1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 January 1915
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s.n. 1915, 01 January. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sf2m61cn7p/
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EN CHINE Les Khounkhouzes (Suite et Fin.) <S> c=>0c=3 O Toun-Yan répondit volontiers à toutes mes questions et grâce à ses indications, je pus me faire une-idée assez complète de la vie que menaient les Khounkhouzes. L'hiver, durant les gelées rigoureuses de la Mand-chourie, quand tous les sentiers de ia forêt sont couverts d'une neige cristallisée et sèche, reluisant au soleil, les Khounkhouzes, après avoir mis à l'abri leurs fusils, se transforment en gens paisibles et se rendent dans les endroits habités et dans les grandes villes, où ils se fondent dans la masse de la population. Ils ont, dans toutes les villes et à toutes les stations du chemin de fer, des complices chez lesquels ils trouvent un asile, une aide, des occupations. Ces complices se rencontrent partout, aussi parmi les serviteurs qui remplissent les cours des "dzian-dzioun", des " fou-doutoun ", des "dao-taï" (noms de hauts dignitaires) et parmi les domestiques des riches marchands. Presque tous les traducteurs attachés aux détachements d'infanterie et de cavalerie préparés à la garde des frontières, sont des Khounkhouzes. C'est parce qu'ils sont informés de tout et peuvent prendre à temps leurs mesures contre tout ce que pourraient entreprendre contre eux les autorités tant russes que chinoises. Mais dès qu'au premier souffle chaud du printemps fondent les neiges, dès que la "taïga" O noircit, s'assombrit, que partout marais et ruisseaux sont libérés de leurs entraves de glace, alors, ces loups bipèdes de la forêt, plantent tout là, accourent vers leurs montagnes et leurs épais taillis, déterrent les armes qu'ils ont cachées, et s'organisent rapidement en petits groupes qui ensuite viennent de tous côtés se grouper autour de leurs chefs, pour finir par former de forts détachements. Cette époque de mobilisation des Khounkhouzes est pour eux la plus pénible. Les autorités chinoises envoient dans la forêt des détachements de leurs troupes. Il leur serait facile de détruire l'une après l'autre ces bandes peu nombreuses et disséminées et de ne pas leur permettre de se réunir en grandes masses. Mais la lenteur et le manque d'informations des troupes chinoises sont bien connus des Khounkhouzes ; un faible contingent de ceux-ci attaque les détachements de l'armée chinoise, entame une fusillade qui entraîne les soldats au combat, puis bat précipitamment (1) La "Taïga" est pour le nord de l'Asie, l'équivalent de la forêt vierge d'Amérique. en retraite, les amuse ainsi durant une semaine et plus, enfin concentre sur lui toute l'attention des chefs chinois. Sous le couvert de cette démonstration, les autres bandes se réunissent promptement en une seule ; ce dont elles donnent immédiatement connaissance avec forces menaces, aux corps expéditionnaires chinois. Ceux-ci s'empressent d'évacuer la forêt qui demeure entièrement aux mains des Khounkhouzes. Ils sont là chez eux, dans leur élément. Les jours deviennent de plus en plus chauds, les bourgeons se gonflent, les arbres se couvrent de feuilles et la terre de gazon, la noire et sombre "taïga" a revêtu son verdoyant costume d'été. A ce moment-là, les Khounkhouzes se préparent à opérer. Leurs chefs se rassemblent tantôt en un endroit et tantôt dans un autre et élaborent le plan de la campagne qui va s'ouvrir. Toun-Yan et les autres chefs sont tout le jôur sur pied, inspectant les armes, organisant les points de ravitaillement. Quelque part, sur une "Sopka". (volcan éteint), on entend de fréquents coups de fusil : c'est l'école de tir des Khounkhouzes. En même temps on reçoit les nouvelles recrues, on les met à l'épreuve, on leur fait connaître le rigoureux règlement avec sa discipline de fer. Sur toute la ligne du chemin de fer, de la station Maoerchan à la station frontière, sont échelonnés les détachements organisés des Khounkhouzes, qui obéissent à trente-cinq chefs ; le rayon d'activité, ou mieux les limites du domaine de chacun d'eux sont strictement déterminés. Chacun d'eux agit indépendamment, et seules les importantes questions d'intérêt général sont résolues en commun. C'est ici le côté faible de leur organisation ; comme il n'y a pas de pou- • voir central, il arrive souvent que des mésintelligences éclatent entre eux et que les divers détachements opèrent sans s'être concertés. Toute la population locale, en partie par crainte, mais aussi par conviction, est du côté des Khounkhouzes ; elle les nourrit et leur prête toute espèce d'assistance ; elle leur paie une sorte de tribut, mais très modéré, basé sur le revenu. C'est au mois de mai que les Khounkhouzes se mettent à l'œuvre. Leur activité est double : d'abord ils enlèvent, par certains procédés dont ils gardent le secret, les riches marchands et les hauts fonctionnaires, les emmènent dans la forêt et exigent, pour les remettre en liberté, une rançon qui leur est presque toujours payée. En second lieu, ils entreprennent de grandes expéditions, s'introduisent dans les villes et les riches villages et là, pillent les bazars, ou lèvent directement une contribution de guerre qui leur est rarement refusée. Ainsi se passe le temps jusqu'à l'automne ; à la chute des feuilles, quand la "taïga" noircit, que la terre se congèle, les Khounkhouzes, après avoir partagé leur butin, . 1914 ILLUSTRÉ — N° 63 c=

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