Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 13 May. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3775t3gw1m/
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Mercredi 13 mai 1914 No 110 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un semc. un trime. francs francs francs ANVERS. . . 18.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On n'abonne à Anvers au bureau du iournal et dans tous les bureaux de poste lie Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone : 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. 1. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'e'mission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS ARMEE AMERICAINE (") Un mot encore sur l'organisation des gardes civiques américaines, avant d'aborder l'organisation des forces régulières permanentes. Alors que les officiers sont nommés arbitrairement par les gouverneurs des Etats, les sous-officiers sont désignés par l'élection des miliciens ; mais, presque partout — bien que ce ne soit nulle part une obligation légale — on exige des candidats sous-officiers un certificat d'aptitudes délivré par une commission d'examen.Ceci noté, si nous voulons apprécier la valeur des gardes civiques américaines, au point de vue de la guerre étrangère, nous verrons que sur cent dix mille miliciens environ que l'Union compte actuellement et dont le degré de préparation et l'outillage présentent des inégalités considérables, on admet qu'un bon quart est déjà en mesure de fournir un appoint sérieux à l'armée régulière, soit en réalité de doubler son'contingent. Un autre quart environ pourrait être mobilisé après trois ou quatre semaines ; mais il faudrait peut-être un an pour utiliser la dernière moitié des effectifs. L'armée régulière des Etats-Unis est une force permanente constamment maintenue sur le pied de guerre. Elle est exclusivement fédérale. Le terrain qu'elle occupe — casernes et champ de manœuvres, place d'armes, cimetière, jardins et magasins, dépendances de toutes sortes — enclavé sur le territoire d'un Etat, est soustrait à la juridiction de cet Etat. Sous le nom de « Réservation », il jouit d'une sorte d'exterritorialité. Tous ses bâtiments sont abrités du pavillon fédéral. Ce pavillon couvre une marchandise très mêlée. Cette armée permanente est formée d'une population cosmopolite et multicolore. On y aperçoit des blancs et des nègres. On y aperçoit même des peaux-rouges et des Chinois, mais en petite quantité et dans des catégories rigoureusement fermées. Les Indiens, dont on escomptait au début l'esprit belliqueux, n'ont pu supporter les rigueurs de la discipline, ni la monotonie d'une existence sédentaire. Ce n'est guère que comme guides et comme éclaireurs qu'ils peuvent rendre des services. Quant aux Chinois, ils ne sont pas enrôlés comme soldats, mais comme cuisiniers ou comme domestiques, la loi interdisant aux officiers de prendre dans les rangs de l'armée des brosseurs ou des ordonnances. L'Union n'ayant pas égard à la nationalité de ses recrues, son armée permanente compte naturellement un grand nombre d'étrangers. Un écrivain français qui a servi sous le pavillon étoilé, nous fournit sur ces compositions singulières des détails pittoresques.L'Anglais, dit-il, qui s'enrôle au service des Etats-Unis est ordinairement un soldat britannique qui a déserté et qui a passé l'eau pour chercher fortune en Amérique sans y réussir. Il se peut même qu'il ait été conduit à l'émigration par quelque contestation plus grave avec la justice de son pays, mais l'Union n'y regarde pas de si près et ne lui demande compte de sa conduite qu'à dater de son incorporation. L'Irlandais donne à l'ordinaire un excellent soldat. L'Allemand et le Suédois sont de beaucoup les meilleurs, en ce qu'ils sont sérieux, travailleurs, disciplinés et propres. Ce sont des paysans ou de petits ouvriers des villes qui sont arrivés en Amérique sans but bien défini, poussés par ce courant d'émigration qui, en moins de quinze années, a porté près de deux millions de sujets de ces deux contrées vers les Etats-Unis. Il arrive même parfois que des Allemands qui ont émigré pour se soustraire au service militaire dans leur pays, s'enrôlent par goût dans l'armée de l'Union. En ce qui concerne les nationaux — les Américains — les meilleurs soldats, les seuls à peu près qui soient capables de faire d'excellents sous-officiers et même des officiers distingués, sont ceux appartenant aux six Etats du nord et du nord-est désignés sous l'appellation de New-England. Leur esprit de discipline et leur dignité professionnelle les désignent tout naturellement à l'avancement. Les gens du sud montrent en général moins de qualités ou des qualités moins transcendantes.Les nègres sont obéissants, fidèles et bons manœuvriers. Deux régiments d'infanterie, deux régiments de cavalerie sont exclusivement formés d'hommes de couleur. L'heureux caractère des noirs, leur soumission, leur vigueur en font de bons et beaux soldats. Ils ont triomphé sans peine de la réputation de mauvais marcheurs qu'on leur avait faite prématurément.Parfois, pour améliorer la composition de ces régiments, on tente d'y incorporer des agriculteurs, des gens de la campagne qui sont d'un niveau supérieur à celui de cette agglomération d'éléments disparates. A cette fin, un officier emmène un petit détachement d'hommes choisis parmi les plus élégants et les mieux tenus ; il va battre la campagne autour du poste occupé par le corps en cheminant parmi les villages et les hameaux. On campe sur la place publique ; 011 y fait d'excellente cuisine ; on ne néglige rien en un mot pour séduire le paysan. C'est là une des formes de la publicité du recrutement en Amérique. Nous allons voir que ces formes ne ré pondent pas à celles qui règlent l'exercice du volontariat en Angleterre. (4 suivre.) Kirmin Gharlerie Dépêches télégraphiques fService de ï Agence HAVAS) Inondations à Chicago Chicago, 12 mai. — Des pluies comme il n'y en a pas eu liepuis 25 ans, ont causé sur certains points des inondations dans le Michigaïi. Les propriétés agricoles ont subi des dégâts considérables. Il y a de nombreuses victimes-Général russe parti pour l'extrême Orient Saint-Pétersbourg, 12 mai. — Par ordre du ts:u\ le général Soukhomlinoff, ministre de la guerre, est parti pour l'extrême Orient. Banque d'émission cubaine La Havane, 12 mai. — Le président invite le sénat cubain à créer une banque d'émission au capital de vingt millions de dollars. Les légations américaines au Chili et en Argentine Washington, 12 mai. — Les. légations des Etats-Unis au Chili et en Argentine sont sur le point d'être élevées au rang d'ambassades. Nouveau sénateur en Alsace-Lorraine Strasbourg, 12 mai. — On annonce la nomination par l'empereur d'un nouveau membre du sénat au parlement d'Alsace-Lorraine. 11 s'agirait de l'ancien commandant du quinziè-, me corps, comte Hentschen von Gilgenheim. Le nouveau sénateur est né en 1845 à Posén. 11 commanda le quinzième corps en 1910, date à laquelle il prit sa retraite. La convention de Salir-nique Athènes, 12 mai. — Une séance plénière a eu lieu au ministère des affaires étrangères entre les délégués de la Grèce et de la Serbie au su jet de la convention relative à Salonique. Les délégués se mirent d'accord. On croit qu'uno couvention sera signée dans une deuxième réu nion des délégués. Les pourparlers entre Albanais et Epirotes Athènks, 12 mai. — Les nouvelles reçues de Corfou signalent que les pourparlers entre le* délégués de l'Kpire et de l'Albanie marchent souhait. A la douma russe Saint-Pétersbourg, 12 mai. — La douma .■ commencé la discussion du budget du minis tère de l'intérieur. M. Maklakoff, ministre de l'intérieur, a prononcé un long discours. Il a. protesté contre les accusations dont il a été l'objet et qui le représentaient connue l'ennemi du corps législatif. Bien au contraire, a-t-il déclaré, je vois en lui une garantie pour la bonne exécution des mesures prises par le ministère.Les Français au Maroc Soukh-El-Arba-de-Tisa, 1-2 mai. — Le résident général est arrivé, venant de Fez, hier à onze heures cinq du soir. Il devait continuer aujourd'hui sur l'Oued-Amelil, mais le général Gou raud lui a télégraphié dans la soirée que la présence de forts groupes indigènes sur les crêtes ne permettaient pas l'envoi à Zrarka d< la forte escorte qui devait venir à la renom tre du résident général et. qu'il est nécessaire de disperser auparavant ces groupements. Mexique et Etats-Unis De Washington, le 12 mai : L'amiral Howard annonce que la lutte continue à Mazatlan et que les fédéraux et les Zap-patistes se sont livrés, à 20 milles d'Acapulco, un combat dans lequel vingt Zappatistes ont été tués. L'amiral Badger fait savoir qu'une fusillade et une canonnade très violentes ont duré- toute la journée à Tampico. ♦ + ♦ De Mexico, le 12 mai : Le corps diplomatique s'est militarisé. Les ministres ont pris le titre de général, les premiers secrétaires celui de colonel, les deuxièmes secrétaires celui île lieutenant-colonel et. les troisièmes secrétaires celui de commandant.Le ministre des communications annonce que la voie ferrée détruite il y a peu -de jours près de Salina-Cruz est réparée et que la circulation normale a été rétablie sur la ligne de Tehuantepe'c, qui n'a jaihais été fer::'é • d'ailleurs aux voyageurs et au commerce interna: ■ tional. Le général fédéral commandant de Tampico annonce que les rebelles ont été repoussés samedi dernier avec de grandes pertes. ** * De la Vera-Cruz, le 12 mai : Le vapeur allemand KronPRïn'zkssin Ceciue est reparti avec les munitions qu'il avait apportées pour le général Huerta. De Rio-de-Janeiro, le 12 mai : Les journaux annoncent que le ministre de la marine demandera au congrès les crédits nécessaires pour envoyer au Mexique le dread-nought. Sao Paulo. LA " COLONiSTÏQUE" II La colonisation, qui a ^oriné naissance déjà à une si nombreuse littérature, qui a fait l'objet de livres très nombreux, qui a occupé spécialement plusieurs congrès internationaux et qui est devenue une matière d'enseignement supérieur, peut-elle constituer une science, une discipline scientifique particulière : l'étude des dépendances d'outre-mer ? Un bon nombre de nos lecteurs seront de l'avis de M. Meringhac, professeur à Toulouse, qui estime cette étude systématique inutile : « Qu'est ce que la colonisation ? Gomment faut-il concevoir la colonie?... Nous considérons comme su-, perflu l'examen de ces discussions plutôt théoriques, car il nous semble qu'il convient en semblable matière, si on ne veut pas se bercer de chimères, de s'inspirer principalement des faits et d'en tirer les conséquences.» Malgré leur grand intérêt théorique, nous avouons que nous partageons le « désintéressement » de M. Meringhac à propos des innombrables définitions données en Allemagne, en France, en Angleterre aux idées de colonie et de colonisation. Nous irons plus loin : si M. de Lannoy, grâce à sa situation de membre dii conseil colonial, a quelque jour son mot à dire dans les méthodes d'enseignement colonial de nos jeunes gens, nous émettons l'espoir qu'il aura grand soin d'écarter à peu près entièrement toute la théorie historique de la colonisation des programmes qu'il aura à établir. Nos chefs de poste, nos magistrats coloniaux, etc., ont mieux à faire qu'à perdre leur temps à étudier les discussions quelque peu byzantines sur la façon dont la colonisation est comprise chez nos voisins. Nous sommes partisan d'une solide éducation générale chez nos futurs administrateurs coloniaux (ce mot étant pris dans son sens le plus large), mais éducation générale ne signifie pas nécessairement querelles d'écoles. M. de Lannoy propose la définition suivante : une colonie est un territoire formant politiquement une annexe de la métropole, dont il est séparé par la mer. Nous ne la discutons pas : elle nous suffit pour caractériser notre situation au Congo, qui constitue pour la Belgique une simple annexe politique et économique, annexe qui, moyennant certains sacrifices de début, doit nous servir à échapper à l'emprise économique et politique de nos voisins. Nous serons chez nous dans notre Congo ; nous organiserons notre colonie en pleine souveraineté ; pour la faire fructifier, nous ne nous servirons pas de nos moyens propres, qui sont insuffisants. Nous appellerons à notre aide les capitaux et l'influence de nos voisins français, allemands et hollandais. La Belgique surpeuplée et débordante d'initiatives trouvera au Congo l'exutoire naturel de sa population et de ses audaces. Nous disons : sa population. Nous ne considérons pas le Congo comme une colonie de peuplement : seules certaines régions du plateau central s'y prêtent. Mais le nombre de marchands, industriels, fonctionnaires que requiert la mise en œuvre de l'exploitation économique du Congo suffira à y assurer à un très grand nombre de nos compatriotes, qui ne pourraient que végéter dans notre pays, les emplois nécessaires pour dégorger la mère-patrie. Ce qu'il nous faut retenir du chapitre III de l'étude de M. de Lannoy, c'est que le régime administratif du Congo doit être différent de celui de la Belgique, en raison des circonstances différentes où se trouve la population à administrer. On nous répondra que la remarque est pour le moins inutile. Pas tant qu'on pourrait le croire. Combien d'àneries débitées sérieusement au parlement par des députés qui, férus de l'idée de l'égalité des peuples, exigent pour les administrateurs coloniaux un statut qui, peut-être excellent chez nous, ne tient nullement compte de ce que nous sommes au Congo en face de populations dont le traitement est bien différent de celui que nous aurions appliqué si nous avions à faire, par exemple, à d'anciens Gaulois. Ce n'est pas dix ou quinze siècles que nous aurions à franchir dans l'application de nos méthodes coloniales, mais les distances incommensurables qui séparent une race de l'autre, le sauvage du civilisé. Ce ne sont pas les théories qui importent en l'occurrence, ce sont les hommes et c'est à bon droit que l'on se préoccupe davantage de la valeur du recrutement colonial que des théories de colonisation. La mission de la « colonistique » dont M. de Lannoy se fait le théoricien est, dit-il, d'établir quels sont les meilleurs procédés de colonisation. Hélas ! ces procédés sont-ils donc si nombreux qu'il faille en faire une science particulière, avec programmes d'enseignement à la clef, alors que les exigences du Congo sont si bien délimitées par sa situation de pays tropical, habité par une population paresseuse et peu nombreuse ? Pas de politique de l'« assujettissement » ; pas de politique de l'« assimilation ». Seule 1a. politique d'une «tutelle» intelligente, longanime, généreuse, prudente et qui d'ailleurs nous a été imposée tant par l'acte de Berlin que par la crainte de la Congo Reform Association, est admissible pour nous au Congo. Répétons en terminant que l'étude de M. de Lannoy possède un grand intérêt pour les spécialistes, mais que nous espé- j rons ne voir jamais la « colonistique » occuper plus d'une ou deux heures de classe dans les programmes d'écoles coloniales. — J. T. i UN HOMMAGE A MAX ROOSES Le collège a décidé en sa séance d'hier de commander au peintre Henri Luyten le portrait de M. Max Ilooses. Cette oeuvre sera placée ensuite au musée Plantin en souvenir de son premier conservateur et organisateur. LA FEMME CONTEMPORAINE Cette exposition dont nous avons eu l'occasion de parler à différentes reprises, ouvrira ses portes samedi prochain à trois heures, eu présence de M. le ministre de l'industrie et du travail Hubert. La veille, à cinq heures, la presse séria èônYiéë à une promenade officieuse, — , à une manière de vernissage, — à i travers les salles de l'exposition. Nous disions « vernissage ». La section des beaux-arts, en effet, sera particulièrement importante, et s'il est quelque peu dangereux d'engager les jeunes personnes.qui aspirent a gagner leur vie par des moyens honnêtes, à s'adonner à la peinture ou au dessin, il n'en est pas moins certain que bon nombre de femmes atteignent dans le domaine des beaux-arts un rang tout à fait enviable. D'ailleurs, il n'y a pas que les femmes nécessiteuses et quantité de désœuvrées dont l'existence pourrait être ou désorientée ou perdue trouvent dans la peinture un dérivatif à leur besoin d'action. A ce seul point de vue, on comprendra que l'étude des beaux-arts soit, pour elles et pour nous, un bienfait social. La salle des fêtes de la ville, se trouve sub divisée à l'heure actuelle, en quantité de salon-nets. Ils sont seize, sans compter la salle des conférences, une petite salle où se trouve disposée une cuisine électrique modèle destinée à approvisionner le tea-room, et quelques dépendances, telles que bureau du secrétariat, etc. Les participations officielles sont représentées : 1" par un poste téléphonique complet et en service, qu'expose l'administration des postes et télégraphes ; 2° par un envoi de dentelles encadrées représentant tous les points encore fabriqués, à la main, en Belgique, — envoi du ministère de l'industrie et du travail, — et 3° par une magnifique participation des coles- officielles ainsi que des Froebel de la ille. Pour le poste téléphonique, il sera relié par rois fils au bureau central et chaque grand tand aura" son poste privé. Les visiteurs uu-ont le plaisir de voir de quelle manière pèrent, tout le jour durant, les gracieuses L'iepaonistes dont ils ne connaissent ordinai-ement que la voix. Pour peu que la demoisel-e des P. T. T. qui travaillera à l'exposition oit jolie, les gens pressés, les gens d'affaires, ,uiont désormais quelque indulgence pour les •etites erreurs et les petits retards dont ils ont victimes tous les jours. On verra que la lemoiselle du téléphone, en dépit du superbe ueuble en noyer ciré, en acier et en cuivre, levant lequel elle se trouve assise le casque ur la tète, n'est pas plus à la fête qu'eux iiême. L'envoi .offiieel des dentelles modernes aura iour pendant un salonnet où se trouveront xposées quantité de dentelles anciennes appartenant a des collections privées- Ce sont les merveilles qui ne pouvent manquer de eduire les connaisseurs. Quant au stand des écoles, il contiendra ous les appareils qui ont trait à nos méthodes 'enseignement contemporaines, ainsi que des xemples de travaux accomplis par les élèves, les données statistiques, des photographies eproduisant les installations des classes, des lains-douches, etc. Cette participation se comptera, dans les galeries du premier étage, iar un ensemble de jouets et d'objets d'enseignement utilisés dans les écoles Froebel. Qui-onque s'intéresse à la formation de l'âme des ufants examinera ces choses avec le plus éel intérêt. En poursuivant sa promenade au long des ;aleries, le visiteur trouvera la section des euvres sociales et celle de la falsification des lenrées alimentaires. Sur le grand escalier de marbre qui occupe e fond de la salle seront dressées au rez-de-haUssée et au premier, deux petites habita-ions pour ouvriers. L'une est un modèle, 'autre un repoussoir. La comparaison en sera difiante et fournira aux intéressés une idée dus précise de ce que peut l'intelligence de n femme dans le plus modeste intérieur. Elle xpliquera en outre quelques-unes des causes le la mortalité infantile dont sont victimes i souvent, les classes populaires. Il y a, naturellement aussi, une section des nodes, avec ses vitrines, ses étalages somp-ueux, ses mannequins de cire aux contours Avantageux. Ce sera le coin préféré des belles isiteuses d'autant que les meilleurs couturiers le la ville y seront représentés par le meil-eur de leurs créations. Il y aura encore une section des arts ap-iliqués, de la photographie, de la médecine, le la puériculture, une nursery modèle, un ;rand salon de lecture, un bureau de renseignements, un stand d'horticulture, un service le dames-guides qui pourront faire voir Ta ille aux étrangers ,et bien des choses encore lont nous aurons à reparler. Voilà un premier coup d'œil d'ensemble, 'ont cela est présenté, nous avons omis de le lire, dans un cadre tout à fait exquis et gra-ieux. Ce sera un plaisir que d'y passer quelles heures, et un réconfort aussi. Jamais, en ffet, plus noble apologie n'avait été faite de 'intelligence et du labeur féminins. >AIS0N D'HIVER Déjà ? L'été n'a même pas commencé et l'on ait des projets pour la saison d'octobre ? )ue voulez-vous, c'est la manié des directeurs le théâtre. Donc, M. Coryn communique aux ournaux les grandes lignes de son program-ne pour 1914-1915. Les créations à Anvers seront La Gioconda le Poncielli et Roma, grand opéra de M. Mas-enet. Le chateau de Bretèche, cinq tableaux le M. Albert Dupuis, sera l'œuvre belge repré-entée. Comme clou de la saison Iphigénie en at ri de de Gluck. La musique allemande, la nusique russe continueront de ne pas exister. Cn fait de reprises La damnation de Faust, le )omino noir, l'Etoile du nord, Le Postillon, 5i j'Etais roi et La Dame blanche. On voit que e Royal va faire des affaires. .a nouvelle loi sur les sociétés commerciales Akt. :û. — Chaque administrateur doit affecter »ar privilège un certain nombre d'actions à la ga-antie de sa gestion. « Ces actions doivent être nominatives ». Mention le cette affectation est faite par le propriétaire des ictions sur le registre d'actionnaires. L'obligation pour l'administrateur de rendre îoniinatifs ses titres de cautionnement, dans me société dont tous les titres (ou tous les itres disponibles) sont « au porteur » a soulevé 2t soulèvera encore pensons-nous quelques îontroverses. En effet, la loi actuelle (et n'oublions pas lu'il s'agit d'une loi de stricte interprétation) lécrète : « Ces actions doivent être nominatives... ». Mais n'indique pas le moyen de rendre îominatifs des titres au porteur, et pour jause... il y a là une impossibilité matérielle, me contradiction essentielle : il y a, en effet, jaradoxe complet entre l'essence même du itre nominatif et celle du titre au porteur. Le même titre ne peut être à la fois l'un et .'autre, et tout le monde, pensons-nous, est l'accord pour. reconnaître que le seul moyen le permettre à un administrateur de faire son cautionnement en titres nominatifs dans une société où il n'en existe pas, est de « détruire » lutant de titres au porteur qu'il lui en faut, 3t de les « remplacer » par un ou des certificats nominatifs. Mais, d'une part, la loi actuelle (de stricte interprétation, répétons-le) n'exige pas cette destruction, et en cela elle a parfaitement raison, car en cas de retraite, décès etc. de 'administrateur, lui, ou ses ayants droits seraient obligés de faire réimprimer des titres lu porteur identiques aux titres détruits, or 3ela serait souvent difficile, parfois impossible et toujours très onéreux. D'autre part, s'ils ne font pas procéder à :e nouveau tirage, L'administrateur légalement déchargé de son mandat, ou ses ayants droits ne posséderont que des titres dépréciés par leur caractère nominatif, frappés, dans la ma tique de non-circulation et d'indivisibilité, le difficultés d'encaissement des coupons, etc., bref accablés d'une véritable nuisance, injus tifiable en leur chef, et que le législateur n'a certes pas voulue. Certains conseils d'administration ont essayé de tourner la difficulté en faisant annuler le timbre des titres au porteurs formant le cautionnement des administrateurs : cette mesure, où nous voyons plutôt un expédient qu'une solution, a sans doute pôur résultat de rendre pratiquement irréalisable la mobilisa lion des titres, et dans ce sens, elle atteint plus ou moins le but de la loi. Mais il nous paraît indiscutable 1° que le fait d'annuler le timbre d'un titre ne « détruit » pas ce titre (et la preuve en est que l'on se propose de le faire timbrer à nouveau à l'expiration du mandat) ; 2° que ce fait ne rend pas le titre « nominatif ». Si le titre au porteur, quoique immobilisé, n'est pas « annéanti », il ne peut coexister avec un titre ou certificat nominatif représentant la même portion du capital social ; de plus, une surcharge quelconque déclarant, selon les circonstances, le titre ou nominatif, ou au porteur, ne peut selon nous enlever à l'action son caractère spécial. Le titre a été déclaré « au porteur », par les statuts ou par une assemblée extraordinaire : il faudrait, croyons-nous une assemblée extraordinaire délibérant à l'unanimité, ou, au moins, avec la majorité requise pour toute modification aux statuts, pour changer la qualité de ce titre. Du reste l'annulation du timbre, les surcharges... etc. entraînent encore une fois, pour l'avenir, des charges et des formalités désagréables pour les détenteurs légitimes des titres. Au fond, qu'a voulu le législateur en édic-tant l'article 57 ? Il a voulu, que des administrateurs peu scrupuleux ne puissent spéculer sur les titres formant leur cautionnement ou s'en débarrasser, alors qu'ils constituaient une garantie pour les actionnaires. A cette fin, l'article 57 décrète une mesure malheureusement irréalisable dans la pratique, pourquoi, dès lors nep as adopter une modalité de bloquage qui atteindrait parfaitement le but de la loi, sans entraîner pour les membres des conseils d'administration ou leurs ayants droits, des charges injustifiées et que ne promulgue pas cette loi d'exception qu'est la loi de 1913 ? Nous trouvons cette modalité dans « la mise en dépôt par chaque mandataire, des titres de son cautionnement dans une caisse de consignation officielle », interdiction étant faite à cet établissement et à ses agences de délivrer aucun titre du dossier du titulaire, sauf production par celui-ci ou ses ayants droits, de l'annexe du Moniteur belge publiant le quitus donné à sa gestion par l'assemblée générale des actionnaires qui suivra sa retraite. Les titres ne seraient naturellement restitués que contre remise du certificat de dépôt. Pendant la duré du mandat, la production par l'administrateur, de ce certificat de dépôt, suffirait à sa justification et devrait être faite à toute demande régulière du parquet. On ne peut craindre de collusion entre les administrateurs et une caisse de consignation officielle placée sous le contrôle de l'Etat. Point ne serait, du reste, besoin de créer un nouvel établissement : il suffirait de faire rentrer le service en question dans les attributions de la Caisse de consignation actuelle. Voilà, pensons-nous, un moyen pratique et non vexatoire, d'atteindre le but que le législateur, indéniablement, a Visé. Il aurait l'avantage, en résumé, d'assurer le bloquage efficace ' des cautionnements sans frapper les titres | d'une tare qui ne les rendrait qu'illusoirement nominatifs ou d'une destruction qui ne peut I être sérieusement envisagée. M. G. I N T E R I E U R Le matériel roulant pour 1915 Le ministre des chemins de fer vient d'approuver le cahier des charges relatif à la mise eu adjudication des wagons et fourgons poulies besoins de 1915. L'estimation de la dépense s'élève à 11,134,000 francs. Les freins automatiques M. le ministre des chemins de fer vient de déléguer pour représenter son administration à des essais de freins automatiques pour trains de marchandises, essais qui auront lieu à Berlin, à partir du 11 septembre prochain : MM. Degraux, administrateur de la traction et du matériel ; Flamme, administrateur honoraire ; Huberti, inspecteur de direction honoraire, et De Blieck, ingénieur. L'activité aux chemins de fer Pendant la semaine comprise entre le 3 et 'e !) mai 1914, on a expédié par chemin de fer 26,758 wagons chargés de houille et de coke et 86,302 wagons chargés d'autres marchandises (transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 1913 étaient de 24,645 et 89,401 wagons, soit pour le transport du charbon une augmentation de 2,113 wagons, et pour celui des marchandises diverses, une diminution de 3,099 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 3,415 wagons, contre 3,556. wagons en 1913, soit une diminution de 141 wagons ; les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 10,875 wagons, contre 12,362 en 1913, soit une diminution de 1,487 wagons. On a donc utilisé pendant la semaine écoulée 127,350 wagons, contre 129,964 pendant la semaine correspondante de 1913, soit une diminution de 2,614 wagons pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 9 mai 1914, il a circulé sur tout le réseau, aussi bien pour les transports taxés que pour les• transports en service, 2,328,164 wagons, contre 2,342,676 pour la période correspondante de l'année dernière. La diminution se chiffre donc par 14,512 wagons.Au ministère des affaires étrangères l u grand dîner sera offert le 20 mai au ministère des affaires étrangères en l'honneur du roi et de la reine de Danemark. Les eaux de Spz» M. Eric Gérard, directeur de l'Institut élec-troteçhnique Montefiore, et M. Hermann Chauvin, assistant répétiteur au même institut, ont publié les résultats des travaux de la commission savante qui fut chargée par le gouvernement de faire l'étude physique des eaux de Spa. Etude très spéciale, naturellement, et faite pour ceux qui sont initiés aux mystères de la radioactivité. Donnons-en la conclusion, qui intéressera peut-être ceux de nos lecteurs qui sont au courant de la terminologie qui y fleurit : Sources ferrugineuses. — On peut conclure de l'étude précédente que toutes les sources minérales de Spa possèdent une notable radioactivité ; on constate toutefois que celle-ci ne vaut, en moyenne, que la moitié environ de celle des eaux non minéralisées : mais, si l'on étudie les gaz qu'elles déversent en abondance dans l'air environnant, on constate que ceux-ci possèdent une radioactivité marquée. Les sources minérales montrent une résistivité relativement minime, conséquence de leur forte minéralisation ; les plus faibles sont t'elles des célèbres sources Pou bon l'ierre-le-firand et. Prince de Condé dont les qualités exceptionnelles ont été reconnues de temps immémorial. l/essai cryoscopique effectué avec l'eau de la première de ces sources confirme ce résultat. Sources non. minéralisées. — Celles-ci manifestent une plus grande radioactivité, sous forme d'émanation dissoute dans l'eau, que lès sources minérales. L'essai de résistivité donne des chiffres de l'ordre de celui que fournit la môme méthode avec de l'eau distillée dans un alambic en verre (environ 80,000 nhms-ceutimètre), ce qui montre l'extrême pureté de ces sources au point ùe vue de leur teneur on substances i'onisables. L'essai cryoscopique conduit à la même conclusion. Ces qualités expliquent le succès de ces eaux pour les cures de lavage interne. Allons ! tant mieux... NOUVELLES MARITIMES Le mouvement du port de Rotterdam Dans le courant, de la semaine écoulée il est entré au port de Rotterdam 195 navires, contre 192 durant la période correspondante oe l'année passée, soit donc une augmentation de 3 bateaux en faveur de la période de l'année en cours. Depuis le 1er janvier il y est arrivé : Bateaux Tonnage 1914 3,604 4,441,21 i 1913 3,613 4,362,941 — 9 + 78,273 Soit donc une diminution de 9 bateaux pour une augmentation de 78,273 tonnes en comparaison de l'année passée. Le Bosphore » renfloué Marseille, 12 mai. — La Compagnie des messageries maritimes a reçu ce soir une dépêche l'informant que le Bosphore a été renfloué. On va procéder au rechargement des marchandises, puis le navire, qui paraît ne pas avoir souffert, poursuivra sa route. Grève à la Compagnie Cunard Liverpool, 13 mai. — Six mille employés de la Compagnie Cunard se sont mis en grève. Ils réclament une réduction des heures de travail. La réglementation du trafic hongrois d'émigration Le directeur général de la Cunard line, M Mearns, et le représentant de la société lion groise de navigation « Adria » ont entamé ces jours derniers, à Budapest, avec le ministre de l'intérieur, M. .1. von San'dor, des négo ciations relatives à la fondation de la nouvelle ligne maritime envisagée par le gouvernement hongrois pour résoudre la question de l'émigration hongroise en Amérique- Ces négociations viennent d'aboutir. La nouvelle société sera constituée, probablement déjà en juin, au capital de huit millions de marcs, sous le nom de « Fiume-Arnerika-Linie A.G. ». De l'appellation « Ungarisch-amerikanische Linie » primitivement choisie, le mot Fiume a été substituée au mot Ungarisch pour donner au premier plus de valeur dans les relations internationales. Le dessein d'abandonner à la Cunard line la majorité des actions a été également rejeté. Il fut décidé de. charger l'Adria d'au moins cinquante pour cent des actions de capital. La direction de la nouvelle société sera composée pour sa majeure partie de spécialistes hongrois de la mer et de l'émigration. L'apport par la Cunard line de ses vapeurs employés présentement dans le service de l'émigration fut aussi délaissé dans l'adoption du projet. La nouvelle société obtint le droit de commander de nouveaux navires. Provisoirement, il sera payé une somme déterminée pour pouvoir utiliser les trois vapeurs de la Cunard qui ont pourvu jusqu'ici au service. La société commandera cependant, dans un temps peu éloigné, de nouveaux bateaux plus appropriés au transport des passagers d'entrepont que les vapeurs de la Cunard. Ces bateaux navigueront sous pavillon hongrois. La nouvelle société a pris l'engagement d'employer sans exception des citoyens hongrois comme capitaines de navire, ingénieurs, employés techniques capables et médecins. Elle acceptera vraisemblablement les termes du contrat en vigueur jusqu'ici avec la Cunard, lequel subira des modifications par l'exécution d'un contrôle plus sévère. En ce qui concerne les négociations pendantes entre le gouvernement et le Pool, on sait que si, à îa fin de l'année, une entente n'est pas conclue, les membres du Pool perdent l'autorisation d'entretenir des représentations en Hongrie. Le nombre de ces représentations sera du reste limité sensiblement dans chaque cas. Il sera accordé à la nouvelle société certains privilèges, aussi bien sous le rapport de la direction de l'émigration que sous celui de la vente des billets Austro-Americana Le gouvernement chilien s'est déclaré prêt à accorder à l'Austro-Americana une subvention annuelle de 200,000 francs, valable pendant cinq ans, pour l'établissement d'une ligne Trieste-Chili. Les mouvements du port de New-York New-York, 12 mai. — Les sorties de marchandises générales du port de New-York se montent pour la semaine dernière à S 15,440,000 contre •? 18,570,000 durant la huitaine correspondante de l'exercice antérieur. EXTERIEUR AUTRICHE-HONGRIE L'état de santé de François-Joseph De Vienne, le 12 mai : On publie ce soir le bulletin suivant au sujet de la santé de l'empereur : « L'état physL que est stationnaire. Les crachements sont un peu plus abondants. Le moral est bon. L'empereur est resté une heure dans la petite galerie. » La discussion du budget des affaires étrangères De Budapest, le 12 mai : La commission des affaires étrangères de la délégation hongroise a adopté le budget des affaires étrangères. Au cours de la discussion, le ministre des affaires étrangères, comte Berchtold, répondant à une question d'un délégué, le comte Apponyi, demandant si des stipulations particulières au sujet de l'Albanie et de l'Asie mineure ont été arrêtées à Abazzia, a déclaré « Je peux répondre négativement. Les entre tiens d'Abazzia au sujet de l'Albanie sont demeurés dans le cadre de ce qui a été convenu en principe jusqu'à présent au sujet de tons les problèmes actuels politiques et économiques. Quant à l'Asie mineure, nous avons 'e même point de vue que l'Italie, à savoir que les intérêts de la monarchie et de l'Italie exigent le maintien et la consolidation des pos" sessions turques en Asie mineure. Nous y collaborons par une action parallèle. » Répondant à une question de M. Rakowsky au sujet des manifestations en Italie, le ministre a répété la déclaration qu'il a faite hier à la délégation autrichienne, ajoutant « L'éChange de vues qui a commencé déjà avec le gouvernement italien aboutira, j'espère, à ur. résultat, satisfaisant. » Le. comte Berchtold confirme l'espoir de l'Autriche-Hongrie que bien que la situation en Epire ne soit pas éclaircie la voie vers une solution amiable sera trouvée. Le gouvernement agira en ce sens avec l'Italie. Quant aux îles grecques, la décision des puissances n'est pas encore complètement exécutée et les deux parties n'y adhèrent pas sans résistance. Il faut considérer qu'un cer tain désaccord subsistera sur cette question entre Athènes et Constantinople. M. Berchtold déclare que les différends qui s'élevèrent entre la Russie et l'Autriche furent toujours discutés d'une manière pleine de confiance. Actuellement l'Autriche-Hongrie n'a. pas lieu de craindre une attitude peu amicale de la Russie. Parlant des chemins de fer orientaux, le mi nistre dit qu'il ne vit jamais là un instrument politique mais une question d'intérêt économique et financier et qu'il ne sera pas impossible de la régler par un commun accord. Le comte Tisza constate que la majorité de la nation hongroise est partisan de la triplice. Le gouvernement et l'opinion publique de 'a Hongrie désirent une bonne entente avec ia Russie mais il existe certaines tendances pans lavistes en Russie qui pourraient produire une tension si elle gagnait de l'influence dans la direction de la politique de la Russie. La commission des affaires étrangères de la

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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