1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 January 1917
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s.n. 1917, 01 January. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/057cr5p07d/
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LES MARCHÉS AU CONGO Aucune manifestation de la vie publique des indigènes du Moyen-Congo, comme d'ailleurs de toute l'Afrique centrale, ne caractérise mieux les mœurs que les marchés. Le noir, lui-même, y attache une telle importance, qu'il en a fait la base de son calendrier. Les marchés indigènes ont lieu régulièrement tous les quatre jours, et portent le nom du marché tenu ces jours-là, soit : Kandu, Kenge, Konso et Sona. Pour la désignation du marché même, on ajoute encore le nom de l'endroit où il a lieu, ainsi Sona-Bata, Sona-Gungu.Beaucoup de localités empruntent leur nom à ces marchés ; Sona-Gungu, par exemple, est le nom indigène de Thysville. Chaque centre indigène important, la chefïerie, a son marché. Le nombre et l'importance de ces marchés dépendent principalement de la richesse de la contrée et de l'esprit mercantile de ses habitants. Le noir est un trafiquant-né. Son amour de la chicane et son aversion pour tout travail régulier lui viennent admirablement à point ; il est avide de petites nouvelles et aime les déplacements. Le manque de débouchés fixes pour les produits de l'agriculture et de l'industrie, la distance des factoreries et l'insuffisance de celles-ci, rendent d'ailleurs ces marchés indispensables. Le caractère de l'indigène et l'organisation de sa vie économique sont donc les principaux facteurs de leur existence. Rien n'est intéressant comme une visite à ces marchés. Prévenons d'abord le chef de notre visite, car, en arrivant à l'improviste, nous risquerions de mettre tout le monde en fuite. Cette méfiance des indigènes, n'est guère flatteuse pour le blanc ; voici comment elle s'explique. Il est fréquent que des Européens, ayant besoin de porteurs, n'ont rien trouvé de mieux que de les prendre au marché, ou encore que leur suite, si pas le blanc lui-même, s'y est approvisionnée en oubliant de payer, ou qu'ils ont rémunéré arbitrairement les produits sur lesquels ils avaient fait main-basse. L'étranger est, en outre, ignorant des coutumes et de la loi indigènes, de sorte que, même animé des meilleures intentions, il risque de les enfreindre et de mécontenter les indigènes. Nous voilà donc en route, vers 8 à 9 heures, lorsque les hautes herbes de la brousse commencent à sécher par l'ardeur du soleil qui perce les rideaux de brume s'élevant des ravins. De toutes parts, des sentiers étroits serpentent vers le même point : une petite hauteur, en plaine, éloignée de toute habitation, une trouée dans la brousse, de vingt mètres carrés environ, ombragée par quelques arbres, invariablement les mêmes, des safutiers, des ficus "bubu" et des ficus "sanda", arbres qui résistent aux feux périodiques de la savane et qui sont devenus les arbres sacrés et protecteurs du marché. La brousse nous en cache encore la vue, mais un bruit assourdissant de voix nous prouve que nous sommes proches. Déjà nous rencontrons des groupes de deux, trois personnes assises en marchandant au bord du sentier, à l'ombre maigre d'un arbrisseau rabougri ; ce sont les coulisses, les abords de la bourse ! Et tout à coup le spectacle bariolé du marché. Deux à trois cents personnes, en majorité des femmes, sont assises sans ordre sur la place ; leur marchandise est exposée là : manioc, shikwangue, arachides, bananes, patates douces, champignons, noix et huile de palme, sel, poudre, capsules, fusils, armes, tabac, bikwa, graine de courge, oignons, gingembre, bijoux, tissus, poterie indigène, maïs, caoutchouc, outils, mâchettes, haches, houes, paniers, nattes et autres vanneries, filets, poissons, gibier, viande de porc et de chèvre, chauve-souris, rats, soupe, malafu (vin de palme) poulets, canards, chèvres, moutons, porcs, chiens, chats, etc., en un mot, tout ce qui est nécessaire à la nourriture, au travail, à l'habillement, à l'ornementation et aux plaisirs. Ce sont les articles d'alimentation qui dominent sur ces marchés : le manioc, au Moyen-Congo. Celui-ci est débité, sous toutes ses formes, depuis la racine fraîchement récoltée jusqu'à la shikwangue préparée, une espèce de pudding servant de pain, une nourriture riche en principes nutritifs, mais pas trop saine pourtant. Ce qui nous frappe le plus, ce sont les étalages de chenilles et de grillons, vivants ou cuits, débités par pièce ou à la mesure. Des chenilles bien grosses, poilues, remuantes, que le vendeur ne parvient qu'à grand' peine à garder dans son panier. Par dérision, les blancs ont baptisé cet article "le macaroni indigène" ! Et puis, il y a encore le grillon, un criquet gros comme un pouce, qui sort de terre après la pluie, un morceau de choix! Les forgerons, potiers et tisserands voient leurs affaires péricliter depuis l'importation d'articles européens, meilleurs et moins chers. Le sel est vendu en sacs de 30 kilos par les factoriens, ou débité, au détail, par cuiller ou coquille. Ce dernier genre de trafic n'est pas très rémunérateur et est laissé aux jeunes gens qui ne peuvent encore engager un capital. Le trafic de la poudre, des capsules et des fusils à piston est plus lucratif. Quoique ce commerce soit défendu, l'administration ferme les yeux, parce que les armes à feu sont très utiles aux indigènes et n'offrent pas le moindre danger au Bas-Congo. Le marchand de munitions est habituellement un étranger qui a introduit sa marchandise en fraude de l'Angola, pour revendre la poudre par charge. A cause - =□ 1914 ILLUSTRE — N* 121 a

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This item is a publication of the title 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles belonging to the category Oorlogspers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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