1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 January 1916
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s.n. 1916, 01 January. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h98z893697/
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L'Industrie de la pâte de bois en Norvège La question du prix et de la rareté du papier donne une actualité intéressante à ces quelques notes d'un spécialiste. La consommation du papier a augmenté depuis une quarantaine d'années, dans des proportions qu'on n'aurait pu prévoir et, comme conséquence de cette augmentation, l'industrie de la pâte de bois s'est développée d'une façon remarquable. La Norvège est une des contrées où cette industrie a (ait le plus de progrès, et, depuis longtemps, la pâte de bois norvégienne joue un rôle considérable sur le marché mondial. En outre, une grande partie de la pâte produite en Norvège se consomme dans le pays même. La fabrication du papier en Norvège s'est, en effet, également développée d'une manière considérable. C'est ainsi que l'exportation norvégienne de papier et de travaux de papier s'est élevée en 1906, à 97,143 tonnes, ayant une valeur de 1 6,353,200 couronnes. Les plus sérieux concurrents de la Norvège, en ce qui concerne les affaires en pâtes de bois, sont la Suède, la Finlande et le Canada. Les prix de la pâte de bois ont subi, dans le cours des temps, de grandes modifications. La pâte mécanique humide, par exemple qui, en 1869, 1870 et partiellement en 1871, se payait 150 couronnes la tonde, ne valait plus, en 1891, que 29 couronnes, prix qui ne laissait-du reste aucun bénéfice aux fabricants. Les prix des différentes sortes de pâtes de bois étaient au mois d'août 1907, à peu près les suivants : Pâte de bois mécanique, sèche, env. 95 cour, par tonne. " " humide, "50 " " chimique, sèche, " 145 " franco bord, ports norvégiens. La première fabrique norvégienne de pâte de bois fut établie en 1868. Il y a maintenant 72 fabriques, dont 53 pour la pâte mécanique et 19 pour la pâte chimique. Toutes ces usines, auxquelles il faut ajouter les fabriques de papier, occupent un grand nombre d ouvriers, dont les salaires, en 1906, se sont élevés à environ 7.5 millions de couronnes. Cette industrie rapporte aussi indirectement de gros bénéfices au pays, de plusieurs façons. C'est ainsi qu'on compte, pour la navigation, un revenu annuel de 6 millions de couronnes, pour le transport de la marchandise aux consommateurs étrangers. De plus, la navigation et les chemins de fer gagnent au transport, de l'étranger aux usines, d'une quantité de produits étrangers employés dans la fabrication. Toutes les machines des fabriques de cellulose sont livrées par des ateliers norvégiens. On emploie, pour la fabrication de la cellulose, des quantités importantes de pyrites norvégiennes. On calcule que les propriétaires des forêts ont reçu, en 1906, pour le bois qui est la matière première la plus importante, 20 millions de couronnes. Ce développement extraordinairement rapide de l'industrie de la pâte de bois de Norvège a, comme toute chose, ses raisons naturelles. Le pays possède tout d'abord dans ses chutes d'eau, une force motrice suffisante et peu coûteuse. Ces chutes sont en général situées près de la mer, ce qui réduit au minimum les frais de transport aux places de chargement. L'eau des rivières est claire et pure. Les ports sont ouverts toute l'année et les distances, qui les séparent des plus importants centres d'écoulement, sont courtes. Enfin il est aisé de se procurer d'excellents bois. Vingt et un pour cent environ, ou 67,500 kilomètres carrés, de la grande superficie de la Norvège, sont couverts de forêts. On a cependant craint sérieusement, comme on le sait, que la consommation de bois ne soit une cause de destruction des forêts. Le prix des rondins a presque doublé depuis 1870 et il en est de même pour l'exportation du bois. On estime cependant que la consommation nationale du bois est bien moins grande maintenant qu'auparavant et le Directeur des forêts prétend que les prix élevés du bois amèneront une baisse encore plus grande dans la consommation nationale. On dit qu'en coupant les arbres dans un âge peu avancé et en traitant mieux les forêts, on arriverait à leur faire produire bien plus que maintenant, au moins à certains endroits. Comme on le sait, les arbres croissent le plus rapidement dans leur jeune âge. 11 y a beaucoup d'endroits en Norvège où le sapin pousse vite et donne un bénéfice continu, lorsqu'on le coupe jeune. Considérée au point de vue de l'économie nationale, cette coupe des jeunes arbres paraît donc justifiée, d'autant plus qu'elle ne laisse pas autant de déchets et qu'elle n'abîme pas autant les jeunes pousses. Elle exige cependant de très grandes précautions, car elle ne peut être pratiquée partout et il y a une limite minimum, qu'il ne faut en aucune circonstance dépasser. On utilise maintenant les déchets mieux que jadis et c'est un gain très important. D'autre part, la superficie des forêts s'étend par de nouvelles plantations. L'Etat norvégien plante chaque année, dans les forêts publiques, un million et demi d'arbres en moyenne, outre tous les autres travaux qu'il entreprend pour l'amélioration et le bien des forêts. La Société des forêts norvégiennes (Det norske skog-selskab) a, depuis 1901, planté 39 millions d'arbres et cultivé ou ensemencé de grandes surfaces de terrains. Le Storting norvégien alloue, depuis plusieurs années, des subsides importants à cette Société, que soutiennent également les Associations des fabricants norvégiens de pâte de bois et de cellulose, l'Association des exportateurs de <=, mu /«*? X

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This item is a publication of the title 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles belonging to the category Oorlogspers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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