Amon nos autes: bulletin liégeois des tranchées

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AMON NOS |S AUTES BULLETIN LIÉGEOIS DES T1IANCHÉES Calais. — A. T., 5, Rue de Valenciennes. " mm nos autes - Les Lecteurs d'AMON NOS AUTES sont priés d'envoyer désormais toutes lettres, communications, mandats, etc., en mentionnant clairement qu il s'agit d'AMON NOS AUTES, à 1 adresse suivante : M. Louis LEUSCH, Aumônier Militaire Belge, Calais. Nouvelles de Liège (suite) Le cuivre de Seraing Les réquisitions ne donnent pas en général ce qu'en attendent les Allemands. 11 y a à cela des causes mystérieuses que les plus fins limiers du roi de Prusse ne parviennent point à découvrir. Le caoutchouc n'a rien rendu, c'est >m fait avéré : un officier allemand nous avouait lui même qu'on n'a guère trouvé plus d'un kilog là où on croyait en trouver cent. Les réquisitions de cuivre ont fort mal marché aussi. Pourtant les Allemands viennent de [aire une rafle de première importance. A la faveur de révélations obtenues d'une façon toute spéciale, ils ont fouillé le canal de déchargement qui sert de port aux usines Cockerill sur la : , à Seraing, et ils ont trouvé là des quantités considérables de machineries, robinetteries, tuyauteries, etc, en cuivre On dit qu'ils y ont ramassé pour plus d'un million de francs de cuivre évalué au poids brut. Je vous disais qu'ils ont découvert cette cachette par un procédé spécial. Spécial, oui, mais bien allemand. C'est ainsi qu'une dénonciation assez vague leur étant parvenue, ils ont arrêté quelques ouvriers des usines Cockerill et les ont emmenés à St-Léonard. Ces braves refusant de parler, ont été soumis à d'épouvantables tortures. Les Allemands, avec des knouts ramenés de Russie, dit-on, les ont flagellés jusqu'au sang ; puis on les a abandonnés sans soins dans leurs cellules, sans nourriture. Ces flagellations, ces privations ont été-répétées plusieurs Août 1918 — N' 49 Autorisé par l'Autorité Militaire

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