1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 January 1916
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s.n. 1916, 01 January. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2f7jq0th0f/
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L'ARMÉNIE (Suite.) COUTUMES ARMÉNIENNES Les jeunes filles arméniennes des villes ont, toujours, enroulée au cou et au haut de la poitrine, une longue chaîne d'or à laquelle pendent parfois jusqu'à cent pièces du même métal. Ces pièces sont de? cadeaux faits, un à un par leur futur mari, car les jeunes arméniennes restent très longtemps fiancées. Promises par leurs parents vers l'âge de sept à huit ans, elles ne voient leur futur que quatre ou cinq fois par an au plus, jusqu'à l'époque où elles l'épousent, soit quatorze ou quinze ans. Et l'entrevue alors ne dure que quelques instants, juste le temps de prendre une tasse de café, quand le mari en perspective vient visiter la famille ou apporter un présent. Mais ce qui démontre combien les arméniens poussent loin la pratique, c'est que les cadeaux lors des épousailles, redeviennent la propriété de l'époux. Serait-ce pour cela que les cadeaux faits par les fiancés consistent immuablement en pièces de monnaie d'or, sur lesquelles on n'a pas à éprouver de perte comme il en est lorsqu'on a à revendre un bijou. La femme n'est d'ailleurs guère plus considérée chez les arméniens catholiques que chez les musulmans. A beaucoup de ses actes mêmes est attachée une présomption de porte-malheur. Ainsi une femme portant de l'eau traverse-t-elle la route devant une caravane ou un groupe de voyageurs, caravane ou voyageurs rebroussent immédiatement chemin pour échapper à l'accident grave que cette femme vient de rendre possible. 11 est, en Arménie, d'autres croyances naïves par exemple celle que les morts peuvent encore souffrir, dans leur tombe, des écarts de la température. Cette croyance apparaît surtout à Mamakhatoun, non loin d'Erzeroum, où dans un lieu saint qui sert de sépulcre à une princesse seldjou-kide, le tombeau d'albâtre de la fille du Padischah est, dès qu'arrive l'hiver, recouvert d'une épaisse couche de tapis. UNE BIZARRE TRIBU D'ARMÉNIENS En de nombreux villages du vilayet de Sivas est répandue une tribu et secte religieuse dont mœurs et croyance sont des plus bizarres. Les adeptes de cette religion prétendent être les descendants des premiers chrétiens établis jadis dans le pays, ce qui ne les empêche pas d'être fidèles, en même temps qu'au culte catholique, à de nombreuses coutumes empreintes du plus évident paganisme. Donnons un exemple. A certain jour fixe, tous les ans, le prêtre de chaque paroisse reçoit, offerte par ses ouailles, une jeune fille. Le fruit de cette union, passagère puisque le cadeau de ce genre est renouvelé chaque année, le fruit de cette union donc, si c'est un garçon, entrera plus tard dans les ordres ; si c'est une fille, elle sera élevée dans ♦ le temple et telle les vestales, elle devra rester vierge, durant toute sa vie consacrée au service du temple. Cette tribu, appelée celle des Kizil-Bach, haïssent les musulmans autant qu'ils méprisent les chrétiens, qui ne sont pour eux que des héréliques. Ils croiraient commettre un péché si, un mahométan en voyage s'arrêtant chez eux, ils n'avaient, au moins craché dans l'eau qu'ils lui donnent à boire, et introduit une immondice quelconque dans le plat qu'ils lui présentent à manger. TRÉBIZONDE Trébizonde c'est une évocation de caravanes venant de la Perse ou d'autres points... Trébizonde c'est le tintement des sonnettes et des grelots attachés au cou des chameaux... C'est le chargement de tapis et de broderies. Bâtie en amphithéâtre au bord de la mer, elle présente de ce côté, un aspect des plus jolis. Sur le rivage s'élèvent des maisons pittoresques, aux couleurs éclatantes, au-dessus desquelles on aperçoit d'autres constructions à demi cachées parmi les arbres fruitiers, les orangers et les oliviers. Ça et là émergent de la verdure les élégantes colonnes blanches des minarets. Les lignes sévères des ruines des anciennes fortifications contrastent avec ce riant tableau. A l'est, la montagne, taillée à pic du côté de la mer, descend en pente douce vers la ville, li y avait là, sur le coteau, un ancien palais des Comnènes, converti, dans la suite, en couvent de femmes. Les mosquées sont nombreuses à Trébizonde ; elles sont peu remarquables ; il y a bien la mosquée Sainte-Sophie située à peu de distance de la ville et une ancienne église bizantine transformée en mosquée et dont les murailles extérieures sont en partie ornées de mosaïques, mais au point de vue artistique ces deux édifices sont relativement peu intéressants. Les Grecs du Bas-Empire avaient édifié, avec les débris des temples et des monuments des anciennes colonies, quelques petites chapelles dont les ruines se signalent par des bas-reliefs et des ornements d'un style très pur. La ville " close " qui occupe la partie ouest de T rébizonde est entourée d'une ligne de hautes murailles défendues anciennement par de grosses tours. L'enceinte a pour bases d'énormes rochers qui dominent de larges ravins couverts d'une riche végétation. Au point de vue de l'architecture pittoresque "l'autre" ville ne présente pas grand intérêt ; mais là se trouve le principal bazar. Depuis les tapis les plus riches de la Perse, du Kho-rassau et de Smyrne, depuis les étoffes d'Alep, de Diar-békir et de Brousse, jusqu'aux bijoux du filigrane le plus fin, le plus admirable, on trouve là, dit Deyrolle, tout ce qu'on peut souhaiter : des pierres fines de grande valeur, des armes hors ligne, des monnaies anciennes, rares, précieuses. =3 1914 ILLUSTRÉ — N* 91 =

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This item is a publication of the title 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles belonging to the category Oorlogspers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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