1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 January 1916
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s.n. 1916, 01 January. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qz22b8wc70/
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QUAND LE FEU EST A BORD Peut-on concevoir des moments d'angoisse plus épouvantables, plus horribles, plus terrifiants, que ceux endurés par les passagers d'un paquebot voguant à plusieurs milliers de lieues de la côte, lorsque retentit soudain cette clameur effroyable, sinistre, affolante... : " Le feu est à bord ! " Que la brise soit légère ou que les vents soient déchaînés en une tempête violente !... que la mer soit calme ou que les flots furieux soient soulevés à des hauteurs prodigieuses !... ces passagers environnés de tous côtés par l'abîme liquide,... épouvantés par la fumée âcre et suffocante qui se dégage de l'intérieur du navire,... pris de panique à la vue des flammes gigantesques qui se tordent, dansent, sifflent, grondent, envahissent les couloirs, les cabines, les ponts,... ces malheureux, condamnés à être consumés sur place, n'ont d'autre chance de salut que la fuite toujours aventureuse dans les canots de sauvetage ou l'arrivée providentielle d'un navire de secours !... Bien rares, hélas, sont les cas où des incendies furent maîtrisés par les seuls moyens disponibles du bord : Les pompes à bras ou les voilures mouillée?. "Navire en feu, s'ensauve qui peut... " disent les marins. La substitution du fer au bois dans la construction des navires modernes n'a pas éloigné complètement les dangers d'incendie de bâtiments de fort tonnage. Malgré les règlements sévères interdisant formellement aux matelots et aux passagers de fumer dans les dortoirs, malgré l'installation électrique moderne remplaçant l'ancien éclairage au pétrole, malgré les services de rondes institués jour et nuit, malgré les visites fiéquentes dans les parties les plus reculées et les plus désertes du vaisseau, malgré les précautions de toutes sortes et de tous systèmes pouvant atteindre le " summum " de la sécurité la plus désirable, les matières inflammables abondent dans les flancs de ces "villes flottantes" : déchets de coton, graisses, huiles de machines, alcools, bois, charbon, poudre, goudron, etc... tous ces produits dangereux mais nécessaires à tout voyage sont emmagasinés en quantités énormes,... et il suffit d'une étincelle, d'un rien, de la moindre fatalité, pour provoquer la plus horrible des catastrophes, pour changer en quelques heures, ces géants de la navigation en d'immenses brasiers, en de véritables fournaise? ! Chaque année, le " Bulletin maritime universel" mentionne la perdition de nombreux navires par suite d'incendie : Barques et chalutiers de pêche, voiliers de cabotage, charbonniers, pétroliers, steamers de commerce, paquebots d'émigrants, transatlantiques !... la liste s'allonge de plus en plus!... Et combien de vaisseaux signalés comme disparus ont probablement été totalement consumés !... loin, bien loin de tout regard, de tout secours !.. La mer sournoise garde sa proie et son secret !.. elle n'est qu'un vaste tombeau, aussi lugubre et féroce, qu'impitoyable ! L'un des plus récents sinistres, encore présent à la mémoire de tous, est, sans contredit, l'incendie du " Vol-turno" paquebot anglais chargé de quelques milliers de matelots et d'émigrants : "le 9 octobre 1913, les paquebots de diverses nations qui sillonnaient l'Atlantique furent soudain avertis par la télégraphie sans fil, qu'à la hauteur du 48e degré de latitude nord et du 36e degré de longitude ouest, le steamer Volturno était en feu et, impuissant à combattre l'incendie par ses propres moyens, réclamait d'urgence du secours. Cet appel tragique, ce cri d'agonie atroce avait été lancé à huit heures du matin ; à midi, la Carmania (qui, peu de temps auparavant, avait encore été la première à secourir le Titanic) se trouvait près du Volturno. Un spectacle horrible l'attendait, relate avec émotion l'éminent écrivain Anatole Le Braz. " Allumé depuis plus de six heures par l'imprudence d'un émigrant et activé par la violence du vent, le feu, en dépit des efforts du capitaine Inch, de ses officiers et de son équipage, avait pris des proportions si formidables que les trois quarts du navire ne formaient plus qu'un brasier oscillant au gré des vagues !.. Le matelot de vigie au mât de misaine avait été brûlé vif, à son poste, dans son étroite gaîne de toile !.. sur cinq canots mis à la mer, un seul s'était maintenu, chargé à couler bas ; les quatre autres s'étaient broyés contre les flancs du navire !.. les quelques six cents passagers qui demeuraient sur l'épave s'étaient réfugiés à la houpe où le capitaine leur prêchait le calme !.. De quelle clameur d'imploration fut saluée l'apparition de la Carmania !.. Mais la bourrasque avait tellement grossi, la tempête était si furieuse, qu'il était absolument impossible d'établir une communication quelconque entre les deux bâtiments !.. Et les heures se succédaient !.. Et le feu, ayant tordu les pompes, accélérait ses ravages !.. Une explosion retentit, projetant vers les nuées une mitraille de débris incandescents : c'était la machinerie qui sautait !.. La nuit vint !.. terriblement longue !.. la tempête sévissait !.. l'incendie déchaînait sa musique infernale !.. Parfois on voyait une ombre se détacher de la masse hurlante et confuse !.. l'ombre enjambait le bordage et glissait dans l'abîme !.. C'est que le pont d'arrière, lui aussi, commençait à flamber et certains passagers s'apercevant que leurs semelles s'échauffaient, préféraient la mort par immersion, que celle par le feu !.. Dans les entrefaites, une dizair e d'autres vapeurs s'étaient présentés à la rescousse !.. rien d'efficace ne pouvait être tenté !.. la tempête était loin de se calmer !.. Toute la nuit s'écoula dans des transes, aussi abominables pour les sinistrés que pour les sauveteurs !.. Enfin, à la pique de l'aube, il se produisit une légère accalmie !.. la houle tomba suffisamment pour permettre aux embarcations de tenter le transbordement des malheureux !.. Dans la matinée du 10 octobre, les navires =■ 1914 ILLUSTRE — N* 98 en

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This item is a publication of the title 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles belonging to the category Oorlogspers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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