Saint-Michel: bulletin de guerre des anciens des deux collèges Saint-Michel de Bruxelles

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01 August 1918
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s.n. 1918, 01 August. Saint-Michel: bulletin de guerre des anciens des deux collèges Saint-Michel de Bruxelles. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/348gf0ng70/
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Publication autorisée par l'autorité militaire Deuxième année N* 23. Août 1918. i i 1 £ .1- s p. £ 4 -«! SAINT-MICHEL bullet1 n de guerre des Anciens des deux Collèges Saint-Michel de Bruxelles [ Pour l'Ancien Collège, à Jos. GUFFENS, Z. 95, 11e. Adresser les Communications ® ^ TTT,TTT^T „ _ f Pour le Nouveau Gollege, a G. HEURSEL, Z. 296. TENIR En qualité d'aîné de notre petit bataillon — ne sommes-nous pas plus de 600?— permettez-moi, mes chers camarades, de venir faire un peu la causette avec vous. Yoilà quatre ans que l'armée belge est en campagne. Parmi vous, les uns « tiennent » courageusement depuis le 1er août 1914 ; d'autres, réfugiés depuis le début des hostilités à l'étranger, se sont engagés dès qu'ils ont été en âge de servir ou dès qu'ils ont pu le faire ; certains d'entre vous, restés pendant un certain temps en Belgique envahie, n'ont pas hésité, pour venir nous retrouver, a passer la frontière avec tous les risques que cette évasion comportait; d'autres, enfin, prisonniers en Allemagne , sont parvenus à s'échapper de cet enfer et sont aujourd'hui au front, à nos côtés. C'est à vous tous que je m'adresse, mes cherg amis. Vous ne vous imaginez pas combien je suis Heureux quand je lis, dans les journaux, les hommages mérités rendus à nos braves soldats belges! Je rougis de plaisir; je découpe l'article et je le conserve avec soin : avec quelle satisfaction je relirai tout cela plus tard ! Mais je ne suis pas toujours aussi content, car, pour exposer des faits de guerre où vows vous êtes montrés superbes, le journaliste s'est parfois contenté de six à sept lignes relativement sèches; il me semble que si j'avais été à sa place, j'aurais écrit des pages, peut-être même des chapitres. 11 est vrai que, souvent, les auteurs de ces lignes arides ne connaissent nos braves « yasses » que de les voir déambuler paresseusement en congé, dans les rues des grandes villes et là je dois reconnaître qu'ils ne sont pas à leur avantage, avec leur manteau déboutonné, leur bonnet de police « chahuté » et leurs mains tout au fond des poches de leur pantalon ! Je ne vous cache pas que je suis d'une humeur de dogue quand je rencontre ainsi des soldats belges et quand je compare leur manque de tenue à la correction st à l'allure martiale de certains de nos alliés. Mais ce n'est pas en congé que j'aime nos poilus, c'est ici, ici lu front, où le casque ne permet pas — malgré la plus Mauvaise volonté du monde — de recevoir des plis fantaisistes et où les mains n'ont pas le temps de se reposer au fond des poches du pantalon... Je pense bien souvent à vous, fantassins, canonniers m conducteurs d'artillerie de campagne, servants d'ar-;illerie de tranchée ou de pièces lourdes, aviateurs, cavaliers, soldats du genie, observateurs en ballon, téléphonistes-signaleurs, cyclistes, motocyclistes, chauffeurs, conducteurs du corps de transports, etc... et je me reproche presque mon âge et mon grade, qui ne me permettent pas de vivre votre vie. Puisque vous voulez bien m'écouter, à chacun de vous je voudrais dire quelques mots; approchez-vous, faites un grand cercle autour de moi, car je veux tous vous voir. Venez ici, vaillant fantassin, tout jeunet et la manche cependaut couverte de chevrons ; je vous appelle le premier, parce que je vous admire le plus. Je vous connaissais déjà très bien avant la guerre, car j'ai servi aussi à l'infanterie pendant toute une année de stage ; je commandais d'abord un beau peloton, puis une brillante compagnie, avec lesquels j'ai fait les grandes manoeuvres ; certes, ce n'était que la « petite guerre » — pour employer une expression du temps de paix — mais en voyant alors vos camarades endurants, énergiques, infatigables, audacieux, je devinais ce qu'ils seraient devenus devant un ennemi véritable, surtout devant l'adversaire exécré, devant le traître qui a laissé protester sa signature et qui n'a pas d'honneur. Au cours de cette campagne, vous avez dépassé mes plus chaudes espérances: je vous ai vus, mordants, aux sorties d'Anvers ; je vous ai suivis, stoïques, au cours de la longue retraite de l'armée vers le littoral; je vous ai vus, intrépides, sur l'Yser pendant les inoubliables journées d'octobre 1914 ; je ne vous ai jamais perdus de vue, depuis ces quatre ans, pendant lesquels vous assurez avec une opiniâtreté larouche, l'inviolabilité de notre front. Ni vo« chefs, ni vos camarades n'ont oublié les mémorables combats de Steenstraete en avril 1915 et la récente contre-attaque de Merckem, dont les heureuses conséquences tactiques et stratégiques sont immenses. Plus que jamais l'infanterie est la Reine des Batailles ; vous pouvez être fiers de lui appartenir. Et vous, artilleur presque imberbe, j'ai aussi à vous parler; j'ai un faible pour vous, je l'avoue, car vous avez si bien compris, pendant cette campagne, toute l'âme de l'artillerie: défendre, appuyer, soutenir, protéger,venger vos camarades de i'infanterie ! Que vous êtes beaux, quand l'ordre de tir est donné et quand vous vous précipitez à vos pièces pour créer devant le fantassin menacé cette muraille de fer et de feu qu'on appelle barrage ! Comme le sang-froid réfléchi du chef de pièce, la précision froide du pointeur, le calme du régleur contrastent singulièrement avec le formidable coup de biceps du

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Saint-Michel: bulletin de guerre des anciens des deux collèges Saint-Michel de Bruxelles gehört zu der Kategorie Frontbladen, veröffentlicht in Calais von 1916 bis 1918.

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