1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 January 1916
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s.n. 1916, 01 January. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/707wm14g29/
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LA FEMME CHINOISE La fillette. Généralement quand un Chinois apprend que l'enfant auquel il a donné le jour est une fille, il ne cache pas son vif mécontentement ; celui-ci varie d'après la force des espoirs qu'il nourrissait ou d'après le nombre de filles qu'il possède déjà. C'est à tort, cependant, que l'on a prétendu que le père chinois n'entendait pas la voix du sang et qu'il se désintéressait de ses enfants du sexe féminin au point de les faire disparaître et de les abandonner ; cela ne se produit que si le nouveau né est non viable ou difforme ; cependant un garçon est toujours mieux accueilli et sa naissance est célébrée par des réjouissances, parce qu'il ne grèvera le budget familial d'aucun frais d'éducation et que bien au contraire, il sera, après quelques années, une source nouvelle de bénéfices. Le Chinois considère toutes choses et toutes gens d'après leur valeur intrinsèque ; or, une fille a bientôt fait d'inscrire, sous son nom, une large colonne aux dépenses du ménage. Dans sa prime enfance, aussitôt qu'elle sait parler et marcher, l'enfant est abandonnée et on lui laisse une certaine liberté ; elle prend ses ébats dans le voisinage avec d'autres bambines et bambins de son âge ; comme nos fillettes elle remplit de ces rôles à la fois puérils et graves, elle est l'héroïne de certains jeux guerriers, ou bien la mariée dans d'enfantins cortèges matrimoniaux ; plus souvent elle joue à la maman vis-à-vis de compagnes plus jeunes ou vis-à-vis de ses poupées. Les fillettes chinoises, comme leurs petits frères d'ailleurs, ont pour prénom les noms des objets qui tombent sous les regards de leurs parents au moment où ils s'occupent de constituer un état-civil ; on les appelle : " yang " (brebis) ; "krouar" (fleur); "i-tze" (chaise); j'en ai rencontré cependant qui portaient des noms très explicites des sentiments paternels au moment de leur naissance ; une d'elles se nommait : n Kai-tzou " (aurait dû être un garçon), une autre avait nom : " Kon-youg " (assez). L'enfance de la Chinoise prend fin à l'âge de dix ans ; elle est alors nubile. La jeune fille. Dès que la jeune fille est nubile, on l'arrache brutalement à la fréquentation de ses camarades, des petits garçons surtout, à moins que la famille ne compte déjà plusieurs filles et qu'elle soit pauvre, car dans ce cas on vend la plus jeune et alors... D'ailleurs, à partir de cet âge, il serait difficile à toute fille de pure race chinoise de jouer et de courir, c'est à peine si elle sait marcher ; en effet, c'est lorsqu'elle a dix ans révolus que la pauvrette subit une odieuse mutilation imposee par la mode traditionnelle et nationale : on lui brise, on lui coupe, on lui déforme les pieds. Cela commence par des bains d'eau bouillante qui lui sont administrés une ou deux fois chaque jour, durant un mois, à l'effet de ramollir les chairs ; puis on lui entoure les pieds de rudes bandes de toile grise, appelées "t'chang-poun ", qui sont attachées et retenues au moyen de cordelettes de chanvre. Hebdomadairement on resserre ces bandes et on masse les membres ; les orteils, dont les os sont rompus, sont ainsi ramenés sous la plante des pieds et le talon est redressé jusqu'à ce qu'il vienne adhérer au gras du mollet, à la hauteur du muscle soléaire ; après un an de ce traitement la Chinoise est complètement difforme ; c'est-à-dire qu'elle a satisfait les exigences de la mode. Un autre dénouement termine cependant quelquefois cette période ; les chairs, trop coriaces, ont dû être entaillées, le sang a fait coller les n t'chang-poun ", des croûtes et des crevasses se sont formées, des ulcères se sont fait jour, puis, inévitables conséquences de la malpropreté nationale, la plaie s'est gangrenée et l'enfant est morte. Jeune fille, la Chinoise a sa place marquée an gynécée maternel ; elle passe ses journées en compagnie des autres femmes du ménage, assise sur le "kang" familial, à coudre ou à broder ; elle confectionne des vêtements pour ses frères et sœurs ou bien des parures pour elle-même, ou bien encore ces broderies de brocait et de soie, soutachées d'or et d'argent, que nous admirons et dont nous ornons nos salons et nos appartements. Quelquefois, la jeune Céleste reçoit la visite de ses amies, ou bien elle se rend en compagnie d'autres femmes du ménage au "yamen" de ces demoiselles; jamais la jeune fille ne sort seule, d'abord ce serait une indignité, une grave infraction aux rites et à l'étiquette, choses éminemment respectables, et ensuite sa pudeur en serait effarouchée par les regards malicieux et injurieux des hommes qu'inspirent les "quis" (mauvais esprits) : elle en souffrirait très cruellement. Réunies, les jeunes Célestes se racontent les menus incidents de la vie domestique, tout en cousant ou en peignant, parfois elles font de la musique ; les unes jouent du "youn tsin" (mandoline), d'autre3 du "tsing" (cithare), les troisièmes, mais elles sont plus rares, du "cheng" (cornemuse). A la campagne, les pauvres paysannes vendent leur travail aux fermiers et aux propriétaires de rizières ou de plantations de coton, et elles amassent ainsi un petit pécule destiné à constituer leur dot au cas où les souffrances multiples que leur font endurer leurs petits pieds ne les tueraient pas. A mesure qu'elle avance en âge et que la compréhension de la vie se développe en elle, la Chinoise s'aperçoit de son infériorité sociale ; elle constate la différence qui sépare sa vie de celle des mâles de sa famille ; elle apprend que 1914 ILLUSTRE — N* 100 c

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This item is a publication of the title 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles belonging to the category Oorlogspers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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