Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

1095 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 04 April. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/s46h12wc84/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Samedi 4 et dimanche 5 avril 1914 No 79 Vingt-sixième année ABUNNC.mC.ra I O : un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Tmi-fa pnmmiinipQ+inn fplafîvp. à radminicfrafinrs nu à !» rp.Hantinn Hnit p.trp. arirp.ssfip, à M. J. RAHOT. riirfifitfiur-rftriafitfiur fin chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 fran< Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CJ^"" Les annonces sont mesurées au ljgnomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS LA QUESTION D'ARGENT Pour étendre son pouvoir sur la Chine, à l'ombre du nouveau pavillon républicain, dans la réalité de sa dictature, Yuan-Chi-Kaï n'a tenu compte ni des votes du parlement, ni de l'autorité législative, ni du vœu des populations, ni des aspirations du peuple il ne s'est appuyé que sur l'argent. C'est avec des capitaux tirés de l'étranger qu'il s'impose à son pays. Dès la fin de 1911, un consortium de banques, soutenu par la diplomatie, s'était formé afin de prêter à la Chine les ressources dont elle semblait avoir le plus pressant besoin pour se réorganiser. Ce consortium comprenait d'abord quatre puissances : l'Angleterre, l'Allemagne, la France et les Etats-Unis. Ensuite le Japon et la Russie entrèrent à leur tour dans ce groupe, mais en subordonnant leur concours à certaines conditions. Ces deux puissances désiraient voir la Chine se réorganiser, mais avec mesure, pas au point qu'elle pût s'opposer à leur politique d'envahissement dans la Mandchourie et dans la Mongolie. Comme les négociations allaient commencer, le gouvernement des Etats-Unis annonça qu'il n'y prendrait aucune part. Le président Wilson fit honnêtement valoir qu'il n'appartenait pas à une puissance républicaine de contribuer à une politij que d'oppression, attentatoire à la liberté du peuple chinois. Les autres puissances, moins scrupuleuses, persistèrent Le dictateur se trouva donc en présence d'un groupe où cinq puissances seulement étaient représentées. Il donna satisfaction à la Russie en acceptant un traité qui accordait à celle-ci, sous les apparences hypocrites de l'indépendance, l'immense Mongolie extérieure, dont elle entendait faire un Etat-tampon entre la Sibérie et la république et dont certaines études signalaient le territoire comme riche en mines. Aux autres puissances, il offrait des promesses de monopoles auxquelles l'empire aurait ea sans doute la fermeté de se refuser. Enfin, le 26 avril, sous la pression des baïonnettes, au cours d'une lugubre séance de nuit, il obligeait ses ministres à signer le contrat d'emprunt de six cent vingt-cinq millions. Contrat illégal et invalide. Aucune des formes requises par la nouvelle constitution n'avait été observée ; toutes, au contraire, se trouvaient violées effrontément. Il fallait l'agrément du parlement : le dictateur ne l'avait même pas consulté. Des protestations s'élevèrent ; une motion fut votée proclamant que jamais la Chine ne reconnaîtrait la dette que son président lui faisait illégalement contracter. Malgré ce formel avertissement^ les ambassadeurs des puissances persistèrent à négocier, — ce qui n'ajoute rien au prestige des gouvernements qu'ils représentent. Elles y trouvaient assurément un avantage politique. Les monarchies n'aiment point les républiques, parce qu'elles en redoutent la contagion. Ce ne peut être sans conséquence qu'un peuple, qui représente à lui seul le quart de l'humanité, adopte la forme républicaine et le régime parlementaire. Surtout, les villes de Sibérie, qui s'étaient déjà soulevées en l'an 1905, pouvaient s'inspirer de cet exemple. Les protestations du parlement furent réputées nulles et non avenues. L'emprunt signé, le consortium, après avoir retenu une centaine de millions pour remises et commissions aux intermédiaires, plus trois cents millions en payement de dettes urgentes et pour une réforme de la gabelle, livra au dictateur, par versements espacés, les sommes dont il avait besoin pour faire fonctionner ses services et accomplir son coup d'Etat. Sur les six cent vingt-cinq millions dont il souscrivait le remboursement par la Chine, il reçut en chiffres ronds deux cent millions. Yuan-Chi-Kaï mobilisa ses troupes vers le sud, révoqua les gouverneurs de province qui tentaient de défendre la constitution. La révolte éclata et lui fournit le prétexte d'une répression terrible. Appuyé sur l'or de l'étranger, le dictateur écrasa ses adversaires républicains au nom de la république. Les démocrates sincères qui échappèrent aux massacres durent s'exiler sans retard. Enfin s'accomplit la parodie d'élection présidentielle. Le 6 octobre, les sept cent trente-deux membres survivants du parlement — on en avait dispersé ou assassiné cent trente-huit — furent enfermés sans boire ni manger de neuf heures du matin à huit heures du soir, et votèrent sous l'oeil de la police. Yuan-Chi-Kaï obtint ainsi une majorité de cinq cent sept voix. Deux cent vingt-cinq parlementaires avaient courageusement voté contre la dictature et contre le dictateur. On les conduisit immédiatement en prison. L'un d'eux, Ou-Nanki, essaya de se soustraire à la captivité, non par la force, mais par la fuite ; on s'empressa de le passer par les armes. Les cinq cent sept prisonniers furent invités à ratifier l'emprunt ; ils s'y refusèrent, et on les garde sous clef jusqu'à ce qu'ils s'y décident. Il est question de les remettre en liberté, mais en leur interdisant de se réunir sous peine de mort. C'est ainsi que Yuan-Chi-Kaï comprend la liberté individuelle, le régime parlementaire et l'exercice du gouvernement républicain. En constatant cette situation dans son dernier numéro, le Times se demande anxieusement combien de temps elle se prolongera. Je vais le lui apprendre : La dictature en Chine durera tant que le dictateur aura de l'argent. Il sera renversé le jour même où il aura déboursé son dernier sou. Firmin Chari.erie. Dépêches télégraphiques (,Service de l'Agence HAFAS) L'effervesce»ce ouvrière à Saint-Pétersbourg Saint-Pétersbourg, 3 avril. — La police a dispersé de nombreux ouvriers qui parcouraient les rues en chantant des hymnes révolutionnaires.Les mauvais traitements dans l'armée allemande Berlin, 4 avril. — Une dépêche de Stettin aux journaux annonce que le conseil de guerre a condamné à huit mois de prison un sous-officier du deuxième régiment de grenadiers de la garde pour mauvais traitements répétés. Plusieurs autres officiers de ce même régiment ont été condamnés pour le même motif à des peines allant de dix jours à six mois de prison.L'espinonnage en Allemagne Bkrlin, 4 avril. — On annonce l'arrestation d'un luxembourgeois accusé d'espionnage. Celui-ci serait en possession de certains documents que sa maîtresse, qui entretenait, d'autre part, des relations avec un officier allemand, auraient dérobé à celui-ci après l'avoir endormi à l'aide d'un narcetique. Le_-mouvement commercial et monétaire aux Etats-Unis New-York, 4 avril. — Pendant la semaine, les importations se sont élevées à 19,590,000 dollars. Les importations d'argent ont été de 282,000 dollars ; celles d'or, de 135,000 dollars ; les exportations d'argent se sont élevées à 827,000 dollars. La question de l'Ulster Londres, 4 avril. — A Newcastle, Warwick et Edimbourg, M. Asquith a reçu des adresses et a été l'objet d'un accueil enthousiaste. Son voyage vers le nord prend les proportions d'une marche triomphale. *** Londres, 4 avril. — Le député Walter Long a présidé ce soir à l'inauguration d'une ligue composée d'unionistes favorables à la cause de l'Ulster. Lord Roberts a été élu président. La révolution au Mexique Juarez, 3 avril. — Suivant une dépêche du général Villa les rebelles ont. attaqué ce matin à San Pedro, point situé à 26 milles à l'est de Torréon, l'arrière-garde des fédéraux en fuite et lui a tué une centaine d'hommes et fait cent trente-deux prisonniers. *** Juarez, 3 avril. — Les rebelles ont pris à Torréon quatre grosses pièces d'artillerie et mille neuf cent obus avec plusieurs milliers de fusils. La route suivie par les fédéraux, dans leur fuite, est pleine d'armes et de cartouches abandonnées par les fuyards. Le budget russe Saint-Pétersbourg, 3 avril. — Au cours d'une séance extraordinaire, à laquelle assistait M. Bark, gérant du ministère dès finances, la commission du budget a adopté la partie de budget relative aux recettes. La révolte dans la région de Bitlis Constantinople, 3 avril. — Un communiqué officiel di* qu'une partie des brigands qui avaient essayé de pénétrer dans la ville de Bitlis, s'étant abrités hier soir dans les quartiers avoisinants la ville, a été repoussée par un petit détachement. La concentration des troupes continue pour châtier d'une façon exemplaire les coupables qui ont osé troubler l'ordre. LE JAPAN ASSAGI Une coupure du Journal des Débats, du 4 novembre 1908, nous fournit une opinion, qui pouvait paraître assez peu croyable à ce moment, sur le crédit du Japon. « Le Japon ne jouit plus du tout du crédit et de la bienveillance dont il jouissait encore en 1905. D'aucuns croiraient qu'il peut s'en passer. Ce n'est évidemment pas son avis et on le comprend sans peine. Sans doute il répète en ce moment qu'il ne veut pas faire d'emprunts d'Etat, et on peut croire qu'il désire en effet les éviter, mais il a un furieux'besoin de faire prêter de l'argent à des sociétés industrielles nippones, garanties ou non par l'Etat, pour développer sa production et ses. moyens d'échange. » Cette opinion a dû certainement exciter le scepticisme le plus parfait de ce temps là. Aujourd'hui elle ne rencontrera plus le moindre doute. Le Japon a eu la chance jusqu'ici de pouvoir conserver un instrument financier précieux pour se procurer à peu près tout l'argent dont il avait besoin pour équilibrer ses budgets, nous voulons parler de l'emprunt en quelque sorte continu des chemins de fer qu'il place par tranches annuelles à Londres et dont notre marché se montra à certains moments on ne peut plus friand. Mais qu'il essaye de placer un emprunt direct, l'accueil qui lui sera réservé sera assez frais. Chose curieuse : c'est le Japon lui-même qui a démoli cette confiance si robuste que l'on avait dans son avenir. Et cette confiance, il l'a détruite par la preuve donnée de son incapacité à se forger après la guerre une politique financière continue, à régler à son avantage les problèmes de politique extérieure suscités par les événements d'Orient et surtout par la révolte en .Chine, à préserver son individualité propre et ses qualités nationales, bases de sa personnalité morale, contre certains vices de la civilisation européenne. L'empereur Mutsu-Hito a emporté dans sa tombe le secret de la félicité du Japon. Et les Japonais éclairés le sentent ; ils redoutent, sans cacher leur terreur, les effets de l'invasion des mœurs auxquelles le tempérament japonais n'a guère emprunté que leurs éléments les plus dissolvants. Et c'est une triste mélopée que nous chantent depuis quelque temps les journaux japonais, et même les plus avancés. Une crainte irraisonnée a succédé aux effarantes constatations nées des récents scandales de la marine. On ne sait plus à qui ou à quoi se fier. On craint tout pour le Japon et jusqu'aux pires infortunes. Ce doute maladif, cette inquiétude générale n'auront qu'un temps. Mais il y a un certain intérêt à noter au passage cet état d'âme, si éloi gné de la forfanterie d'il y a cinq ou six ans, d'il y a dix ans surtout. Les Japonais se rendent compte aujourd'hui qu'on ne manifeste pas des appétits exagérés sans éveiller autour de soi la méfiance et l'hostilité ; ils constatent qu'ils se sont aliéné les sympathies de l'Europe et prévenu contre eux les Etats-Unis. Ils se demandent s'ils ne se sont' pas mis la corde au cou par leur alliance avec l'Angleterre contre la Russie, depuis que la Russie est entrée dans la triple entente. La tension actuelle des rapports sine japonais ne se tourne-t-elle pas au dés avantage final du Japon ? Ne va-t-elle pas, dans un avenir prochain, le placer seul en face de toutes les convoitises européennes qui se seront donné libre carrière en Chine ? Le Japon s'enorgueillissait de l'a magnifique unité de son empire ; les principes démocra tiques dont s'inspire sa politique intérieure n'aboutiront-ils pas à opposer la nation à ses chefs naturels, à introduire l'anarchie dans la nation ? La probité gouvernementale dont les Japonais se faisaient une gloire, n'a-t-elle pas sombré avec les fameux scandales de la marine ? Les vertus familiales japonaises disparaissent devant les mœurs nouvelles : celles-ci ne vont-elles changer le caractère japonais de telle façon que son originalité disparaîtra sans tarder ? Les vieilles religions japonaises ont disparu, l'empereur n'est plus adoré. Quelle divinité va-t-il falloir invoquer pour que se maintienne le respect envers l'autorité ? Et la situation financière, comment la régler ? L'industrie est dans le marasme, le commerce se plaint d'être accablé des charges qui ont résulté de la guerre avec la Russie, dans les manufactures les ouvriers se mettent en grève et réclament des augmentations de salaire, comme en Europe. On ne parvient pas à restreindre les dépenses, et il faut chaque année 50 millions de ven pour nayer les intérêts et amortir la dette publique ! Voilà, disons-nous, le continuel lamen-to de la presse nippone, réproduit nar la presse anglaise de ces derniers mois. Avouons que.cet état d'esprit est curieux et méritait d'être relevé. — J. T. ENFANTS ABANDONNES ET LIBERES C'est demain qu'aura lieu, dans l'une des salles du palais de justice, l'assemblée générale annuelle, coïncidant avec le vingt-cinquième anniversaire de l'œuvre du « Comité de patronage des enfants moralement abandonnés et des libérés ». M. le ministre Henry Carton de Wiart et M. l'avocat général de Hoon, assisteront à cette cérémonie, et y prendront la parole. On y entendra également le rapport sur l'exercice 1912-13, dont M. le sénateur Julien Koch, actuellement président du comité, donnera lecture. Il faut, pour qui ne connaîtrait pas la portée sociale de cette œuvre admirable, que nous fournissions à son sujet quelques précisions. Disons, tout d'abord, de quelle manière le comité de patronage opère. Nous venons de dire qu'il fut fondé voici vingt-cinq ans déjà. Il n'était pas question à cette époque du «tribunal des enfants» créé par une loi du 15 mai 1912 à l'initiative de M. Henry Carton de Wiart. Tout délit grave, tout vagabondage caractérisé, un simple vol suffisaient à envoyer aux maisons de correction que la loi désigne par l'aimable euphémisme d'« école de bienfaisance », l'enfant qui s'en était rendu coupable. Il s'y trouvait mêlé, de quelque classe sociale qu'il fut issu, à la vie même de la basse pègre et ces fréquentations faisaient de lui, le plus souvent, un récidiviste endurci, perdu à jamais pour lui-même et pour la société. Or, comhien d'enfants n'y a-t-il pas dont la responsabilité est nulle, si l'on tient compte du désarroi moral et de l'ignorance foncière parmi lesquels ils ont vécu. Que penser du cas de ce gamin de treize ans, par exemple, arrêté un beau jour pour « vagabondage », parce que, son père étant mort, sa mère vivait en concubinage avec un amant qui ne pouvait souffrir « l'enfant de l'autre » et l'avait chassé ? N'y a-t-il pas tout un drame dans le simple énoncé de ces trois lignes ? Le rôle du comité fut donc, dès le début, l'étude de chacun des dossiers relatifs au condamnations prononcées contre des enfants. Ses membres allaient ensuite visiter les petits prisonniers dans leurs colonies, s'intéressant à leur sort, s'efforçant d'obtenir, pour les cas intéressants, des adoucissements de peine et tâchant de leur procurer surtout à la sortie ' du bagne des enfants, un emploi qui leur permit d'oublier et de renaître à la vie sociale. De cette première initiative en devait bientôt surgir une autre. Car à s'occuper de prisons et de condamnés, on ne tarde pas à se convaincre de cette vérité, très douce, que tout com-' prendre s'est tout excuser. Peu d'hommes sont foncièrement mauvais et vicieux. Aucun ne fait le mal pour son plaisir. Beaucoup y ont été amenés, contraints par la dureté des cir-; constances. Et, s'il faut que la loi soit impitoyable jusqu'à la férocité même, il est permis aux individus de la tempérer de compassion et de bonté. Le patronage de l'enfance amena celui des libérés. Tous deux donnent aujourd'hui à ceux qui s'en occupent, pour quelques inévitables déboires, d'immenses satisfactions. Voici deux ans enfin, depuis le vote de la loi qui établit les tribunaux d'enfants, l'œuvre a créé dans son sein une troisième émanation, une nouvelle branche d'activité encore, qui s'appelle le « Comité tutélaire de l'enfance ». La fondation de cette dernière œuvre était en quelque sorte la résultante même des applications de la nouvelle loi. On va le comprendre. Les «juges des enfants», — car chacun de ces tribunaux n'est constitué en fait que pai un juge, homme d'expérience, de valeur, de caractère éprouvé, — ont reçu de la loi un pouvoir quasi discrétionnaire, mitigé cepen ! dant de cette règle absolue que « toute mesure privative de liberté doit être revisée au moin< | tous les trois ans ». Il existe, en outre, un juge d'appel pour les enfants. Chacun de ces juge; - enfin peut, s'il le juge opportun, rapportei ) avant son accomplissement, toute peine pro i noncée par lui. Les enfants relèvent de sa juridiction jusqu'à l'âge de seize ans. En cas de crime, le juge des enfants peut prononcer une peine entraînant la réclusion jusque vingt ans au delà de la majorité du condamné, soit jusque quarante et un ans. Pour les délits ordinaires cependant, il ne s'agit plus cette fois cl'«écoles de bienfaisance». Les petits condamnés sont simplement déracinés, si je puis dire, retirés de leur milieu et remis à des familles honorables à qui l'on confie le soin de leur éducation. Le juge des enfants a. la faculté, en outre, de désigner des « délégués à la protection de l'enfance », lesquels se chargent de rester en oontact avec le petit, condamné et de faire rapport au juge sur la situation morale de l'enfant. Cette mesure nouvelle a donné de si bons résultats que, sur trois cents enfants condamnés, le juge n'a été obligé de sévir, par des peines plus rigoureuses, que contre quinze pour cent d'entre eux. En ce qui concerne les condamnés libérés, le comité s'efforce de leurs trouver des emplois, tout en ayant soin de prévenir le patron du passé de celui qu'on lui adresse. Nombre de condamnés se sont ainsi relevés, qui, faute d'appui et se voyant fermer toutes les portes, eussent infailliblement sombré. Telle est l'œuvre que fêtera demain le vingt-cinquième anniversaire, de sa fondation. On voit qu'elle est digne de toutes les sympathies. AU THEATRE-ROYAL Une récente décision de collège fait grand bruit parmi les anciens abonnés du Théâtre-Royal. On va leur supprimer quatre baignoires, afin d'élargir les couloirs qui donnent accès du corridor circulaire dans la salle. Seulement, voilà, ces baignoires ont fait de tout temps l'objet des plus farouches compétitions. Ce sont des fiefs de famille. Aussi est-ce à une véritable expropriation que la Ville s'apprête à procéder. Et les intéressés protestent. Il ne veulent pas être privés de leur bien. D'aucuns vont jusqu'à demander que l'on réduise proportionnellement toutes les baignoires, de manière à établir les couloirs au détriment de tout le monde et non d'eux seuls. Bref, le torchon brûle. Et voilà de quoi discuter tout l'été. LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le treisième bulletin hebdomadaire du service communal d'hygiène donne les résultats suivants sur le mouvement de la population du 22 au 28 mars 1914 : naissances, cent trente, dont huit appartenant à la population flottante (un naissance gémellaire) ; décès, quatre-vingt-six, dont huit appartenant à la population flottante ; vingt-huit mariages ont été contractés dans le courant de cette semaine. Un divorce a été prononcé. Parmi les causes de décès nous trouvons les cas de maladie infectieuses suivants : rougeole, un : fièvre scarlatine, un ; tuberculose pulmonaire, sept ; croup et diphtérie, quatre ; Coqueluche,. deux. INTÉR IEUR Nos chèques postaux Les opérations effectuées par le service des chèques postaux s'élèvent, "pour le mois de mars, à 215 millions en chiffres ronds, soit 37 millions et demi de plus qu'au mois de février. Le total des opérations pendant les onze premiers mois est de 1,793 millions ; pendant la période correspondante, il n'était, poulies postes impériales allemandes; que de 1,393 millions de francs. Or, la Belgique compte 7.62 fois moins d'habitants que le territoire des postes impériales allemandes. Ces chiffres disent assez les services que le nouvel organisme rend au public. La pension des mineurs La commission de la chambre qui examine le projet de loi sur la pension des ouvriers mineurs revenu du Sénat s'est réunie à nouveau vendredi. Elle a comparé le résultat des enquêtes privées faites dans quelques communes avec ceux des enquêtes officielles. Les chiffres différant notablement, la commission a décidé de soumettre les siens à M. le ministre de l'industrie et de l'engager à formuler les observations qu'ils lui suggéreront. Lorsque la réponse de M. Hubert sera parvenue, la commission tiendra une nouvelle réunon qui aura lieu pendant les vacances sans doute. Un pont à Baesrcde Les bourgmestres de nombreuses communes de l'arrondissement de Termonde et du nord du Brabant se sont rendus jeudi, accompagnés des députés de Termonde, chez M. Helleputte. Us ont demandé au ministre des travaux publics d'étudier la construction d'un pont sur l'Escaut à Baesrode. L'Escaut a, en cet endroit, une largeur de cent vingt-cinq mètres ; le pont projeté faciliterait notablement les communications entre les communes riveraines de l'Escaut, et il permettrait de relier, par des lignes vicinales, le pays de Waes au nord du Brabant. Nos magistrats à l'étranger Le gouvernement ottoman ayant demandé au ministre des affaires étrangères de Belgique de déléguer un magistrat en qualité de conseil juridique dans un procès actuellement pendant à Constantinople, c'est M. Armand Fromès qui ;> été désigné pour remplir cette mission. M. Fromès partira pour la Turquie dans une huit-line de jours, après avoir été installé dans ses fonctions de vice-président du tribunal de première instance. Ce sera la dernière mission qu'il accomplira comme juge d'instruction. Nos financiers à l'étranger On annonce qu'un syndicat belge a obtenu la concession définitive pour une durée de cinquante ans, d'une loterie d'Etat turque, accordée en faveur du comité de la flotte. Le syndicat s'engage A faire à l'Etat un prêt d'un million et demi de livres aussitôt que sera constituée la société exploitante de ce monopole. Un musée de la vie ardennaise Le jour de Pâques, Florenville inaugurera son musée, un joli petit musée de la vie ardennaise, créé à l'intelligente initiative de la société « Florenville-Villégiature ». Les organisateurs y ont groupé, dans la mesure où le permetent les tâtonnements et les difficultés de tout dtTbut, de nombreux documents relatifs au travail de la terre, aux métiers villageois, à l'art rustique et populaire, à l'ameublement, au costume, à toute la vie des paysans des Ar-dennes. Us se proposent d'y ajouter une petite bibliothèque contenant tous les ouvrages qui traitent des Ardennes et de la province de Luxembourg, qui touchent à son histoire, a ses légendes, à ses pèlerinages, à la médecine populaire, etc. Ce sera, intéressant, savoureux tout plein, et nous sommes persuadés que les milliers de touristes qui envahissent d'avril à octobre la vallée de la Semois y passeront des instants agréables. En attendant, un local plus vaste et mieux approprié, le musée est installé dans trois pièces d'une vieille maison de Florenville, l'ancienne auberge Husson. Il y a une | cuisine avec son feu ouvert, sa vieille cheminée dont le manteau abrite les jambons et le lard fumé, la ta que du foyer, en fonte, aux armes de Saint-Hubert, et tous les accessoires ; de cuisine dans l'âtre. A côté, une chambre à coucher avec quelques vitrines ; dernière, le « pêle » avec son vieux fourneau fondu pâlies moines d'Orval en 1741, des cuivres, des étains, etc. Mais, tout modeste qu'il soit, le musée, si nous en croyons des indiscrétions, sera déjà une révélation pour ceux qui assisteront à son inauguration le 12 avril, et dès cette année il constituera, en même temps qu'un précieux reliquaire de la vie ardennaise, un attrait de plus à la jolie cité de Florenville. L'emprunt d'Anderlecht La députation permanente a approuvé, hier, !e budget de cette commune, qui comporte le service de l'emprunt de cinq millions, récemment conclu. Les députés reçoivent de l'or congolais Les députés qui, hier, vendredi, sont partis en vacances ont reçu, des mains des fonctionnaires de la questure, cinquante louis d'or du Congo. N'allez pas croire que c'est la Banque nationale qui fait, à nos honorables, ce cadeau au moment où ils vont goûter, pendant quinze jours, comme les écoliers, les charmes du repos ! Il s'agit uniquement du payement de l'indemnité parlementaire du premier trimestre de 1914. On a tenu à donner aux mandataires de la Nation les nouvelles pièces d'or, à l'effigie du roi Albert, — pièces qui, on le sait, sont faites d'or du Congo belge. Pour être complet ajoutons que les Wallons et les Bruxellois ont reçu des pièces portant l'inscription française. Les Flamands ont reçu des Albertus d'or avec inscription flamande. Peut-être les feront-ils monter, tout au moins quelques-uns, en broches et en épingles. ' Le trafic des vieux chevaux anglais Malgré tout ce que l'on a pu dire au sujet du transport des chevaux d'abatage d'Angleterre en Belgique, il est un fait avéré et indiscutable : en 1913 on a débarqué 17,îî*i4 vieux chevaux à Anvers et 5,838 à Gand. Ce sont les chiffres du board of agriculture. Huit cents de ces pauvres bêtes sont mortes pendant le trajet. L'exportation vers la Hollande a diminué : 14,870 pour Rotterdam et 2,494 pour Amsterdam. Il existe en France un droit d'entrée de cinquante francs par tête sur les vieux « canassons » destinés à la consommation. Une taxe semblable nous aurait rapporté en 1913 la somme de 1,169,100 francs, ce qui n'est pas à dédaigner, et ce qui permettrait de dégrever des objets de consommation usuelle plus importants.Et puis l'hygiène populaire y trouvrait son compte. CONGO Mise au point L'officieux Journal de Bruxelles publie l'articulet suivant que nous reproduisons à titre pui-ement documentaire : Depuis quelque temps, les fausses interprétations, les grossières erreurs, les bourdes se multiplient dans la presse au sujet du Congo et des questions qui s'y rattachent. On n'en finirait pas de les relever toutes. Le Ralliement de dimanche a publié et la Gazette a souligné depuis des réflexions ultra-pessimistes sur l'avenir du Congo. On y exprime la crainte que peu d'affaires aient des chances de réussite au Congo ; quant, aux quelques bonnes, elles seraient destinées à ne pas rester aux mains des Belges ; elles auraient déjà commencé à passer aux étrangers. On en cite deux preuves de fait : Déjà le cuivre va aux Allemands, et voilà que la Société belge industrielle et minière du Katanga et la Société géologique et minière viennent de conclure une convention avec le Comptoir d'escompte et la Société générale de Paris, par laquelle cin-quante-un pour cent du produit des prospections ira aux banques françaises : la même convention va être conclue avec la Deutsche Bank. Or voici ce qu'il en est : 1° L'affirmation relative au cuivre est sans doute déterminée par le fait que l'Union minière a vendu à des Allemands une certaine quantité de cuivre. Mais si l'Union minière extrait du cuivre, c'est apparemment pour le vendre, et nul n'a jamais songé à lui défendre ni à lui faire un reproche de le vendre aux Allemands aussi bien qu'à d'autres. En faisant la vente dont nous parlons, elle n'a pris aucun engagement vis-à-vis des Allemands ; il serait tout à fait grotesque de faire surgir, à propos de cette transaction commerciale, le spectre de l'Allemagne mettant la main su' les mines de cuivre du Katanga. 2° A lire le passage ci-dessus de l'article du Ralliement, on doit croire que la Société belge industrielle et minière du Katanga et la Société géologique et minière — appelées plus couramment, dans le langage abréviatif des affaires, la Simkat et la Géomine — ont cédé 51 1 '2 pour cent de leurs bénéfices éventuels à des banques françaises et qu'elles se préparent à donner le même avantage à la Deutsche Bank. C'est tout le contraire qui s'est produit. Le groupe Bénard et Jarislowsky, le Compton d'escompte et la Société générale de Paris avaient en 1912, par une convention conclue avec le comité spécial du Katanga et approuvée par le conseil colonial, acquis des droits de recherches minières au Katanga. Au lieu de réserver pour lui seul les avantages de cette convention le groupe français vient de s'entendre avec la Simkat et la Géomine pour former un consortium. Le groupe français se réserve 51 pour cent du produit de ses prospections et abandonne 49 pour cent aux groupes belges. Cette convention n'augmente donc pas l'influence française au Katanga : elle augmente l'influence belge. La convention à conclure avec la Deutsche Bank porterait de même sur l'exploitation par un consortium des droits miniers que cette banque a acquis par une convention conclue avec le comité spécial du Katanga et approuvée par le conseil colonial en 1912. Conclusion : dans l'article du Ralliement repris par la Gazette, on fait passer comme augmentant l'influence étrangère au Katanga des conventions qui y augmentent l'influence belge. NOUVELLES MARITIMES Port de New-York Une seconde entrée au port de New-York est sur le point d'être construite. La sous-commission du congrès des rivières et ports a voté un crédit provisoire de cinq cent mille dollars pour la mise en exécution immédiate d'un travail qui donnera une seconde entrée au port de New-York par le East River Channel. Ce travail, selon les plans publiés, nécessitera une dépense d'environ quinze millions de dollars, mais s'il est mené à bonne fin il ne peut pas manquer à faciliter matériellement le trafic maritime de New-York. L'intention serait, dit-on, d'élargir le East River Channel de cinq cents à mille pieds, et de lui donner une profondeur de vingt-cinq à trente-cinq pieds à marée basse. Cette nouvelle entrée sera réservée aux petits steamers, aux allèges en remorque, etc., de sorte que l'entrée principale ne sera plus obstruée pour les grands steamers. Les mouvements du port de New-York New-York, 3 avril. — Les entrées de marchandises générales dans le port de New-York se sont élevées cette semaine à S 19,959,000, dont S 2,809,000 pour les nouveautés, contre ■S 19,560,000 et S 2,734,000 pour la huitaine correspondante de l'exercice antérieur. Les frets de l'Elbe Les frets de l'Elbe sont en augmentation de 4 pfennigs sur les offres accrues de marchandises. EXTÉRIEUR ALBANIE La révolte des Epirotes Ou mande de Valona à la Correspondance Albanaise qu'une bande importante s'est livrée à plusieurs attaques violentes contre la ville de Coritza qui est actuellement en flammes. Des bandes grecques ont pillé la localité de Frasari ainsi que quelques villages des environs, dont elles ont brûlé beaucoup de maisons et tué un assez grand nombre de personnes. Beaucoup de gens auraient été brûlés vivants dans les maisons Une autre dépêche deValona nous apprend que les nouvelles du sud de l'Albanie ne cessent d'être graves. D'après des informations sûres les rebelles, composés de bandes d'Epirotes et de bataillons sacrés, disposent de canons et de mitrailleuses. Ces jours derniers les rebelles . se sont avancés du sud vers le nord, en passant par Kolonia et Leskoveki. Ils ont détruit les villagse sur leur route. ALLEMAGNE Voyage princier démenti De Berlin, le 3 mars : On annonce de source bien informée qu'il n'est pas question d'un yoyage du couple impérial aux Canaries où il devrait se rencontrer avec les rois d'Espagne et d'Angleterre. CHINE Le consortium décide de faire une importante avance à la Chine De l'agence d'extrême Orient : A la suite d'une importante réunion qui s'est tenue le 29 mars à Paris, et à laquelle assistaient les représentants des banques intéressées, il a été décidé que le consortium ferait à la Chine une avance de 6 millions de livres sterling garantie par l'émission de bons du trésor et qui sera mise à la disposition du gouvernement chinois à raison de 500,000 livres sterling par mois pendant un an. Cette avance à pour but de permettre au gouvernement de faire face à ses engagements antérieurs tout en poursuivant les négociations du grand emprunt de 25 millions de livres sterling dit de la réforme monétaire, négociations qui sans nul doute, seront désormais rapidement conduites. En effet, le consortium entend les continuel- sur les bases acquises à ce jour, c'est-a-dire en acceptant comme garantie principale le supplément disponible de l'impôt du sel dont le rendement a été jugé suffisant et il semble décidé à faire preuve d'un grand esprit de conciliation quant aux questions accessoires de la revision des tarifs douaniers, du contrôle de la banque nationale, etc. De son côté, le gouvernement chinois a établi pour 1914-1915 un projet de budget équilibré uniquement par les recettes normales de telle sorte que les fonds provenant du grand emprunt ne pourront être détournés de leur destination. COLOMBIE Les négociations avec les Etats-Unis De Bogota, le 3 avril : On fonde de grands espoirs sur les résultats des négociations entamées avec les Etats-Unis. Le ministre des travaux publics est parti visiter les chemins de fer de Girardot et de Toli-man, l'embranchement d'Arrancaplumas, les dragages du haut Magdalena et les lignes télégraphiques de Mariquita. EGYPTE Encore une association On rapporte qu'un certain nombre d'agriculteurs et de cultivateurs indigènes s'occupent de fonder une société qui se chargerait d'arrêter le prix de coton vendu aux négociants exportateurs d'après les contrats de mars, mai et juillet. Le but de cette société est de défen dre les intérêts de ses fondateurs et de ses membres pour la fixation des prix dans les conditions suivantes : 1° arrêter les prix des quantités de coton (mars ou autres, chez les exportateurs et reporter les contrats de mars et de mai au mois de mai, juin et juillet ou novembre ; 2° chaque signataire du contrat d'association aura une part dans la société d'après la quantité de coton qu'il fournira ; 3° les membres de cette association s'abstiendront de toute opération de bourse ; 4° l'association sera dirigée par un directeur et des membres d'un conseil que désigneront les fondateurs et qui auront tous droit à l'exclusion des autres de s'entendre avec les banques pour les prêts et de faire toutes opérations intéressant la société ; 5° les associés payeront aux directeurs d'avance 30 piastres pour chaque cantar ; en cas de non payement, ces sommes seront calculées à 9 pour cent d'intérêt par an ; 6° les associés sont responsables des travaux de la société d'après les contrats qu'ils auront offerts. Les bénéfices seront répartis après déduction des intérêts payés aux banques et des dépenses. De même pour les pertes qui seront supportées en proportion. La statistique du numéraire Depuis le 1er janvier à fin février 1914, le numéraire importé en Egypte s'élève à £é 907,486 contre £é 337,500 en 1913 à la même époque, soit une différence de £é 569,987 en plus que l'année dernière. Le numéraire exporté s'élève à £ 2,405,154 contre £ 3,544,252 en 1913, soit une différence en moins de £ 1,139,098 en 1914. Voici les statistiques des importations et exportations d'or pour et de l'Egypte du 10 courant au 16 courant. Importation d'or anglais £ 25,257 ; total des importations £é 25,339 ; exportations d'or anglais £ 155,480 ; total des exportations £é 173,284. Sur les exportations ci-dessus £ 125,480 ont été envoyées aux Indes. Les importations de charbon Du premier au 19 mars 191»*, il a été importé à Alexandrie 315,111 tonnes de charbon, dont. 132,255 tonnes de qualité Welsh, 92,700 tonnes Newcastle, 13,683 tonnes Scotch, 34,219 tonnes Yorkshire et 42,254 tonnes d'autre qualités. Pendant la période corespondanrte de l'année dernière les importations se sont élevées à 275,543 tonnes. GRANDE-BRETAGNE La question de l'Ulster De Londres, le 3 avril : M. Asquith va défendre sa candidature M. Asquith, premier ministre, est parti vendredi matin de Londres pour inaugurer la campagne électorale dans le East Fife ou il doit se soumettre à une élection supplémentaire par suite de son acceptation du portefeuille de la guerre. Une grande foule se trouvait à la gare, comprenant plusieurs membres du parlement, qui lui fit une ovation. M. Asquith harangue la foule a Newcastle M. Asquith a harangué la foule à la gare de Newcastle, pendant un arrêt du train. « Nous vivons, a-t-il dit, à une époque critique. Les principes fondamentaux ont été attaqués et de graves quêstions sont en jeu, mais si l'union se maintient entre les forces des travailleurs pour le progrès, nous pourrons consolider et compléter la grande œuvre que nous avons entreprise. » Au moment du départ du train, une suffragette a tenté de pénétrer dans le wagon pour y jeter des publications suffragistes, mais elle a été saisie par deux gendarmes et s'est évanouie au cours de la bagarre. Elle a été remise en liberté. La discipline dans l'armée Dans les discours prononcés à Bristol et à Leicester, le secrétaire des postes et sir Georges Trevelye, sous-secrétaire du board of trade, ont déclaré que la discipline serait maintenue dans l'armée et qu'on insisterait sur l'obéissance aux ordres M. Acland, sous-secrétaire aux

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods