Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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05 February 1914
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Jeudi 5 février 1914 No 30 Vingt-sixième année ABONNEMENTSi ei uâ h* Mtu*. uu tria*. :tuci fr*ac« francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.2k EXTÉRIEUR . 30.00 18.60 8.00 On l'abonna à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : IVIarché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone i 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN OU SOIR Toute communication relative i l'administration oa à la rédaction doit être adressée à M. J. BÂCQT, directeur-rédacteur es chef da jonrnel INSERTIONS : La grande ligne a Annonces ordinaires .... 60 cm*» Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 » deuxième insertion » 25 » Annonces financières » 1 franc Pour une série d'annonces et pour Us annonces d'émission, on traite à forfait, Ç&ST Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'aprè9 l'espace qu'ils occupent L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS LA VALEUR DES PERLES On n'a pas oublié que miss Consuelo Kay Vanderbilt, lorsqu'elle épousa, en mars 1895, le jeune duc de Marlborough alors âgé de vingt-quatre ans, trouva dans sa corbeille de noces un petit collier de perles que son père venait de payer un million deux cent cinquante mille francs. A cette époque, cela paraissait énorme, Depuis, notre admiration est sans doute devenue plus rétive, car nous n'avons pas été trop- surpris que le fameux collier volé l'année dernière dans Hatton Garden eut été estimé trois millions sept cent mille francs. Il y a quelques jours, la duchesse de Marlborough a eu la fantaisie de faire fixer par experts la valeur de ses écrins. On a mandé de grands joailliers de Londres et du continent, et ils sont tombés d'accord que le collier de mars 1895 représentait actuellement une valeur marchande de près de quatre millions de francs. Gomme on paraissait douter de leur sincérité, trois d'entre eux se sont immédiatement associés en une sorte de syndicat, et ils se sont entendus pour offrir h Mme de Malborough de lui acheter cette rangée de perles en la payant sur-le-champ trois millions sept cent cinquante mille francs. Encore, ajoutaient-ils, qu'à ce prix ils feraient une excellente affaire et se promettaient, d'ici deux ou trois ans, un bénéfice de cinquante à soixante pour cent. A cette estimation, ce collier vaud rait donc vers 1917 environ six millions. Peut-être même davantage ! Quand la nouvelle de cette expertise est parvenue aux Etats-Unis par le télégraphe, les bijoutiers de New-York ont protesté que leurs confrères européens manquaient de scrupules et de vergogne : un seul d'entre eux offre huit millions du collier dès aujourd'hui et sans l'avoir vu. Il lui suffira d'une attestation établissant qu'il s'agit bien du même collier que M. Kay Vanderbilt acheta un million deux cent cinquante mille francs au printemps de 1895, à l'occasion du mariage de sa fille. C'est que la valeur des perles augmente pour ainsi dire à vue d-'œil. Un collier de cinquante mille francs aura triplé de valeur avant dix ans, sans parler des grosses perles dont la hausse probable dépasserait toute prévision. Cette hausse, actuelle et future, s'explique très aisément. La fortune publique a augmenté ces dernières années d'une façon considérable, et il n'y a pas de raison de supposer qu'elle ne continue. On compte encore les personnes qui possèdent le milliard, mais les millionnaires déjà sont légion. Au fur et à mesure qu'on s'enrichit, on s'efforce à briller. Gomme il est difficile de sortir en promenant des œuvres d'art, on consacre plus volontiers des sommes considérables à des bijoux très portatifs qui flattent à la fois l'orgueil de ceux qui les payent et la vanité de celles qui les portent. Comme exemple frappant de la tenue excessivement ferme du marché de la perle, on peut se reporter à l'année dernière. Le commerce des perles ayant été très prospère l'année précédente, elles se sont vendues très cher au golfe Persique. D'autre part, le commerce de luxe n'ayant pas été florissant à cause de la crise balkanique, les perles, comme les antiquités, se sont vendues en moins grandes quantités, et pourtant, jamais on n'a pu constater une faiblesse, même momentanée, dans les transactions. Pour que la baisse sur les perles puisse être effective, quoique temporaire, il faudrait une crise de trois ans pour le moins ; mais, dès la première reprise des affaires, les prix remonteraient forcément. Comment pourrait-il en être autrement, puisque la production dans les pêcheries diminue tous les ans 1 A force d'explorer le fond des mers sans s'occuper de la grosseur des huîtres, le nombre et surtout la taille en décroît, la pêche n'étant réglementée d'une façon sérieuse que dans très peu d'endroits. Comme l'huître se multiplie très facilement et très rapidement, il y en aura toujours, mais les plus grosses ont déjà disparu. C'est peut-être la raison pour laquelle beaucoup de gens riches considèrent que le meilleur placement actuel peut résulter d'une jolie collection de perles. Les possesseurs de beaux colliers sont devenus, depuis une vingtaine d'années, de véritables rentiers qui bénéficient d'intérêts largement accumulés. Les centres réputés comme faisant le plus important commerce des perles sont la République argentine et l'Amérique du nord ; mais il est très difficile de se prononcer d'une façon certaine, car le droit d'entrée sur les perles ne s'exerce pas dans tous les pays. Ce n'est que pour l'Amérique du nord qu'on peut connaître exactement les chiffres d'importation. Les droits de douane y sont énormes : les perles en masses ou sur papier ne payent que vingt pour cent de leur valeur, mais les perles rangées en colliers ou montées en bijoux doivent au fisc jusqu'à soixante pour cent ! Chaque pays achète une qualité toute particulière de perles : l'Amérique du nord demande des colliers ro-• sés ; la France, des colliers rosés ou légèrement crème ; l'Angleterre, des colliers du plus beau blanc ; l'Argentine, des colliers teintés. Or, tandis que la production diminue, la valeur augmente. Il y a dix-neuf ans, Kay Vanderbilt passait pour avoir fait une folie ; il se trouve avoir réalisé une merveilleuse affaire dont il a transmis le bénéfice à sa fille. Son collier a quintuplé de valeur et quelques années encore porteront son prix au décuple. C'est à vous dégoûter des diamants. Firmin Charlerie. | Dépêches télégraphiques (Se/vice de VAgence HAVAS) DANS LES BALKANS Les élections communales en Serbie Belgrade, 4 février. — Les élections communales dont les résultats sont maintenant t.on-nus pour toute la Serbie, sont nettement favorables aux vieux radicaux. Le gouvernement de M. Pasitch se trouve ainsi consolidé. M. Venizelos à Saint-Pétersbourg Saint-Pétersbourg, 4 février. — MM. Yenize-los et Pasitch ont déjeuné chez le ministre des affaires étrangères. Dans la journée, un banquet de la colonie grecque a eu lieu en l'honneur de M. Venizelos. Celui-ci est parti pour Bucarest à 7 heures 25 du soir. Avant son départ M. Venizelos. a eu un entrelien d'une vingtaine de minutes avec le marquis Carïotti di Riparbella, ambassadeur d'Italie, chez qui il avait diné déjà hier soir. 11 est probable qu'avant de regagner Belgràdo, M. Pasitch se rendra également à Bucarest. Les deux chefs de gouvernement auraient-fait le voyage en semble si. M. Venizelos n'avait pas été pressé de ren'rer à Athènes. En quittant St.-Péters-b ' •!•£, M. Venizelos a déclaré à un journaliste qu'il est très satisfait du résultat de sa visite ici. Sa gracieuse réception par l'empereur, les dispositions bienveillantes des sphères politi ques et de l'opinion russe l'ont convaincu de l'inébranlable bonne volonté de la Russie vis-à-vis de la Grèce. M. Venizelos a constaté avec reconnaissance l'appui prêté par le gouvernement russe à la Grèce dans la question des îles de la Mer Egée et il a rappelé le soutien moral que la Russie avait déjà donné aux Grecs en 1867 dans la question crétoise. Dementi monténégrin Cettigné, 4 février. — Dans les milieux lien informés, on déclare sans fondement les nou velles publiées par les journaux et d'après lesquelles le roi ferait au printemps un voyage à l'étranger et se rendrait notamment à Rome. L'administration de la Thrace occiden'ale Sofia, i février. -r- M. Radoslavoff, président du conseil, et M. Tontcheff, ministre des finances, partent en tournée d'inspection dans la Thrace.occidentale, afin de contrôler l'attitude des autorités, et de décider les mesures nouvelles qu'il conviendrait de prendre pour amélio rer encore l'administration de la.province. Un pont sur le Danube Sofia, 4 février. — Le ministre de Bulgarie à Bucarest, M. Radeff, le colonel Merezoff et les ingénieurs Lazaroff et Voltcheff sont chargés par le gouvernement bulgare d'étudier, de concert avec une commission roumaine, la questoin de la construction d'un pont sur le Danube qui raccorde les deux réseaux de chemins de fer. La question des iles Londres, 4 février. — Suivant des informations puisées dans les milieux diplomatiques on confirme la nouvelle parvenue à Vienne et selon laquelle la communication officielle à Constantinople et à Athènes des décisions des puissances au sujet des îles de la mer Egée aura lieu lorsque toutes les questions seront définitivement réglées, y compris celle de l'emprunt albanais et celle de la question de ln Banque nationale albanaise. Les milieux grecs ignorent que la date de l'évacuation de l'Albanie par la Grèce doive être fixée à mars, mais, d'après les explications de M. Venizelos, cette question a perdu de son actualité, car le., puissances sont convaincues que la Grèce ne soulèvera aucune difficulté. Elles sont résolues A régler elles-mêmes pacifiquement la question albanaise.' LA REVOLUTION MEXICAINE Le commerce libre des armes Mexico, 4 février. — M. O'Shanghnossy chargé d'affaires des Etats-Unis a fait connaître indirectement à tous les étrangers l'ordonnance concernant le commerce des armes. Un grand nombre de ces étrangers se préparent, à partir. ♦ ** Nouvelle-Orlea.ns, 4 février. — Après la promulgation de l'ordonnance rétablissant la liberté de commerce des armes avec le Mexique, on a appris que quinze millions de charges d'artillerie,. quatorze mille fusils, quatre mitrailleuses et soixante revolvers avaient été emmagasinés à la Nouvelle-Orléans et les villages du voisinage jusqu'à ce qu'ils pussent être passés en contrebande sur le territoire du Mexique. Révolution militaire au Pérou New-York, 4 février. — Une dépêche de Lima annonce qu'une révolution militaire a éclaté à Limn, et que le président de la république, M. Guillerma E. Billinghurst, est tombé aux mains des révolutionnaires, qui avaient attaqué le palais sous les ordres du colonel Bina-vidos. Le général Varela, 1er ministre, a été tué au cours du combat qui a suivi. M. Auguste Durani. ancien chef du parti révolutionnaire qui est actuellement en possession du palais, formera le nouveau gouvernement. **# New-York, 4 février. — Selon une dépêche de Lima, l'attaque du palais a commencé à quatre heures et demie du matin. La fusillade a réveillé en sursaut des milliers d'habitants, lesquels se sont précipités dans les rues en proie à une grande panique. Les -soldats tiraient des salves en l'air, afin d'empêcher la foule de se masser. Un civil a été tué par une balle. Une grande alarme règne dans la ville. Les banques et les magasins sont fermés. Le président Billinghurst a été conduit à Callao. Il sera exilé du Pérou. La santé du pape Rome, 4 février. — Au sujet des bruits tendancieux qui circulent à l'étranger sur la santé du pape, on fait remarquer ici que bien que son état actuel exige de grandes précautions Pie X continue à accorder quotidiennement des audiences. Le champ d'aviation militaire en Allemagne Berlin, 'i février. — La Gazette Nationale annonce que l'administration militaire fait édifier des hangars et des ateliers pour aéroplanes sur le champ de manœuvre de Ze'.i-rensdorf près de Berlin. Ce champ de manœuvre est destiné à remplacer Johannistal pour l'aviation militaire. La prévarication dans la marine japonaise Tokio, 4 février. — Les imputations de corruption à rencontre de hauts fonctionnaires et d'officiers supérieurs de la marine japonaise formulées à Berlin au cours d'un récent procès provoquent à Tokio une vive agitation populaire. On tient à ce sujet de grandes réunions publiques. Les accusations portées sont extrêmement vagues. On est disposé, jusqu'ici, à s'abstenir d'émettre un jugement à leur égard, sauf à la diète, où une fraction de l'opposition met en avant les noms de certaines personnalités, telles que le premier ministre, de tous les membres du cabinet, des amiraux, d'autres officiers. L'agent à Tokio d'une maison allemande a été arrêté. On croit qu'en raison de l'agitation populaire le gouvernement sera forcé de réduire le budget de la marine. L'agitateur panslaviste Bebrinsky Budapest, 4 février. — Le comte Bobrinsky, l'agitateur panslaviste bien connu, s'est montré aujourd'ui à Marmaras-Sriget, en compagnie de deux journalistes russes. Le ministre de la justice a repoussé sa demande de sauf-conduit. Le comte Bobrinsky s'est offert spontanément à témoigner dans le procès de haute trahison qui se juge maintenant à Marmaras-Sriget. Il sera entendu demain matin. Le comte est sous le coup d'un mandat d'arrêt, lancé par le tribunal de Czernowitz, pour intrigues politiques.La crise ministérielle au Portugal Lisbonne, 4 février. — M. de Arriaga, président de la république, a chargé M. Bernardine Machado de former le nouveau ministère. M. Machado a accepté cette mission. Echo du krach bancaire au Tessin Bellinzona, 4 février. — Les experts ont terminé aujourd'hui l'examen de la situation de la banque cantonale. Le résultat est le suivant: l'actif réalisable est de 22,990,000 francs ; le passif s'élève à 33,746,000 francs, soit un déficit j de 10,756,000 francs. D'après la situation de la liquidation, les créanciers recevraient 64.2b pour cent de leurs créances. Les inondations au Brésil Rio-de-Janeiro, 4 février. — Le gouverneur de Bahia télégraphie que les inondations ont détruit de nombreuses localités et dévasté des villes et des villages, ainsi que de grandes étendues de champs cultivés. Les dégâts sont incalculables. Plus de mille personnes ont péri. Arrivée du « Savoie » au Havre Le Havre, 4 février. — Ce soir par le paquebot transatlantique La Savoie est arrivé M. Juan Sanchez Aschona, un des principaux lieutenants du général Carranza, chef de la révolution mexicaine. Il était accompagné de sa famille. M. Aschona vient accomplir en Europe une mission diplomatique. Dans ses soutes, le transatlantique avait pour 10 1/? millions, d'or. L'immigration aux Etats-Unis Washington, 4 février. — La chambre a adopté le projet sur l'immigration après avoir rejeté toutes les motions excluant les asiatiques Le syndicalisme d'après le général Smuts Le Cap, 4 février. — Le général Smuts, ministre de la défense, a expliqué à la chambre l'attitude du gouvernement dans la grève récente La salle était comble. M. Smuts a parlé pendant trois heures et demie. La chambre s'est ajournée à minuit. Le général Smuts continuera son discours jeudi. Il a déclaré que le syndicalisme est une chose moderne, et que la société n'a pas encore trouvé le moyen efficace de le combattre. La société avait coutume de regarder un ennemi comme un homme armé d'un fusil, mais il y a maintenant un ennemi plus dangereux, c'est la Fédération travailliste. Le ministre a ajouté qu'il y avait ainsi deux gouvernements et que la situation était intolérable, car l'un et l'autre devaient fatalement-se heurter, et qu'il en résultait un conflit permanent. Aucune armée d'invasion ne pourrait infliger de plus grande destruction de plus grand désastre à un pays que le syndicalisme conspirant pour le terroriser. Le général Smuts a décrit Johannesburg comme étant la La Mecque des malfaiteurs. Il a déclaré encore que le syndicalisme avait établi un état de sièire nar la force du nombre. EN PORTUGAL il Anvers-Bourse a, plus d'une fois, exprimé son scepticisme en ce qui concerne les évaluations de budgets transmises de Lisbonne par les agences. En particulier, les merveilleux résultats de la gestion financière de M. Affonso Costa ont paru... étonnants, pour ne dire que ce mot. « Si ce ne sont pas là des comptes « fantastiques », dit M. Marvaud, ils ont de quoi surprendre tous ceux qui connaissent l'histoire lamentable des budgets portugais, soldés en déficits plus ou moins considérables depuis soixante ans. Celui des trois dernières années de la monarchie était de 5,164 contos (le conto vaut 5,600 francs environ) ; la première année de régime républicain a accusé un déchet de 1,868 contos ; la seconde, de 7,626 contos ; la troisième... un boni de 967 contos ; la quatrième finirait avec un boni de 167 contos, contre une estimation de 6,600 contos de déficit ! » Il convient de féliciter le premier ministre d'hier des efforts qu'il a faits pour mettre de l'ordre dans l'administration publique et pour améliorer les finances du pays. La loi-frein du 15 mars 1913 interdit aux députés et sénateurs d'engager de nouvelles dépenses tant qu'il n'aura pas été créé de recettes correspondantes. Un certain nombre de contributions ont été remaniées. Les impôts indirects ont rapporté davantage. Enfin il a été procédé à une revision minutieuse des dépenses. Il est regrettable gu'aucun contrôle ne soit possible sur ces affirmations, que nous devons prendre avec scepticisme. Par ailleurs on fait remarquer que le déficit a pu être comblé en partie par certaines recettes inespérées : ainsi la plus-value des droits de douane sur les céréales, supérieure l'an dernier à 2,000 contos, et qui fut la conséquence forcée de deux mauvaises récoltes. Des réductions ont été opérées sur des travaux publics regardés comme nécessaires, ce qui resserrera le marché du travail et augmentera le mécontentement général. La dette publique, intérieure et extérieure, évaluée à 791,865 contos a été diminuée de 9,495 contos, mais la dette flottante a augmenté de 8,365 contos. Attendons de nouvelles précisions, et moins sujettes à caution, car peut-être en est-il de cette comptabilité officielle comme des colonies, dont la cession, économique ou politique, a été démentie le 24 novembre par M. Macieira alors que le 9 décembre M. de Bethmann Hollweg en parlait comme d'une affaire conclue. Au point de vue politique, la fin de l'année 1913 a été bien difficile et bien dure pour M. Alfonso Costa.Celui-ci, chef du parti démocrate ou radical, avait devant lui le parti évolutionniste ou modéré que préside M. A. José d'Almei-da et le parti unioniste qui obéit à M. Brito Camacho, en outre des « indépendants » et des « sauvages ». Les accusations de concussion portées le 7 et le 9 janvier dernier contre M. Affonso Costa par M. Joao de Freitas, une des personnalités les plus intègres et les plus respectées du parti républi cain, ont amené la chute du ministre. La presse portugaise est aujourd'hui remplie des affaires d'Ambaca,de la question de San Thomé, du partage de pots-de-vin avec le directeur général du mi nistère de la justice, M. Germano Mar-tins.On ne sait encore si ce seront les évolutionnistes ou les unionistes qui formeront le prochain gouvernement. Quoi qu'il en soit, celui-ci naîtra sous une fâcheuse étoile. Le fondateur militaire de la république, ]^I. Machado Santos, écrivait récemment dans son journal : « Le pays voulait une vie d'ordre et de tranquillité et on lui donna des manifestations et des désordres dans les rues. Le pays voulait qu'on chassât de l'administration les fonctionnaires prévaricateurs et on lui donna des enquêtes bruyantes et l'impunité des coupables, etc. » Et, le 30 décembre dernier il ajoutait : « Telle qu'elle est, la république portugaise est honnie par toute l'Europe et par le peuple portugais lui-même. Il lui manque la base juridique essentielle qui devait servir de trait d'union entre la tradition et les idées d'aujourd'hui qui font partie du droit moderne. Il n'y a aucune liberté de penser, aucune liberté de réunion ni d'association au Portugal. Tout compte fait nous n'avons pas ce qu'on peut appeler une vie nationale... Actuellement le peuple portugais vit dans la crainte de tout et de tous ; on ne respire que la peur... Une république qui a mis le pays dans un tel état ne vivra pas et ne peut pas vivre... Si l'année 1914 est pour la république portugaise ce qu'a été 1913, notre patrie est irrémédiablement perdue. » « A de nombreux signes, écrit le royaliste M. Homem Christo, fils, il apparaît que le soulèvement est proche ; en tous cas l'organisation monarchiste est prête à cet événement ; la révolution est préparée, qui doit rendre le Portugal à sa véritable destinée. » A Ostende, le « Vos » reste toujours enchaîné, par ordre du ministère belge des affaires étrangères... A. d'Hove. POUR LES DIAMANTAIRES On sait quelle est la crise que traverse depuis quelque temps l'industrie diamantaire. Les doléances sont unanimes, et, lorsque l'on demande aux intéressés quel remède ils entrevoient à la situation, ils vous répondent que le seul moyen d'enrayer le mal serait de constituer un groupement, un syndicat dont le but principal serait de limiter 'la production du diamant taillé. Que si vous leur demandez alors pour quel motif ils ne réalisent pas entre eux ce syndicat, ils vous répondront : C'est, monsieur, parce que le Belge est libre. Ainsi notre syndicat de producteurs pourrait compter certainement sur une trentaine d'adhésions, et non des moindres, je vous prie de le croire ! Mais il suffit qu'un seul fabriquant garde sa liberté pour qu'il soit impossible de réaliser une réforme dont toute la corporation devrait bénéficier. « C'est purement la tyrannie des minorités. » Ce discours on nous l'a tenu cent fois, à propos des industries les plus diverses. Vous pourrez vous l'entendre répéter vous-même, si vous vous adressez à tel boutiquier passant, sans nul espoir de pratique, son dimanche au fond de son magasin toujours ouvert. « Monsieur, vous dira-t-il, croyez que je ne demanderais pas mieux que de m'accorder quelque loisir et de libérer en outre mes employés, qui ont besoin d'air au même titre que moi. Mais, tant qu'un seul boutiquier, si humble soit-il, tiendra ses portes ouvertes à la demande du client, nous serons tous obligés de suivre son exemple sous peine de voir le dit client nous déserter. » Du haut en bas de l'échelle, le mal est identique. Une seule mauvaise tête empêche qu'une industrie, qu'un commerce entier ne bénéficie d'une réforme que la majorité de ses membres appellent de tous leurs vœux. Est-ce là, oui ou non, une nuisance ? Sans doute, mais quel remède y opposer ? Ce remède existe, et il est simple. Le dernier congrès des ligues sociales d'acheteurs, à Anvers, en 1913 en a posé le principe, élaboré par M. Deslandres, professeur à la faculté de droit de l'université de Dijon : c'est le référendum professionnel. Constatant qu'il existe une tendance marquée des chefs d'établissements commerciaux ou industriels à s'entendre pour réaliser des améliorations dans les conditions du travail de leurs profession ; mais que, d'autre part, l'unanimité indispensable à ces accords les rend très difficiles à conclure et très fragiles une fois conclus, M. Deslandres proposait que le législateur intervînt en organisant le référendum, la consultation professionnelle, de manière à affranchir la majorité de la prof es- • sion du caprice, de la mauvaise volonté ou de l'inintelligence de la minorité. En substance, son projet demandait qu'à l'instigation, soit du tiers des patrons d'une profession, soit du syndicat patronal, soit du syndicat ouvrier, soit d'une Ligue sociale d'acheteurs, un referendum fût organisé par l'autorité municipale ; et que, si les deux tiers des patrons de la profession dans la commune se prononçaient pour une amélioration des conditions du travail, l'autorité municipale pût prendre un arrêté pour rendre obligatoire pour tous la mesure votée par la majorité des deux tiers. Ce chiffre des deux tiers, s'il ne paraît pas offrir toutes les garanties désirables, pourrait être portés même aux huit dixièmes. La question n'est pas là. Il faudrait seulement que le principe soit admis. Et n'allez pas croire que ce système qui peut paraître audacieux et compliqué soit une innovation législative absolue. Dès maintenant, de nombreuses lois instituent avec des variantes uh régime analogue, mais pour un objet spécial. Elles admettent que les commerçants d'une ville peuvent, à la majorité des deux tiers ou des trois quarts, se prononcer pour la fermeture ou pour l'ouverture des magasins à une heure déterminée, l'autorité locale ou supérieure sanctionnant leur avis. Il en est ainsi en Angleterre, dernière loi, 29 mars 1912 ; en Allemagne, loi du 30 juin 1900 ; en Autriche, loi du 14 janvier i910 ; en Norvège, loi du 31 mai 1900 ; en Suède, loi du 5 juin 1909 ; en Roumanie, loi du 28 février 1897 ; à Neucliâtel, loi du 24 novembre 1910 ; au Canada, dans plusieurs Etats du Dominion, dans la république de l'Afrique du sud en plusieurs Etats ; enfin, dans les Etats de l'Australie, Nouvelle-Zélande, Victoria, Australie du sud, Australie occidentale, Nouvelles-Galles-du-sud, Quees-land.Il est bien douloureux de constater qu'en matière d'organisation et de progrès social, la Belgique reste des plus timides. Tout cela parce que le Belge entend demeurer libre... de ne pas limiter sa liberté à celle de son voisin. « AZE ICK KAN » Poursuivons donc notre promenade à travers les salonnets de la salle des fêtes. Voici l'œuvre du peintre René Ernest, mort récemment. Ce sont « L'ouvrier », « La visite », « Intérieur » et tant d'autres toiles où se découvre une si curieuse et subtile richesse de tons doux, en même temps que se décèlent certaines défaillances de dessin qui donnent un aspect caricatural aux personnages dont ces compositions s'animent. M. Emiel Gastemans se complaît toujours aux mêmes sujet, empruntés à nos bassins, à nos coins du port. Les qualités, à force d'être pareilles à elles-mêmes, finiront sans doute par lasser le spectateur. On pourra reproener à M. Armand Maclot quelque chose de flou dans l'exécution de ses paysages de Campine, encore que son sens de la composition et du caractère des sites qu'il affectionne, soit certain. M. Louis Peeters montre quelques belles eaux-fortes, et M. Posenaer, une abondante collections de dessins.de pastels et de tableaux, sur les qualités d'exécution desquels nous croyons inutile d'insister ; la maîtrise de ce bel artiste est connue. De M. Alfons Van Beur-den, un vibrant « Coucher de soleil », de M. Edmond Van Offel, une série de ces dessins précieux et curieusement raffinés qui font songer tantôt à Durer .tantôt aux plus modernes des maîtres dessinateurs anglais. M. Tony Van Os évolue. Sa manière se complique et abandonne peu à peu sa première tendance à la synthèse. Il serait présomptueux de prédire ce qui sortira pour l'artiste de cette nouvelle orientation. « Il faut se renouveler ou mourir », dit un vieil adage esthétique. M. Tony Van Os renouvelle sa vision. Faisons-lui confiance. De M. Edgar Wiethase enfin, les meilleures des toiles dont nous avons parlé à propos de son dernier salon, « Jeux d'enfants », « La verandah » et « Maison de campagne ». MINISTRE D'ETAT Le gouvernement a proposé au roi quatre candidatures au poste de ministre d'Etat demeuré vacant à la mort de M. Neujean : Ce sont celles de MM. Goblet d'Alviela, Wiener, Braun et Frédéric Delvaux. Il est probable que le cuoix du roi se portera sur l'honorable député d'Anvers. INTÉRIEUR La pension des vieux mineurs La commission sénatoriale de l'industrie s'est réunie hier pour examiner le projet de loi relatif à la pension des mineurs. M. Roland a contesté les chiffres cités par M. Hubert, quant aux dépenses qu'entraînerait l'application de la loi. M. Hubert a maintenu l'exactitude de ses chiffres, et M. Roland a annoncé son intention de les discuter en séance publique ; ce qui entraînera vraisemblablement un nouveau renvoi du projet à la commission. M. De Ghel-linck a ensuite donné lecture de son rapport, et la commission s'est ajournée à quinzaine sans avoir pris aucune décision. La viande argentine C'est exactement de cinq cent vingt-cinq mille kilos de viande argentine que le gouvernement vient de faire l'acquisition pour l'alimentation des soldats. Ce n'est là d'ailleurs qu'une quantité minime si l'on songe que cette année la boucherie militaire a fait une consommation d'environ six millions de kilos. Le gouvernement/vient de s'assurer l'usage d'énormes frigorifères nouveaux à Anvers de façon à pouvoir entreposer des quantités sans cesse plus considérables. Lors de la prochaine discussion du budget de l'agriculture, on examinera enfin, assure-t-on, les moyens les plus propres à favoriser l'introduction des viandes abattues d'origine étrangère dans l'alimentation de la population. Dans l'armée La nouvelle de la prochaine retraite du général de Ceuninck, chef de l'état-major général' de l'armée, est démentie de source officielle. Dans le corps diplomatique Dans quelques jours arrivera à Bruxelles le nouveau ministre des Etats-Unis, M. Brand Wittlock. C'est un homme jeune, très énergique, qui pendant quatre ans fut maire de Toledo (Ohio). M. Marburg, à qui il succède, est parti avant-hier pour Paris. M. Davignon, ministre des affaires étrangères, et le corps diplomatique sont venus le saluer à la gare du midi. MM. Dieraing, chargé d'affaires ; Cruger, chancelier ; de Levai, avocat de la légation des Etats-Unis, étaient également là. Emprunts communaux Un arrêté royal du 22 janvier 1914 autorise les conseil communaux ci-après à emprunter les sommes suivantes, par l'entremise de la Société du crédit communal : Tubize, 50,000 francs ; Vilvorde, 210,600 francs ; Bognée, 26,400 francs ; Aubel, 50,000 francs. La situation monétaire de la Banque nationale Une intéressante explication de M. Levie, ministre des finances, au sujet de l'encaisse de la Banque nationale : D'après la situation de la banque au 29 janvier 1914, publiée au Monitkur du 1er février, les billets mis en circulation s'élevaient à l.010,688,900 francs, et les comptes courants à 89,836.180 fr. 66. soit ensemble 1,100,525,140 fr. 66. D'autre part, l'encaisse était de 439,257,496 fr. 15 se décomposant comme suit • or, 249,803,357 fr. 78 ; traites et disponibilités or sur l'étranger, 133,595,483 fr. 13 ; pièces de cinq francs, 44,965,935 francs ; monnaies divisionnaires et billon, 10.892,720 fr. 24. Ce qui représente une proportion de 39.91 pour cent. J'ajouterai que l'encaisse métallique s'est accrue de 120 millions pendant ces trois dernières années, de telle manière qu'elle atteint aujourd'hui 305,662,013 fr. 02, soit 27.775 pour cent des engagements. La banque m'a fait part de son intention de continuer à renforcer la couverture métallique de ses engagements à vue. Les canaux brabançons La chambre de commerce de Malines a déposé ses conclusions définitives sur la question des canaux brabançons. Elle insiste d'abord sur la nécessité absolue pour la ville de Malines de se réserver une large participation financière dans la constitution du capital de la nouvelle société nationale du canal de Pont-Brûlé à Bolderberg, et dit ensuite : Le projet de la commission qui relierait le canal de Louvain au canal maritime par la jonction Cam-penhout-Pont-Brùlé est de nature à faire perdre à Malines presque totalement le bénéfice de cette jonction. En effet, la section Campenhout-Malines, étant destinée à être transformée pour la navigation moderne.le détour par Campenhout et Pont Brûlé, en vue de la communication avec l'Escaut, quintuple la distance qui sépare Malines de Thisselt, dans le cas d'un chenal direct. Cette circonstance et l'espèce d'isolement, qui en résulterait et qui empêcherait pour toujours l'expansion de Malines comme centre de commerce et d'industrie importants font naître la conviction que le raccordement Malines-Thisselt peut seul réserver et assurer l'avenir de la ville, d'autant plus que les dimensions possibles de ce raccordement n'ont d'autres limites que celles du canal maritime de Bruxelles lui-même, avantage d'un intérêt capital que la Dyle et le Rupel ne permettent plus d'espérer. Les chèques postaux Le service des chèques postaux prend de jour en jour plus d'extension. A la fln du mois de janvier 1914, les titulaires de compte étaient au nombre de 4,889, ayant un avoir global de 10,247,243 francs. Pendant le mois, l'avoir moyen journalier a' été de 13,551,928 fr. 49. Les inscriptions aux comptes se sont élevées, depuis l'inauguration du service (16 avril 1913 au 31 janvier 1914) : pour les versements, à 439,774,000 francs ; pour les virements internes, à 555,949,000 francs; pour les chèques au porteur payés, à 312,121,000 francs ; pour les chèques nominatifs, et divers, à 116,657,000 francs. Le rapport de M. Raemdonck La section centrale chargée d'examiner le budget de l'agriculture et des travaux publics a tenu hier sa dernière séance. M. Raemdonck a donné lecture de son rapport et des réponses faites par le ministre aux questions posées par la section. Le rapporteur, dans son exposé qui est très volumineux, approuve notamment la réorganisation du corps des Ponts et Chaussées.Encore la transformation des halles de Malines On.continue à critiquer le projet de transformation des Halles de Malines. A la dernière réunion de la Société d'archéologie, MM. Jean De Mot, Préherbu et P. Coinbaz, ont été unanimes à protester contre la décision prise par la commission des monuments, qui a autorisé cette transformation. D'autre part, la commission des sites a également émis un avis hostile aux transformations projetées. Les auteurs de ces critiques voudraient le maintien pur et simple du monument (les Halles de Malines) dans son état actuel. La querelle du poids du pain Dans la corporation des boulangers, on se montre un peu ému de ce que la commission spéciale chargée de l'examen du projet de loi relatif au poids du pain ait décidé que les débitants devraient être obligés à peser le pain à la demande de leurs clients. Bien qu'il ait déjà été entendu d'évaluer de 30 à 50 grammes par kilogramme la perte de poids due à la cuisson, les boulangers se proposent de créer un mouvement contre ce projet de loi. Une délégation sera vraisemblablement chargée de demander une entrevue aux députés signataires de ce projet de loi ; elle leur exposera les desider-'ta des boulangers en vue d'obtenir certains .irnendements à ce projet. Les débits de boissons M. Emile Goethals a déposé sur le bureau de la chambre une proposition ainsi conçue, dans son article unique : Une taxe d'ouverture à (déterminer) devra être payée pour tout nouveau débit de boissons spirl-tueuses ou fermentées. N'est pas considéré comme nouveau débit . l' celui qui aura été transporté d'un local à un autre de la même commune, partie de commune, ou toute autre commune. L'ancien débit doit être supprimé au moment de l'ouverture du nouveau ; 2* celui dans lequel on débitera après qu'il aura été inoccupé faute de locataire et qui. à aucun moment n'aura été affecté A une autre destination.Dans les développements de sa proposition, M. Goethals s'exprime ainsi : Les articles de la loi du 12 décembre 1912 présentent le grave inconvénient d'augmenter le nombre de cabarets existants, en ce sens que dans son article 15, M. le ministre des finances accorde au débitant patenté antérieurement au 10 décembre 1912, la latitude de transporter son débit sans acquitter la taxe d'ouverture. Or, comme la circulaire ministérielle du 28 décembre 1912, confirmée par celle du 31 mai 1913, avait reconnu que ce droit de débiter appartenait non au débitant locataire, mais au brasseur propriétaire de l'immeuble a usage de débit, l'article 15 du projet ministériel créerait deux droits de débiter là où jusqu'ici il n'y en a qu'un. En d'autres termes, il y aurait deux débits pour un. Une meilleure solution du problème, présentant surtout l'avantage de ne heurter aucun droit acquis qui pourrait en rendre l'application difficile ou illusoire. serait d'imposer d'une façon très forte non le débitant, mais tout Immeuble où, à l'avenir, on établirait un nouveau débit de boissons spiritueu-ses ou fermentées. Chambre de commerce d'Anvers Comité central. — Séance du 3 février 1914 Présidence de M. Corty MM. Maurice Rosenheimer, Jos. Hageman, W. Bermann, F. Rondeau, A. Bal, Georges Rul-lens et Marcel Baelde sont admis membres de la chambre. Il est pris connaissance de trois présentations nouvelles. Désarroi et encombrement des chemins de fer. — Monsieur le président, après examen des causes qui, suivant lui, ont amené la perturbation actuelle, propose de reprendre les démarches tendant à obtenir l'institution d'un comité consultatif des chemins de fer, tel qu'il est préconisé par la chambre depuis de longues années. Ce ne sera que .grâce à cette institu-;ion qu'on pourra, à certains moments, prévenir l'administration en vue des mesures à prendre. République argentine. — Télégraphie sans fil. — La lettre de M. le consul général de la Ré: publique argentine concernant l'obligation pour les navires qui fréquentent les ports argentins, d'installer des stations radio-télégra-phiques à leur bord, sera publiée au bulletin. Diamants. — Patente et impôts sur le revenu dont sont grevés les négociants belges en autriche. — En présence du maintien de la situation antérieure, malgré l'intervention du ministre belge à Vienne, actionné par notre ministère des affaires étrangères sur les instances de la chambre, il est décidé de faire de nouvelles démarches. Relations téléphoniques entre Anvers et Hambourg. — Une requête a été. adressée à M. le ministre des postes et télégraphes et de la marine, afin d'obtenir l'amélioration du service ainsi que la réduction du tarif. Surveillance des pêcheries nationales. — Les rapports concernant la visite de l'aviso Ville d'Anvers aux ports de Dunkerque et d'Ymui-den ont été transmis à la chambre par M. le ministre de la marine et sont déposés au greffe. Concentration du trafic des différentes branches du commerce d'importation. — M. le prési- . dent donne connaissance de la requête adressée à M. l'échevin du commerce et de la navigation, en vue d'obtenir a) pour le commerce des bois, les quais n° 73 sud (moyennant octroi d'un emplacement équivalent dans une autre partie du port à la ligne régulière qui occupe le dit quai) et les numéros 93 et 94 (quai sud de la darse III) ; b) pour le commerce des minerais, les numéros 89, 90, 91 et 92 (soit une partie du quai nord et tout le quai est de la darse III : c) pour le commerce des céréales, le n° 103 (quai est darse II et 97 et 98 (quai ouest entre les darses II et III. Projet de construction d'une grande cale sèche avec accès direct au fleuve, entre les écluses Royers et du Kattendyk. — Consultée par M. le ministre des travaux publics, la chambre préconise la construction de la cale en cet endroit, les trois à quatre cents mètres de rive entre les deux écluses ne pouvant convenir comme quais d'accostage. La chambre signale le danger que présenteraient les navires et les allèges amarrés à ces quais, pour la navigation en général et en particulier pour les

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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