1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 January 1916
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s.n. 1916, 01 January. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hq3rv0dt5p/
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CONSTANTINOPLE Entre toutes les villes qui se sont élevées au rang de capitale d'un grand empire, Constantinople tient une place à part, grâce à la façon dont elle est arrivée à cette haute situation. Tandis que Rome, Berlin, Paris, Londres, Vienne, se sont agrandies lentement, leur importance ne s'étant accrue que dans la mesure où l'Etat, dont elles sont le centre — nous dirions volontiers l'âme ■— prenait de plus grands développements, Constantinople s'est vue transformée, d'un coup, de cité secondaire en ville mondiale, telle une jeune beauté que l'amour d'un prince a fait monter d'une humble chaumière au trône des Césars. Colonie fondée par Mégare au VIIe siècle avant notre ère, ruinée par les Perses au siècle suivant, elle n'était encore, au Ve, alors qu'Alcibiade exilé errait dans ses alentours, qu'une localité sans importance. La situation favorable en fit ensuite un centre commercial actif, mais elle restait toujours bornée à son territoire immédiat, formant une sorte de ville libre, jusqu'à ce qu'elle fut définitivement annexée à l'Empire romain par Vespasien et privée de toute indépendance. Or, en 1 an 330 de notre ère, Constantin, demeuré seul maître de l'Empire, fixa sa résidence à Byzance, qu'il baptisa — le baptême était devenu fort à la mode en haut lieu — du nom de Constantinople. Du coup, elle se trouva la capitale du monde antique et ne tarda pas à éclipser Rome, dont la décadence alla en s'accentua nt jusqu'à la chute de l'Empire romain. Constantin n'eût pu faire un meilleur choix ; située à la frontière de l'Asie Occidentale, qui, partiellement soumise seulement et exposée aux incursions des Perses, avait plus besoin d'être surveillée de près, elle convenait parfaitement pour être la capitale de l'immense Empire soumis à une direction unique. D'un autre côté, sa magnifique situation entre les deux mers comme entre les deux continents, la destinait à devenir une grande métropole commerciale. Enfin, en cas de revers, elle pouvait être facilement défendue avec des forces restreintes ; du côté de la mer, les deux couloirs du Bosphore et des Dardanelles rendaient difficile l'accès de la mer qui baignait ses murs ; tandis que du côté de la terre, après le premier rempart qu'offrait le Danube, après l'obstacle des Balkans, l'étroite presqu'île qui terminait la péninsule pouvait être aisément barrée par un système de fortifications. Ainsi l'Empire d'Orient survécut environ dix siècles à celui d'Occident, avec une interruption des cinquante-sept années que dura l'Empire latin issu de la quatrième croisade.De même que Constantinople avait succédé à Byzance, à son tour elle fit place à Stamboul, sa conquête par Mahomet II en ayant fait la capitale de l'Empire turc. ♦ ♦ Alors la ville déchue connut une nouvelle période de splendeur. Et quand l'heure des revers sonna pour la monarchie ottomane, qu'elle se vit successivement dépouillée d'une partie de ses provinces, ce fût encore l'heureuse situation de Constantinople qui constitua, non pas seulement au point de vue militaire, mais encore au point de vue politique, sa meilleure garantie, la rivalité des puissances ne permettant pas que l'une d'elles s'établisse sur les rives du Bosphore. * * * Bien des auteurs ont célébré les beautés qu'offre cette ville, qui, au point de vue du pittoresque également, se trouve dans des conditions uniques au monde. On connaît les "Lettres du Bosphore" du Comte de Mouy, qui fut secrétaire d'ambassade à Constantinople, le livre que Théophile Gautier, ce grand styliste, a consacré à cette ville ; ainsi que l'ouvrage du célèbre écrivain italien De Amicis, ayant même objet et dont la description'du pont de Galata, traduite dans toutes les langues, est devenue classique. Nous ne pourrions donner que de courts extraits de ces œuvres de trop grande envergure, c'est pourquoi nous préférons recourir aux notes plus succinctes d'un marin italien, F. P. Macola, auteur d'un opuscule intitulé Nella città dei Sultani. Voici comment il décrit l'impression que Constantinople lui à faite à première vue. Nous traduisons : " Nous commencerons par donner une idée du plan de Constantinople que son étonnante position rend la maîtresse de deux mers et l'arbitre de deux continents. " Par le moyen du Canal du Bosphore, les eaux de la mer de Marmara s'unissent à celle de la mer Noire en formant un vaste bassin bordé de riantes collines, lequel fournit ainsi un sûr asile aux navires, à l'abri de tous les vents. Constantinople est formée de trois grandes villes : Péra et Galata, qui occupent l'intérieur de ce bassin et qui, de la plage, s'élèvent en amphithéâtre jusqu'au sommet des collines, et Stamboul, qui fait saillie, s'étendant le long de la rive européenne baignée par les eaux de la mer de Marmara. Le voyageur qui arrive par mer jouit en conséquence de deux spectacles : Constantinople vue du dehors et passée la Corne d'Or (la rade de Constantinople), Constantinople vue de l'intérieur. De ces deux spectacles, je ne sais lequel préférer au point de vue esthétique. " Vers les quatre heures de l'après-midi, je montai sur le pont pour jouir du spectacle grandiose qu'offre Constantinople à ceux qui arrivent par mer. Tous les passagers étaient- debout, à la proue, les regards fixés dans la direction du Bosphore ; un silence général régnait à bord ; on pouvait observer cette espèce de recueillement qui précède les événements extraordinaires ; et, en effet, la beauté croissante du tableau absorbait en ce moment toutes les facultés des voyageurs avides d'émotion. ♦ + a 1914 ILLUSTRÉ — N9 81 a

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