Amon nos autes: nosse gazette veut l'djoû totes les samainnes

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s.n. 1918, 26 May. Amon nos autes: nosse gazette veut l'djoû totes les samainnes. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3t9d50gd16/
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AMON NOS AUTES NOSSE GAZETTE VEUT L'DJOU TOTES LES SAMAINNES • ADMINISTRATION-RÉDACTION: SOESTERWEG 1694 î n'-r.*- 5 ABONNEMENTS: J COMITE DE HÉDACTION : J ttat -r . Officiers et Civils 25 cents ♦ 1 il ' /1 j 1 j A l\| I / rj Travaillmirq 1R : G. FONTAINE — E. LAMBRECHT — L. MARTIN s ttoatnjpw officiers et civils 75 centimes ; J -T-tviilN Sous-officiers et soldats 45 centimes Dans les camps d'Allemagne. (Souvenir du maréchal des logis d'artil lerie Devillez, prisonnier évadé.) De la classe de 1910, j'avais été rappelé en juillet 1914 pour une période de manoeuvres de forteresse qui devait commencer le 10 août 1914 et je me réjouissais des quelques jours de congé que ce rappel allait me procurer, quand ... Le 29 juillet 1914, occupé à faire mes pièces d'échéance au bureau de poste de Wellin, je fus appelé au guichet vers dix-huit heures par le maréchal des logis chef de gendarmerie, commandant la brigade de de Wellin. Je me disposais à prendre ma farde de timbres pour le servir quand il me répondit en riant: sCi n'est nin po des timbes, savoz, audjourd'hu c'est nos autes qui potent nu les lettres, les rôles sont candgis, vola on pâpi por vos!" C'était l'ordre de rejoindre mon unité (le fort de Maizeret) dans les vingt-quatre heures. Le directeur de service était en ce moment dans le bureau en tournée d'inspection ; je devais terminer l'échéance commencée ; remettre ma caisse et former les dépêches des trams de Grupont et de Rochefort qui passaient vers 18 heures 40: il ne m'était donc pas possible de quitter pour l'instant. Ma besogne terminée, je quittai les bureaux pour me rendre chez moi; à cette heure déjà tardive il n'y avait plus ni tram, ni train me permettant de partir le jour même. J'apprêtai mes effets militaires et le lendemain en compagnie de deux camarades : Fermine et Durigneux du lOème de ligne je prenais le premier tram du matin. Mes deux amis n'ont pas eu de chance; l'un est prisonnier à Soltau, l'autre vient d'être tué comme adjudant à l'Yser. En passant à Rochefort j'achetai „La Dernière Heure". Mon cousin le chef de gare Guillaume me voyant vint me serrer la main. „Arrannes li guerre, valet?" me demanda-t-il. „C'est seur," respondis-dje, „pusqui nos paurtant". „In rattindant," disse-ti m'cousin, „allans todis boëre one bonne vîe gotte !" Nous sommes allés en effet au café devant la gare boire la goutte d'adieu. Installés dans le train à Rochefort, nous rencon-^ trames à Jemelle toute une bande de militaires qui partaient pour Namur et pour Liège. Tout le long du parcours ce furent des chants, des adieux jetés des portières aux passants et surtout aux passantes et le temps du trajet me parut court. A Namur „nos allans in r'piqui one èmon Courtois" et je dois avouer que c'est la tête un peu chaude que je suis monté dans le train qui devait nous conduire à Namèche. Aussitôt débarqué en compagnie, de plusieurs camarades du fort: „nos intrant èmon Angèle po li dire bond-jou è li fait paï l'gotte. C'estève là one arrèdge a tôt spiy". Mais il arriva un moment où il fallut songer à grimper la rampe vers le fort malgré l'instance des „bauchelles" qui nous invitaient partout à boire un verre. L'esprit légèrement embrumé par les vapeurs des ingurgitations diverses et répétées de la journée, je n'ai gardé qu'un souvenir confus de poignées de main échangées, de souhaits de bienvenue et d'une mauvaise nuit passée sur un lit de troupe à la douceur duquel je n'étais plus accoutumé, c'est ce qui m'est resté dans l'esprit de mon arrivée au fort. Quelques jours après je quittai l'ouvrage, étant chargé du commandement d'un poste d'observation. A ce poste était désigné en même temps que moi le trompette Baudart, qui est ici au camp de Zeist, et le malheureux Bâtard, qui fut interné en Hollande mais qui y a laissé ses os. Ce fut à ce poste d'observation que je rencontrai pour la première fois les soldats couleur de poux. Le poste fut entouré et je dus rentrer au fort le premier jour du bombardement, le vendredi 21 août. Ce fut le brouillard qui nous permit d'échapper à temps. Nous subissons alors pendant deux jours le bombardement des fameux obusiers de 305 qui furent la surprise du début. Le fort, entièrement détruit, fut évacué le 22 au soir. Nous sommes allés cantonner à Loyers. Nous y avons passé une nuit mouvementée NUMERO 46 ET 47 PRIX: 3 CENSES ET DMEÏE LI 26 MAIJE 1918

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This item is a publication of the title Amon nos autes: nosse gazette veut l'djoû totes les samainnes belonging to the category Oorlogspers, published in Amersfoort from 1917 to 1919.

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