patriote que fut le ministre d'Etat Huysmans, laissant sur cette terre de misère et de carnage le suprême regret de n'avoir vu se lever le jour glorieux de la Libération. Ce jour luira bientôt ; alors, pieusement, nous emporterons, en Belgique, les cendres bénies de nos morts ; elles purifieront la terre de la Patrie de la souillure du barbare. E. S. y- —— DISCOURS DU BARON BEYENS AUX FUNÉRAILLES DE M. DAVIGNON A NICE, LE 16 MARS 1916. Le membre éminent du Gouvernement belge auquel nous venons rendre aujourd'hui un dernier et solennel hommage, ne s'attendait pas à jouer un rôle écrasant aux heures les plus tragiques de l'existence de la Belgique, quand il succéda en 1907 au baron de Favereau à la tête du ministère des affaires étrangères. Il avait accepté cette lourde tâche par dévouement à son pays, sur le conseil de son ami le comte de Mérode. A peine était-il entré en fonctions, que les difficultés surgirent. Ce fut d'abord la laborieuse conférence de la Paix à La Haye, à laquelle, sous sa direction, les délégués belges prirent une part importante. Puis vint immédiatement après l'annexion du Congo à la Belgique, l'acte le plus considérable accompli depuis la fondation du Royaume, qui ouvrait à l'activité et à l'esprit d'entreprise des Belges un champ d'action, pour ainsi dire, illimité. Julien Davignon eut à préparer et à négocier les accords diplomatiques indispensables à la reconnaissance par les Puissances de notre prise de possession de cet empire colonial. La négociation était difficile autant que délicate et l'on sait comment elle fut bien engagée et bien menée par notre ministre des affaires étrangères. Après la mort de Léopold II, Julien Davignon eut l'honneur-de faire partie du premier cabinet investi de la confiance du roi Albert et continua de diriger avec la même distinction la politique extérieure de la Belgique.Une courte accalmie, dans la situation européenne signala les débuts du nouveau règne. Après les visites du roi et de la reine aux cours étrangères, suivie de la venue à Bruxelles des souverains allemands, gage d'une amitiés qui devait être si trompeuse, éclata la crise marocaine d'Agadir. Elle ouvrit les yeux de bien des Belges sur les dangers que courait la neutralité de leur pays au cas de guerre européenne. Ces dangers Julien Davignon fut un des premiers à les apercevoir avec ce clair jugement qui était une des qualités principales de son esprit, et il m'en a souvent entretenu dans les conversations qu'il eut avec moi. Les conflits balkaniques, précurseurs d'une conflagration générale, achevèrent de l'éclairer. Aussi, quant au mépris des engagements les plus sacrés, le gouvernement belge reçut brusquement l'odieux ultimatum allemand, notre ministre des affaires étrangères était-il prêt à assumer en face de l'Allemagne, avec une dignité, avec une noblesse et un courage dont nous avons tous été fiers, le rôle périlleux de porte-parole de son paj's. On sait quelle digne et simple réponse, julien Davignon opposa aux sommations du ministre de l'empereur. Le signataire de ceVte réponse, approuvée par le conseil de la couronne, fut ce jour-là l'interprète éloquent du sentiment national. Et il le fut même après la chute de Liège, en repoussant, comme il le fit, d'accord avec ses collègues les insidieuses propositions de nos ennemis. ("est là une attitude que la postérité n'oubliera pas, quant elle évoquera l'image de Julien Davignon. Dirai-je, d'autre part, que son urbanité, sa courtoisie, sa bienveillance naturelles rendirent particulièrement profitables pour le pays les relations qu'il était chargé d'entretenir avec les représentants des gouvernements étrangers? Personne n'occupa plus dignement que lui l'Hôtel de la rue de la Loi, où il fut secondé par la grâce charmante de Mme Davignon et de ses filles. C'est pendant le siège d'Anvers que notre

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho de Belgique gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres .

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