L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 19 Februar. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zc7rn31j2n/
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L'Echo de Sambre & Meuse Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1.00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers sorps » 1.50 Chronique locale » U 00 Réparations judiciaires » 2.00 JOTJ1UVA.L. QXJOXIDIMaV Adm^nis ration-Rédacioa : J.-B. Qf iLLARD 37, rue Fossés Flaaris, Namar LASITUATION MILITAIRE - x 7 La « Ba'giqai » tracs la sitaîtien militaire somme sait : 11 ne servinit à riçn de vouloir dissimuler que les Centraux viennent de remporter mne grande victoire diplomatique. Le 9 février, leurs délégués à Brest-Litovsk ont signé avec l'Oukraine le traité de paix que nous avons signalé avant-hier et dont vont résulter pour eux des avantages considérables. Au point de vue économique, la paix avec l'Oukraine va rendre peu à peu complètement ineflieaee le blocus organisé par les Alliés eontre les Puissances Centrales, et ee, au moment même où l'action des sous-marins allemands s'affirme de plus eu plus insupportable. Au point de vue militaire, c'est la mise à uéant du peu d'espoir qui restait à l'Entente d'obtenir encore uue aide quelconque de ses anciens alliés sur le front de l'Est. Déconcerté par la décision des délégués de la Uuadruplice de i'Oukraiue de poursuivre leurs négociations sans se laisser arrêter par ses subtiles tentatives d'obstruction, et sommé du reste de cesser ses palinodies, M. Trotzki a pris une décision digne de lui. Il a déclaré que son gouvernement «onsidérait la guerre coame terminée et ordonnait la démobilisation de l'armée Sur quoi il a, sans plus vouloir entendre parler de la conclusion officielle de la paix, repris avec ses compagnons le train pour Pétrograd... Prudents et réfléchis comme toujours, les Allemands ne se montrent que médiocrement disposés à croire sincère la déclaration de M. Trotzki. Leurs journaux se demandent quel piège elle cache et se montrent surtout sceptiques en ce qui concerne la démobilisation. Néanmoins, le baron von Ardenne constate, dans le « Berliner Tageblatt », qu'il résulte des observations faites par des officiers allemands que l'armée russe a réellement évacué ses positions. Plus un seul poste russe ne fait face aux Allemands sur certaines sections étendues du front où des cen- » taines de canons de tout calibre ont été laissés à ! ' l'abandon. Devant Dunabourg, dont les fortifications ont encore été renforcées avec une activité fébrile au cours de l'été dernier, on ne voit plus un soldat russe : les troupes allemandes pourraient entrer dans cette puissant# forteresse sans être saluées d'un un seul *•—coup de canon ennemi. Le baron von Ardenne admet à la rigueur que la démobilisation russe puisse n'être qu'une feinte qui cacherait une réorganisation de l'armée. Mais il estime qu'il serait extrêmement difficile de faire, des débris de l'armée russe amputée de ses éléments polonais et oukrainiens, une armée capable de combattre.Pendant longtemps encore, la sinistre Garde Bouge des maximalistes ne sera composée que de bandes de pillards et d'assassins, capables assurément de terroriser les populations paisibles, mais absolument impuissante à opposer une résistance efficace à un adversaire organisé. * * * En réalité, l'incohérence de la diplomatie des bol-chevistes à Brest-Litovsk a eu pour résultat de laisser l'Allemagne maîtresse de réorganiser à sa guise la partie de l'Europe orientale limitrophe de ses frontières. Nous disons à sa guise, mais aussi à la plus grande satisfaction des peuples intéressés. A soup sùr ces peuples ne redoutent rien autant, après avoir gémi sous l'oppression tzariste, que 4 être livrés au terrorisme maximaliste, et c'est à cor et à cri qu'ils demandent aux Allemands leur protection.Nul dout« que eeux-ci, sans perdre 1» moindre souci des faits et gestes des Lénine, Trotzki et consorts, vont procéder méthodiquement en Pologne, en Cour-lande, en Lithuanie et vraisemblablement aussi en Esthonie, à l'instauration d'un régime compatible avec ta sécurité de l'Empire et dans rétablissement dutpiel, pour le faire durable, ils tiendront le compte çiu'il convient des légitimes aspirations des peuples intéressés. La signature de la paix avec l'Oukraine, qui a dégagé les frontières de l'Autriche-Hongrie, facilitera certainement aux Allemands la tâche qu'il leur reste à aeoomplir dans la partie septentrionale de l'ancien , front de bataille de l'Est. \ A l'extrémité méridionale de ce front, on peut croire que le eanon s'est tu pour toujours. Coincés entre l'Autriche et l'Oukraine, les Roumains sont, en eflet, dans une situation intenable et même absolument désespérée : ce serait de la dé-meuce de leur part de vouloir continuer la lutte. Aussi bien la Boumanie vient-elle d'échanger des I —""" notes diplomatiques avec l'Entente et d'amorcer des i pourparlers officieux avec les Centraux. * * * La guerre prenant fin de la sorte à l'Est au grand ' avantage de la Quadruplice à qui elle laisse le champ , libre à l'Ouest, les dirigeants de l'Entente sont x désemparés I—~s~ On le serait à moins. Ils ne mesurent toutefois pas encore l'étendue de leur responsabilité et ne se décident pas à envisager de sangfroid la nécessité, qui s'impose à eux plus impérieusement que jamais, de négocier la paix honorable que leurs adversaires lour ont si souvent offerte. M. Wilson, le président d'un peuple qu'on dit essentiellement pratique, fait de la théorie. Dans son récent discours, il se désole de n'aroir pas trouvé, dans les déclarations des comtes Hertling I et Czernin, la preuve d'un sincère désir de paix et t d'être par là forcé de préconiser la guerre à outrance. : Il se réjouit par contre à la pensée du bonheur : ■ans mélange qui sera le lot de l'humanité lorsque ! sera enfin terminée cette guerre au couteau : il veut iire sans doute lorsque les peuples de l'Europe étant décimés par la mitraille, la misère et les privations de toutes sortes, les Américains se trouveront être les maîtres incontestés du commerce et de l'industrie du inonde. M. Lloyd George de son côté a parlé, une interpellation déeidée de M. Asquith sur les résultats de la Conférence de Versailles l'ayant obligé à prendre position. Sob verbe n'a plus le mordant de naguère. Le Gallois têtu qui écartait dédaigneusement l'idée de faire la paix et souriait en donnant l'ordre d'envoyer à la mort des centaines de milliers d'hommes, ; ne plaisante plus aujourd'hui et n'injurie plus per- 1 sonne. Certes, la possibilité de discuter la paix avec les Centraux ne lui apparaît toujours pas et il reste d'avis qu'il faut aller jusqu'au bout. Mais il ne parle plus de la vietoire finale qui faisait le fend de ses précédents discours. Il se oontente de presser l'Entente d'unir toutes ses forces. Pour attaquer? Non, hélas ! mais seulement peur se défendre ; 1 contre un ennemi dont il a si souvent, avec une cou- - pable légèreté, prophétisé le prochain effondrement...Cotte nouvelle attitude de M Lloyd George a produit une impression fâcheuse et personne n'est surpris devoir en ce moment de grands journaux anglais faire écho aux rumeurs qui circulent d'une crise mi- : . nistériolle imminente. IBWk S'il so pouvait que cet homme d'Etat néfaste fût à \ la veille de disparaître de la scène politique, ce serait un bonheur pour l'humanité! Les peuples meurtris pourraient enfin respirer, et l'espoir renaîtrait de voir se terminer la lutte fratricide avant que la déchéance de l'Europe soit irrémé- ■ diablement consommée... | _^ftÊÊÊÊÊÊÊBtÊÊ^r' mm ni i imb——imbmi aa—g—»m Négociations de Paix — Berlin, 17 fétrier. La délégation oskramenne de Brest-Litovsk a transmis la déclaratien suivante au gouvernement allemand : Au Peuple allemand ! Le 9 février, dans le vif et profond désir de vivre en paix et en amitié avec nos voisins, nous avons signé un traité de paix avec les Etats de la Quadruplice pouriiiettre fin à une inutile guerre fratricide et pour pouvoir consacrer toutes nos forces à un but unique: consolider l'autonomie de la Bépublique de l'Oukraine.Mais l'heureux événement du 9 février, si ardemment souhaité par la masse active de notre peuple, ne nous a pas amené la paix à l'intérieur. L'ennemi, qui veut nous ravir notre liberté, a envahi notre territoire et, oomme il y a deux cent cinquante-quatre ans, il veut une fois eneore mettre notre pays à feu et à sang pour le subjuger. Les maximalistes russes, qui, il y a un mois, ont dispersé k Pétrograd l'Assemblée constituante composée presque tout entière de socialistes, ont maintenant, proclament-ils, entrepris la guerre sainte contre les socialistes de l'Oukraine. Du Nord, des bandes de mercenaires de la Garde Rouge ont pénétré chez nous; elles ont rejoint des soldats russes qui ont déserté le front et des malfaiteurs remis en liberté. Sous les ordres de policiers et de gendarmes qui ont fait leurs preuves, elles entrent dans nos villes, fusillent les notables et rançonnent les habitants. Elles quittent les ruines fumantes des localités pillées pour courir à de nouveaux butins. Cette nouvelle invasion barbare de nos voisins du Nord a pour but, eomme autrefois, de détruire notre autonomie sous des prétextes hypocrites, alors qu'en réalité elle ne sert que Jes manœuvres malhonnêtes et les desseins inavouables de ceux qui ont intérêt à voir l'Oukraine en proie à l'anarchie ol au retour de l'ancienne domination qui a pesé sur notre pays. Devant l'uuivers, nous déclarons que les coBamis-saires de Pétrograd meatent lorsqu'ils parlent d'une révolte du peuple de l'Oukraine et qu'ils mentent encore lorsqu'ils affirment que la Rada centrale — Parlement de la République démocratique de l'Oukraine, composé de socialistes oukrainiens, qui a décrété de larges réformes sociales et démocratiques — est une Rada bourgeoise. Les commissaires de Pétrograd, qui ont en paroles défendu avec tant d'acharnement les peuples de l'Oukraine, de la Pologne, de la Courlande et d'autres encore, se sont servis à Brest-Litovsk de leurs périodes ronflantes pour retirer du front les restes de l'armée russe et les laneer secrètement sur l'Oukraine dans le but de nous voler, de transporter nos stocks de céréales vers le Nord et de subjuguer notre pays. Aujourd'hui, alors qu'après 4 ans le mur de feu qui nous séparait de nos voisins de l'Ouest est tombé, nous élevons la voix pour crier le malheur de notre peuple Nous voyons les fruits de notre jeune révolution compromis et nous tremblons de perdre la liberté que aous venons à peine de conquérir. Des rencontres sanglantes avec les bandes russes se produisent tous les jours. En Volhynie et sur d'autres points, nous concentrons de nouvelles forces pour résister aux bandes qui ne cessent d'arriver du Nord. Au milieu de cette âpre lutte pour notre existence, nous demandons qu'on nous aide. Nous sommes profondément convaincus que le peuple allemand, qui aime la liberté et l'ordre ne sera pas indifférent à notre détresse. Le peuple allemand, dont les armées sont postées sur les flancs de nos ennemfs du Nord, possède le pouvoir de nous venir en aide et de protéger nos frontières du Nord contre une nouvelle invasion de l'ennemi. Voilà ce que nous voulions dire à l'heure grave que nous traversons. Nous savons que notre voix sera entendue. lis Gonaiifiiii iîi iiftinr ALLEMANDS. — Bsrlin, 17 février (officiel dfl ce midi). Théâtre de la gaerr# à l'Oaest. Armées da feld maréchal prince héritier Reppreeht de BavJère : En Flandre et en Artois, daels d'artillerie, dont la vielence s'est soHvent accrue. Noas avons fait des prisonniers au cs>urs da petits combats d'infanterie livrés près de Chsrisy et au Sad de Marcoing. Armées du prince héritier allemand et du f«ld-m»réehal dus Albrecht de Wurtemberg : Pi ès de Tahure et de Ripant, sur la rive orientale de la Messa et dsns le Sandgaa, les spérstioas sent devenues plus actives à csrtaias mernsnts. La »uit dernière, nés aviateurs ont bombardé Loadres, Douvres et Dunker-qne, ainsi qae des forces navales ennemies postées à la cô e septsntriona'e française. Théâtre de la gaerre à l'Est. Sur le froat grand-rassien, l'armistice expire le 18 février, à midi. Rie» da nouveau k signaler sur les , autres théâtres de guerre. Bgrlin, 16 février (soir). Rien de nouveau à signaler sur les différents théâtres de gaerre. FRANÇAIS. — Paris, 16 février (3 h.). En Champagne, dans la région da Ville-sur-Toarba et an Haute Alsace, su Sud de Burnhsupt-le Bas, bous avons repoussé dea tentatives de coups de mâin ennemis. D'un autre côté, su cours d'une incursion d&ss le secteur da Vaaquois, nous avons fait un certain nombre de prisonniers. Nuit c«lme partout aillfurs. Aviation : Des avions ennemis ont lancé, la nuit dernière, placeurs bombes dans la région au Nord de Nancy. Oi signale des tués et des blessés parmi la population civile. Paris, 16 février (11 h.). Rien i signaler en dehors d'une lutte d'artillerie active sur la riva droite de la S M*»use, notamment dans la région de B*zenvaui et en quslques points ea Haute-Alsace.ANGLAIS. — Londres, 15 février («fl-ciel de l'Amirauté). Derniers Csimiipés des Belligérant: . ALLEMANDS Bsrlin, 18 février. Théâtre da la guerre à l'Ouest. Ei de nombreux endroits, dans la soi-ré>, la lutte d'artillerie a repris de plus balle. L'activité d'infaaterie s'est bornée à des entreprises de reconnaissance. Par le temps froid et limpide, les aviateurs ont ét$ actifs nuit st jour. Des établis»emeats derrière la front ennemi fureat abondamment bombardés. Ua avion a attaqué Loadres. Dias cas deux jours doraters, 18 avisai ennemi* firent abattus de icêtaa que 2 balle»» captifs. Rien da «oaveaa sur les autres théâtres de la guerre. Dar orste Gonoralquartiermeister. LU1ENBORFF. —«o>— FRANÇAIS — Paria, 17 février (3 h ). Nuit msrquée p*r une assez grande activité de* detx artilleries dans la région da Ch-vigaon, à l'Est de Ralms et en Cfaa«ap8g»fî. Ua coap da m*in ennemi à l'Est d'Auba-riva n'a pis donné As résultat. N lit calme sur le reste du front. Paris, 17 février (11 h ). Actions d'artillerie assez vives entre la Miette et l'Aisne, sur le front du bois Le Chaume et en Haute Alssce. Au Sud de Me'ziral, iaous avons repoussé uu coap de main al'eœand. Journée calme partout ailleurs. —<o» — ANGLAIS. —Londres, 17 février (10 h.HO). Pendant 1* nuit, nos patrouilles, au Nord Est d'Hargîcourt ont ramené des prisonniers. Aucun événement Important à signaler en dehors da l'activité de l'artillerie enne-œ'e vara Passehandaele. L'Allemagne semb'e décidée à reprendre l»s hostilités contre la Russie et à annexer bs provinces baltiques. œS&ï&BBT' Cstte nuit, ver* 1 hture, uns importante f scadrille de eestre toryilleara ennemis a dirigé un? courte attaque, prè* do Douvres, sur eos aavire» de pstreuil'o Ua chalutier et sept navires à motoar, qai appelaient un seus-raaria à l'aide, oat été coalés. Les centre torpilleurs allemands sont rapidement retournés vers le Nord et oat disparu avaat que soi forces navales aient pa les forcer au combat. Londres, 16 février (efteiel) D«s troupes da L^neashire ent prononcé une heureuse attache hier seir, à proximité du chemin de fer Ypres Stadee; elles ont fait 11 prisonniers. Nos pertes oat été peu impertastes. L'artillerie allemande a été active la nuit au Nord de Lene et vis-à-vis de La Sassée et de Wytschvsta. Aaiourd'hai à l'aube, l'ennemi a prononcé des attaques dans les environs de Lavaefasrie et de Chsriay; ces opérations ont amené des combats acharnés, au cours desquels neas avons infligé des pertes aux détachements allemands. Quelqaes-uns de nos soldats manqaent à l'appel. Dans le cearant de la journée, l'artillerie allemande a été pies active dans certains secteurs, notamment au Sud-Ouest de Cambrai, aw Sud et ea Nord do Lena, aiasi qae prés de Passchsndsele. ITALIENS. — Rome,16 février(offlciel). Les opérations ont été réduites hier au minimum psr le mauvais temps, dans la | région montsKBeus j. Daas le secteur d'Asiago seulement, il y Ia ea des canonnades violentes au nord du Isuve et des opérations de patrouilles dans la vallés. Yis-à vis da Montello, des détschemants de reconnaissance anglrJs oat hardiment i franchi lo Piave et aiteiat les lignes ennemies. Daaa la plaine, fusillades habituelles, j Une de nés patrouilles, quittant la tôt» do ; pont de Cspa-SUe a sarpris un petit poste d* garde et est rentrée iniemae, ramenant ; les armes dss soldats ennemis tués eu en = fuite. Kji guerre aavaîe — Berlin, 17 févriar (officiel). La nuit da 15 au 16 février des forces aavales allemandes ont eatrepiria ua isea-I veau raid dans la partis orientale de la Manche. La surveillance très étroite habituellement exercée dans la canal eatre Douvres et Calais et le long da la ligne eap Gris-Nez-Folkestoae, s'était relâchée : ce n'est ■cbibwii il iiwiiiaaBat. ■■ qa'au large de Denvres que nos forces navales ont rencontré «n vapear éclairear et qu'ils l'ont coulé à coups do canon. Silos sont rentréas sans ineident. Le 16 février, nos avions oat attaqué dans les Heofden méridionaux des hydro-avioas anglais qai escortaient an convoi allant d'Aegleterro à Rotterdam : l'un d'eux a été descendu en flammes par le lieutenant de vaisseau do réserve Chris-tiansen.Sur le théâtre de la gaerre septentrional, un de noi saus-marins a coulé, tout près de la côto anglais), six vapeurs, dont deax vaprurs citerne ds grandeur moyenne. ' iniwn iwwnni Ea Allemagne — Barlin, 16 février. Dans la revue socialiste «Die Noue Zsit», M le député Ebert, eonsacre an article à la récente grève. Voici sa conclusion : — Le Comité et las chefs du Parti socialiste, réuais pondant la grève, ont de nouveau affirmé unanimement leur volonté de défendre le pays. Le Parti socialiste du Reichs'sg a adhéré unanimement à cotto résolution et le Comité central des Syndi- à cats ouvriers a fait une déclaratien iden-tiqua. Au gouvernement maintenant à | faire en sorte que la guerre, que notre ' peuple a entrepris avec la devise : * Nous \ ne sommes pas poussés par un désir de £ conquêtes >, soit rapidement terminée au 4; même cri. » — Francfort sar le-Mein, 16 février. Du co redondant à Berlin de la «Gszstte de Franefort » : — Des décisions importantes, qai seront publiées incessamment, ont été prises au cours du conseil tenu au grand quartier général. Cus décisions feront probablement communiquées par le vice chancelier von ^ Payer aux chefs des différentes fractions du Reichnag, lors de l'entrevue que le représentant du chancelier aura ces jours prochains avec ces personnalités politiques.Il est à présumer que ces décisions concernent plus particulièrement les conséquences politiques et militaires qui découlent de la conclusion de la paix avec l'Oukraine, d'une part, et la déc'aration de la cessât: oa de l'état de guerre par les bolchevistes, d'autre part, aussi bien d'ailleurs que la situation créée par l'action des bolchevistes et le sort des populations de la frontière russe, menacées par les menées anarchistes et provoquantes des maximalistes. Oa se trouve ici en présence d'une série de problèmes très difficiles à résoadre. Selon teute probabilité, on s'est placé au point de vue dans le quartier général, comme d'ailleurs M. voa Kuh'maaa l'a déjà déclaré au cours de ia dernière séance à Brest-Litovêk, qae la suspension des hostilités a été esnsentie en vue d'une prochaine conclusion de paix ot que, cette éventualité ne s'étant poiet produite, l'état de guerre continuera donc à exister après le délai prévu. Si donc les bolchevistes refasent de conclure la paix, ee refus sera considéré comme ane dénonciation de l'armistice. On a lieu de croire quo l'Allemagne ot ses coalisés seront résolus formellement à mettre un terme aux tergiversations des maximalistes. —«©»— En Angleterre. — Loadres, 16 février. La « WestminsterGizstte > dit qae, dans le cas @ù la guerre viendrait à se terminer par le rétablissement de l'équilibre politique on Earope, la position des Atliés serait défavorablement iaflaensâe par la déchéance de la Russie du rang de graado puissance. — Paris, 16 février. Les journaux annoncent qae lo procès inteaté aa «oioae't Rftpisgton ot au réiac-tewr en «h<*f du < Moraiag Post > commencera samsdi. — Londres, 17 février. Le colonel Repington est poursuivi pour crime de haute trahison. —«o»— En Basile. — Bsriin, 16 février. Dans sa déclaration connue da 10 février M. Trotzki a proclamé, il est vrai, la fia de l'état de gaerre et la démobilisatioa de l'armés russe, mais il a en même temps refusé do conclure an traité de paix. El outre, il a refusé d'assister à une eéance pléaièra dont la réanièn avait été proposés per la Qaadruplica et au cours do laquelle las Puissances Centrales lui aurait donné connaissance de leurs décisions. M. Trotzki a donc rompu les négociations. Il @st de toute évidence que la déclaration unilatérale de la Russie ne saarait abolir l'état do guerre et lui substituer l'état do paix. Au contraire, le refas de sigser un traité de paix a rende impossible ^ le rétablissement de eslle cl Or, le traité d'armistice du 15 décembre 1917 avait été conclu précisément en vse d'amener ia paix, ainsi que son introduction le fait exarssssmsnt ressortir. Rsnorçantà la paix, la Rassio balcho-visto a deas aussi renaasé à maintenir l'armistics, et cette rsa^nciaiiion doit être considérée eosms équivalents à la dénonciation.Dans es» conditions, la gouvernement, impérial allemand constata qae lo gouvernement de Pétrograd a dénoncé oa fait l'armistice par soa attitude ot qao cotto déaoaciatioa doit étvo considérée comme partaat da 16 février. En conséqaence, lo délai do sept joars flxé par le traité d'armistice étant éeoalé, le gouvoraomoat allemaad reprend sa complète liberté d'aetioa. — Bsrlin, 18 février. Lo « Berliner Zsitang am Mittag » apprend qae la délégation Islandaise de passtgs à Berlia a adressé aa geaverno-ment allemaad ua mémoire expesaat le régime de terrear inaagaré par les bolchevistes et espère aao prompte réponse. La -sitaatiea très grave qui moaaoe la Finlande préoccupa d'autant plas vivement les sphères dirigeâtes de l'Allemagne que l'Eaapire allemand a été lo premier, après la Saéde, à reconnaître l'indépendance et l'aatonomie de la Finlaado. L'Allemagne a un Intérêt supérieur,tant au peint de vue militaire qu'au point de vue économique, i l'autonomie finlandaise et ne peut pas se désintéresser d'un paya qai est à mêaie d'approvisionner l'Earope en vivras, an cellulose et en minerais de fer. — Tienne, Il février. Il résulte d'un accord intervenu entre l'Allemagne et l'Autricho-Hoagrio que les opérations militaires qui s'imposeraient encore dans les pays frontières situés eatre la Grande Russie et l'AUemagoe seront exécutées psr cette dernière puissance. L'exécution des opérations militaires éventuelles en Oukraine incombera aux troupes austro hongroises. —<o»— En France. — Paris, 16 février. Le < Petit Journal » anaoaca que M. Clémenceau a refusé de feire connaître, comme les socialistes le demandaient, les résolutions prises à Versailles et que le gouvernement fera de estte question une question de Cabinet. — Paris, 15 février. Par suite de l'insuffisance des stocks de farine, la préfecture de Paris a ordonné la réduction de la ration de pain à 200 grammes par jour et par tête. — Paris, 16 février. Le bruit court que Bolo Pacha so serait empoisonné. —«o>— En Italie. — Rome, 15 février. D'aprèauno nouvelle officieuse du «#ior-nale d'Italia >, M Saninno portera i la connaissance de la Chaaabro une modification des buts de guerre italiens. — «o»— En Pologne. — Vienne, 15 février. Les difficultés qai se font jour entra l'Oekraine et la Pologne au sujet de la délimitation des frontières de la aouvello république telle qu'elle a été arrêtée daas le traitées paix conclu avec les Puissances centrales concernent plus spécialement le district do Cholm. Ethnographiquement parlant, le district de Cholm doit être considé-é comme un pays mixte sar leqael il n'*pnar?lt pas aa premier abord quo los Polonais aiont à faire valoir des prétentions incontestables. La ligne de démarcation qui divise le pays aux termas du traité de paix a été établie en tenant compte du fait qu'à l'Ouest da cette ligne l'élément oukrainien prédomine nettement Au surplus, la frontière telle qu'elle a été délimitée par le traité n'a pas un caractère définitif. Il a été tenu compte simplement de la situation ethnographiqae da pays et la délimitatioa détaillée a été confiée aux soins d'une commission spéciale, aa seia de laquelle les Polonais seront appelés à faire valoir leurs arguments Cette commission s'inspirera des désirs des populations intéressée» et celles ci seront appelées à décider elles mêmes de leur sort. Les décisions prises n'ont pas eu lieu de surprendre les Polonais, vu qu'aucune concession définitive ne Teur avait été faite et qu'eux-mêmes avaient insisté auprèi du ministère de3 affaires étrangères à Vienne psur voir appliquer en l'occurencs le principe du droit reconnu aux populations de disposer librement de leur sort. —«o»— En Ukraine. — Vienne, 16 février. Les journaux publient dos informations de source autorisée aa sujet des délibérations qui ont eu lieu à Brsst-Litovsk. La paix avec l'Oukraine paraissait d'autant plus désirable, disent-ils, cra'elle est de nature à noas ouvrir les plas riches greniers de blé de l'Europe orientale, et on ne tardera pas à transporter en Autriche les stocks de blé qai y existent. Uie commission spéciale a été nommé* -pour procéder à l'invontairo et à la répartition de ess stocks L'appai que les Puissances centrales gré eront en estte circonstance aux Oukrainiens sera aon ssul?ment une aide technique, mais aussi militaire. En cffsS, il sera probablement nécessaire de faire occuper militairement les dépôts et les voies ferrées poar défendre les stocks contre les entreprises d«3 bandes de pillards et des bolchevistes. 4me année. — N* 41 Le N° : dLO centimes Mardi 19 Février 191&

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