Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 22 June. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z60bv7c42w/
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Lundi 22 juin 1914 No 142 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs v^/ANVER$ < • 1500 8.00 4.50 "^-ttilÉÈMEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On l'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Nlarché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone : 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Tnutfi nnmmuninatinn relative à l'administration nu à la rédaction doit être adressée à M. i. BAHOT. directeur-rédacteur en chef du intimai INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ l franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission. on traite à forfait. CW~ Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. il Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTANT Les personnes qui prendront un abonnement pour le second semestre de cette année recevront le journal GRATUITEMENT dès le jour de leur inscription jusqu'au 30 juin prochain. Abonnements de villégiature Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qui s'en vont en villégiature dans l'intérieur du pays, nous offrons de servir des abonnements mensuels. LE PRIX DE CES ABONNEMENTS EST : Quinze jours. . 1 fr. 25 Un mois. ... 2 „ Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . . 5 „ — Quatre mois. . 6 „ 50 Cinq mois. . . 8 „ — Pour ces abonnements, s'adresser à l'administration du journal, Marché-aux-Œufs 9', Anvers. En écrivant, ajouter le montant de l'abonnement en mandat ou timbres-poste. Il ne sera pas donné suite aux demandes non accompagnées du prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moins trois mois qui s'arrêtent à un trimestre normal de l'année doivent être pris à l'administration de la poste. *** Les abonnés de l'intérieur du pays qui changent de résidence sont priés de faire connaître leur changement au bureau postal de la localité qu'ils quittent, et non pas à l'administration du journal. ACTUALITÉS LA LEGION ETRANGERE A consid'érêr les allures de certaines polé.iiiquàs en Allemagne, on croirait vraiment que la légion étrangère d'Afrique est une institution toute récente, créée par la troisième république tout exprès pour compliquer ou envenimer le caractère des relations internationales. Les journalistes de Berlin semblent ignorer ou avoir, oublié que l'enrôlement des bataillons étrangers dans l'armée française remonte aux temps de l'ancien régime.11 y a toujours eu des étrangers ,:u service de la France, et c'étaient à ''ordinaire des Suisses ou des Ecossais, il y avait deux mille Ecossais dans l'armée française qui écrasa les Anglais à I'on-tei&y. Aussi, vers la fin du dix-huitième siècle, le gouvernement, britannique commença de s'opposer à l'enrôlement de ses nationaux pour le compte des puissances continentales, et ces puissin-cas n'eurent plus d'autres régiments étrangers que ceux qu'ils tirèrent de la Suisse. Louis XVI disposait de deux régiments suisses que la Révolution traita sévèrement, d'abord au 14 juillet, lors de la prise de la Bastille, ensuite au 10 août, lors de la prise des Tuileries. Dans les quinze premières années du dix-neuvième siècle, Napoléon incorporait sous ses drapeaux les effectifs militaires de toutes les nations qu'il avait conquises. L'année française comptait des régiments italiens, polonais, hollandais, westphaliens, danois, espagnols. Enfin, à la Restauration des Bourbons, Louis XYI1I tira de la Suisse deux régi-h.ents spécialement affectés à sa garde, et qui furent conservés sous Chai'les X, sun successeur. Ces soldats de la garde suisse devaient subir cruellement la peine de leur intervention mercenaire dans la révolution de juillet 1830. C'est précisément cette révolution qui a déterminé la création de la Légion étrangère. Quand Louis-Philippe releva le trône de Charles X. il pensa tout d'abord à licencier les soldats de la garde suisse el à leur donner leur congé, mais on s'aperçut aussitôt qu'une mesure aussi simple, aussi radicale, serait inopérante. Les Suisses étaient liés envers le gouvernement français par des engagements à long terme ; on leur devait des soldes, des traitements ; on leur avait promis des pensions. Il était, certes, impossible de les conserver dans la garnison de Paris ; il ne l'était pas moins de les congédier par ordonnance royale ou par décision du ministre de la guerre. La branche cadette ne pouvait laisser protester la signature de la branche aînée. La conquête de l'Algérie commençait ; ou décida d'y employer ces soldats en-co.î:brants, et ainsi fut formé le premier régiment étranger. Comme en toute occasion, les Suisses rendirent en Afrique d'excellents services, et les avantages qu'on leur y concédai! attirèrent nombre de leurs compatriotes pressés d'en jouir en s'engageant à leur tour. Peu après, des Italiens, des Belges, des Espagnols s'offrirent qui furent enrôlés dans des conditions spéciales. La Légion étrangère était fondée. On sail qu'elle a pris des développements considérables : il n'y a que deux régiments, mais ces deux régiments dépassent. l'effectif d'une division; on y compte en moyeniir de dix-huit à vingt mille hommes. Son existence, son organisation n'ont, rencontré d'adversaires qu'en Allemagne. Encore, la campagne menée contre la Légion étrangère par une partie de l'opinion allemande est-elle intermittente. Elle se manifeste par accès. Dès qu'on peut la croire terminée, elle reparaît, avec une insistance bien singulière, puisqu'il est surabondamment démontré que le gouvernement français ne fait absolument rien pour provoquer les engagements dans la Légion. La France n'attire pas les volontaires vers ses régiments étrangers ; elle ne fait pas de publicité ; elle ne promet pas aux recrues des avantages exceptionnels. Le bon renom de la Légion étrangère lui vaut des ofres .de service en si grand nombre que chaque année on est obligé d'éliminer plusieurs milliers de candidats. Cependant, il existe en Allemagne u le « Ligue » contre la Légion étrangère. Elle veut qu'on demande à la France des explications, des garanties, qu'on obtienne (jue des négociations soient ouvertes et un arrangement conclu. Il y a six semaines, M. Zimmermanh, Sefcrs.'aU'e d'Etat, parlant au Reichstag, a écarté ces suggestions mais en laissant entendre qu'il y avait eu des conversations entre le quai d'Orsay et l'ambassade d'Allemagne à Paris au sujet de la libération des légionnaires allemands âgés de moins de vingt ans. Plus récemment, M. vin Loebell, ministre prussien de l'intérieur, est revenu de son propre mouvement sur la question au cours d'une séance du Landtag : il a fait savoir que le ministre clés affaires étrangères de Berlin avait été invité « à s'en occuper de nouveau ». C'esl faire pressentir de nouvelles négociations, et nous savons de toute certitude que des négociations de cet ordre ne sauraient être engagées. Il est impossible à la France, comme à toute au-Ire nation, d'admettre une ingérence étrangère dans le mode de recrutement d'une fraction quelconque de son armée. C'est à croire que l'Allemagne s'arroge un rôle de surveillant général des affaires de l'Europe continentale. Ce qui précise le caractère de ces attaques allemandes, c'est qu'elles sont isolées. Il n'y a pas que des Allemands ou des Alsaciens-Lorrains dans la Légion étrangère d'Afrique ; il y a des Belges, des Anglais, des Italiens, des Espagnols, des Grecs, des Scandinaves, des Américains du nord et du sud. Est-ce qu'on se plaint en Belgique, en Italie, en Espagne ou ailleurs ?... Fibmin Charlerie. L'insurrection albanaise Les négociations avec les insurgés DuRazzo, 20 juin. — 11 h. soir. — On donne aujourd'hui les renseignements suivants sur les démarches des parlementaires qui se sont rendus hier auprès des insurgés: Tout en étant d'accord avec le gouvernement, les parlement-lires se sont présentés au nom de la ville de Durazzo pour réclamer la paix. Ils ont demandé aux rebelles de reconnaître le drapeau albanais et l'autorité du prince et ont déclaré qu'ils sont prêt à transiger sur les questions secondaires, Les insurgés, tout en se montrant disposés en entrer en négociations, ont demandé un délai de trois jours pour se mettre d'accord avec les insurgés des autres régions. Ils ont .déclaré de nouveau qu'ils entendent être exemptés du service militaire et d'impôts pendant dix an* et qu'ils voulaient recevoir satisfaction sur les diverses autres demandes moins importantes qu'ils ont déjà 'fait connaître. I.es insurgés ont consenti à ce que deux parlementaires se rendissent auprès du gouvernement albanais pour le mettre au courant de la situation, Le gouvernement "a renvoyé ce matin les deux parlementaires auprès des insurgés avec mission de leur confirmer qu'il ne leur était accordé qu'un délai de vingt quatre heures. Les insurgés ont maintenu leurs exigences. 11 a alors été convenu que si une réponse' n'était pas donnée aujourd'hui avant cinq heures et demie de l'après-midi, toutes négociations seraient rompues. Les parlementaire! sont alors rentrés à Durazzo pour faire leur rappqrt au gouvernement qui n'a pas encore pris de décision. La journée s'est passée tranquillement. La situation dijrrazzo, 20 juin. — Le bruit court que les insurgés sont disposés à conclure la paix, mais ils exigent qu'on leur laisse leurs armes, et qu'on leur accorde une amnistie complète. Ils refusent de donner des otages. A leur point de vue, un essai de réconcialiation serait de nouveau voué à un échec. La situation générale ost très indécise. Le prince Bib Doda se trouva» toujours avec ses hommes <V environ quatre lieues en arrière de Durazzo. Il semble hésiter à marcher en avant pour attaquer les insurgés à Schijak. On ne sait p;is au juste quelle est l'attitude d'Achmed-bey M a fis, qui devait resserrer, par Tirana, le cercle autour des rebelles. On n'a pas non plus de nouvelles favorables au sujet d'Aziz-pacha Yrioni, qui devait, flans le même but, s'avancer du sud en passant par Fi en. Fausses nouvelles Dnuzzo, I juin. — Les journaux italiens ont répandu a nouvelle que deux canons seraient tombés aux mains des rebelles, et que des au-I très auraient été mis hors de combat. Cette nouvelle ést, nue pure invention. Une seule pièce d'artillerie amenée dans la ville a été un peu endommagée et a été réparée dans le ; courant de la journée. Est également fausse la nouvelle dp la mort de plusieurs -officiers hollandais. En dehors du major Thomson aucun officier hollandais n'a eu de mal-Opérations contre les insurgés Dumz.zo, 2ll juin. — Ce soir est parti le vapeur Lloyh jgïsel\, affrété par le gouvernement albanais avec des artilleurs volontaires. Il se dirige vers le nord pour protéger les positions du prince Bib Doda. el lui faire ressortir la nécessité de marcher en avant. En même temps, on effectuerait de Durazzo une manœuvre contre le camp des rebelles. Le conflit greco-turque L'enquête sur les causes de l'émigration Constantinople, 21 juin. — Les drogmans des ambassades partent aujourd'hui pour Smyrne où ils doivent repoindre Talaat bey, ministre de l'intérieur. Ils ne forment pas une commission spéciale et conservent chacun leur initia tive personnelle pour mener l'enquête sur les causes de l'émigration. La révolution mexicaine L'attitude des .évêques Bomk, 21 juin Los journaux étrangers ont reproduit un prétendu article de I'Osserv\tori-: Romano sur l'attitude des évêques albanais. L'Ossâtork Romano n'a jamais publié semblable article. Dépêches télégraphiques (Service de VAgence HAVAS) incendie au port de Riga Riga, 21 juin. — Du incendie a éclaté dans !e quartier de la douane. Une grande quantité de marchandises, particulièrement des laines et des pièces mécaniques, ont été détruites. Les dégâts sont évalués à cinquante mille roubles. Comment on perd une colonie On a fait ressortir naguère qu'un seul dangei vraiment sérieux menace notre Congo : c'est qu'après ravoir outillé à fond comme nous tâchons à le faire, d'autres recueillent les fruits de notre travail, non en employant la force mais en usant des avantages économiques que l'Acte de Berlin nous impose d'accorder à tous ceux qui veulent faire du com-mer au Congo, ou plutôt eji en usant tandis que nous laisserions damer le pion par eux à notre activité coloniale. L'Allemagne ne songe pas "le moins du monde à s'emparer du Congo : l'emprise économique ne lui coûtera rien, au contraire, et peut lui 'rapporter beaucoup. St c'est à nous à outiller notre colonie et surtout à l'utiliser nous-mêmes de telle sorte que la petite part des bénéfices revienne à nos rivaux. L'Allemagne est bien décidée -à tirer tout l'avantage possible de notre colonie : on en trouvera la preuve dans la monographie dressée par Herm. Buchel: « Die Erschliessung des belgischen Kon-gos » et qui se trouve jointe au Tropen-pflanger de juin 1914. Nous ne pouvons lui en vouloir, et, au contraire, une participation de nos amis d'outre Rhin dans nos entreprises constituera une excellente garantie contre des visées politiques trop directes. Ce que nous avons à éviter seulement, c'est de leur livrer nous-mêmes la clef de toutes nos positions. Le danger n'est pas vain ; nous en trouvons un curieux exemple dans ce qui se passe en Afrique équatoriale française. Si ce que raconte à ce sujet le Courrier est authentique, on se demande pourquoi la France mettrait une aussi grande ardeur à délimiter les régions qui lui restent après l'accord conclu avec l'Allemagne. Au Congo français compris dans les limites du Bassin conventionnel du Congo, écrit notre confrère, il ne manque, pour être regardé comme une colonie allemande, que des administrateurs et des gendarmes allemands. En effet, de par la convention de Bruxelles, les marchandises étrangères entrent sur ce territoire, si ce n'est en franchise, du moins en payant les mêmes droits que les marchandises françaises. Par contre, les produits des colons sont considérés comme produits étrangers et frappés, à leur entrée en France, de droits tels qu'ils prennent naturellement la route de Hambourg, où ils trouvent meilleur accueil qu'au Havre et à Bordeaux.Le patriotisme ne fait pas bouillir la marmite. Malgré tout leur amour pour la mère-patrie, les colons français sont forcés, pour vivre, de s'aboucher avec des consignataires et des fournisseurs allemands. Ces derniers ont d'ailleurs, écrit notre confrère français, lin sens commercial qui manque aux négociants nationaux. De plus, à qualité égale, les Allemands fournissent à meilleur marché.Un Français de l'est du Gabon a be soin d'un matériel de chemin de fer a voie étroite. Il s'adresse à quatre établissements qu'il met en.concurrence : deux français et deux allemands. Des maisons françaises, l'une qui est une des plus importantes du nord, lui répond en déclinant ses offres ; l'autre, après lui avoir fait subir une longue attente, lui envoie enfin ses devis, et ses prix. Par contre, les deux maisons allemandes ont imédiatement répondu, proposant des prix de moitié inférieurs à ceux du fabricant français. « Que faire ? Comme qualité, Essen vaut bien Corbeil ! Malgré son patriotisme, et certes, il est patriote, notre ami regarde l'état de sa bourse, et celle-ci l'oblige à s'adresser aux Allemands ! Le même colon a du matériel à charger pour sa factorerie. Les compagnies françaises de navigation lui font des conditions draconiennes, lui imposent de nombreux et inutiles transbordements. Il a déjà eu à se plaindre du peu de soin apporté dans le chargement de ses mv chandises, de l'oubli fréquent de colis à son adresse, laissés en souffrance à Cap Lopez, à Kotonou, voire même à Dakar, ou faisant, avant de lui arriver, un petit voyage de circumnavigation. Les compagnies allemandes, au contraire, lui font des conditions plus avai -tageuses. S'il dispose d'un fret suffisant, elles consentent à l'escale directe sans transbordement. En voudra-t-on au colon français de s'adresser encore une fois aux colonies allemandes ? Et la litanie n'est pas finie ! Le colon veut assurer ses marchandises. Les assureurs maritimes français, syndiqués soi-disant pour la défense de leurs intérêts, lui ont déjà joué le tour de ne pas vouloir lui rembourser ses pertes et avaries, tandis que les Allemands, non syndiqués, les lui ont toujours payées rubis sur l'ongle.' Malgré son patriotisme, il est encore obligé d'avoir recours aux assureurs allemands. La responsabilité de cet état de c!.v ses ? Le Courrier colonial l'endosse à i.'s causes très diverses. Le fabricant français, victime de lois sociales m il équilibrées, ne peut plus produire à bon compte, et lutter contre la concurrence étrangère. D'un autre côté, les compagnies fran çaises de navigation, sans cesse à la merci d'un Rivelli ou d'un autre fauteur de grèves, haussent forcément leurs prix et, malgré les concessions faites, ne sont plus maîtresses de leurs équipages. Les assureurs français suivent le mou vement et se syndiquent, les petits se mettant à la merci des gros et abdiquent entre les mains de ces derniers toute individualité, toute initiative. Et pendant ce temps, fabricants allemands, compagnies de navigation allemandes, assureurs allemands, protégés par les lois de l'empire, admirablement favorisés par une éducation commerciale de premier ordre et par leurs administration, a l'abri de l'armée formidable qui constitue un si profitable épouvantait, progresse à pas de géant. Au Congo belge, nous avons surtout a craindre les lenteurs de l'administration, l'apathie des capitaux belges, l'excellence de l'éducation commerciale allemande, t il ami nous signalait, il est vrai, en ce qui concerne l'apathie de l'administration, que celle-ci cessera le jour où un intérêt allemand, lésé au Congo, empruntera pour se faire entendre la voix de la YViihelmstrasse... —- J. T, LA BIBLIOTHEQUE Au cours de la séance du conseil communa. de ce soir, M. l'échevin Desguin formulera au nom du collège, une proposition tendant à voir transporter notre bibliothèque principale, de la place Conscience, à la rue Gérard. Ainsi que nous l'avons dit récemment, la ville projette le rachat de l'immeuble occupé en ce mo ment par le grand Hôtel. Le terrain est quatre fois grand comme celui de la bibliothèque communale et sa valeur est estimée à un demi million. L'emplacement est bien choisi. Il importe seulement que toutes les transformations indispensables soient apportées au bâtiment; à cette condition nous souhaitons que, pour en finir, le conseil donne son assentiment à ce projet. LA Vilrac OLYMPIADE Voici quel a été, au sujet de l'attribution de la septième olympiade, l'attitude du comité international olympique. Vous n'ignorez pas que trois villes se trouvaient en présence pour revendiquer l'honneur de pouvoir organiser les jeux après Berlin. C'étaient Amsterdam, Budapest et Anvers. Avant tout vote, cependant, la ville de Buda tint à faire observer qu'elle avait, pour la date de 1916, abandonné volontairement son tour de priorité à la ville de Berlin. Elle réclamait cette fois son droit et exprimait le vœu que la priorité lui lût accordée pour 1920. Lu majorité du congrès s'est ralliée immédiatement à cette demande. En ce qui concerne Amsterdam et Anvers, la priorité fut accordée à notre ville par neuf voix contre une pour la capitale hollandaise. En substance, si Budapest maintient en 1910 ses prétentions pour la septième olympiade, c'est elle qui aura les jeux ; si elle y renonce, elle ne pourra le faire qu'en faveur d'Anvers. Dans le cas le moins heureux enfin, nous aurions donc les jeux olympiques en 1924. VISITE OFFICIELLE M. le bourgmestre De Vos s'est rendu ce matin, à dix heures, en uniforme, à bord du torpilleur Yatagan pour rendre sa visite au commandant Terrier. Il s'y est 'rencontré avec M. le général circonscriptionnaire Heimburger, venu à bord pour les mêmes raisons. Le commandant a vivement remercié M. De Vos des facilités qui avaient été accordées aux marins pour la visite des musées, du Jardin zoologique, etc. Le commandant Terrier lui-même visitera demain le port en compagnie de M. l'ingénieur. De Winter. CONCERT DE CARILLON Voici le programme du concert qui sera donné ce soir; à la tour, par M. G. Brees : L Beiaardlied, Peter Benoit ; 2. a) Lente, i\L Mat-thyssens ; b) Ons Lied, Joris De Bom ; c) Ver-geet xij niet, G. Ryssens ; 3. a) Ave Maria, 1) Au Printemps, Ch. Gounod ; 4. a) La Traviata, sérénade, G. Verdi ; b) Cavaleria rusticana, intermezzo, P. Mascagni; 5. Loiiengrin, Brautlied, IL Wagner; 6. Der fidei.evBauer, Léo Fall. LA CONFERENCE DU COMMERCE L'heure de la mise en pages nous a contraint d'interrompre samedi dernier, après le toast de M. le bourgmestre De Vos le compte rendu du banquet offert par la ville aux membres de la conférence interparlementaire du commerce. C'est M. le baron Descamps-David qui répond au discours de notre bourgmestre. U dit qu'une conférence du genre de celle-ci devait trouver son couronnement naturel dans Anvers, métropole commerciale de la Belgique. Il dit aussi les difficultés de la tâche entreprise par les congressistes et remercie les Anversois, MM. Louis Franck et Bunge, pour la part très active qu'ils ont prise aux travaux. M. le docteur Mayer, membre de la commission du Reichstag, a répondu au nom des délégués allemands. Il dit quel est le rôle prépon-dérent de notre nort pour le commerce et l'exportation de toute la partie westphalienne et rhénane de son pays. Il boit à notre perdurante prospérité. Son Exc. dex Tamiriaséff, M. Landsberger, président de la Banque anglo-autrichienne, M. Chaumet, ancien ministre français, sir John Randles, chairman du Commercial Comittee de la chambre des communes, M. Heemskerk, ancien président du conseil en Hollande, et M. Marc Réville, parlent tour à tour en l'honneur de notre ville, de son passé, de ses traditions et de sa prospérité. Et ainsi se termina ce banquet dont une promenade sur l'Escaut, à bord de I'Emeraude, devait être la conclusion. UN ANNIVERSAIRE La société de construction « Vooruitzicht » a fêté samedi après-midi, vers cinq heures, le dixième anniversaire de sa fondation, dans les salons du Paon royal. La cérémonie avait commencé par une séance solennelle du comité, au cours de laquelle on entendit un petit discours de M. Roméo, président, qui constata toute la prospérité de la « Vooruitzicht », et un rapport détaillé de M. le secrétaire R. Kersse, qui refit l'historique de l'entreprise depuis ses débuts. Les chiffres qu'il fournit à l'appui de ses dires sont tout à fait éloquents quant à la situation matérielle I de la société. Citons-en quelques-uns : Depuis son existence de dix années, la so- I ciété a construit poUr compte de ses clients 418 habitations, maisons de commerce, etc., pour une somme"totale de 7,597,358 francs. La société a fourni à ses clients les capitaux manquants pour un montant de 6,145,775 francs, dont 4,115,900 francs au moyen de rentes placées par des tiers et 2,032,875 francs pris dans sa caisse. On sait que « Vooruitzicht » fut constitué en société anonyme au capital de 119,000 francs. La première augmentation de capital date du 4 février 1908, lorsque le capital primitif fut porté à un million. La même année deux augmentations furent encore réalisées, notamment le 30 avril et le 1er juin par l'apport de différents immeubles qui amenèrent successivement le capital à 1,032,000 francs et à 1,117,000 francs-Enfin, le 29 avril 1911 une nouvelle augmentation fut décidée qui porta le capital à 2,500,000 francs. Cette augmentation fut souscrite en quelques jours. Voici au reste un tableau donnant une vue d'ensemble sur l'activité et la prospérité croissantes de la société : Bénéfices Bénéfices Années Réserves bruts nets 1905 .... 2,972.36 71,808.44 59,447.20 1906 .... 6,715.66 114,962.64 74,866.07 1907 .... 10,213.24 135,434.67 69,951.61 1908 .... 19,018.49 174,694.70 96,305.13 1909 .... 76,103.48 300,080.10 221,699.80 1910 ... 130,388.91 324,293.85 231,776.08 1911 .... 368,151.09 583,587.64 248,299.14 1912 .... 435,988.13 517,690.91 356,740.87 1913 .... 504,156.63 527,487.61 363,389.97 Depuis 1907, la société a commencé ses amortissements, qui s'élèvent fin exercice 1913 à un total de 409,893 francs. Le mouvement général des fonds a débuté en 1905 par 1,383,477 fr. 58 pour monter en 1913 jusqu'à 155,417,264 fr. 70. La première administration de la société se composait de MM. J.-C. Roméo, président; Jules Steurs, secrétaire ; J. Van den Bergli, E. Gebruers et Aug. Buysse, administrateurs, et MM. A. Van Gool et Radoux, commissaires. Ce dernier, ainsi que M. A. Buysse a démissionné en 1910 pour des raisons personnelles. De nouveaux éléments d'activité furent ajoutés à ce premier conseil ; ce furent successivement MM. .). De Clercq, en 1906; R. Kersse, en 1907; J. Van den Bergen, en 1910, en remplacement de M. Aug. Buysse. Pour la partie technique, le conseil s'adjoignit, en 1908, M. l'avocat Ad. Stocké, comme conseiller, et eu 1909, M. Jules Hofinan, comme architecte. Aux deux commissaires déjà cités, il fut adjoint M. Edg. Selens, en 1910 ; M. J. Van Caillie, en 1911, en remplacement de M. Radoux, et M. Alph. de Duve, en 1912. « Vooruitzicht » prêta également son concours à des sociétés sœurs ayant comme but stipulé l'exploitation de terrains dans l'agglomération anversoise. Ce sont : la société anonyme Extension-Zurenburg et la société anonyme Groenenburger Tuinstede, propriétaire du domaine de Groenenburg. On voit que les efforts de la société ont toujours été très appréciés par la population anversoise et, aussi, par le monde financier, et qu'une belle et saine prospérité est' résultée de l'ensemble de ces concours- Le rapport du secrétaire fut très chaleureusement applaudi. Le banquet qui suivit réunissait quatre-vingts convives. A la table d'honneur, que préside M. Roméo, on remarque MM. Steurs, vice-prési-dent, Lauwers, Paulin Baelde, Ed. Selens, Her-remans, R. Kersse, J. Van Callie, G. Sano, Van-nyen, Josué Dupon, messieurs les administra teurs Joseph Van den Bergh, Emile Gebruers, Joseph Van den Bergen, Jean De Clercq et les commissaires Alph. Van Gool et de Duve. A l'heure des toasts, M. Roméo prend la parole pour porter la santé du roi, dont le nom est chaleureusement acclamé cependant que retentit la « Brabançonne ». Et lés discours, par une innovation particulièrement heureuse, se bornent à une brève allocation de M. Paulin Baelde qui propose la santé des président et administrateurs de la société. Les autres toasts traditionnels sont remplacés par plusieurs morceaux d'orchestre et de chant où se distinguent Mme L. Delaive-Levering, l'exquise chanteuse, et M. le ténor Bol, accompagnés tous deux par M. Fr. Van Trier. L'orchestre était conduit par M. G- Smeets. Ainsi se prolongea, le plus cordialement du inonde, cette fête extrêmement brillante. INTÉRIEUR Le roi Le roi qui était venu exprès d'Ostende, samedi matin, pour recevoir les parlementaires étrangers qui participèrent à la Conférence internationale du commerce, et qui s'était rendu l'après-midi, comme nous l'avons dit, à l'aérodrome de Berchem-Ste-Agathe. est repar-di dimanche matin pour le littoral. Sa Majesté a pris, à la gare du Nord, le rapide d'Ostende de 8 h qui arrive en cette ville à 9 h.52. Une mission belge dans les Balkans On attend le prochain retour en Belgique de' M. Brunet, directeur général au ministère des affaires étrangères, qui est parti il y a deux mois et demi pour les Balkans et a parcouru la (irèce, la Turquie, le Monténégro, la Bulgarie, la Serbie et la Roumanie. Il a passé également par l'Albanie, s'entretenant. partout avec les hommes d'affaires en vue de se rendre compte de la possibilité d'installer dans ces régions de nouveaux postes consulaires. Les chefs-gardes aux chemins de fer Dans de nombreux dépôts du personnel des trains, les chefs-gardes âgés sont, au point de vue de l'exécution du service, mis sur le même pied que leur jeunes collègues. Sur la proposition de la direction du personnel des trains, le ministre vient de décider qu'à l'avenir, les chefs-gardes âgés de 60 ans au moins pourront, s'ils le désirent, être déchargés des services de nuit- Les belges vainqueurs à Amsterdam L'équipe militaire belge vient de remporter à Amsterdam, un éclatant succès. Notre équipe était composée du capitaine-commandant Nys-sens, du 2me lanciers ; du lieutenant du Roy de Blicquy, du 3me lanciers, et du lieutenant comte d'Oultrernont, du 5me lanciers. Le prix des nations,ardemment disputé par les équipes française, allemande, hollandaise et belge, fut emportée liant la main par nos cavaliers. Le commandant Nyssens s'est classé, en outre premier dans les sauts couplés, troisième et quatrième dans le grand concours. Le lieutenant du Roy de Blicquy s'y classa deuxième. La crise industrielle cotonnière à Gand La crise dans l'industrie du coton prend, à Gand, des proportions de plus en plus inquiétantes. nous écrit notre correspondant. Aux fabricants appliquant ie short time depuis plusieurs mois sont venus s'en ajouter d'autres qui, à leur tour, ont annoncé que, jusqu'au 15 août prochain, on travaillerait seulement cinq jours par semaine dans leurs usines. Cette nouvelle mesure atteint au delà de trois mille ouvriers-. Il y a des établissements industriels dont les machines ne tournent plus que quatre jours par semaine, et même plusieurs catégories d'ouvriers utilisés pour des travaux spéciaux ne sont occupés que pendant trois jours. Alors qu'anciennement les ouvriers congédiés passaient facilement d'une usine à l'autre, il n'en est plus de même aujourd'hui. Ils ne parviennent, en effet, à se caser que très difficilement. Les « liniers » pourraient sensiblement -augmenter leur production s'ils disposaient de plus de bras. Ils en sont réduits à faire recruter surtout de jeunes éléments à la campa£ e. On les obtient dans les villages environnants. Non seulement on offre à ces jeunes ouvriers un beau salaire de début, mais oh chercha même à leur procurer une alimentation convenable et à bon prix. Dans différents établissements, on a fini par installer de nouvelles mé- • caniques plus rapides pour remédier à l'absence de bras. Bureau international de la protection de l'enfance Une nouvelle commission internationale à ajouter à la liste de celles, déjà nombreuses, qui ont leur siège à. Bruxelles : le bureau international de la protection de l'enfance. Il y avait compétition entre Bruxelles, Berne et La Haye. Bruxelles l'a emporté. Nos malles Ostende-Douvres La Gazette croit pouvoir annoncer que le gouvernement a l'intention de faire construire à bref délai deux nouveaux paquebots à turbines, ce qui porterait à sept le nombre des navires de ce genre composant la flotille de la ligne Ostende-Douvres. Les deux paquebots Princesse-Joséphine et Princesse-Henriette seront très probablement, vendus cette année. Le premier de ces paquebots est dès à présent désaffecté. Une exposition internationale d'art à Paris Il est sérieusement question d'organiser à Paris, en 1910, une vaste exposition internationale d'art qui serait quelque chose d'analogue à la centennale de 1900. Tous les pays seraient appelés à y représenter, en une sélection d'œuvres de ces vingt dernières années, leur école. M. Armand Dayot a présenté au gouvernement français un projet qui semble devoir être adopté. La Belgique sera évidemment appelée à participer officiellement à îette exposition. Exposition de Panama Le 1er janvier 1915 s'ouvrira une exposition à Panama," à laquelle seront admis les produits étrangers dont les fabricants seront représentés par une maison panaméenne. Le pavillon du commerce d'importation sera ouvert à tous producteurs et industriels du mond,e entier. Pour tous renseignements, s'adresser au consulat d'Anvers ou aux consulats de Liège, de Namur, de Louvain, d'Ostende, de Charleroi et de Bruxelles. Le pécule des vagabonds Le ministre de la justice vient d'adresser aux comités de patronage et aux bourses du travail officielles ou privées qui ont accepté de gérer la masse des mendiants et des vagabonds libérés, l'arrêté et la circulaire envoyés aux directeurs des dépôts de mendicité et des maisons de refuge déterminant les règles à suivre pour le payement desdites masses de sortie. Afin d'atteindre dans la mesure, du possible le résultat que le pécule est destiné à produire, l'arrêté du 15 juin 1914 décide que la partie de la masse délivrée aux colons libérés sera strictement limitée à la somme indispensable à leurs premiers besoins. L'excédent de l'avoir sera envoyé soit en espèces, soit sous forme de livret de la caisse d'épargne, aux organismes cités ci-dessus, ou, à leur défaut, au bourgmestre de la commune dans laquelle le colon libéré aura déclaré vouloir fixer sa résidence. Si l'avoir est converti en livret de la caisse d'épargne, il sera versé directement par l'agent-comptable de l'établissement sur un livret émis au nom du libéré. Ce titre sera frappé de la clause de réserte suivante : Aucun remboursement ne peut être consenti sur ce titre que moyennant l'autorisation spéciale d'un membre du comité de patronage, d'un délégué d'une bourse du travail, d'un bourgmestre d'une commune, ou d'une personne désignée par le déposant au moment de i'ouverture du livret Le livret ainsi émis sera transmis par la direction de rétablissement à l'institution ou a la personne qui aura accepté le rôle d'intermédiaire. Aussitôt un remboursement opéré, le bureau de poste renverra le livret à l'organisme ou à la personne qui aura autorisé le payement. Les livrets ouverts au nom de femmes mariées seront émis sous le régime de la loi du 10 février 1900. Dans des cas exceptionnels, l'institution ou la personne dépositaire du livret pourra décider la radiation de la clause de réserve. Les directeurs des dépôts de mendicité prendront les mesures qu'ils jugeront nécessaires pour assurer, en ce qui concerne les reclus libérés par expiration de terme, l'exécution des dispositions faisant l'objet de l'arrêté du 15 juin 1914. s'il s'agit de libérés avant l'expiration du terme de la mise à la disposition lu gouvernement, les direrteurs de dépôt ou de refuge soumettront à l'autorité supérieure, dans leur rapport de libération, des propositions sur le mode de payement du pécule. Lorsque la masse ne dépassera pas vingt cinq francs, elle sera remise intégralement au libéré.Toutes ces dispositions ne seront applicables qu'aux mendiants et vagabonds qui seront. internés ou réintégrés postérieurement à la mise en vigueur du nouvel arrêté. La libération anticipative sera, dans tous les cas, subordonnée à l'application des règles prévues par. la loi. L'arrêté du 15 juin sera exécutoire à partir du 1er juillet 1914. Pour l'aviation militaire * Le comité national en faveur de l'aviation militaire vient de faire parvenir à M. le ministre de la guerre la somme nécessaire à l'achat du second avion offert à l'armée. Cet avion, ainsi que celui déjà mis précédemment à la disposition de nos vaillants officiers aviateurs, est un grand appareil militaire, d'une valeur de 28,000 francs. On se rappelle que le v comité de propagande, formé lors des premières expériences d'aviation militaire en Belgique, s'était donné pour tâche d'offrir un grand avion de guerre à l'armée. La générosité des souscripteurs a permis d'en offrir deux. Le comité remercie chaleureusement tous ceux qui ont apporté leur obole à cette œuvre éminemment patriotique. Manœuvres d'armes combinées Une manœuvre d'armes combinées, sous la direction du général major commandant la division de cavalerie, aura lieu, mercredi, dans la région Peuthy-Nosseghem. La conservation des sites et des monuments La Société pour la conservation des sites et des monuments s'est réunie, samedi après-midi, à Bruxelles, sous la présidence de M. La-gnsse-De Locht. Elle a émis les vœux : 1° de voir la ville de Bruxelles conserver la Grande-Boucherie ; 2° la citadelle de Namur garder intact son cachet actuel, sans qu'il y soit fait le moindre empiétement. L'école militaire au camp Six officiers et 202 élèves de l'école militaire ainsi que 45 hommes de troupe se rendant au camp de Reverloo, ont quitté Bruxelles aujourd'hui par train spécial partant de la gare Ro-gier à sept heures du matin ; ils sont arrivés à destination à 9 h. 39.

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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