Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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25 February 1914
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Mercredi 25 février 1914 No 46 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 6.26 EXTÉRIEUR . 30.00 16.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS -m r ■ r«- _ _ . onnr» ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 76 deuxième insertion „ 26 " Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au jgnomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. ial Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal l ACTUALTÉS LE PROBLEME OU PAPIER Allons-nous manquer de papie Allons-nous manquer de papier ou c moins avons-nous à nous demander av quoi nous pourrons fabriquer, dans î temps donné, les quantités de papi dont nous ne saurions nous passer ? . sentiment de quelques techniciens, no en serions là et le problème appelle!" des solutions urgentes. L'industrie du papier tient dans monde une place réellement extraori naire. C'est qu'en effet ce produit sert pas qu'à l'impression des livres dès journaux ; il ne fournit pas seu ment les surfaces sur . lesquelles no écrivons ; il sert encore de façon co stante aux emballages les plus divers i pour cet emploi, encore plus peut-êt que dans l'impression, il s'en fait u demande constamment croissante. C pour l'industrie du papier, comme ( peut dire pour toutes les industries, n'est pas normalement en face d'une su production qu'on se trouve, mais effe livement d'une infraproduction. Cet production insuffisante n'a pas seul ment l'inconvénient de ne pas répond exactement aux besoins de la consor mation ; elle entraîne une élévation d prix. Il faudrait donc arriver à produi davantage et, comme ce qui gêne le pli l'industrie du papier, ce qui contribi surtout à relever le prix des produi qu'elle fabrique, c'est la rareté de la m -tière première, il devient indispensab de trouver de nouvelles matières premi res ou de suppléer à l'insuffisance d matières actuellement mises à contrib tion. 11 y a longtemps que le chiffon n'e plus employé que pour la fabrication c papier de luxe. Sous l'ancien régime, c s'était déjà appliqué à traiter des varech des algues, des orties, des tiges d'aspe ges, de pavots, de tabac, des écorce pour en tirer du papier. Il y a à bibliothèque du « British Muséum », Londres, un volume unique, imprimé £ 1780 sur soixante-cinq échantillons c papiers provenant de substances diff rentes. L'invention du papier en pâte c bois remonte à la fin du dix-huitièn siècle, mais ne fut vraiment réalisée dar la pratique que vers 1862. On a encoj essayé de l'alfa, du palmier nain et d bananier. Nous n'avons pas à faire ici l'histoii du papier, ni même à montrer quelle sont les bases matérielles de l'industr. papetière actuelle ; nous n'insisteror donc pas sur ces pâtes de bois que l'o fabrique par des procédés chimiques o par des procédés mécaniques pour fou nir la matière première normale de pre: que tous les papiers, — à part les papiei de luxe exceptionnels dont on ne pei pas dire que la consommation augmenl très rapidement et pour lesquels on fa appel aux chiffons autant qu'on pei s'en procurer. 11 faut aussi mettre tout fait à part les papiers plus coûteux ( plus luxueux, comme le papier du Japoi fabriqué dans des conditions technique telles que les longues fibres utilisée! fournies par un arbre spécial, ne pei vent donner que des espèces de chou Nous rappellerons seulement commer sont constitués les papiers les plus d vers. C'est un véritable feutrage forni de fibres de cellulose, ces fibres étai obtenues par le traitement de plante diverses dont les tissus s'appliquent pli spécialement à cet usage. La production n'est réellement pas la hauteur sinon de la consommatio effective, du moins de la consommatio possible, la consommation effective étai toujours limitée par la production même 11 n'est pas très facile de se procure des chiffres vraiment statistiques et con plets de la consommation du papier dan le monde pour ses divers usages. 11 y quelques années, on était arrivé à évc luer à quarante-six millions de quintau la production universelle du papier, pre duction correspondant à une valeur d plus de deux milliards de francs. Plu récemment, on estimait la consomme tion à plus de trois milliards de kik grammes par an pour i'Ëurope et pou l'Amérique, - et ici plus qu'ailleurs i production correspond sensiblement à 1 consommation, car on ne fait guère d stock d'une année à l'autre. Pour l'er semble du monde, on comptait enviro cinq milliards de kilogrammes. Le Moniteur de la papeterie français) qui est l'organe officiel de l'Union de: fabricants de papier de France, et 1 Journal de la papeterie ont essayé d réunir des renseignements un peu cou plets sur cette question ; et, en s'af puyant sur les données relevées par u spécialiste du monde autrichien, ils soi: parvenus à estimer la consommation d papier par tête et par an à vingt kilc grammes en Allemagne, à vingt-cin kilogrammes en Angleterre, à vingt-si kilogrammes au Canada, à un peu plu de vingt-six kilogrammes iiux Etats-Uni; Pour la France, on serait aux environ de vingt-deux kilogrammes ; pour 1 Belgique, aux environs de dix-neu Rappelons qu'en 1890, on évaluait 1 consommation du papier par tête et pa an en France à moins de quatre kil< grammes, à près de six kilogramme pour la Grande-Bretagne, à quatre kilt grammes pour l'Allemagne. Telles soi les proportions en moins de vingt-cin ans. C'est en dépit de l'augmentation asse sensible des prix que la consommatio s'est ainsi développée, bien que la fabr cation même ait été perfectionnée cor sidérablement. En 1889, on admirait beaucoup le machines à papier qui pouvaient pro duire de six à huit tonnes par jour. Les machines utilisées maintenant à peu près partout produisent vingt-cinq (our s quotidiennement, et les perfectionnements d'outillage ne s'arrêteront pas là : On annonce des machines nouvelles qui donneront quinze kilomètres de papier à l'heure, sur une largeur de quatre mètres. ' I Silinre. ; FlRMIN ClIARLERIF Dépêches télégraphiques ( Sercice de V Aqe.ncc HA VA .S) DANS LES BALKANS La gendarmerie albanaise Y ai.on v, 24 février. Dix officiers hollandais sont arrivés aujourd'hui pour prendre du service dm§ la gendarmerie albanaise. Le3 nouveaux chemins de fer Rome, février. — Parlant de la possibilité de la concession d'une ligne de-chemin de ter d.1 Mackry à Midi a reliant 4 a mer Noire à !:t ruer Egée, le Secolo estime que cette ligue aurait une grande importance commerciale. Elle serait rattachée aux chemins de fer orientaux sur une,certaine longueur du parcours qui suit la grande ligne de Philip- popoli à Constantiiiople. *** Constv.nti.nopli;, 24 février. —■ Suivant des informations puisées dans les cercles hien renseignés, la compagnie anglaise du chemin de fer de Smyrne à Aidin a demandé au ininisrre turc des travaux publics la, concession du prolongement de sa ligne du point terminus actuel à Eggérdin vers la ligne de Bagdad. On dit qu'elle demanderait aussi la concession d'un embranchement vers Je port de Scala-Novo en face de Samos. Par contre, la compagnie se transformerait en société ottomane. On dit que les demandes anglaises, qui seraient connexes avec les négociations anglo-italiennes en cours à Londres au sujet de la ligne d'Adalia à Bourdour, entraveront sérieusement celles-ci, surtout parce qu'elles toucheraient aux intérêts français et allemands. On prévoit que de longues négociations seront rendues nécessaires entre tous les intéressés à Londres. Le comité technique italo-turc pour l i fixation du tracé définitif d'Adalia à Bourdour, qui devait se réunir aujourd'hui, s'est ajourné à la fin de la semaine. La révolution mexicaine Washington, 24 février. — Le consul américain à Juarez a télégraphié à M. Bryan que le général Villa lui a notifié qu'il refuse de rendre actuellement le corps de M. Benton, mais qu'il le rendra plus tard en donnant de nouveaux détails sur son exécution. Les suffragettes anglaises Londres, 24 révrier. - Une délégation des associations des suffragettes, opposées aux mesures violentes, accompagnée de nombreux membres, s'est rendue ce soir à Downing Street pour protester auprès de M. Asquith contre la façon dont on force les suffragettes emprisonnées qui refusent de manger, à se nourrir. M. Asquith a refusé de recevoir la délégation. Une manifestation a eu lieu dans Je Parlia-ment Square pour protester contre son attitude. La police a expulsé les manifestants après une sérieuse bagarre. Il y a eu six arrestations parmi lesquelles celles du poète Laurence Housman et du publiciste Nevinson. La grève des mineurs Paris, 24 février. — Les délégués des fédérations des [torts et docks, des moyens de transport, des syndicats maritimes, du syndicat des chemins de fer et de la fédération des travailleurs du sous-sol se sont réunis aujour-d' uj p.mr examiner les moyens de soutenir moralement et matériellement la grève des ' mineurs. Ils ont décidé de saisir immédiatement leurs fédérations respectives afin de prendre toutes les mesures utiles pour faire îri anpber la causé des mineurs en grève. Les tempêtes en Espagne Madrid, 24 février. — Les tempêtes continuent dans presque toute l'Espagne. Néanmoins Je temps s'est amélioré légèrement à Madrid où le soleil a fait son apparition cet après-midi. A Valence, le. vent a arraché la toiture d'un lavoir public. Deux femmes ont été tuées et sept blessées. Le vent a renversé la tour de 1 horloge d'un couvent. Une femme a été née. A Puertollano, des ouvriers qui traversaient le pont du chemin de fer ont été jeiés à terre par le vent. Un des ouvriers a été tué, un autre blessé. L'importation des porcelaines de Limoges aux Etats-Unis New-York, 24 février. — L'attorney général a ordonné qu'un rapport confidentiel destiné au président Wilson soit établi sur les irrégularités imputées à certaines maisons de Limoges que l'administration américaine accuse d'avoir importé des porcelaines aux Etats-Unis après avoir fait en douane des déclarations frauduleuses Angleterre et Allemagne Dans un récent discours prononcé à Berlin, M. de Jagora, ministre allemand des affaires étrangères, déclarait que « les relations anglo-allemandes sont confiantes, loyales et animées d'un esprit de conciliation réciproque ». Mais il se hâtait d'ajouter, répondant au manifeste de MM. Winston Churchill et Edw. Grey, que « l'idée d'une armée sans constructions navales ne pouvait pas être réalisée ». C'était un accusé de réception de l'accord concernant les possessions portugaises de l'Afrique, mais un refus catégorique concernant les propositions anglaises de désarmement. C'était, en plus, une manifestation nouvelle de la vieille hostilité anglo-allemande, s'opposant aux tentatives intéressées de réconciliation présentées de Londres à chaque instant. L'Angleterre voudrait que l'Allemagne demeurât fidèle aux idées premières de Bismarck. L'Allemagne répond que les nécessités de son expansion l'obligent à mettre son armée et sa flotte sur un pied égal à celui de l'Angleterre. C'est en 1882 que Bismarck, cédant aux instances d'un négociant de Brème, M. Lùderitz, qui avait installé quelques comptoirs sur la côte nord-ouest de l'Afrique, fit prévenir « officiellement » le gouvernement britannique de ses intentions d'intervenir, en lui laissant sentir que dorénavant il ne réglerait plus à son gré les questions africaines. Le pavillon allemand fut bientôt arboré sur d'autres points, notamment à Tago, sur la côte septentrionale du golfe de Guinée, à Cameroun, au fond de la baie de Biafra, à Witu près de Zanzibar. L'Angleterre a toujours vu de très mauvais œil l'effort colonial allemand. Les bons rapports entre les deux pays se sont en outre refroidis à la suite des efforts faits par l'empereur pour orien- j ter vers le commerce maritime l'activité de ses sujets, comme à la suite de certaines maladresses commises au cours de la guerre des Anglais contre les Boers. Depuis, la mort d'Edouard VII, ami sincère de la France, a été très favorable à la politique allemande. Celle-ci avait en outre la bonne fortune de pouvoir s'appuyer sur une industrie prospère disposant des mêmes matières premières que l'Angleterre et d'un outillage neuf, scientifiquement construit, méthodiquement employé, tandis que l'industrie anglaise, habituée à triompher sans concurrent, restait un peu .routinière et arriérée.En dépit des efforts considérables qui ont été faits depuis quelques années pour rapprocher les deux nations, les défiances qui existent entre elles ne diminuent pas. Du côté allemand, nous ne voyons guère d'avances faites à une amitié anglaise ; on y fait tout juste ce qu'il faut pour ne pas « se mettre à dos » au concurrent puissant et de caractère plutôt difficile. En Angleterre, au contraire, le problème libéral répugne aux frais énormes causés par un développement désordonné de la marine de guerre, et les principaux leaders de l'opinion gouvernementale : M. Haldane, sir W. Churchill, sir Edw. Grey, sans compter certains journaux très puissants, s'évertuent à trouver un terrain d'entente entre les rivalités économiques et politiques des deux pays. Dans les cercles diplomatiques les plus autorisés 011 croit que la solution de la rivalité anglo-allemande ne peut se trouver que dans la loi du plus fort, lit puisque l'Angleterre se refuse à fournir seule l'énorme effort que lui impose, son « two powers standard », qu'elle s'allie avec la France pour mettre sur pied, à deux, un programme qui tienne en respect le développement de la marine de guerre allemande. « Il faut, écrivait le Morning Post, que l'Angleterre, qui est à une sorte de carrefour, accepte franchement l'idée de coopération avec la France, ou qu'elle se soumette à l'Allemagne. Nous ne saurions, tant l'alternative nous parait pressante, accepter des conseils de ceux qui prétendent qu'on devrait différer la décision. Cela conduirait fatalement à une soumission à l'Allemagne ou à la guerre. La politique de l'Allemagne est de séparer l'Angleterre de la France pour dicter ses volontés séparément à chacune d'elles... Il faut que le traité d'alliance que nous souhaitons engage l'Angleterre à s'armer de telle sorte, que ses forces navales et militaires représentent toute sa population mâle adulte. Cette politique est, à la fois, libérale, conservatrice, nationale. Elle est, avant tout, la politique nécessaire. » La question n'a pas fait un pas, depuis trois ans bientôt que cet article a été publié. Dans la Fortnithtly Review, en septembre 1912, M. Sydney Brooks s'est attaché à montrer que l'alliance entre la France et l'Angleterre se fortifie d'elle-même, eu dehors de toute question de sympathie, par la seule force des choses. Mais en fait aucun acte positif 11e donne la preuve de ce progrès. Au contraire l'Allemagne n'épargne rien pour donner à l'Angleterre la preuve de sa force croissante. Il faut, disent les journaux allemands, que l'Angleterre soit bien convaincue que le peuple allemand est décidé à employer toute sa force morale, physique et matérielle pour défendre son droit à une part d'hégémonie. Dans sa brochure : «D'Iéna a Eylan », le maréchal von der Goltz taisait ressortir qu'on a toujours plus obtenu par l'absence de crainte que par une lâche soumission. Quoi qu'on en puisse dire en Angleterre, c'est une « soumission » que l'accord par lequel elle a cédé à l'Allemagne sa part d'influence dans l'Angola portugais. On se demande quelle raison a pu déterminer l'Angleterre à céder cette région plutôt que celle de la côte orientale. On nous dirait que la British East Africa C" y est pour quelque chose et que c'est à elle que l'on a sacrifié les intérêts anglais dans l'Angola, personnifiés par M. Williams, qu'il ne faudrait pas s'en étonner. Ce sacrifice 11e serait que le premier de ceux que l'Angleterre doit s'apprêter à faire à la cause de « la paix malgré tout ». Lisez ce qu'écrivait il y a deux ans la Taglische Rundschau : « Zanzibar et la baie de la Baleine ne nous tentent pas évidemment. Quant à l'Angola, l'Angleterre s'est opposée, jus-qu à présent, à ce que nous le laissions au Portugal. Cependant l'augmentation imposante de notre armée et de notre flotte ont rendu plus facile que par le passé une entente acceptable, car l'Angleterre a toujours respecté les puissances qui ont une volonté forte et qui savent se mettre en garde. » Est-ce assez clair ? Et ne dira-t-on pas avec un grand nombre d'Anglais réfléchis, qu'il est grand temps que s'en aille le ministère anglais actuel qui par sa pusillanimité compromet en faveur de l'Allemagne l'équilibre des influences mondiales ? - Jerry. CENDRES... Méditons sur le jour des cendres, puisqu'aus-si bien la fête est passée, remisé le dernier loup, rentré au logis le traditionnel masque attardé que l'on rencontre vers neuf heures du matin au lendemain du mardi gras. Le jour des cendres s'appelle en flamand « aschdag, aschewoensdag ou kruiskensdag », noms qui tous se rattachent, on l'imagine, à la cérémonie traditionnel de ce jour. Les origines de cette tradition sont moins connues. Tout d'abord, on ne distribuait de: cendres qu'à ceux qui devaient faire pénitenci publique et dont la pénitence commençait ei outre ce jour là ; car de tout temps, on s'es servi des cendres comme emblème de la péni tence. Plus tard, quelques chrétiens, pai humilité et par dévotion, s'adjoignirent au> pénitents pour recevoir aussi les cendres Enfin, en 1091, il fut ordonné par le concih de Bénévent, que la distribution des cendre: aurait lieu pour tous, afin de rappeler a:r fidèles que l'ère de pénitence s'ouvrait et d< leur enseigner par la même occasion l'hurni lité. C'est pourquoi d'ailleurs, en donnant le.-cendres, le prêtre répète les paroles sacramen telles : « Suuviens-toi, ô homme, que tu n'est qiu poussière et que tu retourneras en poussière. : Pour indiquer avec plus d'insistance le néant du monde et surtout la fragilité de^ plaisirs, il est de précepte que l'on se serve de cendres des'rameaux bénits l'année précé dente et qui ont signifié par conséquent l'entrée du Christ à Jérusalem. En Belgique, beaucoup de personnes von encore le matin à l'église pour y recevoir la marque d'une petite croix noire d'une matière liquide composée eie cendre et d'eau bénites Autrefois, il y avait des prix destinés au.\ jeunes filles qui avaient les plus belles croix et « celle qui sait garder sa petite croix toui entière jusqu'aux Pâques », disait-on proverbialement au pays de Limbourg « recevra de monsieur le curé un habit neuf ». Un usage tout particulier se pratique dan-quelques localités du pays de Limbourg, entre autres à Maeseyck; C'est celui qu'on y appelle « heringbeeting », mordre le hareng. Au retoUi de l'église, on suspend à une certaine hauteui du plane aer, au milieu d'une porte ouverte, un hareng, dont il faut arracher une bribe avec les dents, en sautant à cloche-pied et les bras serrés contre le corps. Comme le jour des cendres, à l'égal du Vendredi-Saint,, est pour les catholiques, un grand jour d'abstinence, pendant lequel il était défendu de manger du beurre, de la crème, du fromage et généralement toute sorte de laitage ; les fèves blanches et le* harengs composaient naguère la nourriture principale de la journée. En plusieurs endroits, on fait alors de petits pains blancs tout particuliers, qui à Anvers s'appellent « weggen », à Namur « lunettes ». Dans cette dernière ville on se sert de préférence de « mélasse », espèce d'hydromel. A Diest, le mercredi des cendres sert de prétexte à un marché aux chevaux assez important. En voici la cause lointaine. Cette ville avait, de temps immémorial, le droit d'un marché franc qui se tenait le mercredi de chaque semaine et auquel se rendaient bon nombre d'éleveurs désireux de vendre leurs chevaux. Mais aux temps des troubles et des guerres de religion, ces marchands ne vinrent plus à Diest, choisissant d'autres endroits aiix environs de la ville pour y exercer leur commerce. C'est pourquoi en 1585, le magistrat de la ville adressa une requête au prince de Parme, et celui-ci renouvela à la. ville, par un décret du 23 décembre de la même année, l'ancien droit de tenir comme auparavant le marché franc du mercredi aussi bien que le marché aux chevaux. Ce décret fut confirmé, le 1er mai 1608, par les archiducs Albert et Isabelle, et le 17 juin 1650 par le roi Philippe IV d'Espagne qui donna en outre, le 4 mars 1661, un édit concernant les fraudes des droits d'étape. , Connaissez-vous le dicton populaire qui se rattache au jour des cendres : « Le mercredi des cendres le diable poursuit fillettes au bois ? » Nous ne citerons que pour mémoire enfin, ce rapport adressé à son gouvernement, au sujet du carnaval, par l'un des premiers ambassadeurs chinois venus en Europe : Une fois par an et pour trois jours au moins, tous ces gens là deviennent fous ; le quatrième jour, leurs prêtres leur dessinent une petite croix sur le front, et les voilà guéris. » L'explication est ingénieuse et assez analogue, en somme, à celles que nous rapportons des pays visités par nous au cours de nos voyages de vacances. LE CENTENAIRE DE LEYS On sait qu'il est question pour l'instant de commémorer de façon solennelle le centième anniversaire de la naissance de Henry Leys. Cette fête aurait lieu l'an prochain. Il a été dit également à ce propos que l'on envisage la possibilité à l'Académie de faire coïncider avec cette célébration, celle du deux cent cinquantième anniversaire de l'inauguration de notre école des beaux-arts. Il est exact qu'au cours d'une réunion récente une proposition ait été formulée dans ce sens. Mais rien n'a été décidé. Aucun comité n'est encore constitué. Bref, les fêtes de Leys comme celles de l'Académie, sont encore dans la limbes. Il est vrai que l'on a encore le temps d'en parler. A JEROME BECKER Il se confirme que c'est à l'initiative exclusive de la ville et sur proposition de M. l'éche-vin des beaux-arts Van Kuvck. qu'un monument sera élevé à la mémoire de l'explorateur Jérôme Becker. INTÉRIEUR Au ministère de l'intérieur Une excellente mesure, destinée à provenir les accidents dus aux installations d'électricité, vient d'être pris par M. le ministre Berryer A son inLiati\e, un vient de transmettre à toutes les administrations communales des instructions indiquant les moyens à employer « pour éviter les accidents dus à un contacl accidentel avec des conducteurs électriques » La seconde partie de cette brochure est relative aux soins à donner aux victimes de ce genre d'accident. Ces instructions seront com muniquées aux habitants des localités possé dant des réseaux de distribution d'électricité Ces mesures de prudence sont d'autant plus justifiées, que l'on a constaté qu'un grand nombre d'accidents causées par des prises de contact avec des conducteurs d'électricité étaient dus surtout à l'imprudence ries victimes.La grève des chauffeurs à Bruxelles Pas ou peu de changements depuis hier dans la situation. Les grévistes ne se sont pas pré senfés aux garages de la Compagnie des auto fiacres, et la plupart des emplacements de stationnements de cette dernière sont restés vides. Afin d'éviter les désordres, la. compa gnie avait décidé de ne pas laisser sortir, mar di soir, les voitures; conduites par des conduc teurs réembauchés. Réunis à nouveau à la Maison du peuple, les grévistes ont pris con naissance de la discussion qui avait eu lier: lundi au conseil communal de Bruxelles con cernant l'observance des articles 2 et 3 du ca hier des charges. Us se sont montrés des plus satisfaits de l'ordre du jour voté, par leque le conseil communal invite le collège à fain observer les articles de ce cahier des charges Ils ont décidé d'attendre avec confiance le ré sultat de cette intervention du collège. La direction des auto-l'iacres déclare, comnn on sait, que la libellé de se syndiquer n'es nullement contestée aux chauffeurs. A ce sujet les grévistes ont déclaré, à leur réunion, que leurs craintes de nouveaux renvois arbitraire: se justifiaient par ce fait que la compagnie qui, antérieurement, exigeait 50 francs de? élèves-chauffeurs, comme droit d'entrée t l'école d'apprentissage, les accepte aujourd'hu gratuitement « pour pouvoir, disent les ora teurs, renvoyer plus facilement les chauffeur! suspects d'avoir voulu syndiquer leurs cama rades ». Au cours d'une nouvelle réunion qui a ei lieu hier à la Maison du peuple, à six heure: et demie du soir, il a été décidé qu'aujour d'hui, pour de paie, les chauffeurs gréviste: iraient toucher le montant des salaires qu leur revient. Au cas où cette circonstance don lierait lieu à des pourparlers entre les parties les grévistes se proposent de demander à une délégation de les représenter auprès de la di rection si celle-ci consent à causer et à la rece voir. Un-e nouvelle réunion aura lieu ce soir t la Maison du peuple. Etant donnés les récents incidents qui on marqué la grève des chauffeurs d'auto-taxis M. Holvoet, procureur du roi, vient de faire paraître la circulaire suivante : « De nombreu ses atteintes à la liberté du travail s'étair produites hier, à l'occasion de la grève de^ auto-fiacres, prière de maintenir à ma disposi tion toute personne qui se serait rendue cou pable d'infractions de ce genre ». Le nouveau ministre de Chine à Bruxelles M. Wang-Yuang-Po vient d'être désigné, pal le gouvernement de Pékin, pour occuper les fonctions de ministre de Chine à Bruxelles. M. Wang-Yuang-Po est âgé d'environ 40 ans : il fut vice-ministre de l'intérieur sous la dynastie Tchin. Il se signala depuis, comme l'un des plus ardents partisans de Yuan-Chi-Kaï. Un raid Il est question d'organiser, entre les divers régiments de cavalerie, un raid dans les con ditions que voici : Des détachements, choisis dans les diverses unités, partiront à jour fixe de leur garnison, et auront à effectuer un voyage calculé de façon à ce que tous les concurrents produisent le même effort. Le point de ralliement sera Bruxelles. Les envois postaux Les dimanches et jours fériés, à partir du 1er mars 1914, les envois « non urgents » du tarif réduit, tels que circulaires, réclames, prospectus, catalogues, etc., déposés en assez grand nombre, seront exclus de l'expédition, et l'on ne présentera plus à l'encaissement les effets de commerce et les quittances « par exprès ». L'importationd es pommes de terre aux Etats-Unis Nous avons dit naguère que la porte avait été fermée aux Etats-Unis aux pommes de terre d'origine belge. En réponse à une question de M. Crick, le gouvernement a déclaré que cette interdiction était levée depuis avant-hier lundi, à la suite du règlement «m'avait édicté le département de l'agriculture en cette matière. Aux chemins de fer Le comité de direction des chemins de fer vient de conférer aux directeurs de service de l'exploitation, des voies et travaux, de la traction et du matériel, des recettes et de l'électricité, le pouvoir de statuer <uir les mesures disciplinaires à tous les degrés, sauf en ce qui concerne la révocation, ;a démission ou le renvoi. Le comité a également décidé de proposer au ministre la suppression de l'article 8 du conseil d'appel, lequel article est ainsi conçu : « L'auteur de la proposition de punition contestée sera appelé à. la justifier lui-même, ou à se faire remplacer par son délégué, devant le conseil d'appel. » Les conseils de l'industrie et du travail Les conseils de l'industrie et du travail se réuniront prochianement pour donner leur avis sur un avant-projet d'arrêté royal prescrivant l'usage des crachoirs dans les locaux dépendant des entreprises industrielles et com merciales. Les ' professionnels d'opérations de bourse » Que faut-il entendre par « professionnels d'opérations de bourse » ? Voici la définition officielle : « Doivent être considérés comme « professionnels d'opérations de bourse » au sens de la loi du 30 août 1913, et sont assujettis comme tels aux obligations édictées par les articles 15 à 20 de cette loi, tous individus quelconques, belges ou étrangers, patentés ou non patentés, qui font habituellement en Belgique, l'office d'intermédiaires aux fins des opérations d'achat, de vente ou de cession de fonds publics. Jouissent seuls de l'exemption d'impôt établie par l'article 12, 3me alinéa, de la loi précitée, les professionnes patentabels qui se sont conformés aux prescriptions de la loi sur le droit de patente. » Les grèves en décembre Huit grèves nouvelles, intéressant 1,220 grévistes et 398 chômeurs forcés, ont été signalées à l'Office du travail pendant le mois de décembre 1913. Se sont, en outre, continuées pendant tout ou partie du même mois, quatre grèves comprenant environ 160 grévistes et 34 chômeurs forcés. Le total des (conflits ayant existé pendant cette période s'élève donc au nombre de douze, et celui des ouvriers intéressés à 1,820 environ. Des huit grèves nouvelles, trois se sont produites dans l'industrie de la chaussure, deux dans l'industrie textile ; les antres affectaient respectivement les industries du livre, du bois, et de l'alimentation. Au point de vue des causes de conflit, les questions de salaire apparaissent dans six cas sur huit (quatre demandes d'augmentation, un refus de subir une diminution, et un refus d'admettre la discussion des tarifs en dehors des délégués du syndicat) ; il y a eu, en outre, une demande de renvoi d'ouvrière et une de mande de diminution des heures de travail. Quant aux résultats enregistrés depuis notre dernier relevé, ils se résument comme suit : deux échecs (quarante ouvriers) ayant entraîné (dans un cas) le renvoi définitif de dix grévistes ; deux succès complets (cent trente-neuf ouvriers, un succès partiel (trente ouvriers) et une transaction (cinquante-sept ouvriers). Pour une grève collective, le résultat a été différent suivant les ateliers : succès dans cinq ateliers (soixante-neuf ouvriers) échec dans deux (dix ouvriers). Une grève enfin s'est terminée par la promesse faite par le patron d'un examen bienveillant des griefs après la reprise du travail. La répartition territoriale des huit conflits de décembre est la suivante : deux dans chacune des provinces de Hainaut, de Liège et de la Flandre orientale, une dans la province d'Anvers et une dans le Brabant. Nos chemins vicinaux La Société des chemins de fer vicinaux vient d'adresser à l'Etat, à la province et aux com munes de Laeken, Strombeek-Bever, Meysse. Brusseghem et Wolverthem le mémoire des criptif d'une extension du vicinal Meysse-Lae-ken et de l'électrification de la section Meysse-Wolverthem. Cette extension sera établie sur la chaussée à construire à droite des pelouses en partant de la station du Gros-Tilleul, le long de la propriété Pirotte et des terrains apparte *" —W >IUIIIV/1 v I vc 2l nant à l'Etat jusqu'au Drij-Pikkel. A partir de •e cet endroit, elle empruntera la chaussée mé- s. diahe de l'avenue jusqu'au château de Bou- ë- c août et suivra ensuite en accotement l'avenue de Bruxelles à Anvers actuellement en cons- ,e ti net ion de Meysse à Wolverthem. La voie exis- it tante, de Meysse à Grimberghen, sera équipée t, à l'électricité. e ;s Le budget de la dette publique î, La section centrale chargée d'examiner le budget de la dette publique s'est réunie hier. Toute la séance a été prise par la lecture du ,i rapport de M. de Wouters. Celui-ci constate que la dette publique s'élève actuellement à 3 mil->s liards 743 millions et la dette flottante à 534 millions. Mais le rapporteur en trouve la contre-partie dans l'outillage national. Cependant, (1 il souligne la faiblesse de l'amortissement : 30 centimes pour cent. Le rapport .a été adopté t._ par trois voix contre deux. ,j Le trafic des écus Le trafic des écus donne lieu à beaucoup d'abus. Le gouvernement lui fait la guerre avec raison. Des instructions viennent d'être _ données au personnel de la douane des bureaux frontières. Elles peuvent se résumer -, comme l'a fait hier le ministre des finances a répondant à un député : ^ l* Interdiction absolue de laisser exporter des écus par les succursales de bureaux des douanes ou par les bureaux de terre qui ont les mêmes attributions '6 restreintes que celles-ci ; i- 2* Obligation pour le;> trafiquants d'écus qui sor-it tent du pays par d'autres bureaux d'y souscrire une ,s déclaration ou permis de sortie et d'y administrer j_ éventuellement la preuve, par l'exhibition de pièces authentiques, qu'ils sont régulièrement imposés au droit de patente dans le pays ; 3* Vérification par la douane des monnaies présentées à l'exportation -, rétention des pièces fausses s ou même suspectes. r Cela suffira sans doute à mettre fin au trafic, s car la vérification demande naturellement '• beaucoup de temps. L'activité aux chemins de fer 11 Pendant la semaine comprise entre le 15 et \a 21 février 1914, on a expédié par chemin de fer 31,787 wagons chargés de houille et de coke M et 86,419 wagons chargés d'autres marchandises s transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 1913 étaient 31,195 et 87,591 wagons, soit pour le transport du charbon une augmentation de 592 wagons, et pour celui des marchandises diverses, une diminution de 1,172 wagons. Les transports en service de combus-e tible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 3,908 wagons, contre 3,937 wagons en 1913, soit une diminution de 29 wagons; les mêmes K transports de marchandises diverses ont exigé 1 " 7,425 wagons, contre 9,033 en 1913, soit une di-1 minution de 1,608 wagons. On a donc utilisé pendant la semaine écoulée 7- 129,539 wagons, contre 131,756 pendant la se-• maine correspondante de 1913, soit une dimi-s nution de 2,217 wagons pour 1914. r Du 28 décembre 1913 au 21 février 1914, il a circulé sur tout le réseau, aussi bien pour les transports taxés que pour les transports en service, 952,855 wagons, contre 994,135 pour la s période correspondante de l'année dernière. J I-a diminution est donc de 41,280 wagons pour NOUVELLES MARITIMES e Les mouvements du port de New-York New-Yoric, 24 février. — Les sorties de niiir-r chandises générales du port de New-York pen r dant la semaine dernière, se sont chiffrées par s s 18,250,000, contre S 17,440,000 durant la huitaine correspondante de l'année dernière. EXTÉ R I EUR ALLEMAGNE Les garnisons en Alsace-Lorraine De Strasbourg, le 24 février : La ville de Schlestadt recevra dans le courant de cette année deux régiments d'artillerie, le 1° et le 80° d'artillerie qui se trouvent , actuellement dans les baraquements de Darm-B stadt et qui devaient primitivement être affec-r tés à Saverne. Il ne s'agit en aucune façon d'une punition pour Saverne. Le 80° d'artille-rie est envoyé à Schlestadt pour des raisons d'ordre stratégique. En effet, à la suite du renforcement du contingent français le long de la frontière allemande les autorités militaires su-h périeures de Berlin ont jugé nécessaire de for-" tiflier les défilés des Vosges en particulier la !j vadjlée de la Bruche et le val de Villé qui commandent Schlestadt. e CHINE r La situation financière s Les recettes totales du budget chinois pour i 1913-1914 s'élèvent à 557,296,145 taëls dont 318 millions 165,553 taëls de recettes ordinaires et s 239,130,592 taëls de recettes extraordinaires, s Les dépenses ordinaires s'élèvent à 423,684,122 i taëls et les dépenses extraordinaires à 218 mil-e lions 552,754 taëls, soit un total de 642,236,876 s taëls. 1 Le déficit constaté s'élève par conséquent à 84,940,731 taëls. Les recettes de la gabelle e On câble de Shanghaï que les règlements relatifs à la perception de la gabelle en Chine s ont été publiés et donnent, paraît-il, satisfaction au groupe des cinq puissances. Les recet-s tes de la gabelle pour l'année en cours sont e évaluées à S 24,000,000. t Les concessions accordées à la Standard Oil . On câble de Shanghaï que les provinces ont protesté très vivement contre les concessions | de champs pétrolifères accordées à la Standard 'j Oil à Yenchang non loin du fleuve Jaune par s l'intermédiaire de la légation des Etats-Unis. FRANCE Le mouvement gréviste dans le nord r De Charleville, le 24 février : 1 A la suite d'iine réunion tenue hier la grève s des ouvriers ardoisiers a été décidée à partir-s du 24. La grève doit durer jusqu'à l'assimilation des ardoisiers aux mineurs. La grève à Marseille g De Marseille, le 24 février : Le conseil d'administration de l'Union syndicale des marins du commerce a adopté un K ordre du jour invitant tous les marins à s'opposer par tous les nloyens au chargement du J. charbon étranger à destination des ports fran-h çais pendant la durée de la grève des mineurs. s GRANDE-BRETAGNE A la chambre des communes e De Londres, le 24 : r .M. Winston Churchill annonce la décision s qu'il a prise de substituer aux grandes manœuvres de cette année la mobilisation d'essai de i la troisième flotte. Il déclare que c'est l'expé-e i-ience la plus nécessaire. Il y aura une considérable économie de dépenses. Donc, cette ma-e nœuvre et les exercices navals ordinaires auront lieu. L'orateur en parlera encore lorsqu'il déposera le budget de la marine, x l.e marquis de Tullibardine demande s'il sera, t nécessaire de sacrifier l'instruction personnelle i- aux exigences du trésor. M. Winston Churchill répond que non, et qu'on tient compte de cet important objet. î- M. Bonar Law demande si sir Edward Grey a de nouveaux renseignements au sujet de. la r mort de M. Benton et de la mort supposée de s deux autres Anglais au Mexique. g Sir Edward Grey répond que non Nous avons informé hier télégraphiquement, ajoute-

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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