L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 13 Februar. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vm42r3q898/
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Annonces la ligne 0.40 An*, financ. (avis d'ass. de s«c.) » 1.00 Nécrologie » 1.00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers c«rps » 1.50 Chronique locale » H.00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOURJVAL, QUOTIDIK3V A immia'ratioù-BédaciioH : J.-B. G LLARO 37, rue Fossés Fleuris, Namur Négociations de Paix A BRIST-LITOVSK La « Balgique » : Vers la Paix La répercussion de la signature de la paix avac l'Oukraine sur les négociations de Brest Li ov*k, que laissait entrevoir notre commentaire de dimanche, n'a pas tardé à se faire seatin. Trotzki s'est décidé à abandonner sa tactique de subtile dialectique et à passer des eensidératiens générales aux résolutions pratiques. Il a déclaré au nota de son gouvernement — l'avenir nous dira par quel concours de circonstances — que la Russie considérait la guerre avec les Puissances centrales comme virtuellement terminée et que l'ordre de démobilisation était donné Las hommes tant soit peu au courant ne se faisaient plus illusion sur la puli-anc» combative de l'armée russe et pressen talent dés la signature de l'armistico qu'il serait difficile, peur ne pas dire impossible, de remettre en ligae les troupes désorganisée* qui occupaient encore le front. Mi l'Entente ni 1* s Puissances centrale! n'ont compté sur us » intervention «■sae® des Russes au cours de la prochaine campagne.La certitude d'aveir -es mains libree dans l'Etat n'en constitue pas moins an avantage appréciable pour les Centraux, d'autant que les restrictions apportées par l'armistice aux mouvements de troupes à l'arrière du front seront vraisemblablement annulées. La déclaration prévoit la reprise des relations économiques et se réfère aux négociations entamées à Pétrograd par les commissions apéaiales. Des nouvelles récentes annonçaient les pourparlers comme avancés et la réouverture du trafic par chemin de far comme imminent. Itant donné l'état pitoyable des moyens do communications, les résultats pratiques se feront peut-être attendre; mais les Centraux pourraient aider les Russes dans leur ce ivre de réorganisation et en tirer avantage à plus ou moins 1er g as échéance. Leur situation vis à vis des neutres s'en trouvera eu tout cis améliorée; la Bourse d'Amsterdam en enregistrait la preuve, car ce baromètre, si instabie dans les derniers temps, y marquait la hausse du côté de l'Europe centrale. Cependant, la solution intervenue provisoirement offre aux Russes mêmes l'avantage le plus immédiat : elle donne à la masse la satisfaction demandée et apporte aux esprits un apaisement. Peut-être permattra-t-elle aussi de résoudre plus facilement le problème épi neux du ravitaillement et de liquider la situation politique intérieure, aejourd hùi si embrouillée. • • a — Brest-Litovsk, 10 février. Grâce au bon vouloir de touj les membres dé la Com-mi»sion, il a été possible d'arrêter le texte définitif da traité de paix dans la matinée du 9 courant et de le soumettre à la signature des plénipotentiaires. La séance hiilorique a été ouverte par le secrétaire d'Eta» von Kiihlmann, qui a prononcé le discours suivant : — La signification historique de cetle «éance, au •onn de laquelle les délégués des quatre Puissances alliées et des représentants de la République oukrai-nienne se proposent de signer la paix, n'échappera à personne. Ce sera pour les délégués des quatre Puissances coalisées une grande satisfaction de pouvoir signer le traité de paix conclu avec le nouvel Etat que la guerre a fait naître. Puisse le premier pas dans la voie qui conduit à la paix générale être favorable à la République de l'Oukraine, pour le bonheur et l'avenir de laquelle nous formons les meilleurs vœux, aussi bien qu'aux Puissances coalisées. M. Sewrjuk, président de la délégation oukrai-nienne, a répondu : — Nous saluons avec bonheur cette journée qui va voir la paix se conclure entre les Puissances coalisées et l'Oukraine. Nous avions caressé l'espoir que tous les partis belligérants se joindraient à nous pour la conclusion d'une paix générale. Malheureusement, la situation politique internationale est telle que les autres Puissances n'ayant pu se réunir ici, cet espoir n'a pu être réalisé. Animés d'un amour ardent pour notre peuple et reconnaissant que cette langue guerre a épuisé et anéanti les forces nationales et culturelles de .notre nation,.nous nous efforcerons, par l'union et le travail, de relever économiquement et intellectuell#-ment notre patrie. C'est avec la conviction sincère de conclure une paix avantageuse pour nos populations démocratiques et de nature à nous rapprocher de la conclusion de la paix générale que nous nous déclarons prêts à signer le traité, qui peut-être qualifié d'henorable pour tous les contractants. A partir de ce jour, la République oukrainienne est constituée et prend place dans le concert des nations. » Après ce discours, le secrétaire d'Etat von Ktihi-mann a invité les représentants à procéder à la signature du traité de paix. 11 a sigué le premier, à 1 heure 51 minutes exactement, au nom du gouvernement allemand. A 2 heure» 20 minutes, toutes les signatures étaient apposées. Voici le texte du document : Traité de paia conclu entre l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la Bulgarie et la Turquie, d'une part, et la République démocratique de l'Oukraine, d'autre part : Attendu que le peuple oukrainien s'est au cours de la guerre mondiale, déclaré indépendant et a exprimé le vœu de voir rétablir la paix avec les Puissances en guerre avec la Russie, les gouvernements d'Allemagne, d'Autriche-Hongrie, de Bulgarie et de Turquie ont décidé de s'entendre avec le gouvernement oukrainien pour la conclusion d'un traité de paix. Cet acte est considéré par eux comme un premier pas dans la voie qui conduira à une paix générale durable et honorable pour tous les contractants, qui non seulement mettra fin aux horreurs de la guerre, mais assurera la reprise des relations amicales, entre les peuples au point de vue politique, légal, économique et intellectuel A cette fin, les plénipotentiaires des gouvernements cités plus haut, notamment M. Richard von Kiihlmann, secrétaire d'Etat au ministère des affaires étrangères, pour le gouvernement impérial allemand; Ottokar comte Czernin, ministre des affaires étrangères, pour le gouvernement d'Autriche-Hongrie ; MM. Dr. Wassil Radoslavof, président du Conseil des ministres; Andréa Toschef, I. Stojanowitch, Th. Anastawof et le colonel P. Gantchef, pour le gouvernement de Bulgarie; S. A. le grand-vizir Talaat Pacha, le général de cavalerie Achmed Messimi Bey, ministre des allaires étrangères; S. A. Ibrahim Hakki Pacha; le général de cavalerie Achmed Izzet Pacha, pour le gouvernemeet ottoman; MM Alex. Sewrjuk, N. Ljubynski et N. Lewytchyj, pour la République de 1 Oukraine, se sont réunis à Brest-Litovsk pour ouvrir le» négociations de paix et, leurs lettres de créances ayant été recoanues on bonne et due forme, ont de commun accord arrêté ce qui suit : Article I — L'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la Bulgarie et la Turquie d'une part, la République démocratique de l'Oukraine d'autre part, déclarent, par les présentes, tue l'état de guerre a cessé d'exister entre elles. Lei parties «ontractantes sont décidées à vivre désormais eu paix et en amitié. Art. II. — 1) Les frontières entre l'Autriche-llon-grie d'une part et la République démocratique oukrainienne d'autre part seront, pour autant que leurs territoires se touchent, telles qui existaient entre la monarchie austro-hongroise et la Russie avant le déclancheaieut de ia guerre actuelle. 2) Plis au nord, la frontière de la République démocratique oukrainienne sera délimitée par une ligne partant de Tarnograd et passant par Biljoraj -Czoczebryzyn - Krastnossatt' - Puglzow- Radin - Aletch-vretchie - Sarnaki - Melnik - Wysoko - Litewsk-lvame-netz - Litewsk-Pruchany-Wydonowkejezce. La délimitation partielle aura lieu, en prenant en considération la situation ethnographique et conformément aux vœux exprimés par les populations frontières, par les soins d'une commission mixte. 3. Dans le cas où la République démocratiçue oukrainienne aurait des frontières communes avec une autre des Puissances de la Quadruplice, des accords particuliers seront conclus. Art. III. — L'évacuatioa des territoires occupés commencera immédiatement après la ratification du ' traité de paix. La manière dont se fera l'évacuation et la remise des territoires occupés sera réglée par un accord entre les plénipotentiaires des parties intéressées. Art. IV. — Les relations diplomatiques et consulaires entre les parties contractantes s'établiront immédiatement après la ratification du présent traité de paix. En ce qui regarde l'accrédition ultérieure des consuls respectifs en fonctions, elle sera réglée par des aocords particuliers. Art. V. — Les parties contractantes renoncent de part et d'autre à tout dédommagement pour frais de guerre, notamment les dépenses d'État pour la conduite de la guerre, aussi bien qu'à toute réparation pour les dommages, notamment ceux occasionnés à elles-mêmes et à leurs ressortissants dans les territoires de guerre, par des mesures militaires, y compris toutes les réquisitoas décrétées en pays ennemi Art. VI. — Les prisonniers de guerre respectifs seront renvoyés dans leurs foyers, pour autant qu'ils n'expriment pas le désir de continuer à résider dans les territoires des Etats où ils se trouvent, avec l'assentiment de ceux-ci, ou qu'ils ne désirent se rendre dans un autre pays. La solution des questions pendantes à ce sujet sera réglée parles traités particuliers prévus à l'article VIII. Art. VII. — L'article règle les relations économiques entre les parties contraetantes. Les dispositions de cet article concernent les relations commerciales et l'échange des produits, à déterminer par une commission instituée à cet effet ; la fixation des prix de vente, ainsi que le taux da change. Cet accord sortira ses effets jusqu'à la conclusion d'un traité de commerce final entre les parties contractantes et, provisoirement, jusque six mois après la conclusion de la paix entre les Puissances coalisées et les Puissances européennes, les Etats-Unis .et le Japon, se trouvant en tLal de guerre avec elles, les dispositions suivantes entreront en vigueur. Suivent les dispositions particulières, notamment en ce qui concerne le maintien des tarifs douaniers russo-allemands, l'importation, 1 exportation et le transit des marchandises, les droits d'auteurs, le» marques de fabrique, les tarifs des chemins de fer, l'organisation intérieure des bureaux douaniers, etc. En ce qui concerne plus spécialement les relations économiques entre l'Oukraine et la Bulgarie, elles s'établiront, jusqu'au jour de la conclusion finale d'un traité de eommerce sur le pied de la nation la plus favorisée; il en sera de même pour le» relations entre l'Oukraine et le gouvernement ottoman. Les délais indiqués plus haut pourront être prolongés par un accord entre les parties contractantes. Si, toutefois, à la date du 30 juin 1919, les éventualités prévues plus haut ne s'étaient point produites, chacune des parties contraetantes aura le droit de les résilier en prévenant l'autre partie six mois d'avance. La République oukrainienne renonce aux avantages que l'Allemagne assure à l'Autriche-Hongrie ou a quelque autre pays ayant conclu une alliance douanière avec elle, ainsi çu'à ceux que l'Allemagne asture à ses possessions extérieures, aux territoires placés sous sou protectorat ou à ceux qui sont entrés dans leur alliance douanière. Réciproquement, l'Allemagne renence aux mêmes avantages dans les conditions énoncées ci-dessus. Un accord identique est conclu entre l'Oukraine et l'Autriche-Hongrie. En ce qui concerne les marchandises entreposées dans les Etats neutres et originaires de l'Allemagne ou de l'Oukraine, à charge de ne pas les exporter directement ou indirectement vers les territoires des parties contractantes, les dispositions qui règlent leur entreposage deviennent nulles et sans effet. Les parties contractantes porteront sans délai ces décisions à la connaissance des Etats neutres. Art. VIII. — Les rapperts de droit public et privé, l'échange des prisonniers de guerre et des internés civils, la question de l'amnistie, ainsi que le sort des navires de eommerce capturés au cours de la guerre, feront l'objet d'un traité spécial avec la République oukrainienne, traité qui sera confondu avec le traité de paix aetuel et sortira ses effets en môme temps que celui-ci. Entre l'Allemagne et l'Oukraine, il a été conclu un accord spécial concernant ia reprise des relations consulaires, le rétablissement des traités et du droit privé le dédommagement pour les dégâts occasionnés aux civils par les faits de guerre ou des actes contraires au droit des gens. En outre, cet accord coneerne l'échange des prisonniers, l'entretien des tombes des soldats tombés sur le sol étranger, les précautions à prendre au sujet des nationaux des pays respectifs qui réintégreront leur patrie, les navires de commerce tombés aux mains de l'ennemi, etc. Art. IX.— Les accords conclus par le présent traité de paix forment un ensemble un et indivisible. Art. X. — Concerne la langue qui aura force d'interprétation à l'égard des diverses parties contractantes.Protocole Final. — Le présent traité de paix devra être soumis à ratification. Les documents de ratification seront échangés à Vienne, dans un délai rapproché. Le traité do paix entrera en vigueur au moment de la ratification. En foi de quoi, les plénipotentiaires ont contresigné le présent traité et l'ont scellé de leur sceau. Expédié en quintuple exemplaire à Brest-Iitovsk, le 9 février 1918. (Suivent les «ignature»). En Irlande — Londres, 10 février. L'élection qui vient d'avoir lieu dans la circonscription de South Armagh, en . Irlande, est extrêmement significative. En effet, elle a donné les résultats suivants : Donnplly, candidat nationaliste, 2 216 voix; Carten, sinn-feiner, 1.299 voix. Le candidat sinn-feiner qui vient d'être Derniers Communiqués des Belligérants ALLEMANDS Sarlin, 12 février. Théâtre de ls guerre à l'Ouest. Groupes d'arœéss de KronprinzRupprecht et du Kronpriez impérial Activité d'artillerie en de nombreux points dH front. Au Sud de Saint QsaBtin, ainsi que sur la rive orientale de la Meuse, près du bois de Caurières, des détachements d'infanterie ont exécuté des reconnaissances couronnées de succès et eut fait des prisonniers à cette occasion. Groupe d'armées du duc Albrecht. Entre Flirey et la Moselle, lutte d'artil-iprie et de lance miDe» qui ce matin s'est accentué surtout dans la région de Reme-nauviile.Théâtre de la gsorre à l'Est Sur le front, vis à-vis des Grands-Russes et des Roumains, la situation militaire est (ans changement. Front Italien Sur le plateau des 7 Communes, de la journée, violent cembat de feu. Au cours d'attaques locales, dos troupes austro hongroises ont nettoyé des points d'appui ennemis sur les pente* Nord du Sssie Rosse et y ont capturé 6 officiers et 170 homme». Rien de nouveau sur le front macédo-nies.Der erste Ganeralquartiermeister, LUDENDORFF. —«o»— FRANCHI Paris, 11 février (3 h.). Activité intermittente dos deux artilleries au cours de la nuit sur le front au Nord de l'Aisne, dans io secteur Cerbeny-Juvineoart, plus vive sur la riv« droite de la Meuse, dans Ut région de Btzonvaux. Paris, 11 février (11 h ). Une tentative de cou» de main dans la région de J avis court a été arrêtée par nos fe*x. Sur ia riva droite de la Meusa, après an violent bombardement, les Allemands ont lancé sur le front du bois des Cau-riè^es un coup de main qui a donné lieu à un vif combat. Les Alietssnds ont été repoussé» et ont laissé des morts entre nos mains Grande activité d'artillerie en Alsace dans la régioc du Violu et du Bonhomme. Rien à sigaaler sur le reste du front. Armée d'Orient Activité d'artillerie assez vive de part et d'autre sur. If riv^ Ouest da Tsrcîsr et dans la bouc'e de la Cerna eù le» Bu'g*res ont violemment bombardé nos premières lignes su Nord d® Mskovo. battu avait pris pari k la révolte de Dublin en 1916 ; il s'était ensuite enfui en Amérique.Il est en ce moment en prison aux EUts-Unis pour avoir essayé d'ob'enir un passeports avec de faux papiers, et cependant il a réuni, sans aucune intervention de sa part, un nombre considérable de suffrages! —«e»— En Finlande. — Copenhague, 10 février. Onze Russes, parmi lesquels le commissaire boîcheviste Smlrnof, qui avaient participé à l'organisation de la révolte en F nlande, ont été condamnés è mort par le Cmseit de guerre et fusillés à Torcea. —«o»— En France. — Paris, 11 février. De 1' < Humanité » : — Le général Nivelle refuse énergique-ment la responsabilité de la sanglante offensive en masse du printemps 1917. Le ministre de la guerre d'alors, M. Painlevé, n'en est pas non plus responsable, dit-il. Par patriotisme et pour des raisons d'ordre militaires, le général N velle refuse de faire d'autres déclarations et déclare qu'il attend avec sérénité l'enquête parlementaire.— Berne, 11 février. Le < Berner Tsgeb'att » écrit, à propos d'une information publiée par l'Agença Havas, concernant le procès de BoloPaeha, è Paris : — Dans cette information, nous trouvons la phrase suivante : « L'attaehé militaire français k Berne constate que dans les six documents saisis par la police fédérale suisse se rencontrent les noms de divers agents qui avaient reçu des sommes importantes de l'Allemagne. Celui de Bolo y figurait et c'est cette particularité qui donna lieu à l'ouverture d'une enquêïe. » Ii résulte de cette information que la poiiee fédérale suisse aurait saisi des documents compromettant certaines personnalités qu'ils représentent comme étant des agents à la solde de l'Allemagne. C'est là une affaire intérieure qui n'intéresse que notre pays. La police, en saisissant ces papiers, n'a fait qu'accomplir son de>oir, mais en remettant ces documents à l'attaché militaire fraeçîis, c'est à dire à une puissance ennemie de l'Allemagne, elle a porté atteinte à notre neutralité. _—«o»— Su Smiie. — Cracavie, 10 février. Le « Glos Narodo » évalue la force des troupes pojonai^ea. commandée par le général Dovboï-ïiji smeki, a 170,000 hommes. D'autra part, ud corps d'armée polonais a été organisé sur le front en Roumanie j par le général Michelis. — Stockholm, 10 février. Du « Dzienik Polski », paraissant à Pétrograd : — M. Radtk et l'ancien général Be-brinski se sont rendus à Brest Litovtk, ci ils ont émis la prétention de représenter les intérêts de la Pologne, mission dont personne ne les a chargés. Pas un seul Polonais résidant en Russie ne reconnaît le gouvernement maxima-liste, sauf qu'il y soit forcé par la pression directe de ceux qui gouvernent aujourd'hui le pays. — Stockholm, 11 février. Les troupes de la Rada oukrainienne ont re porté une grande victoire sur les bol-chevistes, près de Sarai. Elles se sont emparées de 3.000 mitrailleuses, de 20.000 fusils et de 200 caissons. La tentative faite par les bolchevistes peur atteindre Kief a complètement échoué. Les bolchsviates ont eu 3.000 morts. — Iteekholm, 11 février. Les délégués petits-rusaiens, qui avaient été dispersés le 18 décembre à Minsk par les bolchovistes, se réuniront prochainement à nouveau afin de proclamer solennellement l'autonomie de la Petite-Russie; ceile ci comprendrait los gouvernements de Vilna, Grodno, Minsk, Likovsk, Mohi-lef, les districts occidentaux du gouvernement de Smolensk et les districts septentrionaux do celui de Tchernigof. Les Petits-Russiens proclameront la répartition gratuite des terres parmi la population et décréteront la constitution d'une armée nationale. — Paris, 11 février. Ln « Matin » apprend de Stockholm que la Rtda centrale, qui, d'après le Bureau oukrainien de Stockholm, est encore toujours assemblée à Kief, a proclamé la guerre sainte contre les belehevistes. D'après la même seurce, la proclamation de la séparation de l'Oukraine d'avec la Grande-Russie, serait imminente. La Preese Suisse et les événement* de Brcat-Lltovak — Zurich, 10 février. Du « B»sler Aszaiger » : — Tandis que les Alliés continuent à prêchsr ia htine, les Puissances centrales viennent de donner uns preuve de leur désir sincèrg de paix en traitsnt avac l'Otikraine. La# < Nsue Zarieher Nachrichîen > écrivent que la conclusion de la psix avec rOskraine est le coup le plus terrible qoi ait frappé jusqu'à présent le régime m*xîma;i&te. D'autre part, elle consolide la position du nouveau rcyasma de Pelcgne et fournit aux Puissances Centrales un formidable réservoir de vivres et de matières première», ce qui no peut manquer de consterner les Alliés. Du « Berner Tagoblatt » : — Le traité de paix avec l'Oukraine est ua grand suecèa diplomatique pour les Puissances Centrales; ses conséquences seront plus importantes emeere au point do vue politique et économique qu'au point de vue militaire. Le blocus de l'Entente est battu en brèche. DERNIÉRES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal) . — Stockhlom, 9 février. Bans la nuit du 7 au 8 février, des hommes armés ont fait irruption dans l'église de la Résurrection de Pétersbourg et i'ont pillée. Ils furent surprix par des tirailleurs lettons et s'enfuirent après un rude combat. Dans de nombreux quartiers de la ville, des magasins et de dépôts de vin farent dévalisés. Dans la rue Mytninstey un soldat tirant à l'aveugle dans la foule fut lynché par celle ci. a a — Berlin, 12 février. Le < Lokal Anzeiger » apprend qu'à l'heure actuelle le secrétaire d'Etat von Kiihlmann est en route de Brest-Litovsk pour Berlin. 11 est probable que Trotzki est parti pour Pétersbourg. C'est donc ainsi que Brest-Litovsk a cessé de jouer jusqu'à nouvel ordre un rôle important dans l'histoire mondiale. ■ • a — Berlin, 12 février (officiel) Dans l'extrémité Eit de la Manche.au large de la côte occidentale anglaise, nos sous-marins viennent de couler 18,000 nouvelles tonnes brutes de cale marchande ennemie. Tous les navirag, à l'exception de quelques-uns, marchant sur lest, étaient chargés. U vai^r d» 50Q0 fat an*»nti au milieu d'us «««wi. Us autre grand vapeur d'au «oins 6060 tonnes, navigaaat seul, fut envoyé au fond de la mer malgré sa puissante protection. — Berne, 10 février. Le « Temps » apprend deJwy ce qui suit : Les deux courriers roumains Jeaesen et D bbei farent complètement déralifés par les maximalistes à la gare de KischineTV, — Wasa, 11 février. (Swanska Telegrambyran) : Hier et aujourd'hui, de violents combats te sent déréglés près de Maentyharju, au Sud de S'.-Michel. * • a A l'eccasien d'une attaque d'un trsin )lindé,la Garde Blanche a perdu 2 blessés, a Garde Ronge plusieurs. Les infermatiens venant des réirions cù ègne encore la Garda Resge sont extrêmement sanglantes. Leurs cruautés dépassent teut ce que l'imagination pourrait îreduire. DAIVS L.BS PAYS Le Peuple Wallon La < G?z9t ran Brussel » écrit sur la lignature de René da Clerq à l'eccasien du eurnal activiste qui vient de paraître : < lien que la doctrine des vrais flamands lit toujours été : < chacaû maître eh«z loi » et qa'il n'ait jamais été dans soi intentions de neus mêler des affaires de la Wallonie, c'est pourtant netre devoir d'y rnivre avec le plus grand intérêt le cours les idées et le mouvement en ceurs. Pendant plus de 30 ans, nous avons été anis avee les Wallens dans le système bybride belge et, jusqu'ici, il n'est pas sncore entièrement clair si l'Etat des Flandres demeurera seul ou si, avec les provinces du Sud, il ce» stituera les Etats-Unis de Flandres et de Wallenie. Ea tous les cas, nous tenons à un bon roisinsg»; et tant dans netre intérêt que ians celui des Wallons, nous souhaitons vivre en paix et amitié avee e«ux avcc lesquels nous avons vécu cous le même toit, fût-ce même à centre cœur et à netre létriment, de part la faute d'une administration centralisante. Nous souhaitons que les Français vivent an France, les Allemands en Allemagne, les Anglais en Angleterre, les Flamands Bn Flandres, ainsi neus crions : viveBt ses Wallons en Wallenie; et nous applaudissons chaleureusement teut qui, s'appuyant sur le dreit à l'autenomie des petits peuples, plaide l'aatenemie des régions wallonnes.Avant la guerre déjà, surtout en Wallonie, en désirait la séparation administrative.E» fait, le régime belg-e qui avait favorisé les Wallons pendant près de cent ans, menaçait de d«venir un malheur peur seux ci ensuit» de l'accroissement rapide des Flamands et de iear ceascie^ce naissante.Et puis à ch&*ua ce qui lui revint constitue la seaie soiutien juste et durable. Pendant la guerre, le mouvement wallon progressera » IBe cernent. Je souligne la censtii uiies des ministères wellons à Namur et j« rappelle è nos lecteurs mon article du ZI bepte«bre 1917 qui reproduisait une lettre très intéressante d'un prê.re wallon. En ce moment, vient de ss aub ier le premier numéro du « Peuple Wallon » un organe démocratique paraissant deux foi* par semaine et qui semble vouloir être i'ergane principal du mouvement wallon. Le < Peuple Wallan » commence par uu appel à la population wallonne dans lequel la Ligue Wallonne du Brabant promet son appui au nouveau journal. Puis suit un long article-programme, bien pensé, bien présenté et courageusement signé par quatorze wallons connus, ce sont : D. de Feron, L. Bevy, P.Ionieckx, A. Potier, G. Sereen, J. Lausier, M. Mas-sart. P. Brison, H. Halleux, A. Havard, E. Hellin, J. Hénault, E. Rouba, A. Masscu. Nous extrayons ce qui suit du programme : < Au moment où les revendications nationalistes agitent le monde où, depuis ies Irlandais, les Polonais, les Finlandais, ies Oukrainiens, les Albanais, les Hindous, les Mahométans du Turkestan, les Lithuaniens, les Juifs jusqu'aux Flamands, chacun invoque le droit de disposer de soi-même, droit affirmé d'ailleurs pour tous les chefs des états belligérants, il est urgent que les Wallons, eux aussi, attestent leur originalité nationale. Pas plus longtemps notre discrétion ne doit se laisser abuser par des adversaires puissants, forts de leur autorité gouvernementale, et forts surtout de l'ignorance des masses. > Que réclament les Wallons? Le droit naturel de déterminer leur propre sort comme étant un tout national distinct de celui des Flamands. Comment? Par la séparation. « Neus n'y renoncerons jamais à la séparation. » Mieux encore nous faisons, dès à présent, un pressant appel aux Wallons, afin qu'ils préviennent le sabotage organisé par le gouvernement et ses fonctionnaires contre l'administration séparatiste wallonne. Les fonctionnaires qui ne cacheraient pas leur joie malsaine à voir livrés au gâchis les intérêts administratifs de leurs compatriotes n'ont pourtant pas hésité à sigaer, dès aeûs 1914, la déclaration suivante : Je soussigné promet par la présente de remplir loyalement ut serupu eusemeat mes fosetiena, conformément k 1* C^nv.:.-!-tien da la Htya, de ne ri«n ea.tr? prendre et de tout «Mettre qui puisse nuire à l'ad-minintration allemande dans la partie occupé« du t«rri:oire b^'ge. Plus loin nous lisons : L'acte séparatiste n'est pas le fait d'une volonté destructive. Au «entraire, c'est à côté d'une Flandre émancipée que la Wallenie libérée, rendue à elle-mêma, vivra dans l'aecerd cemplet de deux velon és mises par l'entente, basées sur le respect des droits de chacune. Ea dehors de ceci, une lalgfque no serait pas possible... L« lang»@ française sera ia seule langue officielle en Wallonie. Plus de < belgeoisisme » plus d'abatardîâ-sement, plus de bilinguisme, ni de t -lin-guisme. Des Wallons et des Flamands. Des idées wallonnes et des idées flamandes. De la clarté et plus de ténèbres belges. 4mê année ~ N* 36 Le N° : dLO centimes Mercredi 13 Février 1918 - Il - -- ii-n ii- i. ii.m. . i- i i—..irir-fin-nfir r^TiiT' -- S».#' KRÔ - • "r-aiWMnÉ'i'l.ilPrilTirriirrMMM——a ni i mi ii

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