Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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20 February 1914
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s.n. 1914, 20 February. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gx44q7rs48/
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Vendredi 20 février 1914 No 44 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un lrira#. - francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 8.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On l'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-OEufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires ... 60 cm« Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 " Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. W" Les annonces sont mesurées au Ijgnomètre. — Les titres se payent d'après I espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS L'AMERIQUE ALLEMANDE (V) L'influence des Allemands aux Etats-Unis dans les lettres et dans les arts n'a pas été moins importante. Jusqu'au xix"1" siècle, c'était là pour les Américains des terres inconnues. Un de leurs premiers visiteurs dit à ce propos : « Ils mangent et boivent, défrichent, construisent, ont des enfants. Un bon morceau de fer leur est plus précieux que la plus belle des statues et une aune de bon drap plus estimée que la « Tràns figuration » de Raphaël. » Ce furent des musiciens allemands qui formèrent les premiers orchestres et qui, errant de ville en ville, répandirent le goût de la musique, bien que souvent le propriétaire du local où ils jouaient éteignit le gaz au milieu du concert parce que la recette ne couvrait pas les frais de location. Vers 1820. une société de Boston exécutait régulièrement du Haydn et du Haendel, et fut en négociations avec Beethoven pour lui demander un oratorio. Gomme dans leur pays d'origine, les Allemands ont fondé en ' Amérique de nombreuses sociétés chorales, et pour leurs concours annuels qui réunissent à l'ordinaire des milliers d'exécutants, l'empereur d'Allemagne a fondé un prix sous la forme d'un objet d'art. Tandis que vers le milieu du siècle dernier dominaient l'opéra italien et l'opéra français, depuis 1883, sous l'impulsion de Damrosh, puis de Gonried, l'Opéra métropolitain de New-York est devenu une des places fortes de la musique allemande avec Wagner, Mozart, Beethoven, Meyerbeer et Weber. Le jour de Noël de 1903, on donna Parsifal, joué jusqu'alors seulement à Bavreuth, et l'exécution ne fut pas inférieure à celle qu'on entend dans la ville sainte du wagnérisme. Pendant la saison de 1908-1909, Wagner a été le compositeur le plus joué. En peinture, les Américains se sont deux fois inspirés des Allemands : entre 1840 et 1860. de l'école de Dusseldorf avec Karl Frédérick Lessing et, entre 1880 et la fin du siècle, de l'école de Munich avec Piloty, Lenbach, Makart. De 1860 à 1880 se place l'influence française de l'école de Barbizon. En sculpture et en architecture, les Allemands ont souvent trouvé dans les Américains des élèves dociles ; il y a dans les deux races un goût commun pour les proportions massives et colosal-les, pour le style cyclopéen, à moins que les Américains n'imitent rigoureusement le classique. Les Allemands savent d'ailleurs faire une habile et fructueuse pro pagande pour leurs artistes. L'empereur d'Allemagne, le roi de Saxe, diverses villes allemandes ont. par leurs dons, enrichi l'université de Harvard depuis 1903 d'un musée germanique où l'on voit des moulages et des reproductions des objets les plus intéressants de l'art allemand depuis le moyen-âge. En 1909, sous les auspices de l'empereur, les galeries de Berlin, de Munich, de Dresde, de Weimar organisèrent au musée de New-ork une exposition des peintres allemands contemporains", qui fut ensuite transportée de ville en ville et excita le plus vif intérêt. La littérature allemande, enfin, esl depuis fort longtemps connue des Américains, et il a existé en Pennsylvanie une poésie dialectale allemande. Deux romanciers allemands qui avaient longtemps séjourné en Amérique, Seasl-field et Gerstacker, ont, de 1820 à 1850, dessiné les types américains en traits aussi frappants que Gooper et Bret Hart. Les grands écrivains allemands furent révélés par le livre de Mme de Staël, puis par les étudiants américains de Goettingue. Coleridge et Carlyle, tout imprégnés de culture allemande, servirent aussi d'intermédiaires. C'est ainsi que la pensée, la science et la littérature allemandes ont agi plus ou moins sur Emerson, Everett, Bancroft, Longfellow et, tout récemment, sur le plus original des poètes américains, Walt Whitman. New-York possède depuis de longues années un théâtre allemand qui, sous la direction de Gonried.' 1111 ancien acteur de Vienne et de Berlin, devint un modèle pour les théâtres américains pour la perfection de ses représentations. Le répertoire se compose une bonne part de pièces allemandes, non seulement elas siques, mais aussi contemporaines, et les meilleurs acteurs allemands sont venus y jouer. Des troupes allemandes parcou rent divers Etats, et il serait injuste de ne point mentionner les représentations d'amateurs des étudiants américains jouant Gœthe et Schiller dans leur langue.Dans le domaine de la presse, enfin, le premier journal allemand aux Etats-Unis date de 1739. Il y en a actuellement plus de six cents, dont le plus connu est la Staats Zeitung de New-York ; et toutes les grandes villes importantes de l'Union ont au moins une feuille en langue allemande. Les premiers et les plus célèbres caricaturistes américains, Nats et Keppler, étaient des Allemands. Les Allemands ont aux Etats-Unis non seulement leurs théâtres et leurs journaux, mais encore leurs écoles, où l'anglais n'est employé que comme langue secondaire. Les synodes luthériens à eux seuls entretiennent plus de trois mille écoles de ce genre avec cent quarante mille élèves. La langue française, considérée il y a vingt-cinq ans "encore comme plus dis tinguée, recule de plus en plus dans les écoles américaines devant la langue allemande dont l'utilité pratique est plus étendue. D'ailleurs, l'Allemagne, qui esl une nation de pédagogues, ne pouvait manquer d'exercer une action déterminante dans ce domaine. On la retrouve depuis l'enseignement primaire jusqu'à l'enseignement supérieur.1 f.4 suivre..) PlH.wiN Cuarlerif Dépêches télégraphiques [Service de VAgence HAVAS) DANS LES BALKANS La situation Londres, 19 février. — sir Edward Grey, répondant à une question sur la situation des Balkans, dit que selon des renseignements recueillis par les délégués anglais une détresse considérable règne encore sur le théâtre de la guerre. Les gouvernements des pays éprouvés n'ont fait appel à aucun secours, mais en décembre l'Angleterre ;i fourni une contribution de cinq mille livres sterling pour satisfaire à des besoins urgents de l'Albanie. Sir Edward Grey ajoute: «.Je ne dirai pas que cette contribution de cinq mille livres sterling suffit. Nous avons fourni cette contribution en annonçant que nous étions prêts à y ajouter un complément si les autres puissances participaient à ce secours. Mais je crains que par suite de notre démarche les autres puissances n'apportent pas leur contribution. » Les résultats politiques de la visite à Londres du prince de Wietl Londres, 19 février. — On apprend, au sujet des résultats politiques de la visite à Londres du prince de Wied, qu'au cours de ses conversations dans la capitale anglaise, le nouveau souverain d'Albanie a été assuré de l'appui le plus complet pour l'œuvre difficile qui-l'attend dans son nouveau royaume. Le prince aurait exprimé son assentiment personnel au point de vue soutenu ici que la véritable force de sa position se trouve dans le fait qu'il jouit de la coopération cordiale des puissances en général. On a assuré le prince que les mêmes considérations s'appliquaient, tant aux questions financires qu'aux affaires politiques, et qu'on pense dans le meilleur intérêt du nouvel Etat qu'aucune puissance isolée ne devait avoir une inlluence prépondérante en Albanie. La discussion relative à la participation des puissances à l'œuvre albanaise u'est point terminée. On dit dans les milieux diplomatiques que l'Autriche et l'Italie sont disposées à se réserver une certaine influence prépondérante en ce qui concerne la constitution de la Banque nationale. On n'espère pas cependant que la concession donnée à l'origine par Is-maïl Kemal sera considérablement modifiée. On sait qu'elle avait été donnée à une banque autrichienne et italienne à une époque pendant laquelle Ismaïl Kemal jouait un rôle prépondérant en Albanie. Un fait significatif, c'est que, quoique cette concession fût datée du 4 octobre, elle ne fut accordée que deux jours avant qu'Essad-pacha eût constitué son gouvernement dans le nord de l'Albanie, et douze jours avant la première séance de la commission internationale de contrôle. On conclut de ces circonstances qu'Ismaïl Kemal, qui était absent pour régler cette affaire, laquelle au début était virtuellement, un monopole, eut, à la - suite des représentations des puissances de la triple entente, à la modifier de telle sorte qu'une participation de quarante 1)011]' cent fut offerte aux autres puissances, tandis que soixante pour cent restaient à l'Autriche et à l'Italie. Il n'y a aucune raison de douter que l-'esprit de .conciliation manifesté de toutes parts conduira à un règlement satisfaisant de cette question. Le prince de Wied, lui-même, est, dit-on, favorable à l'idée d'un emprunt garanti conjointement, par toutes les puissances, et cela sera certainement réalisable lorsqu'une internationalisation plus complète de la banque aura été assurée. Entretemps l'Autriche et. l'Italie fournirent une avance de quatre cents mille livres sterling pour les besoins immédiats de l'administration. On présume que cette souîme viendra en déduction de l'emprunt de trois millions de livres sterling lorsqu'une garantie conjointe aura été établie, on assure que les autres i Us sauces sont parfaitement, disposées à fournir cette garantie à condition que la banque soit internationale, et que toutes les dépenses soient assujetties au contrôle de la commission internationale qui siège à Durazzo.. La mission militaire allemande en Turquie Saint-Pétersbourg, 19 février. — La Gazettf. de la bourse a annoncé le départ de la nu-si m militaire allemande de Turquie. D'après des renseignements reçus à Saint-Pétersbourg, il s'agit seulement du départ d'un officier. Le lieutenant Strempel en congé Berlin, 19 février. — On dil que le lieutenant Strempel ne; revient en Allemagne que jour raison de santé. Après un congé de trois mois, il reprendra à Constantinople ses fo tétions :ie sous-chef d'état major. Izzet-pacha à Vienne Vienne. 19 février. — Izzet-pacha est arrivé. La question des îles Constantinople, 19 février. - Le t»mm:, or gane semi-officieux, dans un long article sur la question des îles dit : « Certains journaux étrangers prétendent que la Porte, dans sa réponse aux puissances, laisse entrevoir qu'elle est disposée à prendre une attitude belliqueuse, alors que d'autres organes attribuent à la Turquie une attitude complètement, pacifique. Ces deux jugements ne sont pas conformes à la réalité. La Porte est entièrement pacifique. Elle ne veut pas être un élément de trouble pour l'Europe. Si Gliio et Mitylène présentent un intérêt vital pour la Turquie, la paix et la tranquillité lui sont encore plus indispensables. Résoudre les questions pendantes entre la Turquie et les puissances, demander leur appui matériel et moral pour mener à bonne fin les réformes intérêts : telle est la politique que veut suivre la Porte. I.es puissances peuvent être certaines que la Porte, comptant sur la justesse de ses drois, vise uniquement à résoudre la question des îles pacifiquement, voulant ainsi contribuer de tout son pouvoir au maintien de la paix. » Une nouvelle révolution à Moukden Moukden, 19 février. - - On a découvert une section d'une organisation qui préparait une troisième révolution. Les promoteurs du mouvement semblent être les mêmes que ceux qui avaient organisé la dernière révolution. La révolution haïtienne Port-au-Prince, 19 février. - Des conflits continuent à éclater fréquemment entre la police locale et les soldats de l'armée révolutionnaire, qui ne cessent de troubler l'ordre et de commettre des violences. Deux Français, parmi lesquels le vice-consul de -la légation de France, ont été l'objet d'attaques, mais ils n ont pas été blessés. Le ministre de France a aussitôt fait des démarches énergiques auprès du gouvernement haïtien pour faire rechercher et punir les coupables. D'après des nouvelles officielles, les troupes du président Zamor entourent le Cap-Haïtien. *♦* le Cap-Haïtien, 19 février. L'armée re belle du sénateur Théodore a subi de graves défaites, 1 une a la GranderRivière, l'autre à ! Lizbee. I.e général Paul commandant les re-i belles a été tué. Le sénateur Théodore refuse de quitter le Cap-Haitien. Il élève des fortifications. Les troupes battent en retraite vers la ville. La révolution mexicaine Iuarez, 19 février. — Le général Villa a téléphoné au général américain Scott qu'il consentait à établir à Torreon une zone neutre, pour les étrangers et les non combattants. Lloyd George malade Londres, 19 février. — M. Lloyd George, qui souffre de la grippe, a quitté sa chambre hier, afin d'aller à la chambre des communes, mais son état est devenu ensuite si grave qu'il . du rentrer chez lui et se coucher. Cette nuit sa température dépasse 102 Far. Le président du brésil à bord d'un navire allemand Rio-de Janeiro, 19 février. — Le maréchal Hermès de Fonseca, président de Ta républi que, les officiers de la maison militaire et le ministre de la marine ont déjeuné à bord du navire allemand Kaiser. Rebellion indigène dans l'Inde britannique Calcutta, 20 février. — Un dépêche publiée par I'Anglishman annonce que, lundi soir, une grande force indigène a franchi la frontière et attaqué le pont et le blockaus d'Attock. La police ayant résisté, les assaillants battirent en retraite après un combat de plusieurs heures, abandonnant plusieurs tués et quelques, blessés. Le lendemain, la même force exécuta' un feu contre le régiment de Sussex, qui faisait des manœuvres près de Peshavar. Le résultat de cette affaire est inconnu, mais des ambulances sont parties à Peshavar. L'artillerie est prête à intervenir. $*♦ Delhi, 20 février. — Le bruit qui a couru en ce qui concerne l'attaque dirigée contre le pont d'Attock a été exagéré. Quelques Budmachis ont bien il y a quelques jours tiré sur le poste, mais il n'y a eu ni mort ni blessé ni d'un côté ni de l'autre. Ambassade américaine à Buenos-Ayres Washington, 20 févrie r. — M. Bryan an nonce que la légation américaine à Buenos-Ayres sera élevée prochainement au rang d'ambassade. M. Wilson va présenter ixnmé diatement au congrès la demande de crédit nécessaire. Vote du projet d'amnistie au Portugal Lisbonne, 20 février. — Au cours d'une séance de nuit, la chambre a voté par 102/24 voix le projet d'amnistie présenté par le gou vernement. Le passe-port en Russie Saint-Pétersbourg, 20 février. — A la douma , la commission des finances s'est déclarée en faveur de la suppression du passe-port dont sont obligés de se munir les personnes se. rendant à l'étranger. La taxe y afférant serait ' cependant conservée. Le droit de péage au canal de Panama Washington, 19 février. — Le président Wil son a déclaré aux députés et sénateurs con voqués par lui qu'il compte faire abroger l'exemption des droits de péage accordée aux.' caboteurs américains au cours de la session, parlementaire parce que dès cet automne, les vaisseaux commenceront à passer par le cannai de Panama sans attendre l'ouverture offl eielle fixée au mois de janvier. D'ailleurs l'opinion générale en Europe semble être que l'exemption serait une violation des traitas internationaux. EN ÉGYPTE ii Une autre mesure qui a rendu le nom de Kitchener populaire en Egypte, c'esl la loi des cinq feddans. Cette mesure a, en somme, été la plus importante prise par lui pour défendre les intérêts des populations rurales. En vertu de la loi des cinq feddans, aucune saisie ne peut être opérée sur la propriété agricole di cultivateurs possédant cinq feddans, ou moins. L'immunité s'étend aux habita tions et bâtiments de dépendance, aux bêtes de travail et à tous les instrument» ou outils agricoles nécessaires pour la culture. Cette loi est appelée à rendre des services énormes aux fellahs, indi gnement exploités depuis de longues années par une quantité d'usuriers étran gers, agents de nombreuses banques, répandus dans tout le pays, qui leur fournissaient des subsides, et qui, grâei à l'appui des capitulations, prêtaient au.x fellahs sur hypothèques à des taux exorbitants. Les criailleries des usuriers lésés dans leur commerce et de leurs commanditaires n'ont pas été écoutées et les fellahs se réjouissent de cette loi. qui les a délivrées de leur joug. Il faut ajouter que d'après une coin binaison obtenue par lord Kitchener du département égyptien de l'agriculture-les semetices de diverse nature, spécia lement sélectionnées en vue de maintenir la pureté des différentes sortes de coton cultivées en Egypte, sont fournies par ce département à un prix très bas et qu'elles ne sont payables qu'après la rentrée de la récolte. Citons encore, parmi les autres réformes intéressantes, la loi de justice can tonale, qui établit, dans les petites circonscriptions composées de quelques villages, des notables comme magistrats. Choisis parmi les gens les plus estimés, ils ne reçoivent aucun traitement, ils exercent leurs fonctions sous la surveil lance du juge de la ville, et ont le pouvoir de décider dans les cas ordinai res sur les affaires ne dépassant pas dix livres égyptiennes, sur les rectifications de bornes et limites des propriétés rurales et autres petits litiges locaux. Une de leurs missions principales est de réconcilier les adversaires et de régler leurs querelles locales. Nous avons parlé plus haut des routes, qui manquèrent presque -totalement en Egypte. Lord Kitchener a fait établir au ministère des travaux publics un « Main Roads Department » pour la instruction et l'entretien de grandes routes à travers tout le pays, reliant les prin cipales villes. En ce qui concerne la voirie agricole, la charge en a été confiée à des « conseils provinciaux ». Une des réformes que lord Kitchener a le plus à cœur mais qu'il n'a pas su réaliser encore, c'est la suppression des « capitulations ». Il considère ce régime comme une sérieuse entrave aux progrès du pays, parce que l'action de la justice s'en trouve parfois annihilée, et qu'il empêche en particulier l'organisation judiciaire des tribunaux mixtes. Mairies puissances intéressées font la sourde oreilles, sous le prétexte peut-être assez plausible, qu'elles se verraient, grâce à Ja réforme proposée, privés d'avantages qui leur sont assurés depuis longtemps et qu'elle laisserait le champ libre à l'arbitraire anglais. Kn juillet 1913 la constitution égyptienne a été réformée. Autre titre de lord Kitchener à la reconnaissance des Egyptiens. La nouvelle assemblée législative est composée de trois fois plus de membres que l'ancien conseil. Le système électoral n été étudié avec grand soin de façon à obtenir une assemblée représentative dans le sens réel du mot. Le suffrage est universel mais les élections sont à deux degrés. La législation électorale offre aux nouveaux membres toutes chances d'être choisis parmi les hommes ayant une certaine situation dans le pays et dan.; la région même qui les élit. Les pouvoirs dont jouit la nouvelle assemblée sont importants. Ce n'est pas à sa charge, c'est surtout à ses qualités personnelles que lord Kitchener doit d'avoir pu réaliser d'aussi importantes réformes en peu de temps. Les Egyptiens, sur lesquels il a une in fluence énorme, ont confiance en lui, et il a confiance en eux. En fait la situation politique, financière, économique du pays s'incarne pour la plus grande part dans l'action active, énergique, du sirdar Kitchener. On parle aujourd'hui d'envoyer celui-ci aux Indes. L'Egypte y perdra. — A. d'Hove. ENTRE LES DEUX RIVES On sait que trois bateaux-mouches assureront prochainement le passage entre les deux rives. Un de ces bateaux a été commandé au chantier Cockerill, deux en Hollande. Ces bateaux, qui doivent être livrés dans quatre ou cinq mois, seront du même type que les bateaux mouches de Rotterdam ; ils pourront transporter cent cinquante personnes et auront le.-, dimensions suivantes : longueur, vingt-trois mètres entre perpendiculaires ; largeur, cinq mètres ; creux deux mètres soixante ; force des machines, 100 HP. L'INDUSTRIE DU DIAMANT Nous avons reproduit hier une dépêche d'Amsterdam au Financial News de Paris. Ce télégramme résume, en somme, une lettre publiée par M. Henri Polak dans l'organe du syndicat des diamantaires d'Amsterdam et reproduite par plusieurs journaux de Hollande. Dans cette lettre, qui, comme on pense bien, a. fait pas mal de bruit, M. Polak dénonce véhémentement, le syndicat an ver sois qui s'est assuré, par voie de soumission en adjudication publique, le monopole de la production en diamant brut du sud-ouest africain allemand. La lettre de M. Polak constitue une attaque directe, et pour que l'auteur se hasarde à la porter en ces termes, il faut sans doute qu'il ait de bonnes raisons. On s'informa donc. On interviewa les négociants anversois que l'article visait et voici ce que l'on apprit en fin de compte. Oui, l'industrie diamantaire d'Amsterdam a raison d'être mécontente, niais ce n'est pas pour les raisons que l'on croit. C'est plutôt pour le manque d'audace, de flair et d'initiative de ses négociants en diamant brut. Lorsqu'il y a quatre ans, l'Allemagne a mis la production de sa colonie en adjudication publique, seuls les Anglais, les Allemands et les Belges firent des offres possibles, et ce sont en fin de compte les Anversois qui enlevèrent, au prix, le morceau. Les Hollandais n'avaient pu réunir les capitaux nécessaires, et bientôt ils s'en mordirent les doigts, car c'est précisément leur industrie d'Amsterdam qui devait pâtir, en tout premier lieu, d'une hausse de la matière première. Ceci demande explication. Si Anvers fait la taille de diamants de toute espèce et peut fournir aussi bien un brillant solitaire qu'une menue de grenaille à sertir, Amsterdam, au contraire, s'est spécialisée dans le travail du petit diamant à la taille duquel ses ouvriers excellent. Or, il se trouve en fait que, si le gros diamant provient surtout du Cap, le diamant menu nous arrive en majeure partie du sud-ouest africain allemand, où il est relativement commun. C'est ce diamant là que la Hollande emploie surtout, et qu'elle a vu monopoliser, à son grand déplaisir, entre les mains des Anversois. La lettre de M. Polak n'a donc, pour l'instant, d'autre but, que de tenter de jeter la suspicion sur le syndicat d'Anvers, dans l'espoir sans doute que le gouvernement allemand repousse le mois prochain, — car une nouvelle adjudication d'un million de carats doit avoir en mars, - les propositions des nôtres. 11 nous paraît, que les Hollandais pourraient agir de façon plus opportune en mettant courageusement la main à la poche,et. en aventurant dans l'entreprise les capitaux indispensables. Mais, voilà, en auraient-ils l'audace, après qu'ils ont reculé, voici quatre ans, devant une affaire dont la possession pourtant leur eût assuré de singuliers avantages ? C'est ce que l'avenir nous apprendra bientôt.AU QUAIS DE L'ESCAUT L'administration des ponts et chaussée vient d'aviser la Ville qu'elle se voit obligée de désaffecter une nouvelle partie du quai Lede-ganck.En l'espèce, il s'agit de la zone comprise au n° 10, entre la grue de cinquante tonnes et le ponton militaire. Le mur du quai a, en effet, suivi en cet endroit le glissement du quai voisin. C'est l'espace nécessaire au placement du steamer qui se trouvé ainsi supprimé. En outre la grue de cinquante tonnes se trouvera immobilisée ipse facto, puisqu'aucun vapeur ne pourra accoster désormais à sa portée. Il ne parait pas que la grue même doive être déplacée. L'ART CONTEMPORAIN Le 7 mars prochain s'ouvrira, à la salle des fêtes de la ville, le salon annuel de peinture moderne organisé par la société de l'Art Contemporain. Un ensemble de tableaux de Vin cent Van Gogh y réunira une centaine de ces toiles, folles -et curieuses, qui faillirent enrichir les marchands parisiens, mais qui commencent, semble t-il, à leur peser quand même. M. Jakob Smits sera représenté, lui aussi, par un envoi considérable. Pour M. James Ensor, il exposera cinquante tableaux environ Comme sculpture, nous verrons l'œuvre à peu près complet de Rik Wouters, un artiste dont le modernise est en ce moment très apprécié. Bref, l'on peut s'attendre à un salon qui témoignera certes de la vitalité de l'Art contemporain, quand ce ne serait que par les étonnantes critiques qu'il va certaii ement provo quer. INTÉRIEUR L'état du roi Bruxeli.es, 20 février. — Une note officielle concernant la santé du roi dit : « Contrairement à ce que disent certains journaux le souverain a repris ses occupations habituelles. Il signe le courrier, reçoit des audiences et se promène dans les jardins autour du palais.» Frappe de cinq millions de louis d'or Une nouvelle intéressante : le gouvernement a décidé de faire frapper pour cinq millions de francs de pièces d'or de vingt francs. Les •pièces seront à l'effigie du roi Albert et. porteront : à l'avers, le buste en profil gauche, revêtu de l'uniforme de chef de l'armée, le manteau jeté sur les épaules et la légende « Albert roi des Belges » ou « Albert koning der Belgen » ; au revers, un écu aux armes du royaume, entouré du collier de l'ordre de Léopold sous un pavillon ou manteau fourré d'hermine et comblé de la couronne royale ; sur les côtés, ^indication de la valeur et au bas le millésime. L'information a encore ceci d'intéressant pour notre pays que l'or devant servir à la frappe a été extrait des mines de notre colonie. Le travail des femmes et des enfants Un amendement vient d'être introduit au projet de loi apportant des modifications à la loi du 13 décembre 1<S89 sur le travail des femmes, des enfants et des adolescents; il émane du groupe cat.iolique et est conçu ainsi : «Dans les briqueteries à la main du canton de Boom, ainsi que des communes de Rupelmonde et de Steendorp sur l'Escaut, les enfants du quatrième degré de douze à quatorze ans peuvent être employés au portage des briques, du 16 avril jusqu'au 25 septembre de chaque année. » Nos fonctionnaires en mission Un membre de la section centrale du budget des affaires étrangères a demandé si le gouvernement compte généraliser le système si profitable des échanges, déjà en vigueur, entre fonctionnaires de l'administration centrale et du service extérieur. M. Davignon a répondu : Le gouvernement a l'intention de favoriser autant «lue possible les échanges entre fonctionnaires de l'administration centrale et agents du service extérieur. Il est déjà entré dans cette voie par l'adjonction au ministère d'agents appartenant au service diplomatique ou consulaire et par l'envoi à l'étranger de plusieurs fonctionnaires en qualité de consuls ou consuls généraux. Au surplus, le règlement organique de la carrière consulaire porte que les consuls peuvent être choisis parmi les fonctionnaires de la direction du commerce et des consulats ayant txercé pendant six années au moins les fonctions de chef de bureau ou des fonctions supérieures. Le département des affaires étrangères est. en principe, favorable à l'extension de cette disposition an corps diplomatique, dans la mesure où les circonstances le permettront ; mais avant de modifier en ce sens le règlement et d'admettre l'équivalence des deux carrières, il désire se rendre compte des conséquences de la mesure adoptée pour les consuls. Le département enverra aussi, chaque fois que l'utilité en sera démontrée, des fonctionnaires du service intérieur en mission provisoire à l'étranger, pour assister les ministres dans les négociations des traités ou pour renforcer le personnel des légations dans certaines circonstances. Nos consulats Le gouvernement créera sous peu un poste nouveau de chargé d'affaires aux Antilles, un poste de consul général et de consul dans les Balkans. Le rapatriement des miliciens Le ministre des affaires étrangères, d'accord avec son collègue le ministre de l'intérieur, croit devoir attirer l'attention sur les dispositions suivantes que contient la loi de milice : i Les jeunes gens en Age de milice qui se trouvent à l'étranger peuvent, sans rentrer dans le pays, faire valoir leurs motifs d'exemption pour causes morales : ■>° Par contre, la loi actuelle exige la comparution devant le conseil d'aptitude, de tous les inscrits non exemptés pour causes morales : la "non-comparution entraine la défaillance. Il est essentiel de remarquer que la situation de ces jeunes gens qui ont été déclarés défaillants parce que, faute de ressources, ils n'ont pu rentrer dans le royaume, n'est nullement. définitive. En effet, dès qu'ils sont rentrés en Belgique, ils peuvent faire valoir devant les juridictions conten-tieuses les motifs d'excuses justifiant leur non-comparution. A cet égard, les juridictions dont il s'agit s;e montrent très larges et. au surplus, si môme leur recours était rejeté, le roi, sur la proposition du ministre de l'intérieur, peut les assimiler aux miliciens ordinaires. En fait, nul ne sera appelé sous les armes s'il n'est reconnu apte à servir. Nul, non plus, ne sera frappé d'une pénalité quelconque si réellement la défaillance résulte de faits indépendants de sa volonté. La loi institue donc, par régime de faveur. un véritable sursis d'incorporation, comme il existe dans d'autres pays. ii en est de même, d'ailleurs pour les jeunes gens qui ne sont pas seulement défaillants, mais qui sont réfractaires. parce qu'ils n'ont pas pris la peine de se faire inscrire comme miliciens. il semble qu'il serait excessif d'aller au delà, par exemple, en se permettant de produire des certificats d'inaptitude émanant de médecins étrangers, alors que la loi refuse confiance aux mêmes certificats délivrés par des médecins belges. L'envahissement de la mer D'après la Patrie, la mer, jeudi dernier, deux heures après la marée haute, léchait encore le pied des dunes dans la région du Zoute. Cette attaque, explique notre confrère oru-geois, est le contrecoup causé par le courant de jusant butant contre la série des brise-lames et. le relèvement de la plage à l'Ouest du « Lek-kerbek ». Ce bourrelet dunier, dont la crête est déjà éboulée, n'a plus dix mètres de large et constitue la « seule » défense contre l'invasion immédiate de tout le nord de la Flandre maritime. En effet, on a imprudemment percé le petit Zeedyk en retrait et il n'y a absolu-mem plus aucun obstacle jusqu'aux digues du canal de Selzaete. Le Zeedyk fuU rompu en l 46 et, si on ne le referme, il faut qu'on construise encore deux brise-lames ; sinon, les gens de polders risquent d'être noyés et de subir des pertes incalculables. L'apprentissage des garçons de café Un échange de vues intéressant s'est produit, à ce sujet, à la chambre syndicale des hôteliers, restaurateurs et cafetiers. Ceux-ci veulent-ils s'occuper de l'apprentissage des garçons? Telle est la question posée; et voici comment elle fut discutée. Les jeunes gens qui nous arrivent comme « c'iasseurs » devraient être engagés comme apprentis ; les courses d'une nature spéciale seraient confiées à des hommes de peine ayant l'Age adulte. On s'est plaint pourtant des élèves garçons allemands qui arrivent à Bruxelles : ils ignorent tout du métier, présentent souvent des certificats de complaisance et ils cherchent simplement à gagner de l'argent en s'initiant à la langue française. D'autre part, les » chasseurs » se font, avec trop de facilité, des journées de cinq à dix francs ; ils perdent à devenir « commis » ou garçons ; c'esl ainsi qu'ils tombent au vice et aux pires expédients. Il a été suggéré aussi d'apprendre aux futurs garçons ja composition d'une cave, la nature et l'origine des vins, les rudiments de la cuisiné, ce qui se pourrait faire sous la direction du maître d'hôtel. Et, finalement, la question a été renvoyée à l'examen d'une commission spéciale. Le matériel flottant de la marine Le matériel flottant affecté aux divers services de la marine se répartit comme suit : 24 bateaux à vapeur, 30 bateaux-pilotes, bateaux phares et allèges. On construit actuellement un nouveau bateau-pilote, muni de tous les derniers perfectionnements, en remplacement du « Westhinder », perdu corps et biens il y a plus d'un an ; i garde-pêche et navires-écoles, s embarcations à vapeur ou avec moteur à essence, 221 canots et 18 radeaux de sauvetage. La nouvelle gare de l'Allée-Verte à Bruxelles Au ministère des chemins de fer, on s'occupe des plans de transformation de la gare de l'Allée-Verte qui sera, comme on sait, conservée. On a décidé de remplacer le hideux embarcadère actuel, par une gare digne du nouveau quartier de la place Sainctelette. Cependant, ce n'est pas avant, trois ans que nous serons en possession de cette nouvelle gare. Le futur bâtiment — surélevé, comme on sait, — ne pourra, en effet-, pas être construit tant que l'on n'aura pas terminé les travaux des voies : celles-ci doivent également être surélevées de 7 mètres sur les terrains compris entre la gare du Nord et le boulevard d'Anvers. La ligne passera donc en viaduc au-dessus de toutes les rues situées entre les deux rues extrêmes. On sait que le projet de tronçon de nouvelle ligne vers la gare de l'Allée-Verte de M. Bockstael, — destiné à supprimer les incon vénients du pont-rail, — se rattache directement au surélèvement de la gare de l'Allée Verte et des voies qui la relieront à la gare du Nord. La légation de Belgique à Pékin Deux soldats se sont embarqués, hier, pour la garde militaire de la légation de Belgique à Pékin. Celle-ci se compose de trente hommes, dont trois sous-officiers ; elle est coin mandée par un lieutenant. Le travail postal en période de nouvel an Monsieur le ministre des postes vient de décider de faire examiner la possibilité de rémunérer le travail extraordinaire effectué par les agents de province en période de nouvel an ou dans certaines autres circonstances spéciales. Jusqu'ici, seuls, les agents de Bruxelles obtenaient une rémunération spéciale. La taxe d'ouverture sur les débits de boissons La section centrale chargée dp discuter le projet. tendant à l'établissement d'une taxe d'ouverture sur les débits de boissons s'est réunie jeudi pour entendre la lecture du rapport de M. de Wouters d'Oplinter. Il résulte de ce rapport que la section propose de répartir la taxe d'ouverture entre le propriétaire, le débitant et le commettant. Elle propose aussi l'institution d'une prime de fermeture et l'établissement d'une taxe annuelle. La majorité de la section est d'avis que le produit de cette taxe annuelle doit revenir aux communes qui, par suite de la suppression du droit de licence, ont vu diminuer les ressources que leur procurait le fonds spécial. NOUVELLES MARITIMES Un consortium français de navigation Le Neptune annonce la création d'une puis santé société française de navigation qui inau gurera. plusieurs services de navigation ayant Dunkerque et Anvers comme escales. L'agence générale pour la Belgique et. toute l'Allemagne aurait été confié à l'une des firmes les plus entreprenantes et les plus appréciées de la place d'Anvers. Notre conrèrfe promet des détails pour plus tard. Les navires étrangers dans les ports russes Saint-Pétersbourg, 19 février. — L'ordonnance annoncé hier et relative à la visite des navires étrangers dans les ports et les eaux-russes concerne exclusivement les navires de guerre. Le vapeur Roma » en quarantaine Bock Island, 19 février. — Le vapeur fran çais Roma qui a cent cinquante passagers d'en trepont est retenu en quarantaine à cause de deux cas de typhus qui ont été constatés à bord. EXTÉRI E UR ALLEMAGNE Le budget de la marine au Reichstag Dt Berlin, le 19 février : Le Reichstag a commencé la discussion en deuxième lecture du budget de la marine. M. Noske, socialiste, s'est plaint de l'augmentation des mauvais traitemenis dans la flotte. Relativement aux accidents des L. 1 et L. 2, il attribue le premier à un entraînement insuffisant, de l'équipage, et le second, à une construction défectueuse du bâtiment. Il a, ensuite, critiqué les livraisons faites par une maison d'armement, et a demandé quelles étaient les relations de l'agent de Krupp, M. Brandt, avec l'administration de la marine. Pour l'orateur, c'est la faute de l'Allemagne si un accord anglo-allemand n'a pas été conclu, et il exprime l'opinion que les difficultés existant entre l'Allemagne et la France pourraient aussi disparaître si l'on s'y employait avec bonne volonté. Le secrétaire d'Etat, amiral von Tirpitz, dit : « Les mauvais traitements ont diminué. Leur nombre, qui était de 3.9 pour dix mille hommes en 1909, est tombé à 3.4 en 1912. Pour l'instruction de l'équipage du L. J, on a procédé avec la plus grande prudence. Le pilote était un technicien éminent. La faute ne peut être imputée qu'à un remous excessivement violent. Dans la construction dû L. II on n'a rien prescrit qui n'ait été prescrit par la Société Zeppelin. En ce qui concerne les rapports avec la maison Krupp, on a établi que dans la marine il ne s'était produit ni trahison, ni incorrections militaires durant la période d'ae-fivité dé Brandt. Quant au prétendu syndicat des armements, il ne s'agit pas de la formation d'une entente contre la marine. Le reproche que nous a adressé M. Noskes d'être opposés à la limitation des armements est injustifié. Naturellement, nous construisons un certain nombre de vaisseaux pour appliquer la loi sur la flotte.» M. Erzberger, du centre, prend la parole : « On ne peut pas songer, dit-il, à une réduction du programme naval. La discussion de la question du désarmement ne peut être que le signal de discordes. Pour des raisons nationales allemandes, il ne peut pas y avoir d'entente au sujet de la marine allemande. Ce n'est pas l'Allemagne mais l'Angleterre qui a pro voqué la fièvre des armements.Nous nous sommes tenus au rapport de seize à dix. L'Angleterre iic l'a pas fait. En ce qui concerne la question du désarmement, il faut qu'une proposition officielle soit faite à l'Allemagne. Les iccidents aux dirigeables n'ont rien à voir wec le type rigide. Notre marine a fait par out à l'étranger honneur au nom allemand. Elle a, à Scutari en particulier, produit une excellente impression. Il n'en est que plus regrettable que, lors de la visite des navires de guerre allemands «à Smillen, l'amiral amé-i cain Devey ait fait paraître deé articles contenant des attaques tendancieuses contre les officiers allemands.» Le secrétaire d'Etat, amiral de Tirpitz, déclare à ce propos : « Autant que nous sachions, la correction parfaite de l'attitude de l'amiral allemand et des officiers allemands sera démontrée'pair la suite.»

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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