g» ann'ée, n° 84, esHrtssMKjewwssoi Le numero 5 centimes Mardi 28 mars 1916. ADRESSER TOUT CE.QUI CGNCEKflJB IiA FTJBXiïOIÏÊ A ARTHUR LAURENT Administration pötif la Belgiqua ftp da Midi, 70 (pes it In Boars?) idresser toutes ies communUatiofli A LA Petton générale flu "ÖnoMiöRr, H3, boulevard MltttatfÊ Lei manuBcriU non insures na tont pa» rwriw. 1 5J inge Le joTarnal decïine foute respon sabilitè quant a Ia teneur des annonces. A. BOGHAERT-VACHE, Rédacteur en ©hef. Gaston B02ttfÈ$, ID&eöteur general. GENE nnale. la Sense On donne p*" les bijoux, brillants, perles, argeuterlos,~" !f!H litlll LE PLUS HAUT PRIX L'OR dep. 2.75 logr. PLATINE 7 ff. Ie gr. liaison de confiance STTOOUB8ALK8 ! 2 9, r.d. Qp.-CarmM S 7, rue Van Oost Accoucheuse I late, de l« ordre. I'ens.,Insult. 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Cesar leur aecorda Adroit de citoyens, inais Ü nest pas dit mot des méetecins dans ses Comments Jusqu'a m te* Besses étaient ao*-L3sur les champs de batailte par ceux de L camarades qui avaient queique gout L ourcette chirurgie grossier©. Sous Au-Le, les armees devinreal permanenies : Lpercur ne se contente pas d'avoir son UcG-n particulier, Musa; Ü étabiit l'ordr* Dmb ses legions, forma des corps seden-Lire= 5une garde pretorienne, mik gard» Lame, des vigiles, leur attnbua des méde-ciito et, plus tard, il en attribua aux co-j Cortes, dunt l'etfëctii élait le feième de celui de la légion. L'empereur Claude, dans son expedition centre les Bretons £43 après J.-C), emmena avec lui Scnbonius Largus, ainsi que ce dernier nous l'apprend lui-mème clans son Üvre De compositions mcdicamentorum. facon Onesandre ou Onosamdre, écrivain grec militaire du Iersiècle, dit que des médecins | suivaient Farmée romaine pour panser les Messes. Il ne paralt pas les estimer beau[coup[, car, selon lui, la parole du general est plus utile, dans les moments dii'iiciles, | [que ne le sont les médecins suivant les armees, « qui ne peuvent guérir que par leurs [medicaments ». Jusqu'a Marc-Aurèle (161-180), les éeriivains ne font pas mention des médeeins [militaircs. Galien, qui vivait a cette époque, i'en dit que peu de choses. il cite Antigone* njwiime un excellent médeein des armées... Maïs il ue semble guère apprécier ceux qui suivaient MarcAurèle en Germanie. Demetrius fut un de ceux-lè. Ils savaient, dit [Galien, autant d'anatomie que des bouchers! Ajoutons que Galien, qui n'a jamais passé pour brave, n'avait pas aecepté la mission i'accompagner l'empereur. Mais si les auteurs nous manquent, les, ÉscripUous nous vtennent en aide pournous montrer que des médecins élaient atiachós aux cohortes et aux legions. On en a recueilü une cinqiuaitaine : ce sont sans Boute des' ea: volo. En voiei une; les au tres [sont analogues : A Esculape et a la santé de see compagncas» [d'armes, SesSïus Tit lus Alexandear, mécïecim &> la IS* cohorte prétorienne, a fait cette ofFrande, sous le VIIIscensulat do Demitian et sous celni de T. Flavius Sabinus. Nous trouYons ainsi, comme medeeins fa 1 bles : ces cfcanote etaient des^en^ outrc, a recevoir les medeen ns, les m'i'ovisr:!.j.!rinei)is, etc. Vclleius Paterönr-" r ViV--«il sous Auguste et sous Tibère- : il gnittes elevés dans l'armee, et L' CuPr. d< ONNKT. Bruxell** ^Jiii-mèeie protite dte ces ohanots, écrit-il. M«'pei^F MaajiK^ (58^-()0w). orüams:. an ':'^'^ appeles Deputtiti, qui étaient charges d'emporter les blessés pour ies faire soigner hors du champ de bataille. L'empereur Léon (886-911), surnommé le Sage ou le Phiiosophe,. augmenta le nombre de ces Gavaliers, et dans sa Tacuta, il recommande au chef d'armée d'avoir grand söiö de ses malades. Léon est entre dans des détails de toute nature sur les devoirs du general d'armêe; mais il parte a peine des medecins. Dans le dernier chapitre, eependaut, qui est une sorte d'appendice, il dut en quoi consiste la mede cine militaire : « La mede* cine, dit-il, a a s'occuper des plaies qui sont faites par les pier res, les javeïots ou autres corps de memo nature; elle tient tout prepares les medicaments convenables; elle combat par son art les maladies, qui sont produites par le froid, par la chaleur, par la faügée, par les eaux, les lieirx, la temperature, la negligence des soins du corps, la mauvaise alimentation, ies fruits, etc. » {A mim^ A. CORLIEU* —-—-i>^ya»T —belge Christian Beck, a l'age de 37 an».

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