Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

1078 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 18 July. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ng4gm82s0j/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Du samedi 18 au mardi 21 juillet 1914 No 165 Vingt-sixième année ABONNEMENTS : \ ' ' un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . • 16.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On ■'«.bonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Nlarché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. i. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS A l'occasion ries fêtes nationales Anvers-Bourse ne paraîtra ni lundi, ni mardi, et les bureaux du journal resteront fermés jusque mercredi matin. ACTUALITÉS LE ROLE DE LA FORET a'ous croyions jusqu'ici, sur la foi des travaux illustres d'Ebermeyer, de Hos-clier, du D1' F. Regnaultt etc., que la forêt attirait l'eau, rendait les pluies plus régulières, plus fréquentes et moins torrentielles, les restituait lentement aux eaux et à l'atmosphère. Le déboisement île la plaine et de la vallée n'était pas encore œuvre néfaste tant que les monts chevelus se couronnaient de la « verte crinière » dont Ronsard déplorait en vers magnifiques la" disparition : Forêt, haulte maison des oiseaux bocagers, Plus le cerf solitaire et les chevreuils légers Ne paistront sous ton ombre, et ta verte crinière Plus du soleil d'été ne rompra la lumière !... Mais nous avions appris que quand la montagne avait subi à son tour le mal irrémédiable de la déforestation, les pluies tombaient subitement et en nappes compactes, enlevant le tapis végétal, dégradant les pentes, effritant le roc, formant des cônes d'érosion, des couloirs d'effrondrement par où se perdait le sang du géant, produisant enfin ces terribles inondations dont le Midi nous offre presque chaque année le lamentable tableau, avec, comme résultat final, la stérilité complète, la lande inculte et morne, la ruine et la misère. Le tableau était effrayant. Aussi ap-plaudissions-nous aux projets de loi de MM. Destrée et Carton de VViart pour la conservation des sites et des forêts, pour le boisement des carrières et des terrils déserts. Nous vibrions aux chroniques indignées de Jean d'Ardenne dénonçant un acte de vandalisme administratif. Nous approuvions les luttes menées par le Touring Club pour le maintien des belles allées d'ormes ou de peupliers bordant nos canaux. Nous apprenions avec joie qu'en Italie le ministre Bacelli instituait un jour de fête où les écoliers, munis chacun d'un jeune plant, allaient le planter en grande pompe dans les marécages de la Campagne romaine. Nous lisions avec un frémissement d'aise qu'aux Etats-Unis l'Arbor Day calculait le nombre des arbres plantés par ses soins de 1872 à nos jours à près d'un demi-milliard. Nous faisions partie avec enthousiasme des ligues des amis des arbres, des sociétés pour le boisement des bruyères... Hélas 1 Pourquoi faut-il que nos idées les mieux enracinées soient détruites, nos plus belles illusions balayées par les conquêtes impitoyables de la science ?... Des observations recueillies un peu partout, eu France, en Allemagne, en Suède, aux Etats-Unis, etc., il ressort que loin d'absorber lentement les eaux pluviales après leur infiltration à travers l'humus forestier : branches, mousses, feuilles mortes, les boisements se montrent inefficaces en présence de précipitations de deux cents ci deux cent cinquante litres d'eau par mètre superficiel, et en quelques jours ou même un jour laissent ruisseler loute l'eau qu'ils reçoivent. Le fait a été mis en évidence lors de la grande inondation du Rhin de 1882 et," plus récemment, lors des inondations du bassin supérieur de l'Elbe et de plusieurs vallées des Alpes autrichiennes, où ce sont précisément les régions avoisinant les domaines forestiers les plus fournis qui ont le plus souffert. En France, les boisements très complets du bassin supérieur n'ont pas empêché la désastreuse crue de la Seine de 1910. Les mêmes expériences ont été reprises en Autriche et aux Etats-Unis. Toutes ont prouvé que les crues des fleuves et des rivières sont plutôt en raison directe des superficies boisées qui commandent les cours d'eau. Elles dépendent tout simplement de l'abondance des précipitations atmosphériques. Les sources même, si abondantes aux abords des massifs forestiers, ne seraient qu'une simple coïncidence. Leur cause résiderait également dans les variations des phénomènes de la pluviosité. C'est du moins ce que prétendent les études, appuyées sur des faits précis, des Français Cosselet et Gaston Dollfus. La plus ou moins grande quantité de pluies tombées dans un lieu donné y déterminent la hausse ou la baisse des nappes aqui-fères, favorisent ou réduisent la formation et le débit des sources. Contrairement à l'opinion répandue, la forêt n'exercerait non plus aucune influence sur le climat. La fraîcheur développée sous bois ne s'étend pas au delà d'un minime rayon du massif. De plus, la pluviosité serait absolument indépendante des boisements. Le Suédois Ham-berg, dans des recherches conduites avec l'esprit le plus scrupuleux, les méthodes d'investigation les plus rigoureuses, et sur un terrain merveilleusement approprié, puisque les trois quarts de son pays sont couverts de pineraies et de sapiniè res, a mis ce fait suffisamment en lu mière. Toutes ces idées avaient déjà été expo sées par le grand hydrologiste français Belgrand. Mais ses théories avaient ét( longtemps méconnues. Elles viennent d( recevoir la sanction des savant-s des pays les plus différents, ce qui, en dehors d'une documentation nombreuse et minu tieuse, leur assure un rare témoignagt I d'exactitude. N'empêche que cela n'enlève rien à U beauté de l'arbre, ni à son utilité qui er fait un instrument de richesse de premiei ordre dans l'industrié du papier et le boi sage des mines. Et volontiers répéterions-nous, en faveur de sa majesté et de sa poésie, ce qu'en un élan digne de Virgile André Theuriet proclamait dans Ray-monde : « Un pays sans forêt est un pays perdu !...» Intérim. La dictature chinoise Nul de ceux qui ont suivi la si curieuse évolution politique de la Chine en ces dernières années ne se"ra surpris des toutes récentes initiatives de Yuan Clii Kaï. Nos lecteurs n'ont point oublié le caractère de la dictature que ce président de la vaste république a su instituer à son profit, ses efforts pour imposer à la Chine traditionaliste et décentralisée un gouvernement et une administration obéissant aux ordres de Pékin, les apparences légales dont il cherche à. couvrir son action personnelle. La proclamation d'une constitution provisoire marque le triomphe de sa suprématie ; sans perdre de temps, Yuan Chi Kai vient de tirer les conséquences d'une situation qui lui laisse virtuellement l'usage de tous les pouvoirs. En supprimant les Tutuhs, ou gouverneurs militaires, en organisant hiérarchiquement les uivers commandements territoriaux, de façon à concentrer l'autorité suprême entre les mains du ministre de la guerre, il espère en finir une fois pour toutes avec les rebellions les plus dangereuses pour le gouvernement central. En séparant, par un ordre du 23 mai, les affaires militaires des affaires civiles, en réorganisant l'administration provinciale, il vise surtout à assurer l'écoulement régulier des impôts vers la capitale ; chaque province, divisée désormais en « tao », eux-mêmes subdivisés en « hsien », sera désormais administrée par des fonctionnaires placés directement sous le contrôle de Pékin. En même temps qu'il s'efforce d'assurer ainsi l'exécution de ses ordres dans toute l'étendue du territoire, il perfectionne le gouvernement central. , Le détail des mesures qu'il a prises à cet effet a été publié par le Times : il faut bien avouer que tout cet appareil constitutionnel et ce simulacre d'institution parlementaire déroutent quelque peu nos habitudes politiques ; et l'on se demande dans quel but cet avisé dictateur emprunte à l'Occident les apparences d'un régime profondément étranger aux peuples chinois. Ces apparences, en effet, ne peuvent tromper personne, et moins encore les Européens que les intellectuels jaunes instruits dans nos facultés de droit. Yuan Chi Kaï a réglé le fonctionnement du Tsan Cheng Yuan, ou conseil d'Etat, qui doit remplir, auprès du Li Fa Yuan, ou assemblée législative, le rôle d'une sorte de sénat. Les membres de ce conseil seront nommés par le président et choisis, au nombre de 50 à 70, parmi les citoyens qui ont rendu des services à l'Etat, en se distinguant par leur science du droit ou des affaires. Les président et vice-président devant en outre être désignés par le dictateur, on ne voit pas comment le Tsan Cneng Yuan pourrait manifester la plus légère velléité d'indépendance. Aussi bien, les noms des premiers membres de cette singulière assemblée ont-ils, en dépit de la sévérité de la censure, été assez ironiquement accueillis par la presse ; ils seront présidés par le général Li Yuan Hung, le héros de la révolution. Parmi eux, bien entendu, nul « jeune-chinois ». L'organisation de l'assemblée législative n'a pas encore été précisée ; mais le projet publié permet d'augurer un système de suffrage assez particulier : dans chaque district, dix candidats Seront choisis par les magistrats : cinq d'entre eux devront être au nombre des plus riches habitants du pays, les autres seront recrutés parmi les classes aisées exercées à l'administration ou à l'étude. Ces dix candidats désigneront l'un d'entre eux qui prendra part aux délibérations des électeurs réunis dans la capitale de chaque province ; ces électeurs, enfin, enverront à la chambre un dixième de leur effectif. Le président se réserve le droit de grossir d'un dixième par nomination le nombre des « élus » ; chaque gouverneur de province pourra de même adjoindre à l'assemblée deux de ses créatures-. Ajoutez que la Mongolie et le Thibet seront dotés d'un autre système de représentation, et qu'au total le Li Fa Yuan ne devra pas compter beaucoup plus de trois cents membres. Tout cet ensemble de règles est destiné à écarter définitivement des affaires les jeunes-chinofs : on ne poit pas, en effet, par quels interstices ils pourraient se glisser à travers les murailles de cette forteresse soi-disant parlementaire. Et l'on fera crédit de- quelque ironie au correspondant du Times lorsqu'il déclare : « Ce président échappera ainsi aux Conflits qui ont marqué l'histoire des derniers parlements. » Yuan Chi Kaï échappera aux conflits parlementaires ; comment se dérobera-t-il aux effets du mécontentement qui se répand dans l'immense Chine et n'est pas moins redoutable parce qu'il est provisoirement condamné au silence ? Les affaires d'Albanie Une hypothèse Rome, 17 juillet. — Le Giornale »'Italia émet, à titre d'hypothèse, l'idée qu'une division na vale italienne pourrait faire acte de présencc à Vallona et à Carfou. La mobilisation démentie Rome, 17 juillet. — Une note officieuse dé clare dénué de fondement toutes les nouvelle.'; relatives à des concentrations au expédition.' de troupes. L'insurrection épirote Valona, 16 juillet, à 10 heures soir. — Or annonce que lés Epirotes forcent actuellement le passage de Logara. Le major albanais Husn aide-de-camp du chef d'état major Khilan, £ pris le commandement de la place, qu'occupai: le major Schleuss. Ahmer-Effendi a pris le commandement def troupes du gouvernement. La ville est calme. Les mouvements des troupes et la presse italienne Rome, 17 juillet. — Les journaux continuen à enregistrer les mouvements de troupes et d( navires, mais ils expriment, en général, l'avis qu'il s'agit, là, plutôt d'un effet moral à. pro du ire. Le Messagero fait remarquer .que l'occupa tion de Valona par les Epirotes ne saurait êtr< que provisoire et que pour cela l'Italie n< devrait pas s'engager dans une expédition mi litaire. Le Corriere df.lla Serra estime que le gou vernement d'Athènes, même s'il le voulait, m i pourrait pas arrêter les bandes épirotes. M Zographos, lui-même, n'a plus aucun pouvoi pour vaincre l'opposition qui s'est manifestéi contre le traité de Corfou. Spitall en mains des insurgés Durazzo, 16 juillet. — Les insurgés se son emparés aujourd'hui de Spitall,- localité situé sur une colline à l'ouest de la ville. Ils y ont installé des retranchements et leur quartier général. Un parlementaire fut envoyé aux insurgés, mais ne fut pas reçu par les postes avancés, qui lui confisquèrent sa monture. Le parlementaire étant retourné chez les insurgés, ceux-ci lui remirent des lettres pour les ministres de France, de Russie, d'Italie et d'Angleterre. Ces lettres n'ont pas été remises jusqu'à présent. Le général Deweer. — Maintien des fugitifs à Valona Durazzo, 17 juillet. — Le général Deweer est rentré de Valona avec l'intention de démi sionner. La commission de contrôle a décidé de maintenir les fugitifs à Valona. Les musulmans de Scutari se joignent aux rebelles Vienne, 17 juillet. — Ou mande de Scutari à la Correspondance Albanaise : « En raison de l'agitation «\ laquelle on se livrait depuis quelque temps pour déterminer la population musulmane de la ville à se joindre aux rebelles, le colonel Philips a interdit tous les rassemblements en ville. Le 12 juillet, la police a aperçu, à la pointe du jour, plus de cinquante musulmans armés qui voulaient partir rejoindre les rebelles. La police intervint immédiatement et l'on fit même appel aux troupes internationales. Il en résulte un échange de coups de feu au cours duquel quatre musulmans fu rent tués et deux blessés. La révolution mexicaine Après la retraite d'Huerta Mexicô, 17 juillet. — Deux trains venant de Celaya transportant des troupes constitution nalistes sont attendus ici depuis la nuit dernière. Le président Carbajal a ordonné la libération immédiate de tous les prisonniers politiques. Les Etats-Unis ne reconnaitront le gouvernement constitutionnaliste qu'après le règlement de toutes les réclamations relatives à la révolution. Les troupes américaines ne quitteront La Vera-Cruz que lorsque toutes les difficultés auront été réglées. Les troupes fédérales évacuent Guadalajara et Cuermoraca Mexico, 17 juillet. — Les troupes fédérale?? ont évacué Guadalajara et Aguas-Caliantes c-.t se sont concentrées à Celaya et vont voir suite également évacuer Cuermoraca ce qui a permis aux troupes du général Zapata d'approcher à 20 kilomètres de la capitale. Le président Carbajal céderait le pouvoir à Caranza Washington, 17 juillet. — Le président Carbi-jal aurait informé officieusement le gouvernement des Etats-Unis qu'il a l'intention de dc-misionner en faveur du général Caranza. Les dettes d'Huerta Momerey, 17 juillet. — Selon certains fonctionnaires constitutionnalistes, le général Ca-ranza ne reconnaîtra pas les dettes du général Huer ta, lorsqu'il aura formé une administration.La famille d'Huerta arrivée à bon port Puerto-Mexico, 17 juillet. — La famille du général Huerta est arrivée. Elle attend le général.En Californie New-York, 17 juillet. — Une dépêche de La Paz, en Californie, annonce que l'évacuation de Guaymes est complète. Un gouvernement provisoire a été constitué. La tranquillité règne dans la ville. Le bruit court qu'une fusillade très vive a lieu à Acapulco et que les biens des étrangers sont en danger. Les Etats-Unis viennent, d'envoyer deux bâtiments vers cet endroit. San-Louis-de-Potosi aurait capitulé Brownsville (Texas), 17 juillet. — Suivant une dépêche officieuse de Matamores, San-Louis-de-Potosi aurait capitulé entre les mains des nationalistes. Dépêches télégraphiques (.Service de l'Agence HAV AS) M. Asquith chez le roi Londres, 18 juillet. — M. Asquith a eu hier soir une conférence avec le roi. LE FOND DU SAC Nos lecteurs se rappelleront peut-être qu'en commentant à cette place le livre récemment paru de M. Gernaert : « Congophilie u, nous nous posions Ce problème : qui donc avait bien pu inspirer à l'auteur cette pensée, à notre sens antipatriotique, antiéconomique et somme toute peu digne, de vendre à l'Allemagne tout ou partie de notre colonie ? L'auteur, au long de son livre, se dit bien animé du seul intérêt qu'il porte à la nation belge, mais de cette affirmation il la preuve que l'intérêt de la nation belge exîge réellement ce sacrifice, la marge était vraiment trop grande... Nous avouons n'avoir qu'un demi-regret de ce que « Congophilie » a été pour nous plutôt l'objet d'une discussion « ad homi-nem » plutôt que celui d'une discussion approfondie des arguments mis en avant. La valeur de ceux-ci ne nous paraissait pas plus qu'à la très grande majorité de 'ceux que leurs éludes ou leur expérience mettent à même de discuter sainement des affaires coloniales, suffisante pour motiver l'emploi de l'artillerie lourde des statistiques ou des extraits de revues spéciales, en général plutôt indigestes. M. Gernaert revient aujourd'hui à la charge. Mais il abuse. C'était un beau paradoxe que d'intituler « Congophilie « une brochure que nos anticoloniaux les plus acharnés eussent volontiers signé. C'en est un autre que de nous livrer aujourd'hui un « fond du sac » si vide, si vide... qu'on se demande à quoi le sac lui-même a bien pu servir. Expliquant le titre choisi par lui, litre, hélas, bien décevant pour qui cherche la révélation du motif qui lui fait ; écrire ces choses, — M. Gernaert écrit : « Le « Fond du sac » signifie trois choses : d'abord au point de vue financier, que l'on y est arrivé « au fond du sac » et que l'on y a même pratiqué un « trou « ; béant, à charge pour les contribuables, de le ravauder avec les déchets de leur « bas de laine ». Ensuite, au point de vue de notre étude que, dans l'intérêt absolu de la nation belge, nous irons jusqu'au « fond du sac » et en retirerons tous les documents irréfutables qui doi-; vent éclairer la religion de celle-ci et ne lui faire prendre que des décisions conscientes, en parfaite connaissance de ! cause. Enfin, cela signifie encore que 1< « sac » porte un « double fond » sinon , plusieurs, que nous mettrons au grand > jour, pour éviter à nos compatriotes, des déceptions douloureuses, tardives et irrémédiables.»M. Gernaert s'est plaint de ce que dans nos articles précédents nous l'avons persillé plutôt que nous ne lui avons répondu. Nous ne lui promettons pas de cesser not.re persiflage, — cè n'est pas notre fanle si les arguments de M. Gernaert le suscitent irrésistiblement, — mais nous répondrons, et crûment, non pas pour notre satisfaction personnelle, mais en nous faisant simplement l'interprète de l'opinion belge éclairée, en nous inspirant de l'esprit large, posilif, pratique que l'on reconnaît aux Anversois. M. Gernaert a raison dé dire que « la nation belge se trouve face à face avec un problème d'une importance incommensurable et d'une complexité extrême, dont la -solution immédiate s'impose », que «devant la gravité d'un tel élal- de choses, tontes personnalités disparaissent, il n'existe plus de partis politiques ». Nous aussi, nous voudrions que l'on envisageât enfin, comme l'ont toujours fait les coloniaux anversois, le Congo belge sous son seul aspect économique, laissant à notre frontière les mesquines préoccupations politiques qui ont donné, hélas, sa valeur à 1'«esprit belg-e». Le seul mérite, ou à peu près, que nous reconnaissions à M. Gernaert, c'est qu'en effet, il traite la question en dehors de tout esprit de parli. Ce que nous ne pouvons admettre dans son travail, c'est que M. Gernaert con-fonde à plaisir le rôle du peuple belge et celui de ses gouvernants, en ce qui concerne les questions congolaises. Nous vivons en démocratie, soit ; mais depuis quand les foules sont-elles assez instrui-les, et en particulier chez nous, pour porter autre chose que des jugements hâtifs et sans base sur des questions aussi délicates, aussi complexes que celles qui concernent la colonisation ? Les foules payent, nous répondra M. Gernaert. Hélas oui, elles payent, comme nous payons pour bien des choses qui ne nous intéressent guère ou contre lesquelles nous protestons. Dira-t-il qu'elles payent trop, et se mettra-t-il à la remorque de ceux qui se refusent à faire des comparaisons avec ce que payent les contribuables voisins d'Allemagne, d'Angleterre, de Hollande, de France ? [A suivre.) J. T. LE RAID HIPPIQUE MILITAIRE A la suite des nouvelles déclarations formulées eu séance du conseil communal lundi dernier par M. Léon Van Peborgli, nous avons dit qu'un ordre du jour fut voté — chose rare I — & l'unanimité des membres présents, pour protester une fois de plus contre l'organisation du raid militaire Bruxelles-Ostende-Spa. On sait que le trajet à couvrir est de cinq cents kilomètres environ. Voici le texte de cet ordre du jour : Le conseil communal d'Anvers réuni en séance publique, donnant suite au désir légal île J:i population concernant le raid militaire international, Ue cinq cents kilomètres, entre Bruxelles, Spa et Ostende ; Considérant que cette nouvelle épreuve, toul comme celle de 1908, doit conduire Inévitablement et sans aucune utilité, à des faits de cruauté envers les animaux, ce qui est interdit en vertu des art. el :>61 du Code pénal ; Invite les autorités compétentes a prendre les mesures nécessaires pour l'interdiction du raid Bruxel-les-Spa-Ostende.A la suite de ce vote du conseil, il a été décidé que copie du vœu ci-dessus serait communiquée aux ministres de l'intérieur, de la guerre et de la justice. Le conseil a pris l'initiative, en outre, de demander aux bourgmestres de chacune des communes sises sur le parcours projeté, d'interdire le passage du raid sur leurs territoires respectifs. Nous n'avons pas à rappeler ici à quels excès odieux le raid de 1902 donna lieu. Il est bon de se rappeler cependant que les faits de surmenage et de cruauté furent à ce point scandaleux qu'il fallut interrompre la course — car en fin de compte ç'en est toujours une — sous la pression de l'indignation publique. Que notre armée s'intéresse de tout son pouvoir au problème ardu de notre défense nationale, rien de mieux ; qu'elle procède, en outre, à l'entraînement progressif et-régulier de sa cavalerie, c'est parfait encore. Mais, de grâce, que l'autorité militaire ne compromette pas son prestige en couvrant les prouesses sportives de quelques jeunes officiers, participants ordinaires des « military » de champs de courses et grands sauteurs de barrières dans les concours hippiques. Ce ne seront peut-être pas ceux-là dont les tuniques sanglées à la taille et les képis de fantaisie se trouveraient, le cas échéant, aux premières lignes du feu. Et puis, s'il faut absolument un raid d'endurance, que l'on contraigne donc les cavaliers à marcher continuellement à côté de leurs che= vaux. Ce sera de bon sport, et si quelqu'un succombe dans cette aventure, ce sera du moins de plein gré. L'homme s'est arrogé le droit d'utiliser les animaux ; rien ne saurait au monde lui donner celui de les faire souffrir. SIR CECIL HERTSLET Un de nos confrères du matin ayant annoncé pour l'année prochaine, la retraite et le départ d'Anvers de sir Cecil Hertslet, doyen du corps consulaire, nous nous sommes adressés au consulat général d'Angleterre pour obtenir confirmation de cette nouvelle. Il semble qu'ainsi présentée l'information soit au moins prématurée. Voici les faits qui lui ont donné naissance. La semaine dernière, ;i Londres, sir Cecil, en sa qualité de doyen des consuls anglais, présidait un banquet cou-s'.'liire honoré de la présence de sir Edward Grey. Dans un compte-rendu de cette cérémonie, un de nos confrères d'outre-Manclie fit. observer incidemment que sir Cecil Hertslet serait atteint l'an prochain par la limite d'âge, et cet écho donna naissance immédiatement au bruit de la retraite du sympathique représentant britannique à Anvers. Interrogé au sujet de ses intentions, M. ïe consul général d'Angleterre a confirmé son intention de quitter Anvers, en effet, pour s'établir à Ramsgate où réside son fils. Mais ce dé-pnrt ne devrait avoir lieu, en aucun cas, avant l'été de 1916. Il est donc au moins prématuré d'annoncer comme imminente la retraite du charmant homme qui représente si excellemment la courtoisie et la distinction anglaises parmi nous. , En tout état de cause la décision prise par sir Cecil Hertslet sera accueillie à Anvers dans un sentiment d'unanime regret. Nous ne saurions oublier — indépendamment des qualités de cœur et d'esprit qui ont su gagner au distingué consul général de si profondes et loyales sympathies en notre ville, — quel l'ut le rôle tout à fait décisif qu'il joua, en faveur de notre pays, au moment des négociations relatives à la reconnaissance par l'Angleterre de l'annexion du Congo. Très écoutés dans son pays où sir Cecil Hertslet est estimé à sa juste valeur, les rapports si fournis et d'une si parfaite précision documentaire, qu'il adresse tous les ans a Londres, ont contribué puissamment au développement de nos bons rapports avec l'Angleterre. Le passage de sir Cecil Hertslet à Anvers marquera une époque dans l'histoire de notre développement économique et dans celle de nos relations avec le gouvernement du roi Georges. Les Anversois ne sauraient oublier, non plus, ([ue c'est aux démarches du consul général d'Angleterre qu'ils durent la faveur de recevoir l'an dernier la conférence générale des chambres de commerce britanniques. Et voilà pourquoi nous exprimons le souhait qu'en dépit de la fameuse limite d'âge, sir Cecil Hertslet continue d'exercer parmi nous, longtemps encore, les fonctions dont il s'acquitte si parfaitement. LA FETE NATIONALE Voici le programme de la manifestation patriotique qui aura, lieu mardi matin à la salle des fêtes, à la suite du défilé des écoles : 1. Sonneries de trompettes ; 2. La Urabanç.onnk et Vi:ns i.'Avenir ; 3. Hulde aan dicn Scheldestroom, par C. Lenaerts ; 4. La pacification de Gand (fête populaire) ; 5. De Wereld in (Kinderkantate), par Peter Benoit ; discours de M. le bourgmestre De Vos ; 7. manifestation patriotique au pied de la statue de la « Patrie » : hommage à la Belgique. Brabançonne finale. Les citants et chœurs divers seront exécutés par des' élé'ves garçons et fillettes appartenant aux écoles moyennes supérieures de la ville, sous la direction de M. Constant Lenaerts. DANS L'ORDRE DE LE0P0LD A Anvers sont nommés dans l'ordre de Léo-pold : Officiers : MM. Cambresy, auditeur militaire à Anvers, et OUevier, vice-président au tribunal d'Anvers. Chevaliers : MM. Biart, Cruysmans et Mon-teus, vice-présidents au tribunal d'Anvers ; Witteveen, juge de paix à Anvers (2mo canton); Ayou, référendaire-adjoint, De Jonge, ancien juge ; De Lescluze, Relecom et Van Hemelrijck, juges au tribunal de commerce d'Anvers ; MM. les curés Beten, curé-doyen à Boom, et Van den Eynde, curé-doyen à Deurne, et M. Van de Zanden, notaire à Anvers. DECORES Nous apprenons avec plaisir que MM. Louis Lnyckx, Charles Stappers et F. Delehaye, membres du conseil d'administration de la Banque populaire pour l'arrondissement d'Anvers ont obtenu la décoration spéciale de coopération. Nos sincères félicitations. INTÉRIEUR Au Cercle des installations maritimes de Bruxelles L'assemblée générale annuelle du Cercle des installations maritimes de Bruxelles a eu lieu au Palais de la Bourse sousja présidence de M. Hanrez. On s'y est occupé notamment du dragage de l'Escaut, du canal de Charleroi, d<i la suppression du pont-rails de Laeken. M. Teugels-Devos a fait une intéressante communication au sujet des warrants sur les marchandises constituant les principaux éléments du trafic maritime, genre d'opérations représentant une des bases principales du mouvement des ports. Les « veems », sociétés qui, en Hollande, s'occupent de warrants, contribuent depuis des siècles à la prospérité des ports de ce pays. L'exemple le plus typique est fourni par la Blauwboedenveem, qui fut créée à Amsterdam en 1G16. Les opérations comprennent le. transport, l'emmagasinage, l'assurance, le gardiennage et le warrantage des marchandises dont la manutention et la conservation lui sont confiées. Le warrantage est souvent une nécessité indispensable à la conquête ou au ma intien d'un marché : Anvers n'a conservé celui du café du Brésil que grâce aux bons offices de la Banque nationale, qui, à un moment donné, avança une quarantaine de mil lions sur un énorme stock de café de cette provenance. Mais ce ne fut là qu'une tractation limitée, unique, partant peu comparable aux opérations suivies et multiples qui sont la spécialité des « veems ». Nos finances Voici des détails précis sur l'émission nouvelle faite par le gouvernement. Un groupe d'établissements de crédit belges et étrangers a acquis pour moitié ferme et pour moitié à option cent millions de francs de bons du trésor belge 4 p. c., remboursables le 15 juillet 1919, ainsi que 70 millions de rente belge :i p. c., 2e série (mai-novembre). Cette'opération ne donnera lieu à aucune émission publique. Les acheteurs seront servis directement par les banques intéressées, qui ont décidé • l'émettre les bons du trésor à 99.50 net et la rente 3 p. c., 2e série, à 76.00. Bourses de voyages Le concours de 1914 pour les bourses de voyages réservées aux porteurs de diplômes scientifiques a donné les résultats suivants : faculté de philosophie et lettres: 1° M. Lamy, Hugues, né à Fosses, reçu docteur en sciences morales et historiques par l'université de Lou-vain ; 2° Mlle Devigne, Marguerite, née à Dînant, reçue docteur en art et archéologie par l'université de Liège. — Faculté de droit : M. Fallon, Valère, né à Namur, reçu docteur en sciences politiques et socialés par l'université de Louvain. Un primitif gantois au Louvre Du FIGARO : , M. de Mély, l'érudit déchiffrent' de signatures des primitifs, poursuit au "musée du Louvre ses découvertes si curieuses. En examinant le retable de la Présentation au temple, que le Louvre acquit l'an dernier pour 125,000 francs et qui est, attribué à un peintre de Cologne, M. de Mély a été frappé de deux détails. D'abord le tableau n'a aucun aspect colonais ; puis, on aperçoit dans le devant de l'autel un petit chevalier agenouillé, avec son pennon planté en terre à côté de lui. Le pennon porte un lion debout, armoiries de Flandre, souvent employé à Gand. On retrouve ce pennon sur la première page du « Bréviaire Grimani », aujourd'hui à Venise et qui fut exécuté à Gand. Mais ce qui est surtout curieux, c'est que sur le pavage du temple, on voit semées des feuilles de houx avec leurs graines rouges. Or, si nous savons qu'en flamand « houx » se dit « hulst » et si nous consultons les listes des peintres flamands, nous trouvons des artistes • portant le nom d'Hulst, à Gand, h Anvers, a Tournai, à Bruges... Après examen minutieux du fameux tableau du Louvre et recherches dans ses archives, M. de Mély conclut que la présentation au temple est, non d'nn peintre colonais, mais bien de - | Jean ou Pierre Van Hulst, de Gand. i Le commerce des œufs en Belgique Dans le dernier numéro du Journal de la Société d'agriculture de Belgique, M.Albert Henry publie, sur la production et le commerce des œufs en Belgique, une étude dont nous détachons ce qui suit : Au point de vue de la qualité d'oeufs produite, le commerce classe les provinces dans l'ordre suivant : Flandre orientale. Flandre occidentale, liai riant'. Brabarit, Liège, Namur, Limbourg, Anvers, Luxembourg. La production est absorbée en partie par la consommation locale ; les régions où il existe un supplément de production destinée au commerce sont les suivantes. La plus importante de toutes, c'est la vallée de l'EscKut, au sud de Gand, elle alimente les marchés de Sottegem, Audenarde, Nederbrakel, Renaix, Deyn-ze, Gevere, Landeghem et Haeltert. Les œufs y atteignent un poids moyen de 60-61 grammes ; ils sont, en général bruns, sauf ceux des marchés île Sottegem et de Nederbrakel, qui sont blancs. Et à ce propos, on remarque que c'est dans les vallées fertiles des fleuves que l'on trouve les meilleurs œufs -. ainsi est-ce le cas en Italie pour la vallée du Pô : en Russie pour la vallée de la Volga ; dans les ( Balkans, pour la vallée du Danube. , Deux régions, celles du Furnes-Ambacht et du Tournaisis, présentent ensuite une égale importance Les œufs y pèsent 58-59 grammes. Dans le Furnes-Ambacht, on trouve les marchés de Dixmude. Fur-nes, Bruges, Roulers, Thielt, Y près ; dans le Tour- | nalsis, les marchés les plus importants sont Tournai, Leuze, Ath, Flobecq, Papignies. Les œufs du Furnes-Ambacht sont bruns, sauf à Bruges ; ceux du Tournaisis, blancs. Une troisième zone par rang d'importance comprend, d'une part, le sud du Brabant et le nord de la province de Namur, avec les marchés de Wavre, j .Todoigne, Thorembais-les-Béguines et Gembloux : les ' œufs y atteignent 58 grammes : d'autre part les environs de Tirlemont, Saint-Trond et Tongers, où l'on rencontre des œufs de 56-57 grammes. Enfin, viennent les Ardennes, avec des œufs de - 4 54-56 grammes. Notre commerce extérieur Pendant les six premiers mois de 1914, les importations de la Belgique se sont élevées à 2,431-,035,000 francs, Contre 2,484,791,000 francs pour la période correspondante de 1913, soit une diminution de 53,736,000 francs ou 2.2 pour cent. Les exportations ont donné pendant, les mêmes mois de cette année 1,884,268,000 francs, .contre 1,782,187,000 francs en 1913, d'où une augmentation de 102,081,000 francs ou 5.7 pour cent. Les droits de douane perçus pendant les six premiers mois de 1914 se sont élevés à 35,931,137 francs, contre 35,991,137 francs en 1913, soit une ! diminution de 2,339,271 francs ou 6.1 pour cent. Notre mouvement de la navigation maritime J pour les mêmes mois s'exprime par les chiffres suivants : nombre de navires entrés en 1914, 5,646, avec un tonnage total de 8,336,792 tonneaux de mer (jauge Moorsom), contre, en 1913, 5,680 navires, avec un tonnage total de 8,327,793 tonnes, soit une diminution pour 1914 de 34 navires ou 0.6 pour cent et une augmentation de 8,999 tonnes ou 0.1 pour cent. Il est sorti en 1914, 5,685 navires, avec 8,389,796 tonnes, contre, en 1913, 5,688 navires, avec 8,337,702 tonnes, soit une diminution pour 1914 de 3 navires ou 0.1 pour cent, et une augmentation de 52,094 tonnes, ou 0.6 pour cent. Quant au mouvement du numéraire en Belgique, voici : or entré pendant les six premiers mois de 1914,. 4,814,300 francs, contre 2,033,200 en 1913 ; argent entré pendant la même période, 107,515,400 francs, contre 173,815,800 francs en 1913 ; or sorti de la Belgique, 1,001,300 francs, contre 992,000 francs en 1913 ; argent sorti en 1914, 26,960,400 francs, contre 29,100,000 j francs en 1913. Au total, il est. entré en Belgique pendant les six mois de 1914, or et argent réunis, 112,329,700 francs, contre 175,899,000 francs en 1913, alors qu'il est sorti pendant la même période 27,961,700 francs, contre 30,092,000 francs en 1913. Voici les comptes spéciaux par pays de provenance ou de destination : h Importations 1914 1913 Congo belge 32,503,010 19,664,990 Zollverein 3*1,956,306 397,985,688 France 425,768,073 499,947,<KJ0 Grande-Bretagne - . . . 270,523,151 205,805,019 Pays-Bas 176,574,312 171,087,762 Etats-Unis 169,867,750 209,242,833 Argentine 149,054,999 201,262,533 Exportations 1914 1913 Congo belge 10,407,507 13,032,172 Zollverein 526,391,578 493,597,430 France . - 377,664,976 363,049,048 Grande-Bretagne . . . 239,245,441 201,218,749 Pays-Bas 176,051,655 158,819,841 Etats-Unis 80,763,800 48,367,976 Argentine 31,296,680 43,761,278 La manifestation des anciens militaires de 1870 - 71 Nous avons annoncé cette manifestation, qui prend des proportions considérables. En effet, on annonce que plus de six mille anciens militaires de 1870-1871 seront réunis dimanche prochain à Bruxelles. Ils se formeront en cortège au boulevard d'Anvers et se rendront au Parc, où le roi les passera en revue. Une manifestation aura lien ensuite en l'honneur du chef de l'Etat, auquel M. Schoutteten, président de la Fédération royale belge des sociétés d'anciens militaires de 1870-1871 offrira un souvenir allégorique. A l'issue de cette cérémonie, les ex-militaires défileront devant le roi place des Pa-. lais. Le couronnement du shah A l'occasion du couronnement de S. M. le shah, Son Exc. Mahmoud Khan, ministre de Perse à Bruxelles, recevra à.l'hôtel de la légation les félicitations des membres de la colonie persane, le 21 juillet, entre deux et trois heures de l'après-midi. Les grandes manœuvres et les automobilistes Les généraux et les états-majors, ne pouvant disposer en temps de paix des automobiles et motocyclettes qui seraient réquisitionnés en temps de guerre, l'état-major général vient de faire appel aux soldats possesseurs de voitures pour être utilisées lors des grandes manœuvres prochaines, pour le transport rapide des états-majors. Une indemnité de 40 centimes sera allouée par kilomètre parcouru pour les voitures automobiles et une indemnité journalière de 3 francs aux motocyclistes. Les pêcheurs de Heyst Une délégation des pêcheurs heystois vient d'être reçue par le ministre des travaux publics. Les pêcheurs ont demandé à M. Helle-putte le dévasement du bassin de pêche annexé au port de Zeebrugge. Le ministre a promis de donner satisfaction aux délégués. Les batteries montées Aucune décision officielle n'a encore été prise concernant le licenciement des batteries montées de la classe de 1912. Cependant, des bruits de coulisses permettraient de croire qne le licenciement aurait lieu en septembre. NOUVELLES MARITIMES Cunard Line Le steamer Aquitania, parti de Liverpool le 11 juillet 1914, est arrivé à New-York le vendredi suivant. Tout bien à bord. Durée du voyage : 5 jours, 17 heures 21 minutes. Vitesse moyenne, 22 nœuds 80.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods