1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 January 1915
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s.n. 1915, 01 January. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/319s17td2m/
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AU PAYS DE CARMEN SYLVA La Roumanie sous Ferdinand Ie" Jetons un rapide coup d'oeil sur le passé du peuple 1 roumain. Au commencement de l'ère chrétienne, le pays se I dénommait Dacie ou Dacia. L'empereur romain Trajan I (de 98 à 117), ayant vaincu les Daces, — dont le roi, I Decebal, se donnait la mort pour ne pas tomber vivant I entre les mains des Romains, — partagea le territoire I entre les plus braves de ses soldats. Un monument, élevé B à Rome en 112 et connu sous le nom de « Cotona Tra-I jana », rappelle cette conquête; elle reproduit les cos-I lûmes pittoresques des Daces, qui sont restés ceux des I Roumains d'aujourd'hui. Au V° siècle, c'est l'horreur de l'invasion barbare. ■ Tour à tour Vandales, Visigoths, Ostrogoths, Huns, Gé-I pides inondent le territoire, dévastant tout sur leur pas-B sage. Les indigènes se réfugient dans les montagnes, I d'où ils reviennent, conduits par Rodolphe le ?Mr, fon- ■ der les principautés de Valachie et de Moldavie. Période I héroïque, mais sanglante, qui nous lègue des noms célè-B bres de guerriei^ indomptables : Vlad le Diable. Etienne ■ le Grand, Michel le Brave, etc. Mais, comme l'a dit le ■ poète roumain : « Apa trece, pealra remane; Romanul I nou péré » (l'eau passe, la pierre reste; le Roumain ne B meurt pas). Après les Croisades, en 1300, le pays tomba sous la B vassalité turque. Il s'appelait alors « Dacia-Trajana » et ■ était divisé en deux principautés : la Moldavie, qui avait ■ pour capitale Jassy; la Valachie, avec siège du gouver- ■ nement à Bucarest. La Sublime-Porte lui imposait le ■ « hospodar » ou prince régnant. L'intervention des « Phanariotes » se produisit, en ■ 1711, après l'alliance du prince Cantemir de Moldavie ■ avec le tzar Pierre contre Stamboul. A la suite de la ■ capitulation des Russes à Husi, sur le Pruth, les Turcs B supprimèrent le gouvernement des boïards indigènes, ■occupèrent, toutes les forteresses roumaines et confiè- ■ rent l'administration du pays à des Grecs du « Phanar », ■ les plus vils et les plus corrompus des fonctionnaires B musulmans. Le « Phanar », quartier de Constantinople, ■ était habité par des nobles grecs, les « Phanariotes », ■ gens riches, instruits, fort rusés et qui ne reculaient ■ devant rien pour assouvir leurs ambitions. Or, les trô-B nés de Moldavie et de Valachie étant mis aux enchères I par le Padisçhah de tous les Turcs et donnés au plus I offrant, très souvent les candidats risquaient tout leur ■ avoir pour s'emparer du pouvoir. Arrivé au trône, le B premier souci du prince phanariote était non seulement ■ de rentrer dans ses fonds, mais aussi de réaliser au plus ■ vite une fortune, la principauté n'étant pas, hélas ! ina- I movibie Tous les moyens, naturellement, lui étaient B bons pour arriver à son but. Ce fut l'ère lamentable ■ et honteuse de l'histoire roumaine et qui dura jusqu'à B la guerre de l'Indépendance grecque (1821), époque à ■ laquelle les Turcs rendirent aux deux principautés le B gouvernement de leurs hospodars nationaux. Lorsque, en 1828, la Russie déclara la guerre à la ! Porte, elle dota les deux principautés d'une constitution ■ et s'occupa activement de l'organisation économique du pays. Alexandre Ghica, Georges Bibesco et Michel Stourdza furent appelés successivement à appliquer la nouvelle constitution. Vint la Révolution française de 1848; elle eut son écho dans l'âme des patriotes roumains. Un mouvement analogue fut organisée dans le pays contre les Russes, mouvement à la suite duquel, en 1839, le Moldave CouzàA oda fut élu prince et réalisa l'union des deux principautés sous son sceptre, grâce à Napoléon III, qui provoqua la rupture du protectorat russe (traité de Paris 1856) et réussit à enlever à la Porte le droit de s'immiscer dans les élections des hospodars et du Divan (convention de Paris 1858). Le premier geste de Couza fut de chasser les moines grecs, qui étaient parvenus à accaparer le tiers de la surface du pays et dont les revenus, à cette époque, dépassaient 30 millions de francs. Il abolit le servage et fit diviser les terres en parcelles afin de permettre aux paysans de les acheter. C'est également à lui qu'on doit la loi décrétant l'enseignement obligatoire. Mais les boïards, furieux < e l'abolition du servage, dont ils tiraient d'immenses revenus, le forcèrent d'abdiquer... Isolé, sans aucune protection, sans relations avec les puissances étrangères, le pays se trouvait placé comme une île latine au milieu d'une mer slave... On résolut de lui donner un roi. On sollicita tout d'abord le comte de Flandre, père du roi Albert. Celui-ci déclina cette offre flatteuse et ce fut le prince Charles de Ilohen-zollern, frère de feu la comtesse de Flandre, qui devint, en 1867, prince de Moldo-Valachie, sous le nom de Garol lor. La Roumanie, toujours vassale de la Turquie, ne pouvait se développer comme un peuple libre. File attendit le moment opportun pour secouer le joug. L'occasion lui fut fournie, en 1877, par la guerre russo-turque, où la bravoure de l'armée roumaine, commandée par le prince Garol, généralissime des forces russo-roumaines réunies, sauva les Russes d'une défaite sur le sol bulgare, à Plevna. Le Congrès tenu à Berlin en 1878 reconnut l'indépendance de la Roumanie, et le pays fut élevé au rang de royaume en 1881. Une ère nouvelle et glorieuse commençait pour cette nation avide de paix et de liberté. En compensation de sa victoire, on rendit à la Rou-manie le territoire situé entre le Danube et la mer Noire, la « Dobroudja », qui, avant de tomber aux mains des Turcs, appartenait au prince roumain Mircéa Basarab; la Russie, par contre, sous prétexte qu'il lui lallait un point stratégique, s'annexa l'est de la Moldavie, le territoire d'outre le Pruth, nommé Bessarabie. La Roumanie ayant protesté véhémentement, la Russie s'opposa à ce que la Silistrie, qui fait partie de la Dobroudja et qui, par conséquent, appartenait aussi, jadis, à Mircéa Basarab, fût restituée à la mère patrie... La femme roumaine, qui exerce dans le « home » familial une royauté débonnaire et douce, est réellement émancipée, dans la meilleure acception du terme (rien des suffragettes !), Aussi bien, le Roumain, éperdûment galant, lui assure en général une existence facile. La Roumaine n'a rien à envier à ses sœurs latines et on ne peut mieux la comparer qu'à la femme argentine de Buenos-Ayres. Paysanne ou citadine, la Roumaine est affable et modeste; son teint bistré, ses cheveux d'ébène, ses yeux, chez d'aucunes noirs et brillants, chez d'autres doux et expressifs, illuminent un visage d'une beauté pm 1914 ILLUSTRÉ * N® 44 «o

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This item is a publication of the title 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles belonging to the category Oorlogspers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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