Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 19 June. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m03xs5kh0w/
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Vendredi 19 juin 1914 No 140 Vingt-sixième année "i» _-.r \ - ABONNEMENTS: un an un seme. un francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INtÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On n'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone : 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. C»r Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres-se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTANT Les personnes qui prendront un abonnement pour le second semestre de cette année recevront le journal GRATUITEMENT dès le jour de leur inscription jusqu'au 30 juin prochain. ACTUALITES DROITS D'AUTEUR La politique a de ces hasards. lilie ramène au pouvoir en France M. Abel Ferry, admis dans la haute administration ministérielle comme sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, et le premier soin de M. Abel Ferry est de demander la mise à l'ordre du jour d'un projet de loi dont il est l'auteur, qu'il avait déposé, puis modifié au cours de la précédente législature, et qui ne se rattache absolument en rien à ses nouvelles fonctions. Il tend, en effet, à donner aux artistes, peintres, sculpteurs, graveurs et à leurs héritiers un droit sur chaque vente que subiraient leurs œuvres. Chaque fois qu'un tableau ou une statue changerait de possesseur, il serait prélevé sur le prix de la transaction line certaine somme destinée à l'auteur ou à ses ayants droit. Nous avons déjà effleuré ici cette question. Nous y revenons aujourd'hui parce que le projet de loi, que le parlement français adoptera sous peu, lui donne en quelque sorte une forme définitive et que le problème affecte un caractère international. Bien certainement, dès que cette loi sera votée en France, elle exercera ses répercussions par-delà les frontières de la république. C'est l'essence des lois sur la propriété artistique qu'elles ne s'établissent durablement que par suite d'accords universels. Cette loi aura pour but de faire bénéficier les artistes des augmentations de prix parfois formidables que certaines œuvres réalisent dans les ventes publiques. On cite comme exemple — et c'est ce fait qui a déterminé le mouvement dont ce projet de loi est la conclusion nécessaire — on cite comme exemple 1'Angélus acheté dix-huit cents francs à Millet et revendu par la suite pour près d'un million. L'idée de faire bénéficier l'artiste de ces plus-values est évidemment généreuse, louable, séduisante au premier abord ; quand 011 l'examine avec attention en elle-même et dans ses conséquences, 011 est cependant amené à reconnaître qu'elle est difficilement applicable dans la pratique. De quoi s'agit-il ? Un prélèvement de deux pour cent au profit de l'auteur ou de ses ayants droit serait effectué sur chaque œuvre d'art moderne et signée passant en vente publique. L'auteur toucherait ainsi sur son œuvre d'abord le prix de vente, ensuite les droits de reproduction qui lui sont garantis par une loi antérieure et, enfin, les droits de revente. Les adversaires du projet élèvent des objections. Lorsque l'artiste a vendu son œuvre n'en a-t-il pas cédé entièrement la propriété à l'acquéreur, sauf, en principe, les droits de reproduction ? L'acquéreur est libre d'en faire ce qu'il lui plaît : la garder, la vendre, au besoin la détruire ; l'artiste n'a plus rien à y prétendre. On a voulu assimiler le fait de revendre une œuvre d'art à celui de la représentation d'une pièce de théâtre ou de l'édition d'un livre, représentation ou édition sur quoi l'auteur perçoit un droit. On semble oublier que ce droit est la seule rému-nuration de l'auteur, tandis que le peintre ou le sculpteur a déjà touché un prix de vente que ne reçoit pas l'auteur dramatique ou le romancier. D'autre part, la revente d'un tableau est simplement une transaction de propriété, indifférente en elle-même à l'œuvre d'art, tandis qu'une nouvelle représentation ou une nouvelle édition sont les moyens d'expression de l'œuvre. Ce n"est pas tout. Lorsque à une de ces reventes le prix atteint sera inférieur à celui qui a été payé à l'artiste, ira-t-on réclamer à celui-ci deux pour cent de la différence au profit du vendeur ? Il ne faut pas oublier que ce serait le cas le plus fréquent, car les œuvres modernes qui augmentent de valeur sont relativement rares. Ce droit de deux pour cent sera fort difficile à percevoir. Autant il est facile de contrôler le nombre de représentations d'une pièce de théâtre ou le tirage d'un livre, autant il est malaisé d'être exactement au courant des ventes publiques qui s'exercent tarit en France qu'à l'étranger. 11 faudra un contrôle et, naturellement, une administration nouvelle entretenue par des prélèvements perçus sur les droits. Et alors à quoi se réduiraient les deux pour cent ? A rien ou à presque rien. Les fameux tableaux vendus cenq cent mille francs auraient donné dix mille francs, mais combien atteignent à ces prix fabuleux ? La moyenne est d'environ mille francs, qui donneraient un droit de vingt francs. Lorsqu'on aura déduit les papiers timbrés pour certificats de toutes sortes prouvant l'identité de l'auteur ou des ayants droit, les frais de correspondance, le salaire des agents, en subsistera-t-il encore quelque chose ? Même, lorsque ce droit atteindra cent francs — ce qui suppose des œuvres revendues cinq mille francs — beaucoup de bénéficiaires se désintéresseront d'un profit qui nécessitera tant de formalités. D'un autre côté, il faudra enregistrer, au fur et à mesure de leur production, toutes les œuvres d'art avec la date de leur première vente et le prix payé par l'acquéreur. Or, en 1913, rien qu'en France, il a été exhibé environ vingt mille œuvres d'art dans les différentes expositions, sans compter celles qui furent refusées par des jurys et qui figurèrent dans des expositions particulières. Cela ferait par an trente mille œuvres d'art pour le moins. Quelle comptabilité ! (.4 suivre.) Firmin Chari.ewf. L'insurrection albanaise Le calme revient. — Une protestation Durazzo, 18 juin (une heure trente-cinq après-midi). — Le calme règne jusqu'ici. On vient de retirer les renforts des matelots italiens et austro-hongrois. Ce matin, à cinq heures, le vaisseau austro-hongrois Herzegovina, affrété par le gouvernement albanais, a par-cou ru la cote et a tiré plusieurs coups de canon. sur Sc-hiak et Kavaja. La commission de contrôle s'est réunie et a protesté contre le fait qu'une lettre que les insurgés lui avaient adressée ne. lui fut pas remisé, La rentrée des Malissores à Durazzo.—Panique Durazzo, 17 juin. — La rentrée précipitée des Malissores dans la .ville, après leur rencontre avec les rebelles, avait causé en ville une grande panique. De nombreux Italiens sont partis dans la matinée à bord d'un navire italien Les magasins furent fermés partout. On se préparait à la fuite. Le calme se rétablit d.ins r:i: certaine mesure quand on vit que les rebellas ne bougeaient pas. Les troupes gouvernementales ont eu une vingtaine de tués et environ cinquante blessés. Les pertes des rebelles ont été plus faibles. Le prince a exprimé aux volontaires et aux réguliers sa reconnaissance. Il a exprimé le regret que, faute de canonniers bien instruits, les artilleurs aient hésité de venir en aide aux volontaires. Des témoins oculaires qui se trouvaient sur la ligne du feu rapportent que les pertes des mpes gouvernementales ont été considérables, non seulement parce que les rebelles occupaient des positions excellentes, mais encore parce qu'ils ont fait preuve de réelles capacités militaires, qui témoignent d'une bonne organisation au point de vue stratégique. Nouvelle marche d'insurgés sur Durazzo Durazzo, 18 juin. — D'après des renseignements sûrs parvenus ici, Prenk Bio Doda s'est mis en marche aujourd'hui d'Aléssio sur Durazzo avec deux mille hommes et des canons. Le conflit greco-turque Achat de combustible par la Turquie Londres, 18 juin. — On apprend de source diplomatique qu'un certain nombre d'officiers de la marine turque sont venus en Angleterre dans le but d'y acheter cent-vingt milles tonnes de charbon, et de s'y procurer également une demi-douzaine de transports d'un tonnage de cinq à six mille tonnes et pouvant filer de dix à onze nœuds. Ces transports doivent servir pour les troupes en cas de guerre. La réponse de la Turquie Londres, 18 juin. — D'après une autre information, il paraît que le retard apporté par la Turquie dans la remise de sa réponse à la note grecque serait dû à la communication de la note turque au préalable et de façon privée à quelques-uns des ambassadeurs des grandes puissances à Constantinople. Ceux-ci auraient alors conseillé au gouvernement ottoman de faire cesser l'expulsion des Grecs et auraient suggéré également une rédaction moins agressive de la réponse à la Grèce. Le port de Smyrne interdit Smyrne, 18 juin. — Sur l'ordre du gouvernement ottomant l'entrée et la sortie du port de Smyrne seront jusqu'à nouvel avis interdites à tout navire. Les navires grecs dans les eaux turques Constantinople, 18 juin. — Tous les steamers et plusieurs remorqueurs grecs qui étaient dans la mer Noire et ici, sont partis pour les eaux grecques. La navigation grecque a cessé tout service dans les ports turcs. Une enquête des grandes puissances Berlin, 18 juin. — Le gouvernement allemand s'est déclaré favorable à la proposition du gouvernement turc d'après laquelle des hommes de confiance des ambassades des grandes puissances feraient une enquête sur la situation des Grecs en Asie-Mineure. La remise de la réponse Constantinople, 18 juin. — La réponse de la Porte à la note grecque a été remise cet après-midi à la légation de Grèce. Démarche apaisante Athènes, 18 juin. — Ghalib-bey a rendu visite aujourd'hui à M. Streit, ministre des affaires étrangères, auquel il a communiqué les nouvelles mesures que la Porte a prises et qui consistent particulièrement dans la punition des fonctionnaires publics turcs, ce qui constitue la reconnaissance officielle de la culpabilité des autorités dans la persécution contre les Grecs; Ghalib-bey n'a fait aucune mention de la réponse de la Porte à la note hellénique. A ce sujet, le gouvernement hellénique, avant d'exprimer une opinion quelconque, attendra la réponse turque, et il jugera alors dans quelle mesure ses justes réclamations reçoivent satisfaction mais il ne considérera certainement pas comme satisfaisante une réponse qui contiendrait une phrase provocatrice et ne reconnaissant pas le droit qu'a la Grèce d'intervenir dans les affaires intérieures de l'empire. C'est donc seulement après la remise de la réponse de la Porte que la crise prendra une bonne ou une mauvaise tournure. *#:> Constantinople, 18 juin. — Talaat-bey, ministre de l'intérieur, a adressé de Smyrne le télégramme suivant à la Porte : « Le conseil de guerre de Smyrne a condamné quarante-sept personnes pour pillage d'immeubles grecs et perturbation de l'ordre public à des peines variant de trois à cinq ans de prison. Le ministre a chargé le gouverneur de Palikestri de destituer le maire d'Evremi qui n'a pris aucune mesure pour prévenir une attaque contre les habitants de Karadagh pendant l'émigration. Deux Grecs ont été également l'objet de poursuites judiciaires pour instigation à l'émigration et avoir répandu le bruit que les Turcs et les Circassiens allaient massacrer la population.» Le télégramme annonce, en outre, une série d'autres mesures du même genre. La révolution mexicaine Villa et Carranza Eagle Paz (Texas), 18 juin. — On dit au quartier général des constitutionnalistes que le général Villa a sommé le général Carranza de disperser et .de tenir absolument séparées les administrations civile et militaire du gouvernement.*** Eagle-Paz (Texas), 18 juin. — Le général Villa propose : 1° qu'on lui donne la haute j main sur l'armée et la charge de diriger la | politique militaire à sa " discrétion sans l'ingérence du gouvernement constitutionnaliste, tandis que le général Carranza serait chargé de l'administration civile et des affaires étrangères ; 2° le général Villa reconnaîtrait le général Carranza comme son supérieur, à la condition que le généra] Carranza le reconnaisse comme le chef suprême militaire. Les promo tions et les attributions de commandements aux officiers devront être laissées à la discrétion du général Villa. Retour de Vera-Cruz. — Pénurie d'espèces métalliques Tampico, 18 juin. — Les croiseurs Bristol et Brêmen ramenant les consuls d'Angleterre et d'Allemagne, qui étaient ailés à la Vera-Cruz conférer avec les ministres, sont arrivés. Les espèces métalliques continuent à faire défaut. Des jetons en celluloïd servent de menue monnaie. Dépêches télégraphiques (Service de l'Agence HAVAS) Coup de grisou Liège, 19 juin. — Un coup de grisou s'est produit ce matin à huit heures au charbonnage de Bonnes-Fins siège Sainte- Marguerite), à l'étage de quatre cents mètres. i dit qu'il y a un mort et de nombreux blessés. l'importation de combustible en Russie .Saint-Pétersbourg, 18 juin. — La commission des finances et celle du commerce de la douma ont approuvé la prolongation du délai prévu pour l'importation en franchise de douane du charbon étranger destiné aux chemins de fer. Elles ont, en même temps, exprimé le désir de voir encourager l'exploitation de nouvelles houillères en Russie. La commission du commerce a adopta le projet de loi autorisant l'importation en franchise du nahp-te étranger pour n'importe quel usage. Incident gréco-bulgare Sofia, 18 juin. — Le drogman du consulat de Bulgarie à Salonique a été arrêté hier en pleine rue. Il a été conduit au poste de police. Le gouvernement a protesté vivement contre cet acte arbitraire de la police de Salonique et a demandé la mise en liberté immédiate du drogman. Traité de commerce turco-bulgare Constantinople, 18 juin. — Les pourparlers engagés un moment en vue de ' la conclusion d'un traité de commerce turco-bulgare et qui depuis longtemps avaient été interrompus ont été repris ce matin entre Djavid-bey, mini^-, tre des finances, et M. Tontcheff, ministre d-.-Bulgarie.La convention de l'opium La Haye, 19 juin. — La conférence de l'opium, après avoir examiné la proposition de l'Amérique, a déclaré que, malgré l'abstention de quelques puissances, la convention de 1912 peut entrer en vigueur dès que les puissances signataires et celles désirant y adhérer l'auront ratifiée. Toujours l'Albanie Pas plus tard que jeudi, M. Clemen ceau dans I'Homme libre, parlant du l'Albanie, s'écriait : « Nous allons enfin pouvoir ouvrir le temple de la paix.» 0<; qui prouve un peu que quand on veG* j la paix à tout prix, on arrive facilement à la voir au moment précis où les hostilités se rallument plus vives que jamais, où on allait jusqu'à annoncer l'assassinat du prince de Wied par ses sujets... Nos dépêches tiennent nos lecteurs au courant, jour par jour, des grands et menus événements qui ont Durazzo {jour centre. Nous ne nous y arrêterons pas. Nous nous demanderons seulement quels problèmes de politique extérieure se posent à la suite de l'imbroglio meurtrier qui s'y déroule et s'ils ne risque pas d'altérer de nouveau la paix de l'Europe, peine sortie du cauchemar gréco-bulgarc serbe. Nul ne nie plus aujourd'hui que l'Europe a commis une lourde erreur en eunt l'Albanie. Son excuse est qu'elle a voulu établir l'ordre dans une région où cet ordre ne peut s'établir que moyennant. une longue préparation et en se servant d'élément parmi lesquels le temps tient la première place. Rappelons brièvement les données géographiques et ethniques nécessaires pour comprendre la question albanaise. Nous nous servirons une fois de plus comme guide de M. Chéradame, un des auteurs qui connaissent le mieux les problèmes d'Orient. L'Albanie n'est pas un pays, mais une dénomination géographique désignant une région, située à l'est de l'Adriatique et que de hautes montagnes partagent en une série de cloisons étanches, communiquant entre elles par un petit nombre de passages. Dans ce pays primitif, sans routes, sans industrie, sans commerce, vivent péniblement, des maigres produits d'un sol mal cultivé, environ un million cent vingt mille habitants répartis entre trois religions: sept cent quatre-vingt-dix mille . musulmans albanais, quatre-vingt-dix mille catholiques romains albanais, deux cent quarante mille orthodoxes grecs ou hellénisés représentant la culture intellectuelle dans le pays. A part quelques centaines d'Albanais ayant reçu une éducation occidentale, la plupart des habitants sont des montagnards farouches, à demi-sauvages, pillards, vivant de rapines, se vengeant par 11' meurtre de la moindre insulte. Ils vivent en clans et les clans se rattachent à diverses tribus. Dans les environs de Scutari vivent les Mirdites, tribu très influente, pauvre mais fière, formée de catholiques latins. Le nord est occupé par les Malissores, très belliqueux, jaloux de leur autonomie et qui servent de garde au roi d'Albanie. Le centre est occupé par des tribus musulmanes irréductibles, très compactes. Le sud-est ou la région épirote est peuplée d'orthodoxes hellènes ; les écoles et les églises grecques y sont nombreuses : il y a un métropolite grec à Bérat, à Koritza, à Argyrocastro. Les mœurs des Albanais sont archaïques et datent du moyen-âge. Ils retardent de dix siècles sur notre civilisation, a-t-on dit. Ils ont une aversion incoercible pour le contact des étrangers. Ils ne veulent ni chemins de fer, ni routes, car par la route vient le canon qui peut, assurer la répression du brigandage et la perception des impôts. Nord, centre, sud, catholiques, musulmans, orthodoxes sont en lutte perpé-tuLîlle. Aucune union n'existe même entre les Albanais musulmans, dont les beys sont en constante rivalité et les villages toujours séparés par quelque querelle. En raison du caractère intraitable des Albanais, les Turcs n'ont jamais rien pu en faire... que des bouledogues attachés fidèlement à la garde du sultan rouge, car ils avaient de la reconnaissance pour Abdul-Hamid qui avait pris le parti de les laisser vivre à leur guise. Les jeunes-turcs tentèrent de les soumettre : en 1910, ils envoyèrent contre eux quarante mille hommes, et en 1911 près de soixante mille, d'ailleurs sans succès, car les difficultés sont insurmontables dans un pa.ys presque inaccessible. En ce qui concerne la langue, l'Albanais est un composé de dialectes si différents que beaucoup de clans d'une même tribu se comprennent très difficilement entre eux. La pâte ethnique et politique était difficile à pétrir, on le voit. A la rigueur on aurait pu, procédant prudemment et logiquement, attribuer à la Grèce les trois mille cinq cent soixante kilomètres carrés environ où vivent les deux cent cinquante mille Epirotes, laisser au Monténégro Scutari avec les Mirdites et les Malissores (il avait d'ailleurs bien gagné ce lot par droit de conquête) et passer la région de Prizrend à Durazzo à la Serbie, dont cette région était précisément l'objectif. Le centre, bloc compact formé de populations musulmanes fanatiques, on en aurait constitué une principauté sous la direction d'un prince musulman, non turc, pour se garer des intrigues de Constantinople. La solution était fort simple : on a préféré, grâce à l'Autriche, faire de l'Albanie un guêpier dont on ne sait, plus comment sortir aujourd'hui. (A suivre.) J. T. LES CHEVAUX ANGLAIS Il parait décidément que l'odieux trafic de bètes agonisantes que constitue le transport et l'abatage à Anvers des vieux chevaux anglais, est sur le point de prendre lin. Si nous en croyons le rapport annuel de la Société protectrice des animaux, ce trafic sera interdit dès la fin de l'année 1914. Ce n'est pas que le commerce de la viande chevaline doive être supprimé en ce qui concerne les importions l'Angleterre, mais les bêtes devront -être abattues de l'autre côté du détroit, et l'on pourra les transporter ensuite dans des frigori-fères. Ainsi prendra fin le supplice du voyage suprême que l'on imposait aux vieux chevaux, ainsi que les scènes de barbarie dont nos rues furent trop fréquemment le théâtre. Le rapport constatera en outre, — avons-nous dit que sa publication est imminente ? — que les meilleurs résultats ont été obtenus grâce aux quelques fontaines-abreuvoirs qui furent jusqu'à présent placéés eu ville par les soins de la société. Ils rendent d'excellents services, aussi se promet-on de les multiplier. D'une façon générale, l'idée de la bonté et de la douceur envers les animaux fait à Anvers des progrès sensibles. Les actes de cruauté se font plus rares et soulèvent d'ailleurs, à chaque fois ,l'indignation de tous les témoins. Une seule réforme reste' à obtenir — et ceci ne figure pas dans le rapport en question — c'est celle de la jurisprudence qui régit ces matières. Les peines qu'édicté notre code contre ceux qui, par méchanceté ou cruauté pure, maltraitent les animaux dont ils se servent, sont insignifiantes en comparaison de celles que promulgue, par exemple, la législation anglaise. Aucun délit cependant n'est moins excusable ; aucun ne témoigne davantage de la bassesse et de la lâcheté de l'individu qui s'en rend coupable. Nos juges d'ailleurs, en l'occurrence, portent une part de responsabilité assez lourde. Ils considèrent ce genre de délit en souriant, et refusent trop souvent de donner suite aux procès-verbaux que leur transmet la police. C'est leur mentalité propre qu'il conviendrait d'abord de réformer, de manière à leur faire comprendre le retentissement social de délits commis au détriment des animaux. C'est un aphorisme solide que celui qui affirme qu'un homme cruel envers les bêtes ne saurait être doux à l'égard de ses semblables. Ce n'est pas une marque de sensiblerie que de professer le respect et la piété envers nos « frères inférieurs » ; c'est une preuve seulement de ce que l'on a un sens plus exact et plus profond de la relativité des distances, une compréhension plus ample et plus claire, enfin, de l'ordre universel. Quand la force prime le droit, elle est seulement odieuse ; quand elle le ravale, le nie et le persécute parce qu'il est faible, elle devient monstrueuse et mérite — les Anglais l'ont compris — qu'on la voue pour quelques semaines aux travaux utiles mais forcés. NAVIRE DE GUERRE FRANÇAIS On attend pour ce soir l'arrivée dans notre port du torpilleur d'escadre français Yatagan. Le navire sera amarré devant le Steen. La visite. de ce torpilleur n'a aucun caractère officiel. Seules des visites de politesse seront échangées. On ignore jusqu'ici le temps que ce navire séjournera dans notre port. BIBLIOTHEQUE COMMUNALE On sait que la ville projette depuis plusieurs mois l'acquisition de l'ancien immeuble de la famille de Caters où se trouve établi à l'heure actuelle le grand hôtel. Une fois de plus, aussi, l'on tâte l'opinion pour savoir s'il n'y aurait pas lieu de transférer en cet endroit notre bibliothèque communale. Il nous semble cependant que la question ne se pose même pas. Si l'on veut raser net le grand hôtel et y reconstruire un immeuble neuf qui doive nous servir de bibliothèque, alors évidemment ce serait parfait, car le bloc de terrain a tout juste une profondeur suffisante. Mais si c'est pour abattre quelques murs et rafistoler un bâtiment qui n'a jamais été qu'une grande maison particulière pour le transformer en « cité des livres », mieux vaut ne pas commencer. Ce serait peine perdue et travail provisoire. Une ville comme Anvers doit avoir line bibliothèque qui en soit une, c'est-à-dire dont toutes les dispositions se trouvent combinées dans le but exclusif et déterminé de loger des livres et de les donner en lecture. De petites villes allemandes ont pu réaliser cela — et c'est leur gloire — nous devons pouvoir le faire également.Ou alors si nous ne le pouvons pas, que l'on attende l'argent nécessaire. Mais plus de provisoire, de grâce ! Ce sont dépenses inutiles et peine perdue. INTÉRIEUR Un anniversaire funèbre Le 19 juin nous ramène l'annivèrsaire de la mort tragique, à Queretaro, en 1867, de l'empereur Maximilien — l'époux de la princesse Charlotte de Belgique. Quarante-sept ans déjà ! Le tunnel du Cinquantenaire Les travaux d'achèvement du tunnel du Cinquantenaire, sur la ligne Schaerbeek-Hal, seront entamés sous peu. A titre d'essai, on exécutera d'abord un ironçon de cent mètres. L'entrepreneur aura à faire matériellement la preuve de ce que la construction de ce tronçon n'apporte aucune altération, dans quelque mesure que ce soit, à l'état actuel de la surface du sol au-dessus du tunnel et à la cohésion primitive des terres se trouvant au-dessus dans les zones voisines de cet ouvrage. Après, si l'administration en décide ainsi, l'entrepreneur devra se charger d'un tronçon à ciel ouvert et de peu de longueur ainsi que du tunnel sur 1,500 mètres environ. Le délai total d'exécution est de six cents jours ouvrables. On prévoit que lé tunnel sera terminé dans le courant de 1916. Nouveaux charbonnages dans le Hainaut Le sol du Hainaut renferme encore d'importantes réserves de charbon. Les sondages effectués depuis un certain temps déjà dans les environs de Mons ont, en effet, amené la découverte d'un gisement houiller de grande étendue : il part de 1a. région de Saint-Ghis-lain, Baudeur, Hautrages, et se dirige vers le nord de la France. De nouveaux puits vont être creusés à Gœgnies-Chaussée, Quevy, Roi-sin et Feignies. En ce moment, on travaille très activement à l'installation dn nouveau siège des charbonnages du Hainaut de Dou-vrain-Quaregnon. On estime que l'on pourra commencer l'exploitation partielle dans deux ans. Les ouvriers houilleurs du Borina-ge qui sont obligés de s'expatrier dans le nord de la France pour trouver de la besogne pourront bientôt être employés dans leur région.Manœuvre d'armes combinées Une manœuvre d'armes combinées aura lieu mercredi prochain, sous la direction du général-major Deruette, dans la région de Peu-thy-Nosseghem.Musée technique à Bruxelles Un comité s'est constitué pour créer à Bruxelles un musée technique et l'organiser en connexion avec le Musée international, où déjà des sections techniques ont commencé à être formées (routes, aviation, transports, télégraphes et téléphones): Ce comité a décidé de poursuivre ses études préliminaires par une enquête suivant un questionnaire très développé qu'il a rédigé. Il prie instamment les groupes et les personnalités qui voudront bien s'intéresser au futur musée de donner leur avis sur les questions posées dans ce questionnaire.L'utilité d'un musée technique parait suf-fisament prouvée par rénumération des grands musées de cette espèce existant à l'étranger. Certaines créations ont été réalisées en Belgique même, mais en province et avec des développements restreints. Que les pouvoirs publics aient le devoir d'intervenir en cette matière ; cela parait souhaitable. Il suffit de rappeler qu'un musée technique a existé autrefois a Bruxelles. Les considérations qui précèdent l'arrêté royal qui l'a constitué méritent de retenir aujourd'hui l'attention. Qu'il y ait à Bruxelles des organisations assez-nombreuses et assez puissantes pour apporter au nouveau musée les concours désirables ; cela résulte de la simple énumération des associations, nationales et internationales, qui ont choisi Bruxelles comme siège de leur activité.Un musée peut être défini ainsi : la présentation aux spécialistes, aux étudiants et au public en général des objets se rattachant à une branche donnée d'études ou d'activité, d'objets classés dansjin ordre méthodique et en séries typiques, portant les indications nécessaires pour faire comprendre leurs caractéristiques leur utilisation et leur provenance, montrant autant que possible l'aspect dynamique en même temps que l'aspect statique des choses, objets, réunis dans des galeries d'exposition ou dans des magasins à collections, et mis en valeur par un enseignement oral approprié. Une telle institution n'est pas seulement utile pour les arts et pour l'histoire. Elle a prouvé l'être en toute matière, puisqu'il existe aujourd'hui des musées de sciences naturelles, d'hygiène, d'économie sociale, d'agriculture, de navigation, de médecine, du livre, etc. La technique, en particulier, se prête admirablement à la présentation en un musée. Les premières démarches du comité d'organisation lui donnent l'espoir d'aboutir. Pour l'unification des lois commerciales La conférence parlementaire internationale du commerce a tenu jeudi, au sénat, sa première réunion sous la présidence du baron Descharnps. En quoi consiste cette « conférence » ? Voici : En 1913, différentes personnalités belges reçurent la visite de M. Louis Sinclair, secrétaire du « Commercial Comniittee » de la chambre des communes. Ce mandataire venait leur demander d'examiner si des conseils analogues n'auraient pas avantage à poursuivre en commun l'unification du texte des lois en matière commerciale. L'idée fut bien accueillie; elle trouva des partisans dans d'autres pays ; et voilà l'origine de la réunion de ce jour. Une cinquantaine de personnalités belges et étrangères assistent à cette séance inaugurale. Nous apei'cevons dans la salle, autour de M. Deschamps, MM. Dupret, Theodor, Le-monnier, Tibbaut, Jadot, le général baron Wahis, Otlet,, Hennebicq, Wauwerm'ans, le chevalier de Wouters d'Oplinter, Ernest Sol-vay, Eugène Baie, secrétaire général, etc. Au bureau prennent place MM. le baron Descamps, Carton de Wiart, ministre de la Justice, et Franck, député. M. le président ouvre la séance par quelques paroles de gratitude pour le roi Albert qui recevra demain la conférence, et par des souhaits, de bienvenue aux hôtes étrangers. Il expose ensuite le but de l'œuvre qui vient de se créer et met en lumière la place qu'elle est appelée à occuper. M. Carton de Wiart salue à son tour les éminentes personnalités qui ont accepté de travailler à l'unification des textes et des usages du droit commercial : De jour en jour, dit-il, l'évolution de notre vie économique nous rend plus sensible l'état de malaise et de gène que créent, dans les rapports d'un pays ù. l'autre, la diversité des lois ainsi que les divergences dans la recherche des solutions qui doivent aplanir les conflits naissants de cette diversité.Nous voyons de la sorte s'accentuer entre les citoyens de nations différentes le grave problème qui se posait naguère entre les habitants d'un même pays. En effet, faut-il remonter bien loin en arrière pour évoquer par la pensée un temps où, à l'intérieur même de leurs frontières, la plupart des nations, quelque avancée que fût leur civilisation, ne connaissaient pas les bienfaits de l'unité du Droit ? Alors, les coutumes variaient de province à province, parfois de ville à. ville, et. sur les transactions du marché interne, planait la même atmosphère d'incertitude dont nous nous plaignons maintenant dans les rapport extérieurs. Le même effort qui sollicite aujourd'hui votre judicieuse activité, messieurs, vos précurseurs durent le déployer pour rtccomplir l'unification du droit dans leurs pays respectifs. Et la réussite même de leur entreprise est certes de nature à encourager ceux qui recherchent, du point de vue international, la garantie de règles stables dont on puisse se réclamer devant tout .luge. L'honorable ministre rappelle les initiatives prises par le gouvernement belge sur le terrain du droit international, notamment l'œuvre du congrès d'Anvers, dont est sorti le comité maritime international. Il termine en formant des vœux pour le succès de la conférence. Après le discours du ministre, sir John Band-les, chairman du Commercial Comniittee, le Dr Mayer, membre du Beichstag ; M. Chaumet, ancien secrétaire d'Etat aux Postes de France ; M. Heemskerk, au nom de la Hollande ; .. •S. Ex. M. de Timiriaseff, ancien ministre du commerce de Bussie, rendent tour à tour hommage au président de la conférence et au gouvernement belge, et forment des vœux pour le succès de cette conférence, dont ils soulignent tour à tour l'importance pour le triomphe de l'idée pacifique. Après quelques mots de remerciements do M. le baron Descamps, la conférence aborde l'examen de son programme. Sur le premier objet l'internationalisation des effets de la faillite, M. Franck, après avoir constaté que le régime des faillites suscite d'innombrables conflits résultant de la différence des législations, demande qu'un traité international intervienne pour régler de commun accord toutes les questions et substituer au chaos des législations existantes un droit uniforme acceptable 'pour tous les pays. La proposition de M. Franck est adoptée à l'unanimité.C'est M. Théodor qui est chargé de présenter le rapport sur l'arbitrage dans le droit, privé international. Le député de Bruxelles expose les avantages attachés aux juridictions arbitrales au double point de vue de la rapidité des décisions et de la liberté de la réglementation. Il voudrait voir généraliser dans tous les pays l'application de la clause compru-missoire.Une discussion s'engage à laquelle participent MM. de Langenagen, Sinclair, Franck, sir lohn Bandles, et M. Berger, député français. L'assemblée décide de mettre à l'ordre du jour la proposition de M. Théodor telle qu'il vient de la formuler. La séance est levée à 5 heures. TRIBUNAUX L'affaire Wilmart Les détenteurs de titres authentique de Gand-Terneuzen saisis par le parquet peuvent les réclamer en s'adressant à M. le greffier Van-dersmissen, chargé de la direction du greffe correctionnel, où ces valeurs sont en dépôt. NOUVELLES MARITIMES Vers l'extrême Orient On se souviendra que lors du différend entre la Hamburg-Amerika Linie et le Norddeutscher Lloyd, cette première résolut d'organiser, en concurrenre avec le Norddeutscher Lloyd, qui en avait le monopole d'après les conventions antérieures, un service de passages vers l'extrême Orient. Bien qu'une entente soit intervenue depuis, la Hamburg-Amerika organisera le service au début de juillet. C'est le steamer FiiRST Bismarck qui l'inaugurera. Le détournement du Rhin La question de l'embouchure allemande du Bhin est remise à l'étude chez nos voisins de l'est. Il s'agit de teréer un canal maritime s'amorçant au Bhin, à Wesel, pour longer la frontière hollandaise et se jeter dans la mer du Nord à Emsden. Le commerce du bassin du Bhin cesserait ainsi de se faire par Anvers et Botterdam, la navigation rhénane ayant à sa disposition une voie entièrement allemande. Le canal qu'il est question de créer saurait une profondeur de 7 à 9 mètres, et serait accessible à 90 pour cent des navires de haute mer. Le coût de ce travail gigantesque est évalué à 300 millions de marcs. De Wesel, ou de Duis-burg, jusqu'à Cologne, le Bhin serait mis, par des draguages, à la même profondeur afin de permettre aux vapeurs de la haute mer de desservir toutes les grandes villes qu'arrose le fleuve : Mulheim-Buhrors, Duisburg, Essen, Crefeld, Diisseldorf, Elberfeld, Barmen, Solin-gen-Bemscheid, Cologne, etc. Le 15 de ce mois, une réunion importante de mandataires communaux, représentant les grandes villes rhéno-westphaliennes, de grands industriels et commerçants, d'ingénieurs et de fonctionnaires de l'Etat s'est tenue à Francfort sous la présidence de M. Fritsch, sous-secrétaire d'Etat, de Berlin. On y examinera, à tous les points de vue, les plans et l'avenir du projet. Tous les orateurs ont reconnu et proclamé les avantages que le commerce et l'industrie d'Allemagne retireront de cette création, de même que les villes situées le long de la ligne. Le vapeur « Bulow » Londres, 18 juin. — Selon de nouveaux renseignements, la position du vapeur allemand Bulow échoué près de Portland n'est pas critique. On a toutefois débarqué les passagers. Les suites de la dernière tempête Londres, 18 juin. — Une dépêche de Newcastle adressée aux Lloyds annonce qu'à la suite de la dernière tempête on signale de nombreuses avaries et des naufrages. La tempête continue. Le sinistre du « Kaiser-Wilhelm » Southampton, 18 juin. — On annonce officiellement que le Kaiser-Wilhelm porte deux grandes déchirures longues, l'une de vingt-quatre pieds cinq pouces, l'autre de dix-huit pieds neuf pouces. Les scaphandriers aveuglent ces deux voies à l'aide de matelas. La collision a ouvert deux compartiments étanches, qui ont été envahis par les eaux. Les pompes du bord ont permis de lutter contre l'envahissement des eaux dans les autres compartiments. Strasbourg-Bâle L'armement Karl Schâfer, de Mannheim, a soumis au parlement badois une offre de cinq sociétés de navigation et d'expédition allemandes et hollandaises, par laquelle celles-ci s'engagent à garantir à la Suisse l'amortissement avec 4 % d'intérêt de l'argent nécessaire à l'acquisition de deux ou trois remorqueurs propres à maintenir, et sous administration suisse,, la navigation entre Strasbourg et Bâle. L'armement Fendel, comme on sait, a déjà fait une offre aux intéressés suisses, et la fondation d'une société, qui prévoit une communauté d'intérêts avec Fendel, est en train. Les sociétés qui appartiennent au groupe Schâfer se déclarent prêtes, avec ou sans Fendel, à participer, de concert avec d'autres armements rhénans, à la création d'un armement suisse et à fournir jusqu'à concurrence de 45 % l'argent nécessaire.Trieste-Chili L'Austro-Americana inaugure une ligne mensuelle de navigation entre Triestè et le Chili, avec escales aux ports brésiliens et argentins. Le retour s'effectuera par le canal de Panama. La compagnie a obtenu une subvention de 150,000 couronnes du gouvernement autrichien et une autre de même import du gouvernement chilien Hamburg-Amerika-Linie Contrairement aux informations de cercles d'expéditeurs, suivant lesquels la Hapag aurait retiré son assentiment à l'expédition de marchandises viâ San Francisco, aller et retour, pour des raisons plausibles, la compagnie fait savoir que ces marchandises sont toujours expédiées librement, comme il a été promis, ou par le cap Horn ou sur la Nouvelle-Orléans. Elle se réserve pour le canal de Panama, parce que les conditions du trafic ne sont, pas encore suffisamment réglées. Par contre, des raisons

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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