Notre Belgique

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s.n. 1918, 18 August. Notre Belgique. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/np1wd3qq92/
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NOTRE BELGIQUE Dieu protige la libre Belgique El non Roi l QUOTIDIEN U Mots de êtir pc i'Belgique brail mervè i& Sg pute qui maye en s'etiî fir d'esse Wallon I Tfeaî, gtevy Tarif des Abonnements militaires I Hloli 1.80 fr. . S Mois 4 (r. Olvllsi (France) .... I Melc I.SO fr. s tttcla 5 fr. ! . tranger) S BSoIb 2.SO fr. S Sffiels S fr. Rédaction et AdmlnlstratieHi 53, HUE DES COMMUEES, CALAIS Abonnements Milibirsi : Par Btmtlni l ... . 6.SB fr. j pt«r IO sbonitwKtnii (Par SSol» » » « * • • I.OO fr. ooilegl!!» H A E L E M « Yoicl quatre ans, exactement aujourd'hui qu'il me lut donné de commander effectivement en chef des troupes belges devant l'ennemi et de savourer avec elles l'Ivresse de la victoire ! • Cest ainsi que le général De Witte, commandant la D. C. salue, au début de son ordre du jour du 12 août, l'aube da glorieux anniversaire. Le matin radieux et clair nous rappelle sans peine celui de 1914. Dos chants d'oiseaux, du grand soleil, des moissons liées en lourdes javelles, se dégage un sentiment de joie profonde, de confiance paisible, avec déjà des frissons intimes d'enthousiasme. C'est vraiment un jour de victoire. 9 * * Sous la haute présidence du Chef d'Etat-Major Général Gillain, du Général De Witte et du Général Proost, une foule compacte : officiers, soldats tt civils, se presse au service religieux célébré à la mémoire des héros tombés le 12 août 1914 Les chants de la messe de « Requiem » sont exécutés par la schola de l'Ecole de Sa Majesté la Reine. Quel merci ne devons-nous pas, pour nous et pour nos morts, à notre aimable Souveraine qui a daigné s'associer d une manière si délicate à notre anniversaire ! Quelle piété douce et recueillie nous ont versée c s voix fraîches traduisant avec une rare perfection les grandes pensées liturgiques 1 * A l'Evangile le R. P. Ilénusse nous aide à tirer du souvenir que nous célébrons les enseignements cachés Si nous avons choisi une cérémonie religieuse, c'est que pour nous toute victoire manifeste le bras puissant du « Seigneur des armées ». L'orateur salue avec émotion les glorieux vétérans des premières batailles, généraux, officiers et soldats, dont les chevrons impressionnants témoignent d'une ténacité, d'une patience inlassables. Témoins vivants du passé, nous nous groupons autour des morts ; ils nous dictent notre devoir ; notre sort est semblable au leui, car la grande faucheuse moissonne dans nos rangs, aujourdhui rsos frères, demain, nous-mêmes peut être ; ouvriers d'une même cause nous poursuivons l'œuvre commune jusqu'à ce que nous allions fleurir les tombes qui nous attendent sur la Gette ! Qui dira le frémissement qui souleva les poitrines, l'éclair qui passa dans les yeux, à l'évocation magnifique que nous fit l'orateur de nos sacrifices passés, gages de nos résurrections prochaines ! L'éloge n'est plus à faire de cette éloquence pleine et entraînante comme an torrent. Que sont, d'ailleurs, de ternes louanges auprès des légitimes fiertés qu'elle ranime, des courages qu'elle stimule, des larmes de soldats qu'elle fait jaillir, par moments,, comme l'eau pure des rochers ? La parole s'est tue ; la musique des guides universellement recherchée emplit notre recueillement de ses mélodies pénétrantes et je regarde : les soldats, casque en tête, l'arme au pied, fiers, immobiles comme des remparts ; quelle grandeur et quel symbole ! « A la tête de ces troupes, c'est le chef de jadis qui est venu reprendre place ! Eu ce jour d'un anniveisaire à jamais glorieux pour elles comme pour lui, il fait le serment de ne reculer devant l'ennemi sous aucun pretexte et de montrer comment un général belge sait mourir, s'il devait, ce qu'à Dieu ne plaise, renoncer à vaincre. » Oui, mon Général, nous comprenons vos fières paroles et nous les clamons avec vous. Regardez ces fronts hauts, cette allure impeccable, ces prunelles brillan» tes; écoutei ces fanfares joyeuses, ce» cliquetis de sabres et ces hennissements de chevaux : un souffle est venu de la Somme et de la Champagne. Il emporte tout sur sa route et voici 1 heure « dos cuirassiers » comme vous dites. En cette magnifique journée, nourris de souvenirs féconds,soutenus par nos morts, confiants dans notre cause, nous n'attendons qu'un signal pour vous suivre au galop des chevauchées enthousiastes ! Pol CUISSARD. Le mal de l'absence Un de nos amis du front nous envoyait il y a quelques jours un» lettre qu'il avait reçue de ton frèrt résidant in Hollande. Celui-ci avait rencontré une pauvre femme du peuple (femploie ce dernier mot avec respect) qui, pour quelque* tout, pat tait en fraude au delà de la frontière des correspondances, adressées à des soldats de l'Yser. Elle lui rtmit ces pièces précieuses pour qu'il les expédiât dûment. En palpant ces humbles choses, ees enveloppes aux adrettet grostièret, ces cartes couvertes souvent d'une écriture malhabile, déjà souillée < de traces de doigts, il sentit une émotion tingulière l'envahir. Il pénétra par la pentée dans ces logis de paytant, d'ouvriers, d'em-ployét, que le départ du filt, du mari, pour la guerre, a bouleversée. On ett tant nouvellet du cher absent depuis des mois, depuie des annéee peut-être. N'est-il pas mort, blessé, malade ? Songe-t-il encore à ta femme, à sa mère, à ses petttt P La guerre, voleute de vtet, n'est-elle pas encore parfois voleuse de cœurs t Et voici que sous le stimulant du regret, de l'angoiste, de l'amour réfréné qui gonfle le cœur à le faire éclater, l'époute, la maman, te met à écrire.Oh 1 elle ettpeut-être tort inexperte dant l'art d* coucher ees sentiments sur du papier. Qu'importe! elle t'applique, elle s'ingénie, elle entremêle de comeilt tur la nourriture, le froid, la tante, dt naïfs épanchiments i d'affection. C'est son âme qui s'exprime, j cette âme tendre, endolorie, que désolent le silence et la séparation. Cette lettre, celte carte, elle s'y met tout entière, t'ar-' rêtant d'écrire pour pleurer, s'efforçant de rendre à celui qui lutte en Flandre la réalité du foyer qu'il a perdu. La lâche terminée, un problème se pose, problème que l'ignominie boche rend chaque jour plus épineux : comment faire parvenir ces ligne* à destination'! C'est l'amende, c'ett la prison, pour l'auteur du message, lorsqu'il est découvert. Celui qui prend sur lui de le m passer » risque det châlt-mentt plue sévères encore, parfois la mort. Un ennemi sans entrailles taxe de pénalités cruelles les épanchements de lamour et de la piété familiale. Il s'agit dt lui échapper, et c'est pour les pauvres gens de chez nous le recours hasardeux à mille stratagèmes, pénibles, onéreux, singuliers. L'esprit, l'imagination, volent au ' secours du coeur en détresse et lui ensei-' gnent l'art d'atteindre l'autre cœur, qui bat si loin, tl loin, derrière un mur infranchissable qui jette sa sombreur sur toute vie aimante. Quel écrivain, habile à fouiller à même les fibree humaines, rendra le martyre det nôtres, des mèree, des femmes de chtz nous, qui depuis quatre ans, atten[■ dmt, appellent celui qui est parti, lui vouant leur pentée du matin et du soir, leur pentée de chaque heure, de chaque journée, de chaque taiton, leur pensée constamment fidèle et constamment douloureuse, telle une plaie toujours à viff dont le sang coule sans arrêt. Importantes palabres en Allemagne Le communiqué allemand de ces derniers jours se contente d'enregistrer que nos armées ont échoué en un certain nombre d'attaques. Nous qui avons pour nous orienter les renseignements officiels franco-britanniques, nous savons que nos troupes, en dépit d'une résistance acharnée de l'ennemi, réalisent jour après jour de nouveaux progrès. Il est certain que la tournure prise en ces dernières semaines par les èvènemt ni s, inspire £e vives inquiétudes aux dirigeants des empires centraux. Ecoutons le jugement porté sur la situation par la « National Zeitung » de Bâle, journal de la Suisse alémanique, qui semblerait devoir être favorable à nos adversaires. La * National Zeilung » fait le résumé suivant : « L'Allemagne ne peut, dans l'hypothèse la plus favorable, qu'ajourner quelque temps encore sur le front occidental la décision qui lui sera contraire. La guerre tous-marine a été une défaite et lui a valu l'entrée en guerre des Etats Unis. Elle est perdue économiquement, elle est condamnée à mourir en tant que nation si elle est exclue de la Société des Nations. L'Autriche-Hongrie est à bout de forces, elle ne pourra que tenter à la dernière heure de sauver son existence en se transformant profondément. A l'est, lesplans de l'Allemagne s'effondrent, le bolchevisme t écroule. La Turquie est en proie à la colère et au désespoir et le Tzar de Bulgarie, qui s'est allié aux puissances centrales contre la volonté de son peuple, est très gravement malade à Mannheim. Dans les puissances centrale.', la baisse du change s'accentue, la disette des denrées nécessaires à la vie devient de plus en plus terrible. Aucun emploi de la foret ne peut plus assurer le salut et quand bien même l'offensive de l'Entente serait arrêtée aujourd'hui et provoquerait une contre-offensive de l'Allemagne, le dénouement inévitable en serait peut-être retardé, mais nullement modifié. » Ainsi, peu à peu,'tous les neutres observateurs des événements arrivent à la même conclusion, à savoir que la défaite de l'Allemagne et de ses vassaux est certaine. La vérité est ti évidente que tous les yeux sont j obligés de la voir. Oui. tous les yeux et turtout ceux des chefs ennemis. Des réunions exceptionnellement graves se tiennent actuellement au quartier-général allemand. « Notre Belgique » a déjà annoncé que Hertling et Hintze s'y sont rendus. Aujourd'hui, nous apprenons qu'au même rendez vous se rencontrèrent ïempereur Charles, le comte Burian, Vambassadeur d'Autriche à Berlin, prince de Hohenlohe. l'ambassadeur de Berlin à Vienne, comte Wedel, ainsi que le comte von Bergen. Toutes les questions flottantes, dit un radio allemand, y seront discutées. Nous est avis que l'initiateur principal de ces graves colloquesr c'est^le maréchal Foch, qui par son offensive victorieuse a brouillé le jeu des centraux et le« oblige à reconstituer (non seulement leurs armées, mais encore tous leurs plans. J. Morande Heureux encore quand l'espoir luit pour eux et quand la mort ne leur a pat arraché celui qu'ilt vivent d'aimer. « Priant pour pstit-père, dit la jeune maman à son garçonnet, à l'heure du coucher, afin que le bon Dieu le préserve de tout mal et nous l« ramène bimtôt !» Et tandis que la prière, flimme vive, jaillit vers le ciel, lui, l'époux, le père, lui qu'invoque cette amoureute nottalgie, n'est plut peut'être qu'un peu de chair livide, glacée, informe. L'obus, la bombe a fait son œuvre, tuméfiant la face, broyant let mtmbret, ajoutant une horreur nouvelle à l'horreur du trépas. Et parfois ce n'est qu'après de longues temainet que le detUn te découvre, que là-bas, à l'humble foyer, let vêlementt de deuil font leur tache tombre, et que la jeune maman, joignant, le toir, let mains de ton enfant, lui dit à travrt tet sanglots : * Prions pour l'âme de petit-père que Ut A'iemwds ont tué ! » D'puu quatre an*, la guerre n'a pat que let champs de bataille du front et de la ligne de feu. Il y a un champ de bataille dont on ne parle guère, celui det dmet passionnément aimantes, et qui, inconnues, cachées entre let murt d'une maiton, te débattent, luttent, gémittent, taignent, et parfois meurent, victimes de ce mal, rebelle à toute guérison, que l'on nomme l'absence. LELOU Les Sports au Front Au Z 261 Dimanche dernier à 3 heures, sur une plaine hâtivement préparée, s'est disputé un beau match de foot bail entre le I et le II du Z 261. Le I jouait en rouge et noir, le II en vert et blanc. Dès le début, les avants du I attaquent avec vigueur et, après quelques minutes, sur un centre da Vincent, Dafays marque pour les ronges et noirs. Peu après, Van de Veve réussit un second goal. Les verts et blancs voudraient bien riposter mais ils ont affaire à forte partie : que faire contre un back tel que FJ*,°8fn8ux ! Aussi Do Vadre, bien avisé, risqu e un iong shol que Nobals, surpris, laisse passer. Mais le réponse ne tarde pas et les p<iuiiains de Fro-gnoux font une superba desce uta au bout de laquelle Jacquemin reprend et mar que. Un corner accordé au II est cal verti se goal par Da Vadre ; mais encore une fois le I riposte et Van der Veeken, tr&s personnel marque un 4e goal. Le time finit donc sur 4 à 2. Après la reprise, Jacquendn parvient encor,' à marquer 2 goals, l'un sur un faible déga gement du keeper du II, l'autre sur un bea» centre de Vincent. Et la fin est sifllée après plusieurs essai de Torchenne, dit Mayot. L'équipe entière des rouges et noirs est i féliciter, mais surtout son capitaine, Fro gneux du Daring Club de Bruxelles. Chez les verts et blancs, MSnnea et Da V* dre furent les meilleurs. 120 COURT. ' ECHOS DU FRONT Un fasse de la Z 258 f*it respectueusement remarquer à MM. les Payeurs qu'il y a déjà plus de trois mois que l'indemnité de combat est augmentée de deux francs et qu'il attend toujours son rappel de supplément d'indemnité... Cependant les congés sont ouverts ; on escompte la merveilleuse permission de détente... et l'on retourne lamentablement ses poches, vides de gros et même de petits sous. ! - Peut on signaler l'incohérence de certaines décisions en matière de récompenses honori fiques ? Galle cl par exemple, qu'il faut dix-huit mois de front pour avoir droit à la médaille militaire. On arrive alnti à cette contradiction que des actes méritoires peut-être, mais médiocrement brillants, sont récompensés da la croix de guerre et de la médeille militaire réunies, alors que par contre des actions d'éclat hors pair ne valent à leur au teur qu'une seule décoration. * * * Un peu plus de justice, s. v. p. oh « pour ôtre curé, on n'en est pas moins... plotte ! » Simple petit fait qui nous est signalé par un brancardier qui trouve à bon droit que 11 | ré'Igaatioa chrétienne n'emporte pas l'obli ; galion d'accepter l'injustice sans tout au moins proloster qu'elle est Injuste : « Une certaine nuit, une de nos.patrouH'as fit 13 prisonniers. Résultat Lgiiime : avalanche de décoration» sur tous les vaillants qui firent partie de L'expédition., sur tous INDISTINCTEMENT?, saaf deux pauvres petits curés biancerdlors qui étaient là pour la « cas je » éventuelle, qui partagèrent tous les périls da l'entrepiise et qui euient mslhenrau-sement à déployer leurs bons cflices, car 11 y eut des blessés. » Et pourtant... et pourtant... si l'on va au devant des balles avec un couteau ou avec un brancard, est-ce que le danger n'est pas le même, est-ce que la mérite n'est pas égal Eit-ce que la récompense ne devrait pas êfce j identique ? * « » Peut on rappeler que la bibliolhèquo « divisionnaire » est par d&finilion à la disposition de toutes les unités dj la division et ne saurait, sous peine d illogisme, devenir simplement réglmentaire et s'intituler par exemple « bibliothèque grenadière » ou « bibliothèque carabinière » quand elle n'est que bibliothèque X D. A. * * * Réflexion d'un poilu de la Z Brie, lequel, ayant lu La Rochefoucauld, a comme ini des maximes. En voici une : « Je ce sais pas de plus grave erreur à l'heure présente, et qui soit ta sous c3 da plus d'iniquités que de croire q»e la justice puisse équitablc-ment s'exercer par délégation. Un saint, quels que soient ses mérites, n'6st pas encore le Bon Dieu et un sous-officier, malgré toute sa bonne volonté, ne remplacera pas, anx yeux du jasse, le suprême « rapport du comman dant ». * * * On nous demande si les Ordres Joumallet'8 qui s'occupent de la vie du soldat avec une sage prévoyance, jusque dans ses plus petits détails, ne pourraient régler au mieux de ses > iatéiêts, certaines questions monétaires que la « dureté des temps » fait particulièrement épineuses Les billets de Ch«mbres de Commerce n'ont qu'une validité temporaire. Les «Napoléon* viennent d'être démonétisés. Est-il possible que le jasse aux tranchées doivn se préoccuper de cela ? Nos autorités ne pourraient-elles faire ac ;ord avec les banques ? Les quartiers maîtres ne pourraient-Us être intermédiaires entre celles ci et les .hommes ? Il y a là quelque chose à faire. LE ROUSCAILLEUR. Hommage aux Vainqueurs de REIGERSVLIET Les 1er et 2a régiments da chasseurs à cheval, les batteries d'artillerie à cheval et celles du 3a groupe du 2e régiment d'arlille-iie, ont été autorisées à inscrire le nom de REIGERSVLIET sur leurs étendards et sur leurs bouc iers, pour commémorer la bel.'a conduite de ces unités pendant le combat du 6 mars 1918, où elles repoussèrent, par une impétueuse contre-attaque, un violent assaut des « stosstruppen » allemandes, capturant 128 prisonniers et plusieurs mitrailleuies. LA SITUATION La première armée américaine Lorsque, à la tin de mars dernier, après huit jours de combats acharnés, l'armée franco britannique eut perdu le terrain entre l'Oise et l'Avre qu'elle est en train de reconquérir aujourd'hui, le général Pershing, commandant des forces américaines expéditionnaires, écrivit au général Foch : " Toutes mes divisions sont à vous ; disposez en comme vous l'entendrez ». Le 31 mars, un communiqué officiel nous faisait connaître que le gouvernement français avait décidé d'accéder au désir exprimé par le général Parshiog au nom du gouvernement des Etats Unis. Les troupes améri-cai .es, ajoutait-on, combattront aux côtésde» troupes britanniques et fracçiises et lu drapeau étoilé flottera auprès dos drapeaux rinçais et anglais dans les plaines de PIcar-yie. 3# Année — N" 535 Le Numéro 5 ctme* Dimanche l& Août Ifi£

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Notre Belgique gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Calais von 1916 bis 1918.

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