Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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02 February 1914
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Lundi 2 février 1914 No 27 Vingt-sixième année abonnements l ■au u s«m*. ai trim*. trucs francs buci ANVERS . . 15.00 8.00 4.80 INTÉRIEUR . 18.00 8.50 5.21 EXTÉRIEUR . 80.00 15.50 8.00 On s'abonne à Anvers iu bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre BUREAUX. Karché-aux-GEufs, 9' ■ ANVERS Téléfi^onB! 238S ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 c'»«» Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 76 » deuxième insertion » 20 • Annonces financières » 1 franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées a./ lignomètre. — Les titres se payent d'aprè.-l'espace qu'ils occupent L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. [ Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ge à la rédaction doit être adressée à M, J. BACQT, directeur-rédacteur en chef du journal i ACTUALITÉS REVOLUTION EN ALLEMAGNE 11 semble à beaucoup d'esprits, voir entre les plus circonspects, que les trou bles politico-militaires de Saverne aien dépassé la portée d'un incident ordinaire et déterminé parmi les populations aile mandes un nouveau courant d'opinion C'est à croire que le principe d'autorit représenté par le gouvernement impéria soit véritablement menacé. On pourrai s'y tromper, et la preuve est qu'on s'; trompe déjà. A telle enseigne qu'uni revue parisienne, La Vie, a envisagi l'éventualité d'une grande révolutior allemande où l'empire succomberait sou: l'effort des partis nouveaux. 11 est établi que le publiciste contem porain n'est plus capable d'envisagei lui-même des hypothèses, et qu'il si décharge de ce soin, de ce devoir, sinor sur tous ses lecteurs du moins sur quel ques électeurs, qui sont aussi des publi cistes et qu'on peut supposer plus 01 moins qualifiés pour trancher de tout De là, la mode des enquêtes. Quand le journalisme est à tâtons, il organise des consultations, distribue des questionnai res et enregistre des réponses. Présentement, le directeur de La Vie a posé à quelques personnes les questions suivantes qui se condensent en une seule question exceptionnellement embarrassante et compliquée : « Croyez-vous qu'il y ait bientôt une révolution, pacifique ou non, en Allemagne ? » Ne la sentez-vous pas annoncée dans bien des discours véhéments de l'opposition au Reichstag, le plus riche en partis qui soit parmi les parlements européens' » Ne la sentez-vous pa.î commandée par la disparate qu'il y a entre la pensée allemande d'autrefois et le régime d'aujourd'hui ? » Les personnages interrogés ont répondu et les lecteurs de La Vie peuvent maintenant se rendre compte que l'éventualité d'une révolution en Allemagne n'est pas généralement acceptée. L'historien Théodore Duret ne comprend même pas qu'on puisse se demander si une révolution est à prévoir en Allemagne. L'idée de révolution, d'un changement profond à réaliser brusquement, n'a pu naître et se développer que dans un pays latin, idéaliste et catholique comme la France, i Elle est restée sans prise réelle et le restera toujours, sur des pays germaniques, positifs et protestants, comme l'Allemagne et l'Angleterre. » M. Jules Huret, qui a publié sur l'Allemagne de nombreux et intéressants volumes de reportage et de critique, ne croit pas du tout à une révolution prochaine en Allemagne, ni pacifique ni violente. « Pour cinquante ans encore sans doute, un siècle peut-être, il faut compter sur le respect invétéré et servile de la race germanique pour le-monarque et la monarchie, les aristocrates et l'aristocratie. » Ce qui donne le charige en France à cet égard .c'est la fausse idée qu'on y a du parlementarisme allemand; l'opinion du Reichstag n'a pas du tout la même portée que celle de la chambre des députés de Paris ou de la chambre des communes de Londres. Quand les discours sont finis, tout est fini, ou à peu près. « L'empereur est là, la police est là, l'armée est là. Un député au Reichstag n'est rien. Il n'a socialement ni politiquement aucun prestige et son influence gouvernementale est absolument nulle. » M. Max Nordau ne croit pas non plus à une révolution en Allemagne. « Elle n'en a jamais faite. Ce n'est pas dans sa mani'ère. Surtout, il ne faut pas citer 1848. C'était un simple accès d'ivresse produite par une rasade de boisson française, le vin de la révolution de février. Cela a vite passé et a seulement laissé un mal aux cheveux d'une certaine durée. » M. Rosny jeune ne croit pas que les Allemands fassent jamais une révolution autre que celle qui résulte du progrès des années et qui est trop lente pour porter un nom auquel la France a donné une signification précise. M. Charles Seignobos ne voit aucun motif de penser qu'il se produise une révolution en Allemagne, et il ne croit pas davantage à une guerre faite par l'Allemagne. M. Sieroszewski repousse l'éventualité d'une révolution allemande et partage les opinions de M. Jules Huret sur les discours véhéments prononcés, au Reichstag. « Ils ne prouvent absolument rien.» Les vrais ressorts de la politique allemande sont : l'empereur, la bureaucratie et l'armée. M. Romain Rolland hésite : il serait plutôt disposé à accepter l'hypothèse d'une révolution allemande, et par avance, il 3'exprime en ces termes : « Si la révolu-lion allemande n'est pas canalisée par l'habile politique d'un empereur et d'un chancelier qui sachent la diriger fermement au lieu de la combattre, si elle s'ac-;omplit par la violence, elle dépassera în violence toutes celles que nous avons 'aites en France.» Un seul des correspondants de La Vie ittend la révolution allemande avec cer-itude, on dirait presque avec impatience: l'est M. Henri Coulon, avocat et fon-lateur de plusieurs ligues d'intérêt pu-)lic. II croit à la révolution allemande jrochaine, violente et victorieuse. La principale infirmité de ces avis est lans leur concision. Les personnages con-iultés répondent en quelques lignes à des luestions dont la solution exigerait plu-ieurs volumes après de longues études. )n ne tranche pas de tels problèmes par in oui ou par un non. tente communication relative a i De plus, tous les correspondants de ' i Vie discutent l'hypothèse révolutionnai avec méthode et sans tenir compte l'imprévu qui prend tant de pari ai événements. On ne sait jamais pourqu< □ quand ni comment la révolution écl ' tera. Le 24 février 1848, tandis que d j barricades s'élevaient autour de son p lais, Louis-Philippe s'appliquait tranqu ' lement à dresser ses listes d'invités po les bals masqués du prochain carnaval s Firmin Charlïrie. 1 1 Dépêches télégraphiques fService de VAgence HAVAS) DANS LES BALKANS 1 Les négociations de paix turco-bulgare > Entente turco-rus Constantinople, 1er février. — Halil bey, pi sident du conseil d'Etat, et Rechid bey, délégi pour les négociations de paix turco-bulgare étudient le projet de traité de paix. Les pou î P'irlers reprendront probablement mardi. [ Dans les milieux renseignés, on décla qu'une entente turco-russe sur les réform d'Arménie est sur le point d'aboutir. Le plénipotentiaire grec à Constantinople Constantinople, 1er février. La réceptic officielle par le sultan de M. Panas, minist plénipotentiaire de Grèce est fixée à demai i En Albanie Dur a/. 7,o, 1er février. — Après avoir confé avec les délégués allemand et anglais à commission de contrôle Essad-pacba a décla qu'il remettrait sa démission avant trois jou à la commission internationale. Celle-ci, apr l'en avoir remercié, l'autorisera à aller à rencontre du prince de Wied comme représe: tant du peuple albanais. Essad-pacha reviend: en Albanie en compagnie du prince. Valona, 1er février. — Le jugement du coi seil de guerre qui condamne Bekir à mort i plusieurs officiers aux travaux forcés sei soumis an prince. L'exécution en sera suspei due jusqu'à l'arrivée du prince. Mariage princier Turin, 1er février. — Le mariage civil d prince Aage de Danemark avec la comtesî Galli di Bergolo a été célébré aujourd'hui dar: le palais de la marquise Pomaro, tante d l'épouse. Le maire de Turin, le sénateur Rossi a célébré le mariage et a prononcé une all< cution de circonstance Collision entre deux torpilleurs italiens Rome, 1er février — Les journaux signaler qu'une collision de deux torpilleurs,, les numt ros 14 et 17, a eu lieu dans le port de Messin< Suivant des renseignements de bonne source l'accident serait sans gravité. Ls inondations au Brésil Rio-de-.îanejro, 1er février. — Les télégran mes de l'Etat de Rallia disent que les inonda tions prennent des proportions d'une extensioi inouïe. La ville de Nova Lago a disparu. Plu sieurs localités ont été complètement détruites D'autres sont menacées. Les populations s sont réfugiées dans les églises. De nombreu: cadavres ont été emportés par le courant. Le pertes sont immenses. Les journaux ouvren des souscriptions. La crise ministérielle au Portugal Lisbonne, 1er février. — Le président de 1; république n'a conféré avec aucun homm politique aujourd'hui. Les chefs de groupes ai parlement feront parvenir demain à M. de Ar riaga leur réponse à la lettre qu'il leur a adres sée. Loi financière au Chili Santiago-du-Chili, 1er février. — Le sénat ; adopté la loi qui fixe au mois de janvier 191: la conversion en or de papier monnaie du typi « 12 pence » et crée une caisse de conversior chargée d'effectuer l'échange des billets, d'as surer la stabilité du change et de valoriser h monnaie. Les Espagnols au Maroc Tetuan, 1 février. — Les forces du généra Relleguir appuyées de celles du général Tor ros faisant une battue aux environs de Lelal len et Monisalem furent attaquées par un for contingent marocain. Le combat fut très dur Les Espagnols très courageusement luttèren corps à corps. Finalement l'ennemi fut mis ei déroute et laissa sur le terrain plus de cen cadavres. Les Espagnols perdirent un com mandant et un lieutenant tués, cinq ofifcier blessés, dix-huit soldats tués et 2(5 blessés, tou appartiennent aux troupes régulières indigène sauf un caporal européen. Une régie nationale des chemins de fer belges XII Nous aimons mieux M. de Wouter: faisant ressortir la possibilité et les avan tages de l'autonomie financière, dont or le sent chaud partisan. Mais nous tenon; à lui rappeler cet autre passage du rap port de M. Verhaegen : « A notre avis il ne saurait être question de qualifie] de régime autonome celui qui maintien drait l'exploitation des chemins de fei sous la direction du ministre, sauf è prescrire par la loi des formes budgé taires perfectionnées, non plus qu'ur régime mixte qui donnerait certains pouvoirs de gestion à la régie nationale et en laisserait certains autres au ministre. » L'administration sera entièrement autonome ou les inconvénients du régime actuel se perpétueront. Non pas que nous partagions le moins du monde les idées émises vendredi sur le sujet pai le Courrier de la bourse et de la banque. La restitution des chemins de fer à l'initiative privée est une idée fort séduisante au point de vue du vrai libéralisme économique. Mais jamais plus on n'en reviendra, en Belgique, à l'organisation dont le plus beau spécimen fut le Grand central belge. Avant que de favoriser les intérêts privés, les chemins de fer sont un service public. L'Etat en est maintenant le maître, qu'on le lui laisse : au surplus l'idée de la lui reprendre ne recontrerait plus que de rares partisans en Belgique. Mais entre le régime libéral pur et la théorie socialiste de l'exploitation d'Etat, il y a le régime que nous préconisons avec la commission : l'Etat restant propriétaire des chemins de fer et gardant ainsi son droit souverain sur la gestion d'une partie si intéressante de l'avoir national, mais confiant l'exploitation proprement dite à un organisme détaché des influences politiques, administrant industriellement notre railway en vue d'un bénéfice dont les chambres garderont, par la voie du ministre responsable et par le vote du adiasmstrauofi ge a la rédaction d- liA budget, la libre disposition, conform re ment pourtant au règlement qui aura é je approuvé par elles. ix Dans son rapport M. de Wouters ex >i, mine quel serait, en cas d'une autonom a- financière qui à notre avis ne résoudra es d'ailleurs rien au point de vue des reve: a- dications nationales relativement à l'e: il- ploitation des chemins de fer, le mot ar d'émission des emprunts nouveaux dë tinés à couvrir les . dépenses extraon1 nairement de la régie. Faut-il que _ régie demeure à peu près entièremei tributaire, pour ses dépenses extraord naires, de la dette de l'Etat belge, ou bie est-il préférable que la régie national émette des emprunts distincts, gagés e première hypothèque sur le réseau lu même ? La première solution ne saurait êt] ié absolue, déclare M. de Wouters. S< s, partisans les plus convaincus, dit-il, r r" connaissent que pour pouvoir fonctioi re ner, la régie devrait être autorisée à éme bs tre par elle-même des bons du chemi de fer analogues à nos bons du trésc et amortissables en cinq ans au plus. L 111 montant des bons* ainsi émis ne pou: j"® rait dépasser 500 millions et l'émissio serait sévèrement réglementée. Avec raison, M. de Wouters trouve c a système incomplet et compliqué, et cor ré state qu'il aurait le grave inconvénier [s de supprimer le principal avantage d l'autonomie financière des chemins d i. fer. La rente belge ne cesserait de s'ae -a croître et notre dette industrielle, au lie de se spécialiser, continuerait à pese sur l'ensemble de la nation comme pa 't devant. 'a II lui préfère donc la solution radical i- qui consiste à donner les coudées frar ches à la régie et à dégager la rent belge de tout les poids des emprunts ea u traordinaires des chemins de fer. Se e emprunts, gagés sur le réseau, autorisé s et garantis par l'Etat, pourraient assi; ® mer toute forme qui apparaîtrait comm profitable, appropriés aux besoins aïo quels ils auraient à faire face, et ce, san affecter en quoi que ce soit le cours d t la rente belge consolidée ni le taux d ses futures émissions. L'émission d'obi: gâtions hypothécaires des chemins de fe belges, à 4 % par exemple, remboursa bles au pair serait évidemment, de l'avi du rapporteur, moins préjudiciable au: porteurs des 3 milliards et demi de rent belge 3 % actuelle, que l'émission d rente belge consolidée au même taux Tout le monde sera de son avis. M. de Wouters invoque encore uni autre considération en faveur de la sépa ration des deux dettes. Voici son raison nement : Il importe que l'autonomie de t chemins de fer soit une œuvre de sincé rité si l'on veut qu'elle porte tous se: i fruits. Il faut donc que nos chemins di fer soient industrialisés. Or, il est de l'es sence de toute bonne industrie de se suf fire à elle-même. Il faut donc, — et ci L doit être le minimum de nos exigences — que le budget des chemins de fe: s'équilibre « par lui-même » en recette: et dépenses. Or, — et ici nous écrivon: ce que M. de Wouters, homme politique n'ose imprimer tout cru, — les dépense: des chemins de fer dépassent leurs recet i tes. L'autonomie des chemins de fer per mettra d'« augmenter les recettes jusqu'î f ce qu'elles couvrent les dépenses ». Lisez Une administration industrielle pourn t augmenter ses tarifs (voyageurs et mar 1 chandises), ce que le ministre des che _ mins de fer n'osera faire par crainte des ; électeurs et parce qu'il se souvient de ^ l'accueil fait à la première tentative di s genre : le groupement des petits colis. I faut, dit M. de Wouters, « que le prh de revient du transport soit établi d'une manière indubitable pour que les tarifs puissent être relevés, si cela est néces saire, sans provoquer de virulentes pro testations ». (La fin à demain) J. T. LES QUAIS MOUVANTS Un nouveau glissement de trois centimètres ayant été constaté au quai de l'Escaut à la hauteur des hangar 11 et 12, la Ville a prie le gouvernement de lui dire quelles mesures il comptait prendre pour prévenir le dangei résultant de ce fait. Le service des ponts et chaussées, par lettre parvenue ce matin à la Ville, prie celle-ci de condamner provisoirement deux cents mètres de quai devant les dits hangars, où des travaux vont être entrepris. La lettre ajoute que les travaux aux i hangars 1 et 2, au quai d'Herbouville ne pourront être entrepris qu'après achèvement de ceux que l'on va effectuer au hangar 10-12. La durée des travaux est estimée à quatre mois. On commencera par enfoncer quatre caissons dans le fleuve, devant le mur du quai. Il n'est pas certain cependant que ce travail suffise à enrayer la marche du quai baladeur. EXPOSITION RICHARD BASELEER Ce fut samedi la journée des vernissages. Le cercle « Aze ick kan » a inauguré son salon annuel, à la Salle des fêtes de la ville ; à l'Opéra flamand, c'était l'inauguration du plafond de M. Vloors, dont nous avons parlé. Pendant ce temps, M. Kurt Peiser ouvrait les portes de la salle Forst à un public que ne manquera de scandiliser, dans une certaine mesure, le caractère spécial de ses modèles, et M. Richard Baseleer nous conviait, au Cercle artistique, à admirer l'abondante moisson d'études, de notations, d'aquerelles et de tableaux qu'il a rapportés de Venise. Pourquoi nous sommes-nous arrêté de préférence à cette dernière exposition ? Mystère. Sans doute, est-ce le charme et l'attraction des lumières dorées qui nous retint là plutôt que parmi l'encombrement des salles d'« Aze ick kan » où nous aurons d'ailleurs tout le loisir de repasser. Chez M. Baseleer, c'est le plein air, le clair mariage du soleil et des eaux, tous les azurs J et les verts profonds de la lagune, tous les ors m efre adresse a m* J. dAUJI, < é- roux de Saint-Marc et toute la somptuosit de tons chauds dont le temps, le plus gran des peintres en somme, a décoré la façad des Doges. Il est sans conteste que ce sont, parmi toute les œuvres exposées cette fois par l'artiste les quatre grandes aquarelles portant dan l'ordre, les premiers numéros du catalogue qui entraîneront le suffrage des amateurs. l; e louange est peut-être sans mesure, mais nou ne pouvons nous empêcher de dire qu'elle ont évoqué en nous le souvenir de Turnei pour leur fluidité et leur extraordinaire trans parence. On admirera sans réserve Venise, L Lagune au matin, Sojr a Venise, encore qui dans certaines d'entre elles, l'artiste ait volon n tairement donné quelque chose d'architectura e et de trop rectiligne aux nuages qui tenden il leur blancheur parmi le ciel. Il est, au nombre des petites esquisses, quan tité de notations particulièrement savoureu ses et qui doivent enchanter l'imagination, h souvenir de leur auteur. Malheureusement, li îS public est en général assez peu sensible à ci 3- genre de travail, en raison du vieux préjuge i- qui veut qu'une œuvre soit poussée aux der t- nières limites du fini pour constituer « ui n tableau ». Mais qu'importe après tout. M. Ba ,r sele.er nous a montré ici à côté d'œuvres par e achevées, une quantité formidable de maté riaux qui pourrait servir, s'il n'avait le con stant souci de se renouveler, d'aliment à sor n talent pendant nombre d'années. Car c'est tou' l'Orient qu'il a parcouru, et à côté de Venise G nous retrouvons des souvenirs de Florence, de i- Pise, de Lugano, puis, soudain, de la Méditer l.fc ranée entière. Et ce sont alors des évocations e de Malte, du Caire, de Beyrouth, de Damas e l'Aexandrie et de Baalleek. Il n'est pas douteux que pareil ensemble ^ mérite mieux qu'une visite hâtive. r RESTAURATION DE LA TOUR r La commission spéciale constituée à l'effet de s'occuper de la restauration de la partie e supérieure de la tour de la cathédrale, à savoir de toute la structure dominant la deuxième galerie, s'est, réunie ce matin, à onze heures, dans la salle du collège à l'hôtel de ville. Après examen du plan de l'échafaudage des-s siné par M. l'architecte Van Mechelen pour S permettre aux ingénieurs-architectes d'examiner de plus près, l'état de la flèche, il a été e décidé que cet échafaudage serait immédia-> tement construit et placé. On déterminera en-S suite l'étendue des travaux à effectuer et l'on g consolidera provisoirement les parties de la g maçonnerie qui menacent ruine. Ensuite, au cas où il se confirmerait qu'Anvers aura son exposition en 1920, l'échafaudage serait enlevé; r de sorte que la restauration définitive n'aurait lieu, en ce cas, qu'après l'exposition. Au cas 5 | contraire, le travail se poursuivra sans inter-t ruption. I KURT PEISER Cet artiste nous avait habitué aux manifestations violentes d'un art qui a quelque chose de cruel et de forcené. Chevaux sous le fouet, 3 vieilles biques importées, en route pour l'abattoir et succombant sur le pavé gluant du port, ouvriers las, fourbus, physiquement et mora-3 lement excédés, alternaient sous la poussée \ olontaire d'un pinceau que rien ne décourage, ni ne rebute. Nous avons admiré na-s guère la puissance réelle de certain couple de chevaux de trait pris à l'instant du coup de collier. Le dessin en est sûr et la couleur vibrante encore qu'un peu sévère. î Mais voici que le jeune artiste poussant à , l'extrême ce genre de sadisme qui l'incline avec prédilection sur les souffrances criantes, 5 sur les vices et sur les tares, nous apporte . une série d'études recueillies dans les plus basses tavernes où gaudaillent le débardeur et le matelot. Pourquoi ? Est-ce curieux ? Sans doute, et assez pitoyable aussi, et j'entends bien que l'on va évoquer tout de suite à propos de cela le spiritualisme hautain d'un Baudelaire ou d'un Rops. Je souhaite que ce soir le même sentiment, le même souci de psychologie qui ait inspiré M. Kurt Peiser. Mais il n'y paraît pas assez. L'impression qui se dégage de toutes ces toiles est celle d'une profonde tristesse, d'une insondable détresse humaine. C'est tout. La bestialité de l'homme n'est que trop évidente dans certains cas et dans certaines manifestations ; il ne s'en suit pas qu'en elle seule se résume toutes les aspirations humaines. La déformation est ici trop voulue et s'il ne s'agit que de soulever la pitié, le but aurait pu être atteint sans que le cœur soit contraint de se soulever en même temps qu'elle. En outre, et ceci au seul point de vue bourgeois, il eut été avantageux que l'on interdit l'entrée de ce salon, aux enfants, aux jeunes filles. LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le quatrième bulletin hebdomadaire du service communal d'hygiène donne les résultats suivants sur le mouvement de la population du 18 au 24 janvier 1914 : naissances, cent trente-six, dont onze appartenant à la population flottante (une naissance gémellaire) ; décès, cent neuf, dont quatorze appartenant à la population flottante. Cinquante et un mariages ont été contractés dans le courant de cette semaine. Il n'a pas été prononcé de divorce. Parmi les causes de décès nous trouvons les cas de maladies infectieuses suivants : scarlatine, une ; tuberculose pulmonaire, onze; croup et diphtérie, deux. INTERIEUR Nos paquebots Le service maritime postal de l'Etat belge vient de s'enrichir d'une nouyelle unité, la malle Ville de Liège, dont la mise en service porte à cinq le nombre des navires à turbines affectés au transport des passagers entre Os-tende et Douvres. Ce nouveau paquebot a fait son premier voyage le 24 décembre dernier, après avoir été préalablement soumis à toute une série d'épreuves d'endurance et de résistance qui ont donné pleine satisfaction. Le Ville de Liège a été construit spécialement pour le service d'hiver ; ses superstructures sont amplement renforcées de manière à permettre de maintenir par tout état de mer une allure de 22 à 22 1/2 nœuds et à assurer des traversées d'une durée moyenne de trois heures. Voici les dimensions principales du bâtiment : longueur totale, 313 pieds ou 95mi00 ; longueur à la flottaison, 300 pieds ou 91m437 ; largeur au maître-couple, 36 pieds ou 10m932 ; creux jusqu'au pont supérieur, 22 pieds 9 pouces ou 6m395 ; tirant d'eau. 9 pieds 10 pouces ou 3 mètres. Tant au point de vue des aménagements intérieurs, que du luxe des cabines, salons et appartements, à l'usage des passagers, le navire est traité avec la même recherche que les autres paquebots de la flottille qui jouissent, à cet égard, d'une réputation bien méritée. Les engins de sauvetage tels qu'embarcations, radeaux, bancs de ponts avec caissons à air, corsets et bouées, constituent un équipement complet répondant en- sirecteur-redactear en cseî du jour é tièrement aux exigences les plus récentes di l « board of trade ». De plus, lu coque est sub g divisée en dix compartiments séparés par de cloisons étanches s'étendant jusqu'aù-dessui de la flottaison ou pourvus de portes à ma noeuvre hydraulique, commandée de la. timo nerie et contrôlée par un tableau-indicateur 3 L'innovation essentielle introduite à bord d< , c.' navire consiste dans l'installation, dans h i c'ie située immédiatement à l'avant des chauf s feries, de réservoirs à eau de formes spécia 5 le - et destinés à atténuer le roulis. Le poid: d<* l'e m nécessaire au. fonctionnement de ce: ' amortisseurs de roulis représente sensible ^ ment deux pour cent du déplacement. Les écuries norvégiennes du roi Léopolc Le gouvernement vient, à la demande di 1 roi, de décider d'affecter une partie des écu t ries norvégiennes édifiées par feu le roi Léo pold à front de l'avenue de la Reine à Os tende, à l'installation d'un musée de pêche maritime et à l'organisation d'expositions ar ^ tistiques et coloniales. Ces expositions seron î organisées dans les ailes latérales des écuries J tandis que le musée sera installé dans le bâti 5 meut central et les galeries qui limitent le i fond de la cour d'honneur. I.'autre partie de l'édifice, qui est fort vaste, sera affectée au* ! magasins d'armes de la garnison. D>s à pré sent, les c'ievaux et le matériel du charroi* du troisième de ligne y ont élu domicile. Aux chemins de fer vicinaux Les chemins de fer vicinaux viennent de de mander la concession d'une nouvelle ligne vicinale destinée à relier Grimbergen et Mali-lies. Cette ligne viendrait se souder au- réseau Brt telles Humbeek-Londerzeel. 5 a succession de Léop?>ld l! Voici n peu près définitivement réglée hi question de la succession de Léopold II. Déjà la princesse Louise a signé le compromis dé flnitif ; d'autre part, la princesse Clémentine le signera incessamment, dès que son étal le lui permettra ; l'avocat de la princesse Stéphanie, Me Delacroix, est armé de pouvoirs c/11 i lui permettent d'acquiscer à la convention. Aussitôt, le ministre'de la justice soumettra à la ratification des chambres un projet de loi approuvant la convention intervenue. Ce projet n'aura pas trait à l'affectation à donner aux biens de la succession de Léopold IL Un projet de loi spécial sera déposé ultérieurement relatif à cet objet. L'inspection des mines Les députés socialistes de Charleroi ont de posé une" proposition de loi modifiant et com plétant la loi du 11 avril 1897, instituant des délégués ouvriers à l'inspection des mines de houille. C'est dans le but, eléclarent les auteurs de la loi, d'éviter un certain nombre d'accidents, de donner plus de garantie, plus de sécurité aux ouvriers des travaux souterrains, que cette proposition est faite Les tramways bruxellois îl y a plusieurs mois déjà, la Compagnie des tramways bruxellois introduisait, au département des travaux publics, d'accord avec l'administration communale de Schaerbeek, une demande tendant à voir prolonger la ligne 90, de la chaussée de Louvain au Gros-Tilleul, pour le boulevard Lambermont. Cette ligne permettrait d'aller directement de Laeken au Bois, ce qui constituerait l'une des plus belles lignes de l'agglomération bruxelloise et desservirait la magnifique promenade qu'est cette partie du boulevard de Grande-Ceinture. Le département des travaux publics ferait œuvre utile en hâtant sa décision, car la ligne 90 sera appelée avant peu à faciliter le trafic in'ense que nécessiteront, vers la gare de Sc'aaerbeek, les travaux de la jonction. Au ministère de la marine, des pestes et télégraphes M. Segers vient de décider de mettre intégralement en vigueur à partir du 1er janvier dernier, dans les divers services de son département, le nouveau système d'avancement décrété en faveur du personnel ouvrier. A cet effet, il a donné l'ordre aux administrations relevant de son autorité de prendre les dispositions voulues pour l'application de la troisième et dernière étape de la réforme de l'avancement de leurs diverses catégories d'ouvriers. Ces mesures nouvelles laisseront entière la question — actuellement à l'examen —- de la solution à donner à certains cas particuliers relevés notamment parmi les agents des télégraphes. La réglementation de la profession d'agent de change On annonce epie M. Jacques Dubois, agent de change agréé à la bourse de Bruxelles, dont le nom figure sur la liste des membres composant, le conseil de législation chargé d'élaborer le projet de loi de réglementation de la profession d'agent de change, a adressé sa démission au ministre de la justice donnant comme motif de sa décision qu'il ne se trouvait pas qualifié pour représenter à lui seul la bourse de Bruxelles dans une question aussi importante. Nous apprenons, d'autre part, que le ministre de la justice vient de nommer membres du conseil M. Gustave Orb, agent de change, ancién président de la commission de la bourse de Bruxelles, et M. Alfred Reynaert, agent de change, ancien trésorier de la même commission. Les chemins de fer belges et allemands Le Soir a dit de façon très précise comment les administrations des chemins de fer allemands entendent ne pas respecter les termes des conventions conclues et, par voie de conséquence, ne pas reconnaître les droits de l'Etat beige, notamment en ce qui concerne la ligne de Sterpenich à Luxembourg. Bien que cette affaire ne soit pas encore réglée définitivement, les chemins de fer de l'Alsace-Lorraine posent déjà d'autres jalons en dirigeant leurs ambitions dans un autre sens. En vertu de conventions conclues jadis entre les chemins de 1er belges, allemands, autrichiens, français, etc., les indemnités payées du chef de pertes, avaries, retards, etc., sont réparties au prorata des distances kilométriques, entre les différentes administrations ayant concouru au transport. Or, il se fait que treize employés et chargeurs de la gare de Liége-Guillemins ont été mis dernièrement derrière les verrous pour des vols ayant été commis dans cette gare. Les chemins de fer allemands saisissent cette occasion pour mettre à charge de l'Etat belge toutes les indemnités payées du chef de vos commis entre les deux pays en 1912 et 1913. Au surplus, ils désirent connu î're la situation privée des agents arrêtés et voudraient faire supporter, par leur budget de ménage, toutes les conséquences résultées de plus de 500 vols dont il a été impossible jusqu'ici d'établir de façon certaine où ils ont été perpétrés, c'est-à-dire ou en Belgique ou en Allemagne. Il est superflu d'ajouter que l'administration belge ne se laissera pas faire. CONGO Découverte de gravures sur roche au Congo belge Nos connaissances sur les anciennes populations de l'Afrique sont encore fort fragmentaires et ne permettent le plus souvent que des conjectures, écrit le « Mouvement géographique » Sans doute, des vestiges des industries appartenant à l'époque de la pierre tuillée ou polie ont été signalés en différents points, dans le nord, dans la colonie du Cap, au Congo même. Mais ces éléments sont jusqu'ici trop dispersés pour qu'on en puisse tirer, avec certitude, des conclusions d'ensemble. Une dé- liai numéro ; □ centimes i couverte importante vient ajouter une donnée de plus et, peut-être, jeter une lumière nou velle sur le problème de l'occupation anté rieure du continent noir. Elle intéresse 1c Congo belge. Une exploration récente de le région de l'Uele signale l'existence, dans une zone étendue, de gravures sur roche. On con naissait déjà quelques monuments de cet ar primitif en Afrique ; ceux qui sont dus au> Bushmen, dans le sud, ou ceux que Flamant a décrits dans le Sud-Oranais notamment. Ih représentent, en règle générale, des animau.v ou quelques figurations humaines. Les gra vures de la région de l'Uele se caractériser par la reproduction fréquente d'empreintes de pas humains, taillés dans le roche avec ur 1 grand réalisme. Vingt-huit stations ont jusqu'à présent été découvertes. Elles sont échelonnées sur une bande de terrain ayant comme axe la ligne de collines ferrugineuses, partant de lu vallée du Nepoko vers les sources de la Nava s'infléchissant à l'ouest vers Poko, puis au nord vers Amadi, traversant en oblique le pays entre l'Uele et le Mbomu, pour s'étendre au Soudan français jusqu'au delà du septième parallèle nord. A ccMé des empreintes de pas, des haches d'oligiste polies sont également reproduites et, point important, des gisements en ont été trouvés fréquemment dans la proximité des roches gravées. Ces faits, ainsi que d'autres, portent à croire que l'on se trouve en présence de manifestations artistiques dues aux populations néolithiques de l'Uele ; les déductions qu'ils permettent sont de nature à répandre une clarté nouvelle sur les anciennes populations de l'Afrique centrale. Cette intéressante découverte est due à M. de Ca-lonne-Bea.ufaict, qui a fait au Congo plusieurs séjours et s'est, signalé par des travaux importants sur l'ethnographie congolaise. NOUVELLES MARITIMES Le mouvement du port d'Anvers du 23 au 29 janvier Durant la période du 23 au 29 janvier, il est entré au port d'Anvers 138 bateaux contre 155 durant la période correspondante de l'année passée, soit donc une diminution de 17 bateaux en défaveur de cette année, soit 'tout juste l'avance qui nous était acquise depuis le 1er janvier. U est évident que nous pouvons attribuer cette reculade au temps de gel qui a sévi pendant une bonne semaine, provoquant de sérieux ennuis aux bateaux de mer, les détournant même du port d'Anvers à la suite des glaces flottantes. Ainsi un bateau suédois qui fait le trafic des laines et du minerai de l'Australie, qui était comme d'habitude destiné au port d'Anvers, après avoir déchargé une partie de sa cargaison à Dunker-que, a été détourné sur le port d'Ostende. Ajoutons que le mouvement des voiliers va en s'ac-centuant. Il y a en effet une augmentation de 17 voiliers en comparaison de l'année passée. 1914 1913 Steamers 526 543 Voiliers 27 10 553 553 Le mouvement du port d'Anvers en janvier Il est entré au port d'Anvers pendant le mois de janvier 583 navires de mer jaugeant 1,202,160 tonnes, dont 29 voiliers de 11,079 tonnes et 554 steamers de 1,191,081 tonnes, contre 590 navires de mer jaugeant 1,209,717 tonnes pendant le mois correspondant de 1913 (13 voiliers de 7,871 tonnes et 577 steamers de 1,201,846 tonnes). La diminution est donc de 7 navires et de 7,557 tonnes. Sont entrés dans les bassins 537 navires jaugeant 603,733 tonnes, contre 341 navires jaugeant 609,852 tonnes en 1913. Ont été amarrés aux quais de l'Escaut 226 navires jaugeant 593,427 tonnes, contre 249 navires jaugeant 599,865 tonnes en 1913. Le « Hera » coulé Londres, 1er février. — Le vapeur allemand Hera a coulé près de Falmoutli. Dix-neuf hommes de l'équipage ont péri. Cinq ont été sauvés par un canot de sauvetage. *«* Londres, 1er février. — C'est le voilier allemand Hera qui s'échoua sur les rochers près de Falmoutli. L'équipage lança une chaloupe, mais elle chavira. Les hommes luttant contre les vagues regagnèrent le vaisseau et se réfugièrent sur le mât. Une grande vague emporta trois hommes. Les autres furent sauvés par un canot de sauvetage de Falmoutli. La lutte pour l'Atlantique A la conférence des sociétés de navigation tenue à Liverpool le 30 dernier, les sociétés suivantes étaient représentées : Anchor Line, American Line, Atlantic Transport Line, Canadian Pacific Ry, Canadian Northern Ry, Cunard Line, Dominion Line, Leyland Line, White Star Line, Scandinevian American Line et Norwegian American Line. Le secret-le plus absolu est encore tenu sur la marche des négociations. On peut néanmoins supposer qu'il n'en résultera pas une politique agressive, même si les lignes allemandes appliquaient immédiatement. des réductions des taux correspondantes. EXTÉRIEUR ALLEMAGNE Echo de l'affaire de Saberne Le Lokal Anzeiger annonce que le lieutenant von "Forstner a été envoyé au 3° régiment, d'infanterie à Bromberg et que le colonel von Reuter a pris le commandement du régiment des grenadiers prussiens de Charles de Prusse à Francfort/Oder. A ce sujet le journal fait ressortir la valeur et la notoriété du régiment à la tête duquel le père du colonel von Reuter fut tué en 1870. Il relève ensuite les distinctions dont ont été honorés les membres démissionnaires élu gouvernement d'Alsace^-Lorraine et il ajoute que les mesures définitives pour rétablir l'orelre en Alsace-Lorraine peuvent être saluées .avec satisfaction. Il montre la volonté de leur ôter la portée de mesures de regret personnel. Il ne s'agit pas, dit-il, de brutaliser le pays d'empire mais de protéger les intérêts allemands. La diminution des naissances Un fonctionnaire du ministère de l'intérieur, le docteur Krohne, a fait devant un public d'étudiants une longue conférence sur la diminution des naissances en Allemagne Si la population allemande, (le 1870 à 1913, a passé tle 39 millions 1/2 à 67 millions, dit-il, les statistiques des dernières années sont de nature à nous donner de graves préoccupations pour l'avenir. En 1900. la moyenne des naissances par 1.000 habitants était de 35.6. Elle n'était plus en 1912 que de 28.27, et tout porte à croire que les chiffres de 1913 seront encore plus bas. La diminution des naissances est particulièrement importante dans les grandes villes et dans les centres industriels. Aucune ville du monde n'accuse un chiffre de naissances aussi faible qr.e Rerlin ou Charlottenbourg. où la moyenne fut en 1912 de 13.7 par 1.0c0 habitants. Les causes de cette effrayante diminution des naissances sont fort nombreuses. Parmi les premières l'orateur cite le luxe, l'égoïsme des femmes allemandes qui, avides de bien-être, veulent s'épargner les peines et les responsabilités que crée la famille. L'orateur signale ensuite la propagande malthusienne, dont des commerçants se font les propagateurs jusque dans le? plus petits villages allemands, et enfin le nennbre des avovtements qui est en Allemagne d'au moins 400,000 par an. Bagarres socialistes à Brunswick Le Berliner Tageblaït annonce.-qu'à Brunswick le parti socialiste avait organisé une grande réunion popukiire à la suite de laquelle

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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