Sous le drapeau: ce journal est envoyé gratuitement à tous nos militaires protestants et à toute personne qui en fera la demande

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01 Juni 1917
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s.n. 1917, 01 Juni. Sous le drapeau: ce journal est envoyé gratuitement à tous nos militaires protestants et à toute personne qui en fera la demande. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/183416tq1r/
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If Je n'ai point de honte de l'Evangile, car il est la puissance de Dieu pour le salut de tout croyant.. Romains, 1 /1 fî. ' $|jb COMBATS LE BON COMBAT.... 1-Tiinolhée, 1/18 f i a) Le f Les dons en argent doivent être envoyés à M. RANDEL 116, Boulevard François-I" 1-E HAVRE Ce journal est envoyé gratuitement à tous nos Militaires Protestants et à toute personne qui en fera la demande. Toute communication concernant l'administration et la rédaction du journal doit êlre adressée à M. le Pasteur P. BLOMMAERT, chargé de la direction de l'Aumonerie Militaire Protestante Beige, 43, rue de la Mailleraye, HAVRE — kj ia — -ç. juust SOMMAIRE Morts au champ d'honneur. — Le pain qui augmente lorsqu'on le partage, Ch. Wagner. — Lettre aux soldats protestants belges, I)' P. Good. — Cantique. — Ce que m'a dit une page blanche, Cafakdifttge. — In liet troin-melvuur. — Coin de la sympathie. — Adresses des Aumôniers. — Réunions et cultes divers.Nous saluons avec respect la mémoire de nos amis fllopts au Ghamp d'Honneur HAEMELINCK Louis-Henri, Grenadier. HEUSE Emïle, Sergent au 2e de ligne. KIRPA FHICK James, Soldat au 11e de Ligne. PAPLEU Joseph, Soldat au 4e de Ligne. JONES A.R.j Sous-Lieutenant au 8e de Ligne. DÉGÉDÉS LEDUNE Edmond, mort à Chester-le-Street (Angleterre).YERRIEST Jui.es, mort à Zeist (Hollande). Les militaires ne se trouvant pas dans les régions visitées par les Aumôniers peuvent s'adresser au Bureau de la Diree tion- Nous prions instamment nos amis de prévenir la Direction, 43, rue de la Mailleraye, Le Havre, de leurs déplacements ou changements d'affectation, ce qui permettra de prévenir immédiatement de leur arrivée l'aumônier de leur région. Le Pain qui augmente lorsqu'on le partage Un mot d'abord, pour les soldats belges qui liront ceci. Je leur serre la main vigoureusement comme à des braves et nobles frères d'armes, non i seulement dans cette guerre mais dans le beau combat que mènent sous l'étendard du Christ, tous ceux qui cherchent avant tout le royaume de Dieu et sa justice. Et je leur souhaite pour eux et pour leur pays aimé, après les chemins de croix et les calvaires, des Pâques réparatrices. Quand on est frères on rompt le pain ensemble et que ce soit le pain blanc des jours heureux ou le pain noir des jours de souffrance, on y mord avec une égale bonne volonté ! Qu'on ne trouve donc pas surprenant que je parle de pain ici. Le pain, avez-vous songé à cela : c'est le soleil de Dieu et la peine de l'homme. N'en mangeons jamais sans remercier Dieu, sans vouer à l'homme une fraternelle reconnaissance- Un jour que Dante, le grand poète, se promenait avec un ami par des campagnes, où ondulaient aux rayons de juillet les dots d'or des épis, il dit : « Regarde le «oleil qui devient du pain ! » Le pain fut toujours pour tous les peuples, chose sacrée. . Le gâcher3 le vilipender, ou l'accaparer sont s a±gnts u'iniquite. Jésus a pour toujours imprimé au pain la marque de sa main où transparaît celle de Dieu : il l'a placé dans la prière qu'il nous a enseignée, il l'a élevé à la dignité ' d'un symbole immortel en en faisant dans la communion le signe qui représente son corps brisé pour nous. « Je suis le pain de vie » nous a-t-il dit et par ces actes qui je propagent à travers les siècles, par ces paroles qui sonneront jusqu'à la fin des temps et jusque dans la vie éternelle, il a transfiguré le pain dans une apothéose.Il nous a donné en outre une leçon perpétuelle, capable de transformer la terre si elle était bien - comprise en nous laissant l'enseignement « du - pain qui augmente lorsqu'on le partage ». Tout le monde connaît le récit de la multiplication des pains. Quand tous furent rassasiés, il en resta plus qu il n'y en avait pftur commencer. Ne laissons pas s'égarer nos esprits en formant le souhait que la nourriture puisse nous être offerte sans qu'il soit besoin de semer, de labourer, de peiner en un mot. La; grande leçon du pain qui augmente lorsqu'on le partage n'a pas pour but de nous faire faire des rêves de fainéants _ et de parasites. Mon Père travaille tou-jour, a dit Jésus. Son père et lui, sont d'immoc-teis travailleurs qui aiment les travailleurs obscurs de la terre et les bénissent. JL'ar son esprit qui est celui du Père, Jésus veut nous libérer de cette fatalité qui veut que les hommes soient en lutte pour le pain et se l'arrachent les uns aux autres. Tous les mauvais combats, toutes les rapines et les violences viennent de cette fatalité. Mais cette fatalité vient elle-même de notre mauvais esprit et de la dureté de nos cœurs- L'âpre conflit pour les biens de la terre, pour la nourriture et pour la vie n'est pas une nécessité absolue. Au fond la lutte pour les biens matériels, diminue les biens matériels en absorbant dans le combat et son acharnement, les forces qui pourraient être consacrées à l'augmentation des ressources. La bataille enragée pour le pain diminue le pain. Qui ne voit au contraire que si par l'effet du bon esprit que veut faire régner en nous notre Maître, nous cessions de nous ruiner et nous dépouiller les uns les autres, pour collaborer ensemble à la création des biens matériels et du pain, nous en augmenterions la production ? Donc en créant le pain dans un labeur honnête bien organisé, où chacun ne chercherait pas son profit exclusif mais le bien de tous, nous augmenterions le pain, précisément en le partageant. Ceux qui dans un esprit de domination et de violence ont déchaîné cette guerre en s'imaginant qu'ils créeraient de la richesse, n'auront abouti qu'à en détruire. En les combattant de toutes nos forces, nous nous garderons bien de les imiter, une fois que nous aurons arrêté leurs entreprises. Nous retiendrons au contraire la leçon et nous prendrons toutes nos mesures, nos alliés et nous, pour faire souffler un autre esprit sur la terre et empêcher le retour de cete sauvagerie qui n'est en somme que le déchaînement des appétits de la Bête. La Bêle croit dur comme fer que le bonheur et la prospérité consistent à dévorer les autres. A. Van Horck Antwerpen

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