Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

1416 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 23 July. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/862b854g3f/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Jeudi 23 juillet 1914 No 167 IIihm4 r>î wî Amrt Anntf'vsv ABONNEMENTS: un an un semc. un tria francs francs francs ANVERS . .15.00 8.00 4.60 V INTÉRIEUR 18.00 9.50 5.2o EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On ('abonne à Anvers au bureau d iournal, et dans tous les bureaux de posi de Belgique et de l'étranger. — Les abonni ments partent le 1er de chaque mois et r peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVER Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finannfis. industrie, commerce, économie oolitioue. variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIF O Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du iournal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cm£ Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 fra Pour une série d'annonces et pour le annonces d'émission, on traite à forfait Les annonces sont mesurées a lignomètre. — Les titres se payent d'aprè l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction décliner toute responsabilité quant à leur teneur. ACTUALITÉS UN NOUVEAU CONFRERE Depuis que la profession du journalist tend à devenir humblement un métiei le recrutement s'en est élargi et facilite il j a quarante ou cinquante ans, l'ac mission d'une nouvelle recrue compoi tait des formalités assez sévères. Avau de débuter dans la publicité, il fallai avoir montré quelque talent, au moin quelque compétence appréciable comm un titre. Il fallait être quelque chos avant de devenir quelqu'un. Aujoui d'Iiui, c'est tout le contraire. On entr dans la presse comme au moulin, et i se trouve que le gros de la corporatioi est formé de volontaires qui ont échou dans une première carrière. On vien surtout au journalisme parce qu'on n' pas réussi ailleurs et qu'on l'imagine un profession facile. Je suis loin de préten dre que cette situation ajoute à notr prestige et à notre autorité. Comme la profession n'est point fet niée, comme on y accède sans diplôme e sans examens, les amateurs s'y insinuen de plus en plus nombreux, et il en es de toute farine. Je vous en présente u nouveau : c'est M. André Carnegie, 1 milliardaire que vous savez. Il vient d débuter dans une petite revue améri caine par une étude intitulée : « Pourquc je suis le plus heureux des hommes ». list-ce un début ? Plus absolumenl C'est un début dans le journalisme, noi dans les lettres. M. André Carnegie sem blc possédé de ce que le cardinal de Ri chelieu appelait Le ridicule littéraire Je me rappelle fort à propos avoir lu d lui deux volumes: les Problèmes bu joui et I'Evangile de la richesse. Malheureu senient, quand un homme aussi rieh s'avise de publier des livres, l'opinion s méfie, et se demande qui les a écrits pou lui. Sans doute, elle s'interrogera demai: sur le véritable auteur de ses articles, t s'obstinera à le calomnier. Je ne prei drai point position parmi ses contemp teurs, car il me semble de toute éviden ce que le milliardaire de Pittsburg écri lui-même ses-articles et ses livres: ei el'fet, il n'y parle que de lui-même et d son argent, et il en parle comme lui seu se permettrait d'en parler. Cette fois, en trois colonnes, M. Andr Carnegie nous explique pourquoi il s sent réellement le plus heureux des hom mes. Ce n'est pas, comme je vous voi disposé à le supposer, parce qu'il en es le plus riche, mais bien parce qu'il es père en devenir le plus pauvre. 11 n' cessé de regretter, dans ses fabuleuse prospérités, les misérables salaires de se débuts dans la vie, ses semaines d'ap prenti de filature à vingt sous la joui née. Sa plus grande joie fut d'encaisse sa première semaine de six francs et d'ei porter triomphalement le montant à s mère. Depuis qu'il est devenu colossale nient, scandaleusement riche, il a beau coup souffert et, si vous voulez bien nous nous arrêterons un instant pour 1 plaindre. Notre nouveau confrère me rappell un puissant propriétaire foncier du Lan cashire que j'ai connu, et qui me disai un jour, en me montrant le pouce para lysé de sa main droite : Je ne peux plus écrire... J'ai 1 « crampe de l'écrivain ». Et comme je m'étonnais, le sachan incapable d'écrire trois lignes, il ajouta Pensez-vous donc que ce ne soit pa une fatigue de signer tous les jours de quittances de loyer et de détacher tou les jours des coupons ? De même, M. André Carnegie déplor les .soucis, les tracas, le labeur accablai] qu'entraîne la possession de trop grande richesses. Il préférerait patauger dans 1 purée, tirer le diable par la queue, et -qui sait ? — être obligé de demander d crédit à son boulanger. Son rêve est d n'avoir plus le sou. Mais échappe-t-on sa destinée ? Il a beau faire mouler de pachydermes antédiluviens pour les ol frir aux gouvernements de l'Europf créer par centaines — on en compte déj plus de deux mille — des bibliothèque publiques, gratuites et bien fournies construire des palais de la paix où le puissances persistent à s'assembler pou réglementer la guerre et s'opposer au dés armement, instituer au profit des héro du travail, du dévouement et de la cha rite des rentes perpétuelles, fonder de prix Monthyon et des prix Gobert, — lui reste toujours de l'argent, trop d'aï gent à son gré. Aussi compte-t-il multiplier désormai ses donations. Encore quelques années et, complète ment dépouillé, il réduira sa subsistant-h de petites rentes viagères, étant pai faitement résolu à mourir pauvre con me il est né. Venu tout nu dans ce moi de, il prétend s'en aller tout nu. Comm Victor Hugo, — et peut-être dans le mi me sentiment d'orgeuil, — il exiger pour ses funérailles le corbillard dt pauvres. Au moins repousse-t-il de toul sa méprisante énergie les pompes funi hres ridicules de Chauchard. Il tient un enterrement modeste. Vous êtes pri de n'envoyer ni fleurs ni couronnes. Donc nous assisterons quelque jour ce rare spectacle d'un milliardaire voloi tairement décavé, installé dans un pet appartement au troisième étage sur 1 derrière comme disent les bonnes gen - se contentant des soins d'une femm H de ménage, circulant en tramway, fr< ■ queutant le dimanche les cinémas à bo marché et faisant à l'occasion son mai ché lui-même. Oserai-,je conseiller à notre confrèi I Carnegie de ne pas retarder les dispos I tions à prendre en vue de cette intérêt H santé transformation ? On ne sait ni qi vit, ni qui meurt, et le milliardaire d ' Pittsburg est déjà dans sa soixante-dh ' neuvième année. Il n'a donc pas une minute à perdre Son destin, — qui l'a tant opprimé déjc u pourrait lui jouer le mauvais tour d laisser à ses héritiers une succession foi ,' ii'idable, dont la seule pensée suffirai à attrister ses derniers momehts. Firmin Charlerie. t 1 Les affaires d'Albanie La visite de Yurkhan-pacha à Londres e Le Daily Telegraph dit que la visite de Tin 3 khan-pacha à Londres qui s'est terminée d manche passé n'a pas porté beaucoup d fruits. Le journal ajoute que l'on ne peu " prêter, ni des troupes, ni de l'argent pou 1 maintenir l'ordre en Albanie. 1 i : La révolution mexicaine Amnistie générale Washington, 22 juillet. — Les mandataire - de l'A.E.C. conseillent au président Wilso: d'user de Pinfluence des Etats-Unis auprès d 3 général Carranza pour obtenir de lui une an nislie générale pour les partisans du génér; Huerta. t t Dépêches télégraphiques t (Service de i Agence HAVAS) i 3 Les incidents sur les j fronitères bulgaro-roumaine " Sofia, 22 juillet. — Les gouvernements roi " main et bulgare, désireux d'aplanir les inc J dents sur leurs frontières communes, ont pri les décisions suivantes : Chaque gouvernemer nommera une commission. Les deux commis sions agiront de concert. Les commandant des gardes frontières- en seront prévenus, c leurs forces seront retirées des deux côtés cent mètres en arrière de la ligne de frontière , Tous les détachements envoyés pour renforce la ligne frontière des deux côtés seront retire dans leur -garde ordinaire. Les cadavres de * . soldats tués seront inhumés immédiatemei: après la fin de l'enquête. Cet accord est vivement commenté et n o lias satisfaction à l'opinion publiqin " qui reproche au gouvernement de n'avoir pa '' suffisamment sauvegardé la dignité du pay i ijt, surtout, d'être revenu sur sa propositio [ d'une enquête nationale. LE FOND DU SAC t 111 ] Le programme colonial n'avait pa 3 tenu compte de cette prévision économ 1 que, d'ailleurs contestée par des lion: mes comme M. Lacourt. On avait oubli é également que si la richesse minière d 3 Katanga est indiscutable, il en est d'ell comme de.la plupart des richesses écc s iiomiques, il faut beaucoup de temps t t beaucoup d'argent pour les mettre e. œuvre. i M. Gernaert, malgré l'expérience qu s doit- lui avoir donné sa Revue général s coloniale, — qu'aucun des coloniau. anversois que nous avons interrogés n' jamais vue, — raisonne comme s'il 11 r connaissait pas l'histoire des grande i colonies.Qui donc ignore les erreurs nom j, breuses et parfois grossières commise en matière de colonisation en Autriche en Indo-Chine, en Afrique du sud, e: , Algérie, dans l'Amérique latine, dan 3 l'Inde britannique, aux Indes hollandai ses, partout ? Ces erreurs ont-elles empê 3 'ché bon nombre de ces colonies de devt nir ce qu'elles sont aujourd'hui ? Qn t n'admire la merveilleuse ténacité mis par les Allemands à tirer quelque chos des « restes de la colonisation » qu'o. i leur a abandonnés en 1890 ? Comme le Anglais ont transformé les quelque t « arpents de neige » tant méprisés pa : Voltaire ! Nous lisions naguère dans 1 s Correspondant l'histoire de la fondatio. s de la colonie du Sénégal : quelle pauvret s de moyens, quelles illusions, quelles mt tliodes romanesques et enfantines d e colonisation ! Il est vrai que les nègres d t Dakar et de Saint-Louis ont brûlé le s étapes et, en leur qualité d'« ilictis a (électeurs) dressent aujourd'hui des bai ricades contre le service d'hygiène san x qu'on ose les punir. e Ce que nos voisins ont fait en Asie, e î Afrique, en Amérique, pourquoi ne poi s vjns-nous le faire au Congo belge ? Nous nous référons à tous les traités ;, il tous les manuels d'histoire colonial à pour affirmer que nous n'avons pa s réussi jusqu'ici plus mal que nos voisin ,, plus puissants ou m'ieux outillés. Nou s avons bien commencé, qu'on nous laiss r bien continuer. Ce qui effraye le plus spécialement M s Gernaert, - le fait ressort visiblement d sa seconde brochure, — ce sont les coi s séquences financières de l'annexion et d I la mise en œuvre du Congo : dépense d'occupation militaire, dépenses d'occi pation politique, dépenses d'administré s tion, dépenses d'outillage économique. Un de nos amis avait, il y a quelque :- années, acheté, littéralement pour u e morceau de pain, une magnifique prc ■- .priété aux environs d'Anvers II eut 1 chagrin de constater après quelques moi que son capital à peu près entier ava: e passé dans l'acquisition de la susdite prc priété par suite, de frais assez imprévus a or, pour donner à cette propriété tout s la valeur désirable, il eût fallu draine e certains terrains, ouvrir une percée plu !- pratique mais assez dispendieuse vers 1 à grand'route. Cela demandait beaucou é d'argent, qu'il ne possédait pas. Il n'éta pas spéculateur de nature ; il lui répi à gnait de revendre sitôt acquise et à pein i- améliorée une propriété qui représenta t surtout pour lui et sa famille un bea e capital d'avenir. Il ne fut pas long à prer s dre une décision. Le capital lui mai e quait, mais le crédit était à sa dispos !- tion. Il prit sur sa propriété une hypc n thèque de l'importance jugée nécessaii pour y faire les premiers et principal! travaux : il s'arrangerait bien pour 1 e reste. Le travail fut rude, il avait, compt i- sur les coupes de bois pour payer les ii ;- térêfcs de son hypothèque. Un incendi ii d'abord, puis diverses causes locales li e supprimèrent cette ressource : il se vi obligé de restreindre quelque peu so train de vie, pour traverser ces embarra momentanés. Ces sacrifices l'attachèrer ., si bien à sa propriété, qui était devenu e pàtiimoine, la richesse de ses er fants, qu'il repoussa avec horreur le t propositions que lui fit une société h> ihécaire, frappée des avantages in tri duits par les améliorations apportées pa le nouveau propriétaire. Elle ne se tin pas pour battue : ne pouvant obtenir 1 tout, elle propose de lui acheter un coi de sa propriété par où elle réunirait pa u:.'e grand'route deux campagnes vois: nés. Notre ami refusa : sa propriété, de t venue actuellement un des joyaux de 1 r villégiature anversoise, était son œuvre par suite des améliorations apportées. 1 i'.ursit cru commettre un crime, parc que ces améliorations lui demandaier: parfois quelque sacrifice, eu en vendar la moindre parcelle, héritage sacré qu': transmettrait il ses enfants. Cette histoire ou cet apologue, — o jugera notre récit comme on voudra, -c'est l'histoire du Congo. M. Gernaei veut vendre tout ou partie de terrains qi représentent le patrimoine d'une nation Possesseur de propriétés que tôt ou tar englobera une grande usine par exeir pie, nous comprenons qu'il ne voulî s v::ir dans l'affaire qu'une opération 'in mobilière, que l'on retarde selon les ne c.'s-ités de la spéculation. Mais un bie ? i famille, on le garde ! on ne s'en de fait que devant l'absolue nécessité. E s gr/'ce ù. Dieu, nous n'en sommes.pas er ,l core là ! (A suivre.) J. T. s AU CLUB AFRICAIN i Le vaillant Club africain-Cercle d'étude coloniales a rouvert hier ses salons hospiti liers en l'honneur des membres du Tourin Club qui se sont embarqués aujourd'hui, onze heures, sur I'Anversville, en route pou le Congo. Réception intime et charmante, qu s rehaussait la présence de nombreuses dame: Avaient répondu à l'invitation du Club : M. « Mme Maertens, de Gand ; le commandant d'aï " tillerie Willems, de Bruxelles, et Mme Wi e lenis.; L. Bruyneel, instituteur, de Bruxelles 1 le major Fontaine, de Liège ; Paul Duchaint B avocat près la cour d'appel de Bruxelles t chef de l'excursion ; le vicomte Adrien d t | Sousberghe, de Bruxelles, et Fontaine-Lama: i , che, de Liège. MM. Séaut, président du Toi J ring Club, et Dubois, Leroy, Communaut, Va e ; Meerbeeck, Jaumenne, Van Volsem, Norde: i et Van der Auweraa, administrateurs, avaien tenu à accompagner leurs membres. Paru: ^ ! la brillante assistance, on reconnaissait le 1 i ligures coutumières : MM. le docteur Bertran S i et Arthur Henrion, président et vice-présider S J de la section de réception ; le général Pittoorî président du Club ; le major Tielemans, bt s I crétaire j le comnnandant De Walselie, trésc ! lier ; le major Henneuse, le docteur Beels, 1 | ! notaire De Deken, Blondeel, Rénaux de Bol g , bers, Lagouge, Van de Putte, Lens, etc. i M. le docteur Bertrand donne d'abord le< i ture d'un télégramme adressé au roi. Pub | s'adressant aux excursionnistes, il leur révèl y , avec son humour habituel les surprises a niosphériques qui les attendent en terre afr caine. De Matadi aux hauts plateaux jusqu'au | monts de Cristal, première étape par voie fej rée, ils seront fort étonnés de trouver les so rées fraîches et les nuits plutôt froides. Il fél ! cite ensuite le Touring Club de sa belle initie i tive, des horizons nouveaux qu'il ouvre a : tourisme, des services qu'il rend à la coloni i en montrant qu'elle n'est qu'un prolongemen , de la patrie belge. Puis il accorde un soi venir ému aux efforts des pionniers d'antar ; Le confort dont les voyageurs vont jouir su les quatre cents kilomètres de la voie ferrét ^ c'est à eux qu'ils le devront. Qu'ils n'oublien s : pas que chaque kilomètre parcouru est si „ i lonné du sang des nôtres, que là où ils troi j veront des populations accueillantes et pais bles régnait autrefois la barbarie dans tout 1 son horreur, avec son lugubre cortège d pillages, de massacres et d'incendies. Le syn I pathique orateur termine enfin, au milieu de applaudissements unanimes, en levant so: verre à la santé des partants. i, M. Séaut, président du Touring Club, remei e cie, au nom de son association et des excui s sionnistes, l'orateur des belles paroles qu'. s vient de prononcer. Il adresse un hominag reconnaissant à l'organisation du Club afr cain, à cette pensée touchante qui lui fa: accueillir comme en famille, avant qu'il quittent la .patrie, ceux qui s'en vont répar cire la civilisation' dans le continent noir. 1 0 fait ressortir ensuite la part qu'a eue M. Di chaîne dans la conduite de l'excursion pn e sente, entreprise parfaitement étudiée et qU s on en peut être assuré, sera conduite de mai île maître. M. Duchaine répond en paroles calmes e aisées. 11 souligne fort spirituellement l'écai qui existe entre cette réception si belle et i s émouvante et la facilité du but à atteindre II Allons-nous verser notre sang, dit-il, accou plir des exploits héroïques? Oh! que noi e Nous'allons faire une simple promenade u s peu plus longue que les autres, avec l'avantag [ de jouir de tous les bienfaits de la civilisatioi i_ U n'y a là rien de grand ni d'héroïque. Mais ajoute-t-il, cette promenade comporte ceper J liant un enseignement. A l'heure où l'horizo est assombri, il importe de resserrer les lien 1 qui unissent la colonie à la mère-patrie. C'ei s un devoir pour les Belges de connaître leu 'à empire colonial. Et c'est pourquoi nous avon [J voulu y aller. La tâche, au reste, nous a ét t singulièrement facilitée par l'appui du roi. \ Duchaine remercie ceux qui ont répondu e 'l'appel des organisateurs de l'excursion « I déclare finalement que le Touring Club, qi était société royale, méritera désormais ! titre de société patriotique. Enfin, après quelques speeches encore, < non sans saveur, de MM. Blondeel et Bertratic l_ on-se sépara après que notre confrère Mauric Gauchez eut répondu avec beaucoup d'à-propv e aux paroles aimables du président pour i x presse. AVONS-NOUS L'OLYMPIADE DE 1920 ? e La question reste toujours posée, mais paraît que le grand public, voire même le e pouvoirs publics, ne l'avaient pas compr li ainsi au moment où les délégués du comil t olympique provisoire revinrent de Paris après 2 le récent congrès. g Nous avons à ce moment publié ici même I une interview de M. Charles Cnoops, qui mettait parfaitement les choses au point. La L réunion que le comité a tenue sous sa présidence hier soir n'a donc fait que confirmer ce s que nous avons dit, à savoir que le vote de Paris ne fut qu'une consultation officieuse, une manière de déclaration de principe faite pour r sauvegarder les droits antérieurs aux nôtres (, de la ville de Budapest. Dans la pratique et 0 en fait, il ne semble pas que xîette dernière j ville puisse songer à organiser l'olympiade de 1920. Tout d'abord elle n'a ni l'appui ni l'a's-sentiinent de la Cour de Vienne, et ensuite, les récents événements politiques qui viennent de s'y produire ne sont pas faits pour rassurer ceux qui savent que la première garantie de , réussite pour une manifestation mondiale 1 . comme celle des Olympiade est, que le pays e organisant les jeux, se trouve dans une situa-[ tion de paix et de calme absolue. La moindre nervosité, l'annonce d'une grève générale ou I d'une épidémie quiconque suffit; on le sait trop, à éloigner tous les touristes, tous les visiteurs étrangers d'un pays. 1 Enfin, et c'est ici le point principal, il est de tradition absolue au comité olympique que l'on l né prenne aucune décision quant à la désigna-j tion d'une nouvelle olympiade tant que .a ? plus récente n'est pas terminée. Ce qui veut | dire que le vote décisif en faveur de Budapest ou d'Anvers ne pourra être émis qu'après j les Jeux de Berlin en 1916. A ce moment seulement Anvers saura si elle doit renoncer à la VIle Olympiade, et nous ajouterons, en tenant compte de ce qui s'est passé au Congrès de 1 Paris, que les chances de notre ville sont beaucoup plus grandes, en réalité, que celles i du Budapest. Pour l'exposition de 1920, il ne sert à rien de maclier les mots. Anvers ne l'aura pas parce que le Gouvernement ne veut pas d'exposition en Belgique à une date aussi rapprochée, 11 parce qu'enfin Bruxelles « doit » avoir son ' exposition en 1930, ce qui est logique. Que les brouillons en prennent donc leur parti, en même temps que tous ceux qui encombrent les réunions de sociétés de leurs projets morts-nés pour la rive-gauche, la plaine de Wilryck ou tout autre coin de terrains marchandages en ville. s II résulte de tout ceci, qu'Anvers doit se préparer dès à présent à recevoir les Jeux en 1920 et aménager pour cela les voies d'accès L1 indispensables dans la direction du nouveau 1 stade de Beerschot ; car, faute de le faire, e nous nous trouverons au dépourvu si en 191(1 '• le comité nous désigne pour l'organisation de 1 l'olympiade. C'est un point capital. Il faut en outre — et c'est ce que le comité provisoire décida hier soir — que nos athlètes : s'entraînent méthodiquement dès à présent pour figurer avec honneur aux joutes de 1916 1 à Berlin. C'est à cette fin que le Comité est B résolu à poursuivre aussi activement que possible la propagande qu'il a entreprise, avec le concours des différents x>ouvoirs publincs 1 qui ne lui ont pas, on le sait, marchandé leur 1 appui. t j LE LORD-MAIRE A BRUXELLES s On sait que notre bourgmestre M. De Vos a l représenté la ville d'Anvers au banquet offert t hier à Bruxelles, par la Chambre de commerce i, britannique au Lord-maire de la cité de Londres. Au banquet qui aura lieu demain, vendredi, e à l'hôtel de ville de Bruxelles, sous la présidence de .M. le bourgmestre Max, c'est M. l'éch'evin Albrecht qui représentra notre ville. LIGUE MARITIME BELGE ^ A l'effet, d'établir une étude comparative plus complète encore entre les ports de Rotterdam et d'Anvers et de faire suite ainsi aux cours ^ de l'Institut maritime qui furent donnés l'hiver dernier sur le même sujet, la Ligue maritime belge organise dimanche prochain pour ses membres, une excursion en commun vers Rotterdam. Le départ se fera d'Ôstende dimanche matin par une malle mise à la disposition de e la Ligue par M. le ministre de la marine. ^ A cette occasion, M. l'avocat George Van Bladel, directeur de l'Institut maritime, l'un des membres les plus zélés du conseil général de la L.M.B., vient de publier une brochure intitulée: «Mer du Nord. D'Ostende à Rotter-j dam ». Il y a réuni sommairement toutes les indications qui sont de nature à intéresser le navigateur et le commerçant au sujet du grand port hollandais. Voici quelques têtes de e~ chapitres : Parcours et distances. Aspect de la e côte hollandaise de Walcheren au Nieuwe Waterweg. Principales bouées. Feux-flottants (bateaux — phares). Feux de terre. Marées et i courants. Suit une. description détaillée du Nieuwe Waterweg même et enfin du port de Rotterdam. C'est le vrai vade-mecum du navigateur, d'autant plus précieux que deux cartes j d'une grande clarté accompagnent le texte. L'ouvrage fait honneur à son auteur et rendra les plus réels services à tous ceux que pas-t sionne la rivalité des deux grands ports hollandais et belge. 1 Le canal Anvers-Rhin Les délégués de Crefeld, MM. Johansen, Deus-sen, Hentrich, Bprsi et Zeiss, respectivement bourgmestre, président de la chambre de com-1 inerce, ingénieur en chef et membres de la chambre de commerce de Crefeld, auxquels t s'étaient joints MM. Bloch, trésorier de la t -hambre de commerce d'Anvers, représentant ;i M. Corty, président du comité Escaut-Meuse , Rhin, Delleur, bourgmestre de Boitsfort et " vice-président du comité, Teugels-De Vos et Emile Wauters, secrétaires, et Moortgat, greffier de In -chambre de commerce d'Anvers, 1 après avoir été reçus le matin par M. Helle-e putte, ministre des travaux publics, se sont réunis hier après-midi dans la grande salle de la chambre de commerce d'Anvers pour en tendre l'exposé du projet de canal de M. Hen-,, trich, destiné à relier directement Anvers à s Crefeld, sur le Rhin. Outre ces notabilités, nous ' avons noté parmi l'assistance la présence de MM. Albrecht, éehevin de commerce, Schob r bens, chef de cabinet du gouverneur, délégué •s de la province, Hostie, secrétaire du ministre é de la marine, Schuchard, Janssens, etc. [. En ouvrant la séance, M. Delleur a d'abord ■ i rappelé (pie le comité Escaut-Meuse-Rhin a étc l( formé entre les chambres de commerce de i Bruxelles et d'Anvers et que son but consistait d-ns l'établissement d'une meilleure voie de coiiunUiiiiMtion entre Anvers et le Rhin. Le problème est épineux, dit-il. Plusieurs projets 't sont en présence. Chacun, avec des avantages, l, soulève des critiques. Eu égard aux objections e qu'ils soulèvent au point de vue réalisation. s '-e comité a jugé utile de faire venir les auteurs les projets pour qu'ils puissent développer leurs idées. Il analysera tous ces projets. Il ne donnera donc pas sur-le-champ sa décision. Du reste, le rapport qui sera établi à ce sujet donnera tous les renseignements désirables, ! fournira toute la documentation nécessaire. s c'est alors que le comité se prononcera. Il est s ,-.y m pathique à tous les projets et ne demande-é rait pas mieux que de les accepter tous. Ce serait tout profit. Mais on peut être assuré que le projet élu sera favorable aux intérêts d'Anvers et de Bruxelles. M. Moortgat donne ensuite lecture du compte rendu de l'entrevue qui a eu lieu le matin avec le ministre. Les délégués de Crefeld ont fait valoir les avantages du projet de M. Hentrich, le plus pratiquement et le plus rapidement réalisable et conjuré le gouvernement de faire tout ce qu'il était en son pouvoir pour creuser le plus tôt possible le tronçon en territoire belge et amener ainsi l'Etat prussien, entraîné par cette initiative, à marcher la main dans la main avec la Belgique. Le ministre a promis que les embranchements du canal d'He-renthals seraient bientôt mis à grande section et établis pour porter des bateaux de 2,500 tonnes. Mais il existe quatre projets qui doivent être encore comparés. M. Johansen, premier bourgmestre de Crefeld, déclare ensuite que le projet Hentrich date de 1899 et qu'il est urgent d'aboutir. C'est par l'union des intérêts d'Anvers 'et de Crefeld qu'on pourra persuader le gouvernement prussien et vaincre la résistance de Brème et de Hambourg. Sans être d'une importance vitale pour les deux pays, le canal Anvers-Rhin est susceptible néanmoins d'exercer des plus heureux effets sur la prospérité économique de la Belgique et des pays rhénans-westpha liens. Il faut que le gouvernement prussien sache qu'Anvers a le désir ardent d'établir un canal d'Anvers au Rhin. La-Belgique doit donc commencer par creuser son tronçon. Cela mettra le gouvernement prussien en mesure de présenter aux chambres un projet de canal Escaut-Rhin. La parole est aussitôt après donnée à M.Hentrich. Celui-ci affirme que c'est en toute indépendance qu'il juge son travail le meilleur. La valeur d'un canal réside dans le raccourcissement de son tracé, dans sa facilité, son bon marché et sa sûreté. 11 croit que son projet répond à ces desiderata. Il a écarté comme point terminus "Duisbourg, parce que ce port est trop surchargé. Le canal aboutira un peu au-dessus ou en-dessous de Crefeld. Il rnet-tra Anvers en relations directes avec le bassin houiller et minier rhénan-westphalien par le canal de la Camp in e (Anvers-Bocholt), le Zuid-Willemsvaart et le Noorderkanaal. Restera alors à construire le tronçon prussien. Le projet utilise donc les canaux existants pour autant que possible. Le nombre des écluses est abaissé à douze. Le cqnal aurait au maximum ISO kilomètres, soit un gain d'environ 170 kilomètres sur la voie actuelle. Il serait ouvert à des allèges de deux mille tonnes et mesurerait trente-trois mètres de largeur au fond, quarante-sept mètres au plafond, avec quatre mètres de profondeur. Cela permettrait d'obtenir une \ ifesse de huit kilomètres à l'heure, qui porterait la durée du trajet Anvers-Cre-feld à vingt et une heures. Mais, avec les six heures que nécessitera le passage des écluses, le parcours comporterait vingt-sept, heures de navigation, alors qu'elle est actuellement de quatre jours. Une question importante serait la prise d'eau dans la Meuse. Mais il existe déjà à ce sujet une convention entre la Belgique et la Hollande qui nécessiterait quelques remaniements. Les frais de construction du canal se monteraient à environ quatre-vingt-trois millions de marcs, à quoi il faut ajouter i 1/2 % d'intérêts et 0.7 % d'entretien. Le droit de péage normal d'un demi-centime par tonne kilométrique, pour un trafic de sept millions de tonnes, suffirait donc à couvrir les frais de construction et d'exploitation. Mais il convient de remarquer qu'un trafic de sept millions de tonnes est bien en-dessous de la réalité. On peut tabler hardiment, vu le trafic actuel entre Anvers et le Rhin de 8,530,000 tonnes et en tenant compte des riches gisements de charbon découverts au nord de Crefeld (la production annuelle est déjà de 4 millions 600,000 tonnes), sur un trafic de plus du double. L'orateur voit la possibilité presque immédiate d'abaisser le droit de péage à un quart de centime à la tonne kilométrique. Il insiste sur ce fait que le charbon rhénan n'est pas 1111 charbon maigre, niais un charbon gras donnant un coke renommé L'exportation en est pleinement assurée, de même que celle des minerais, fontes, demi-produits et produits finis des forges et aciéries qui commencent à s'établir dans la région de Crefeld. M. Hentrich parle ensuite de deux autres projets concurrents du sien : l'un qui fait aboutir le canal à Aix-la-Chapelle, l'autre à M.-Glad-bach. Le premier est encore imprécis. Le second, connu dans ses grandes lignes, entraînerait. de multiples inconvénients découlant de la plus grande distance, de l'absence de trafic, des difficultés d'établissements du tracé et du coût, par conséquent, de la ligne, qui serait à peu près du double. Quelques objections furent présentées par MM. Emile Wauters et Plouvier. M. Hentrich y répondit avec autorité. Mais M. Delleur fit observer que ces discussions trouveraient leur place dans les séances du comité, qui est chargé d'examiner les différents projets. Il se félicite de la présence à cette réunion des délégués du ministère de la marine, de la province et de la ville. Cela prouve que l'exécution de meilleures communications entre Anvers et le Rhin est en bonne voie. Puis, sur la proposition de M. Borsi, de Crefeld, d'entamer des négociations directes avec le ministre prussien, il promet d'étudier les moyens d'envoyer une délégation auprès du ministre après l'étude des divers rapports. Enfin, après quelques mots encore de M. Albrecht, qui affirme toute la sollicitude de l'administration communale d'Anvers, et de M. Deussen, de Crefeld, qui presse d'aboutir, une dernière coupe de Champagne fut vidée en faveur du projet Hentrich et la séance fut INTÉRIEUR • Les chemins de fer aux environs de Charleroi D'importants travaux s'exécutent en ce moment aux voies ferrées du bassin de Charleroi : une quadruple voie entre Charleroi et Châ-telinau ; une voie ferrée allant de la ligne de la Rase-Sambre à celle de Jemeppe-sur-Sambre à Geiribloux ; l'agrandissement des gares de formation de la ligne de Charleroi à Naniur ; une nouveau railway allant de la ligne Châ-telineau-Florennes à celle de la Basse-Sambre, avec point de départ à Acoz et de destination à Charleroi (Ville-Haute) ; de la double voie de Walcourt à Vireux, #dont la seconde voie pourra être mise en exploitation le 1er octobre prochain entre Charleroi et Nismes. La question du barrage de l'Ourthe On s'en est occupé à la dernière séance du Conseil provincial du Luxembourg. M. Renard voudrait voir le gouvernement autoriser la construction du barrage tout en ménageant la merveilleuse beauté du Hérou. Il démontre, avec chaleur, que l'établissement d'une puissante source de force motrice transformerait la vie économique de la région, sans rien lui faire perdre de sa valeur pittoresque. C'est l'opinion de la majorité des habitants de Houf-falize, de Laroche et de tous les villages de la Haute-Ardenne. Elle est combattue, 'Comme on sait, par les adversaires du barrage, qui se chiffrent par milliers en Belgique. Un conseiller fait remarquer que le conseil peut malaisément prendre position dans le différend qui, d'ailleurs, est soumis au gouvernement. Celui-ci n'a pas encore donné son avis. M. Origer, conseiller d'Arlon, fait ses réserves. Les cours d'eau, dit-il, constituent une des plus sûres richesses de notre province. Si l'on veut s'en servir pour créer une nouvelle source de prospérité locale, en provoquant un essor industriel dans le Luxembourg, il trouve le projet excellent. Mais s'il s'agit d'envoyer l'eau de l'Ourthe dans la basse Belgique, en Campine, notamment, il considérerait la construction du barrage comme un malheur pour tous. D'autres conseillers prennent encore la parole sur la question. Finalement, le conseil vote l'ajournement du projet Renard, jusqu'à plus ample informé. Vers le Mexique Les colis postaux à destination du Mexique, expédiés par la voie de France, ne sont plus acceptés aux chemins de fer de l'Etat belge qu'aux risques et périls des expéditeurs et ce .jusqu'à nouvel avis. La bâtisse Le ralentissement qui s'est produit dans le mouvement de la bâtisse a été attribué, généralement, à la crise. Mais est-ce bien celle-ci qui est la cause principale de ce ralentisse- . ment ? On peut se le demander, en considérant le nombre de maisons qui ont été construites dans la pérjode 1900-1910, nombre signalé dans le dernier numéro paru de I'Annuaire Statistique. En effet, en 1900, il y avait en Belgique 1,329,504 maisons; en 1910, il y en avait 1,536,336. En six ans, on a donc bâti 206,822 masions, soit plus de 20,000 par an, et plus de 50 pour jour. Or, c'est là une augmentation de 15 1,2 pour cent, tandis que, pendant la même période décennale, l'augmentation de la population n'avait été que de 11 pour cent. Il y a peut-être là une explication. Le chemin de fer de ceinture de Gand Les trains de voyageurs qui circulent sur le chemin de fer de ceinture de Gand rapportant peu à l'Etat, l'administration étudie la suppression éventuelle desdits trains. Agrandissement de gares Le ministre des chemins de fer a décidé de faire exécuter d'importants travaux d'aménagement à la gare d'Acoz. La dépense qui y sera engagée s'élève à 260,000 francs. De grands travaux seront aussi effectués aux ateliers centraux de Malines. Les locaux du service des essais vont subir une transformation complète. Les travaux que l'Etat se propose d'y faire exécuter, coûteront 267,000 francs. A Herseaux, le bâtiment destiné au titulaire de la gare sera agrandi et, à Avernas, les installations de la gare subiront une transformation complète.La situation industrielle L'Action économique fait observer qu'un facteur très important, dont il faut tenir compte en faveur du relèvement de la situation industrielle, réside dans la réfection du matériel de chemins de fer qui constitue toujours un des principaux éléments de la consommation de l'acier. Pour le moment, le matériel roulant doit être partout augmenté, et les rails doivent être remplacés sur des longueurs -considérables. En effet, l'usure est proportionnelle non seulement à la masse, mais encore au carré de la vitesse. On voit donc que les grandes vitesses actuelles des trains exigent en fait un remplacement beaucoup plus rapide des rails ains: que de tous les ouvrages métalliques. Enfin, nous signalerons encore que chaque année le coefficient de la consommation de l'acier augmente en moyenne de cinq pour cent par habitant. La consommation de fonte par tête d'habitant a été en France de 132 tonnes en 1913 contre 122 et 113 tonnes précédemment. Il y a progrès, mais ces chiffres n'égalent pas encore ceux de la Belgique avec 335 tonnes ; des Etats-Unis avec 323 tonnes ; de l'Allemagne avec 278 tonnes et même de l'Angleterre avec 192 toilnes. Ils traduisent éloquemment l'importance manufacturière de chacun des pays et l'on voit qu'ici encore la Belgique vient .en tête. L'activité aux chemins de fer Pendant la semaine comprise entre le 12 et le 18 juillet 1914, on a expédié par chemin de fer 25,388 wagons chargés de houille et de coke et 86,877 wagons chargés d'autres marchandises transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 1913 étaient. 26,394 et 87,302 wagons, soit pour le transport du charbon une diminution de 1,006 wagons, et pour celui des marchandises diverses, de 425 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 3,055 wagons, contre 2,764 wagons en 1913, soit une augmentation de 291 wagons ; les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 14,093 wagons, contre 14,289 en 1913, soit une diminution de 736 wagons. On a donc utilisé pendant la semaine écoulée 129,413 wagons, contre 131,289 pendant la semaine correspondante de 1913, soit une diminution de 1,876 Avagons pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 18 juillet 1914, il a circulé sur tout le réseau, aussi bien pour les transports taxés que pour les transports en service, 3,595,600 wagons, contre 3,648,800 pour la période correspondante de l'année dernière. La diminution se chiffre donc par 53,200 wagons.CONGO Le chemin de fer de Kambove à Bukama Au 1er juin, la voie était posée du côté de Kambove jusqu'au kilomètre 70. La plateforme achevée atteignait le kilomètre '00. sur la section Tshilongo-Lubudi, la plate-forme était en construction jusqu'au kilomètre 198. Du côté de Bukama, la plate-forme est aci e-vée sur 60 kilomètres. Au cours des deux derniers mois, la flotille des Grands-La.s a apporté près de 2,000 tonnes de matériel et marchandises à Bukama, dont 17 kilomètres de voie. Kambove étant au kilomètre 415 et Bukama au kilomètre 755, le rail pourrait donc atteindre pour fin août le kilomètre 604 du côté île Kambove. Même dans la supposition d'un arrêt dans les travaux du côté de Bukama, il ne resterait vers cette époque que 91 kilomètres entre les deux extrémités de la plate-formo. CARNET D'UN JURISTE A propos de la réglementation de la profession d'agent de change Suite (Voir Anvers-Hourse du 30 juin dernier) Se rattachant à l'obligation de traiter eux-mêmes les opérations qui leur étaient confiées apparaît l'arrêt du conseil, de septembre 1724, interdisant aux agents de change de faire société entre eux pour l'accomplissement des devoirs de leur office. Ceci ne leur interdit pas cependant l'association avec des étrangers à la corporation, intervenant uniquement comme bailleurs de fonds, intéressés aux bénéfices. • Ces bénéfices étaient limités suivant certains tarifs qui furent maintes fois remaniés. Nous ne saurions évidemment en faire ici l'examen, cela manquerait d'ailleurs, au point de vue qui nous occupe, de tout intérêt. Qu'il nous suffise de noter cette réglementation en faisant remarquer que le droit au courtage était né, pour l'agent, dès que l'affaire était conclue ét qu'aucune demande de modération ne pouvait être faite. Le courtage faisait même l'objet d'un privilège en cas de faillite ou de banqueroute du débiteur, et ce droit de préférence s'exerçait pour toutes les sommes dues, à ce titre, pendant l'année ayant, précédé la mise en faillite (édit de décembre 1705). De nombreux autres privilèges étaient encore attachés à cette profession qui semble avoir été particulièrement l'objet des sollicitudes du pouvoir central, sous l'ancien régime. Faut-il d'ailleurs s'en étonner? N'était-ce pas aux courtiers de change

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods