Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 14 May. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tt4fn11z4c/
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Jeudi 14 mai 1914 No 111 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs A.NVERS . y 16.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.26 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 3! décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journa INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c^es Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CWT Les annonces sont mesurées au ignomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Abonnements ae villégiaturé Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qui s'en vont en villégiature dans l'intérieur du pays, nous offrons de servir des abonnements mensuels. LE PRIX DECES ABONNEMENTS EST: Quinze jours. . 1 fr. 25 Un mois. ... 2 „ Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . 5 „ — Quatre moi9 . . 6 „ 50 Cinq mois. . . 8 „ — Pour ces abonnrments, s'adresser à l'administration du journal, Marché-aux-Œufs, 9', Anvers. En écrivant, ajouter le montant de l'abonnement en mandat ou timbres-poste Il ne sera pas donné suite aux demandes non accompagnées du prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moins trois mois qui s'arrêtent à un trimestre normal de l'année doivent être pris à l'administration de la poste. **• Les abonnés de l'intérieur du pays qui changent de résidence sont priés de faire connaître leur changement an bureau postal de la localité qu'ils quittent, et non pas à l'administration du journal ACTUALITÉS ARMEE AMERICAINE (III) En Angleterre, le sergent recruteur opère dans la rue. Ceux de nos lecteurs qui ont visité Londres l'ont évidemment surpris dans l'exercice de son racolage. Au centre de l'immense capitale, il se tient de préférence sur le trottoir qui borde le palais de la Galerie nationale de peinture, en face de l'église de Saint-Martin-des-champs. Il y a là une grille où il suspend ses affiches illustrées qui représentent les soldats de Sa Majesté le roi sous de magnifiques uniformes et dont le texte énonce les conditions, surtout les avantages de l'engagement volontaire.Il y a une affiche pour l'infanterie de ligne, une autre pour la cavalerie, une autre pour le génie et l'artillerie, une autre pour le train des équipages, une autre pour les régiments à cheval ou à pied de la garde et une dernière enfin pour le corps de santé. Des jeunes gens ordinairement mal vêtus s'arrêtent, admirent les images, étudient les clauses du contrat et, dès qu'il les voit attentifs, le sergent recruteur les aborde. Il est, ce sergent, très élégant dans sa tenue que l'écharpe de service traverse de l'épaule à la hanche ; il porte plusieurs médailles commémoratives de campagnes ; il sait l'art de séduire par la parole. L'emplacement est admirablement choisi. Partout autour de ce trottoir des public-houses somptueux où le sergent entraîne sa proie et, tout à côté, la caserne Saint-Georges où la recrue sera enfermée sous bon tour de clef après qu'elle aura signé, de telle sorte qu'elle ne puisse s'échapper ou se dédire. C'est ensuite sans désemparer la visite médicale et l'incorporation. En Amérique, le recrutement" procède ordinairement par la voie des journaux. Pas de jour qu'on ne lise dans un grand quotidien à fort tirage une annonce ainsi conçue : ON DEMANDE pour l'armée des Etals-Unis des jeunes gens bien constitués, célibataires, entre vingt et un et trente ans. Solde élevée, rations copieuses, habillement excellent, soins médicaux attentifs. Les postulants doivent être en mesure de fournir toutes les références et attestations nécessaires en ce qui concerne leur âge, honorabilité et conduite. S'adresser : 140, Broomstreet, New-York Cit.y. Ne prenez pas trop au sérieux ces exigences. Certainement, au postulant qui se présentera dans ses bureaux, le recruteur demandera production des pièces énoncées ; mais, quand il les aura considérées, il ne s'inquiétera pas si elles sont authentiques ou fausses. Peut-être se montrera-t-il minutieux dans les périodes où les effectifs permanents sont au complet ; mais, quand l'Etat aura besoin d'hommes, c'est à peine s'il examinera les postulants au point de vue physique. Or, l'armée permanente américaine a presque toujours besoin d'hommes parce que les désertions y sont nombreuses.Si le soldat trouve que les promesses des annonces ne sont pas exactement tenues, si la discipline lui est trop rude et le service trop fatiguant, s'il est grevé de faux frais imprévus ou s'il croit avoir à se plaindre de ses chefs, il déserte, et cela lui est plus facile aux Etats-Unis que partout ailleurs. Le niveau moral des soldats n'est pas très élevé, et ce n'est pas ordinairement le sentiment du devoir patriotique qui les retient. Les territoires de l'Amérique sont si vastes que rien n'est plus aisé qu'uni disparition. Aussi compte-t-on une moyenne de dix pour cent de déserteurs, proportion considérable qu'on s'efforce vainement de réduire par tous les moyens, notamment par une prime de cent cinquante francs allouée aux personnes qui capturent un déserteur ou qui assurent son arrestation. On retient aussi une sorte de cautionnement sur les de la moitié de la masse individuelle. On a songé à tatouer les recrues, comme faisaient les Romains, à l'aide d'un fer rouge, comme le proposait le maréchal de Saxe à l'aide d'une cicatrice à la main droite. Les Américains n'ont adopté ni l'une ni l'autre de ces deux méthodes, mais ils s'en rapprochent en ce qu'ils vaccinent leurs recrues au mollet gauche, ce qui laisse des traces révélatrices de l'incorporation. Quand on est obligé à de telles précautions contre le mal, c'est que ce mal existe, et s'il existe en dépit de ces précautions, c'est qu'il a des raisons d'être. L'ennui en est une. Les fuites sont moins rares dans les postes où le soldat est occupé que dans les dépôts d'instruction où les recrues sont envoyées pour apprendre leur métier. On ne les dirige sur leurs corps respectifs qu'après une éducation pour ainsi dire primaire dans ces établissements. Par malheur, les nouveaux arrivés n'y travaillent pas beaucoup : on a peur de les effrayer au début en leur demandant trop d'efforts. L'instruction de sujets extrêmement disparates, tant par le niveau social que par la provenance, exige des qualités de tact qu'on découvre chez bien peu d'instructeurs. On ne s'attache pas à des élèves que bientôt on perdra de vue. Le séjour du camp où les distractions sont rares contribue à rendre les gradés désagréables.Cette entrée au service est généralement une déconvenue pour le jeune soldat, et c'est à ce moment qu'il déserte le plus volontiers. C'est seulement en arrivant au corps qu'il commence à jouir réellement des avantages attachés à sa condition par le contrat d'enrôlement. la suivre.) Firmin Chari.erie Mexique et Etats-Unis De Washington, le 13 mni : Le contre-amiral Mayo rapporte qu'à deux heures, aujourd'hui mercredi, les deux canonnières fédérales mexicaines Bravo et Saragosa ont quitté la rivière Pariuco à Tampico et ont mouillé près des vaisseaux de guerre étrangers. Les officiers de marine étrangers considèrent ce départ comme un signe que les rebelles sont sur le point d'entrer à Tampico. Une dépèche envoyée une heure plus tard par l'amiral Mayo indique que les fédéraux ont commencé à évacuer Tampico à une heure de l'après-midi. * v«* L'amiral Mayo annonce que la canonnade avait repris très violente hier soir à Tampico et que les constitutionnalistes comptaient s'emparer aujourd'hui de la ville. »* + Le gouvernement de Saint-Domingue a établi le blocus clans les ports de Puerta Plata et, de Monticristi qui sont entre les mains des rebelles. *** L'amiral Badger assure que le vapeur allemand Krônprinzessin Cecilii: après avoir déchargé sa cargaison ordinaire à la Vera-Cruz est reparti pour l'Allemagne en remportant les armes qu'il avait apportées pour le général Huerta. Le représentant des Etats Unis à Mexi co a exposé au président Wilson que les troupes, sous les ordres immédiats du général Huerta .étaient tout au plus" au nombre de ! six mille hommes. Il rapporte un bruit suivant lequel le général Huerta fait fortifier et approvisionner Puebla à mi-chemin de Mexico et delà Vera-Cruz afin d'essayer en dernier ressort, de barrer la route aux rebelles en marche sur Mexico * * * De New-York, le 13 mai : Un diplomate français très informé des choses du Mexique exprime sur l'attitude du général Huerta une opinion semblable à celle de M. O'Shaugnessy. Il ajoute que le président Wilson a cependant toujours une très grande confiance dans l'issue des événements. Le président se montre persuadé qu'il parviendra à une solution par une politique d'attente vigilante sans avoir à recourir aux armes. Il faut remarquer, à ce sujet, que dans le discours prononcé aux obsèques des morts ramenés de 11 Vera-Cruz,le président a déclaré que c'est un honneur de mourir au cours d'une guerre faite pour le bien de l'humanité. On estime ici que les troupes américaines pourraient parvenir assez aisément à Mexico mais que les fédéraux se reformeraient ensuite et commenceraient une guerre de guérillas qui rendrait la situation inténable. L'Evening Mail publie une dépèche de Washington faisant connaître que le ministre de la guerre Garrison a dit aujourd'hui à une délégation de réfugiés que l'administration espérait que les forces constitutionnalistes entreraient dans quelques jours en complète possession de Tampico et qu'on a lieu de croire qu'elles protégeront les américains désireux de retourner aux exploitations de pétrole. Question de locomotion Le monde des producteurs de caoutchouc a été passagèrement mais violemment ému, il y a quelques jours, par une réapparition de ce caoutchouc synthétique dont le spectre ne laisse pas que d'effrayer, malgré la certitude où l'on est que jamais en l'occurrence le produit du laboratoire n'arrivera à équivaloir le produit de la nature. Equivo-quant sur le nom donné à la nouvelle matière — si tant est du moins qu'il ne s'agit pas là d'une habile fumisterie commerciale inventée pour écouler un stock encombrant de caoutchouc naturel, — un de nos amis constatait : « Le « pavea » remplaçant l'hevea : mais c'est la route pavée en caoutchouc, c'est le pneu à vil prix, c'est l'automobilismé démocratisé ! » Malgré le pavea, on ne pavera pas de si tôt les rues en caoutchouc. Mais un phénomène intéressant et auquel nous avons consacré un article il y a deux ans déjà, c'est la démocratisation de l'automobile. Nos lecteurs ont souvent l'occasion de voir à Anvers de ces petites voitures à deux places, de faible puissance et de prix peu élevé, en général d'origine américaine, qui ont commencé à pulluler il y a deux ans à la suite d'une réclame bien menée par une société yan-kee. En théorie, tout le monde admet que la voiturette est un instrument d'énorme utilité et susceptible, s'il est bien conçu, de rendre de grands services. En Angleterre, le « cyclecar » a con- voit les samedis et dimanches des bataillons complets s'élancer sur la route et s'en aller d'une allure paisible, au hasard des petits chemins, voire des grandes routes. Ce sont, en général, de petits véhicules dans lesquels tout a été prévu pour assurer le confort des voyageurs. Ils sont silencieux, bien suspendus. En dix-huit mois, une marque peu connue, ayant lancé sur le marché un type de cyclecar bien étudié, en vendit près de quatre mille, ce qui eut pour résultat non seulement de faire briller la marque au premier rang, niais encore de valoir à l'ingénieur la direction technique d'une grande usine technique, usine qui d'ailleurs, — en France on aime assez le paradoxe, — ne construira jamais de petites voitures. Nous avons pu constater récemment encore qu'en France, — ce pays, ne l'oublions pas, est notre grand fournisseur d'autos de luxe, — le cyclecar, la voiturette est en général un engin trépidant, bruyant, offrant aux voyageurs des sièges dans lesquels on peut difficilement s'asseoir, d'une audace de construction souvent extraordinaire et d'une fragilité peu rassurante. Au lieu d'emprunter à la voiture ce qu'elle a de bien, qui peut être fabriqué dans de réelles conditions de bon marché, le constructeur de voitu-rettes sacrifie, en général, tout au rendement. Le moteur est poussé, la transmission étudiée de façon à ce que le rendement à la jante soit aussi élevé que possible ; il faut que la voiturette roule vite ; sans cela, le client n'en voudra pas. Le châssis est le plus léger possible, les directions rudimentaires, les carrosseries rappellent les baquets des temps héroïques. Tout cela est extrêmement peu solide, résiste à une allure raisonnable sur de bonne routes comme celles que l'on trouve en France et en particulier en Normandie, mais se déforme, se casse sur les routes mauvaises, quand la voiturette marche à la vitesse qu'elle doit atteindre dans l'esprit de son constructeur. La voiturette française est pour ainsi dire inapplicable, inemployable sur nos routes, qui feraient bien d'être visitées par un Touring Club de la force du Touring français. La légèreté de la construction avec les vitesses qu'on fait rendre au moteur et les réactions violentes qu'il subit offre un coefficient de sécurité notoirement insuffisant. Pour conduire de tels engins, nous disait il y a quelques jours un constructeur, il faut être acrobate ou très jeune. Très jeune : les constructeurs de voitu-rettes paraissent s'imaginer qu'ils ne travaillent que pour une clientèle de jeunes gens dont les ressources limitées ne permettent pas de grandes dépenses et qui veulent cependant, avec une voiture peu coûteuse, ne pas manger sur la route la poussière de toutes les grosses voitures. La voiturette, pensent-ils, doit être un instrument de sport. L'erreur est grave. Nos constructeurs belges s'en sont bien aperçus et le peu de voiturettes qu'ils fabriquent sont clairement conçues dans un autre but. Ce n'est pas un instrument de sport qu'attendent les médecins de campagne, les placiers, tous ceux que leur occupation appellent à faire des voyages peu longs et, si possible, peu coûteux. La voiturette doit remplacer le cheval pour les déplacements d'importance moyenne et pour les livraisons de marchandises dans un rayon assez court. Elle doit offrir les qualités de robustesse, de confort, de régularité nécessaires, savoir se contenter d'une vitesse honnête, ne pas exiger du conducteur l'habileté du professionnel ; être bon marché. Le bon marché est l'essentiel dans l'affaire, sans que pour cela on ait le moindre motif de faire de la camelote. Les voiturettes américaines réalisent cette condition grâce à la construction en séries. Nos constructeurs ne pourraient-ils arriver au même résultat, grâce au meilleur marché de la main-d'œuvre chez nous 1 En tout cas, le débouché est assuré aux machines solides et bon marché. — J. T. LE CONCOURS DE ROME L'épreuve éliminatoire du concours de Rome qui est réservé cette année à l'architecture, s'est terminé, ainsi que nous le donnions a prévoir, par un grand succès pour l'Académie royale d'Anvers. Les sept concurrents désignés ci-après sont admis par le jury à prendre part à l'épreuve définitive : 1. Antoine De Mol, élève de l'Académie d'Anvers ; 2. Charles Bar, élève de l'Académie de Gand, et Georges Brossas, élève de l'Académie d'Anvers ; 4. Emile Van Leemputten, élève de l'Académie d'Anvers ; 5. Charles Debels, élève de l'Académie d'Anvers ; 6. Paul Smekens, élève de l'Académie d'Anvers et de l'Ecole nationale des beaux-arts de Paris, et Paul Stordiau, élève de l'Académie d'Anvers. En outre, M. Joseph Smol-deren, élève de l'Académie d'Anvers (institut), et second prix du dernier concours, est admis à prendre part, de droit au concours définitif en vertu de l'arrêté royal du 20 février 1904. Les ouvrages des sept concurrents seront publiquement exposés dans les locaux de l'Académie (entrée rue Vénus), du vendredi 15 au dimanche 17 mai, inclusivement, de dix a dix sept heures LA JOURNEE DE LA TUBERCULOSE Les longs et laborieux préparatifs de la Journée de la tuberculose, la grande fête de bienfaisance de dimanche prochain sont à peu près terminés. Aussi peut-on se rendre compte de la besogne faite et conclure que la fête obtiendra un succès peut-être plus grand encore que celui, pourtant mémorable, de la fête analogue de l'année passée. Ainsi que l'on peut le constater dans l'élégante brochure-programme qui vient de sortir de presse et qui sera mise en vente dimanche, l'an passé que des jeunes filles ont offert leur concours pour la vente de la jolie insigne représentant un trèfle à quatre feuille avec, au centre, la croix de Lorraine. On peut en conclure que c'est là la garantie d'une recette importante, car on sait par les expériences précédentes que nos concitoyens ne résistent pas aux aimables assauts dont ils sont l'objet et que leur générosité s'affirmera de façon brillante en faveur des malheureux petits protégés de l'œuvre contre la. tuberculose. Une innovation que l'on a introduite cette année est la mise en vente de « laissez-passer». Tout porteur, d'un tel carton ne sera pas sollicité par les dames-vendeuses auxquelles il sera donné en ce sens des instructions formelles. Déjà, ces cartes ont trouvé de nombreux preneurs. Diverses fêtes sont organisées, dont le produit viendra s'ajouter à la recette faite par la vente. Au Cercle artistique se donnera à huit heures et demie une troisième représentation du Compère a l'(Eu.} la spirituelle revue de Mtre Van Santen, qui a obtenu un succès dont- on n'a pas perdu le souvenir. A l'Opéra flamand, le Cercle royal union dramatique donnera deux représentations du Cloître, le magnifique drame d'Emile Verhaeren. L'entrée à ces représentations sera gratuite ; le programme, obligatoire, coûtera cinquante centimes. En la salle rouge de l'Harmonie, la piialange de mandolinistes « Estudiantina Ex-celsior » donnera un concert artistique, sous la direction de son excellent chef M. Jules Benoit et avec le concours de M. Morrisson, de l'Opéra flamand, et de Mlle Hélène Krin-kels.Enfin, de nombreux commerçants ont fait des commandes d'insignes pour en orner leurs étalages, diverses pâtisseries organisent spécialement des five o'clock et abandonneront à l'œuvre une partie de leur recette ; divers restaurants et magasins, etc. ne pouvant rien organiser de semblable ont offert.des souscriptions importantes. C'est, on le voit, un admirable élan de générosité qui se manifeste sous toutes les formes en faveur de la Ligue contre la tuberculose. ScA SCOUTS On nous a souvent reproché à nous, belges, de ne point aimer la mer et de méconnaître ses bienfaits. Quoi d'étonnant ? Peut-on aimer ce que l'on ignore ? Qui s'est jamais soucié de nous familiariser avec les choses de la mer ? C'était un vide dans notre éducation, mais l'heureuse initiative de l'institution « Les sea scouts de Belgique » va le combler. Nulle part, la nature n'exige de l'homme plus de vaillance et ne lui rend en retour plus de vigueur que sur l'eau. Il n'est donc meilleure école pour faire de nos fils des gas solides et débrouillards, tout en leur révélant les joies et les luttes d'une existence encore un peu mystérieuse pour nous. C'est exactement le rôle de l'institution de « Sea scouts ». Elle veut enseigner la vie à nos jeunes gens, ne les faisant jouer. Plus heureux que leurs pères, ceux-ci n'auront plus peur de la <- Grande Gueuse » de la tradition, et après avoir demandé à l'eau dans leur jeune âge vigueur et santé, ils l'affronteront plus tard sans appréhension pour lui demander l'indépendance et la fortune. DEPART DE TROUPES A l'occasion de la prochaine visite des souverains danois à Bruxelles, une grande revue militaire doit avoir lieu à Bruxelles, le 20 de ce mois. Ce matin, le sixième bataillon du génie, accompagné de son matériel complet, a quitté sa caserne à six heures et demie pour se rendre à Bruxelles. Le génie doit, en effet, collaborer aux préparatifs de la fête en dressant des mâts, estrades, etc. Le bataillon figurera, d'ailleurs, aussi dans la revue. LES POISSONNIERS Une réunion a eu lieu aujourd'hui à midi un quart, à l'hôtel de ville, entre les délégués des poissonniers d'Anvers et M. l'échevin Strauss, à propos du différend qui a surgi à l'occasion des étalages du marché au poisson. Il semble qu'un terrain d'entente soit trouvé, qui sauvegardera tout à la foi le respect du règlement et les intérêts légitimes des marchands.CERCLE SCHACHRUTH Nous apprenons que ce jeune cercle, dont on se rappelle les débuts très heureux lors de la conférence donnée par Mtre Marcel Ullmann du barreau de Bruxelles, a voulu s'associer à l'admirable élan charitable qui se dessine pour la date du 17 mai. La veille, à huit heures et demie du soir, dans la salle des audiences de l'institut Van den Nest, rue des Aveugles, 23, M. le docteur José Grunzweig, vice-président et chef de la section littéraire et scientifique du cercle donnera une conférence sur « La tuberculose » illustrée de projections lumineuses. M. le docteur Grunzweig s'étant spécialisé en la matière, nul doute qu'un public nombreux assistera à son intéressante causerie. Les personnes étrangères au cercle peuvent obtenir des invitations chez le conférencier, boulevard Léopold, 59. VENTE D'UNE COLLECTION DE TABLEAUX A LA SALLE BUYLE Le samedi 16 mai, à trois heures, il sera procédé à la vente d'une petite collection de tableaux sous la direction de M. Guillaume Campo. L'exposition publique est ouverte dès aujourd'hui. Signalons à l'attention des amateurs les toiles principales : une nature morte de Antoine Jean-Bail, peintre français qui eut de son vivant quelque notoriété ; le Béguinage de Julien Celos ; une nature morte de Hubert Bellis ; une belle étude de Léon Brunin, représentant un gentilhomme Louis XIII ; Vue sur le lac de P. Visconti ; Moutons dans l'étable, qui offre cet particularité d'être signée par deux artistes, David Col et-Henry Schouten, etc. Nous attirerons spécialement l'attention sur trois tableaux qui le méritent par des qualités toutes particulières : Chemin ensoleillé de Pros-per de Wit, Intérieur campagnard de John J. Paling, et enfin, de Gustave De Jonghe, un bois représentant un coin d'église où quelques femmes et une religieuse sont en prières, éclairé par une lumière adoucie. C'est d'une facture délicieuse et d'un sentiment exquis. INTERIEUR Contre la stomatie aphteuse Le ministre cte 1 agriculture vient de prendre la décision suivante relative au pacage des animaux domestiques dans la zone frontière belge : L'exportation des animaux des espèces bovine, ovine, porcine et caprine provenant des communes où la stomatite aphteuse a été constatée et des localités limitrophes de ces communes, est interdite. Cette interdiction vise le bétail indigène des espèces précitées que les régnicoles désirent envoyer en pacage Journalier en France, ainsi que les animaux des mêmes espèces, d'origine française, précédem- et que leurs détenteurs voudraient réexporter o France. Le présent arrêté entrera en vigueur à pa tir du 15 mai courant. Les briquetiers au ministère du trava Mercredi la Fédération nationale des patron briquetiers de Belgique a été reçue à onz heures au ministère du travail par M. Huber MM. les députés Maenhaut, Thienpont, M? bien, Peel, Delbeke ont présenté au ministr les nombreux délégués briquetiers des Fiai dres et du Brabant M. Léon Bastin, présider de la Fédération nationale a exposé les des derata des briquetiers. Ceux-ci protestent coi tre le dernier arrêté royal lequel règle l'alh mage des fours à briques dans le but de jtc téger les maraîchers établis aux environs de grandes villes. « La mesure, dit M. Bastin, e.' trop générale ; il faudrait limiter le rayon par exemple interdire l'établissement des foui à pierre dans un rayon de cinq cents mètre des cultures maraîchères. » M. Maenhaut a d< mandé qu'exception juste et équitable so faite pour les briqueteries établies dans le vallées de l'Escaut ou dans les pleins champ: M. Hubert a promis de reviser le règlemei avant le 1er janvier prochain. La délégatio des briquetiers s'est déclarée satisfaite de déclarations ministérielles et l'arrêté roya sera modifié sous peu, conformément aux des derata de l'industrie briquetière mais à la cor dition de ne pas nuire aux intérêts horticole et maraîchers aux environs des grandes ville: Exemple à suivr A nos consuls à l'étranger, nous signalon l'active et entreprenante façon dont le consi des Etats-Unis à Lyon s'occupe de venir e aide aux commerçants et industriels de so pays. A de nombreux commerçants françai: il a adressé la lettre suivante : American Consular Skrvicf. Courbon et C\ 16. rue Gentil, Lyoi Messieurs, Voudriez-vous être assez bon de répondre au d( de cette l'euille aux questions suivantes : l. Quelles sont les marchandises américaines qi vous avez en stock ? •2. Achetez-vous directement du fabricant ou expo tateur américain ? Si non, désireriez-vous être m en communication directe avec des maisons amér caines qui vendent les marchandises que vous" av< en stock ? I5st-ce que la qualité des marchandises amér caines que vous achetez actuellement est satisfa santé ; les marchandises sont-elles soigneusement en ballées, et les termes et conditions de payemei satisfaisants ? \. l'ouvez-vous donner quelques suggestions si la fabrication des marchandises en certains pi trons ou qualités pour mieux convenir aux besoir ou au goût particulier de l'acheteur français ? 5. Prenez-pous quelque journal commercial anv ricain ? 6. Toutes autres remarques que vous jugeriez util< seraient les bienvenues. Inclus un timbre pour votre réponse, qui sei grandement appréciée. Veuillez agréer, messieurs, mes remerciements ai ticipés. f. van Dyne, consul des Etats-Unis. Cet exemple -nous parait bon à suivre. Le roi au camp de Beverlo Arrivé à la gare de BeverlOo, par train spc cial mercredi à-huit heures vingt-trois d matin, le roi s'est rendu immédiatement cheval à la plaine des manœuvres où treiz mille hommes se livraient à des mouvi ments stratégiques, sous la direction du liei tenant-général Michel. Le roi suivit les opérc tions du haut des dunes d'Hechtel, puis le régiments se massèrent sur deux lignes pou : i revue que le souverain a passée au galo suivi des états-majors et d'une escorte de lai ciers. Le roi et les ofifciers généraux vinren ensuite se placer près du camp pour assiste au défilé des troupes. L'infanterie passa, l'ai tillerie défila au trot, puis la cavalerie s'élanç au galop de charge. Après avoir félicité 1 lieutenant-général Michel, à douze heures trei te, le souverain a regagné le pavillon du m nistre, où il s'est fait, servir une collation. : deux heures sept, le train royal est pari pour arriver en gare de Laeken à quatre hei res cinq. CONGO L'outillage économique Le ministre des colonies a fait évaluer l'oi tillage et les installations économiques d Congo. Ces évaluations présentent beaucou d'intérêt ; elles aboutissent, en général, à de taux bien supérieurs aux prévisions. L'estimf tion des stations et du matériel du service d l'agriculture a donné le total de 7 million: après déduction de l'amortissement. L'estimr tion ayant dû être faite très rapidement, il n' pu être tenu compte de bien de détails de l'< quipement agricole. On peut admettre que 1 valeur réelle est supérieure d'un cinquième a total ci-dessus, ce qui le porterait au chiffre d plus de 8 millions de francs. Les pêcheries du lac Moero L'arrêt des travaux de régularisation du Luc pilla, ordonné dernièrement, paraît avoir cor trarié dans une certaine mesure les efforl de la Société « Ibis » qui doit commencer sou peu l'exploitation des pêcheries du lac Moer( Le prix de revient du transport du poisso fumé ou séché qu'elle aura préparé serait tro onéreux , si on devait le convoyer à de d'homme du lac Moero à Elisabethville. L situation serait bien plus favorable, s'il y ava moyen d'amener le poisson en vapeur jusqu' Kasenga, où il serait chargé sur des camion automobiles. Ceux-ci, lorsque la route Elis* bethville-Kasenga sera achevée, franchiront e un jour la distance, qui sépare ces deux loc? li és. Dans ces conditions, la colonie et les en ployeurs de main-d'œuvre en général poui raient se procurer à un prix raisonnable un denrée trèà appréciée des noirs et indispei sable à leur alimentation. L'achèvement, de 1 route Elisabeth vil'le-Kasenga et l'amélioratio du régime du Luapula s'imposent à d'autre [joints de vue, car ils auront pour effet d'amt liorer l'accès d'une région fort intéressant au point de vue minier. Le chemin de fer du Katanga Les travaux de terrassement pour l'amménr gement de la plate-forme de la section nor étaient terminés le 31 janvier dernier sur un longueur de 27 kilomètres. Le nombre de trç vailleurs employés au service de l'infrastru< ture à la même date était de 715 (y compri ceux de Bukama) et l'effectif total du personne noir à la même date était de 1,028 hommes. La station de T. S. F. d'Elisabethville Le service des travaux publics vient de me tre à la disposition du chef de la station téli graphique d'Elisabethville, le personnel néce: saire pour effectuer les débroussements néce: sités par le déplacement d'antennes. Ce trc va il est à peu près achevé. Dès que les fond.' toins en béton seront achevées, le montage de pylônes sera entamé. Ce travail demander environ deux mois. NOUVELLES MARiTlMES La grève maritime en Espagne L'arbitrage offert par M. Dato. qui ava été accepté par les marins, a été rejeté pa les armateurs qui veulent tenter de recrute leurs équipages dans des ports étrangers. i\ Dato a demandé aux délégués grévistes d'à tendre encore un jour avant de déclarer le relations définitivement rompues avec les a: mateurs. Le président uu conseil a sollicit l'intermédiaire d'un influent sociétaire d'un société maritime, M. Louis Agnar. Malgr tout, la situation reste inquiétante. La fédén tion des officiers de la marine marchande » tentions des armateurs. A Bilbao, la situation des mécaniciens et de,, marins est très précaire. On craint que des désordres ne se produisent. La vie maritime est presque complètement paralysée. Les navires de guerre assu-^ rent le service entre l'Espagne et les îles Ba-e léares et entre l'Espagne et ses possessions africaines. e Au canal de Panama ^ Washington, 13 mai. — Pendant l'enquête de t l'Interstate commerce commission au sujet de i_ la situation financière du New-York, Ne\v-Ha-ven and Hartford railway, il a été constaté fortuitement que la compagnie avait adhéré également au projet de tâcher d'exercer une s influence sur le congrès pour qu'il refuse de it sanctionner le Panama-canal-act qui interdit l'usage du canal aux navires des compagnies ^ de cnemin de fer. s Conférence de la Baltique Cette conférence se réunira à la fin de ce t mois à Bruxelles. L'assemblée comportera des s armements allemands, scandinaves et anglais. j EXTÉRIEUR AFRIQUE DU SUD s La situation économique et ouvrière d'après un déporté De Bruxelles, le 13 mai : e Le docteur Poustna, secrétaire général des s ouvriers des transports sud-africain s, un des I neuf déportés, a fait ce soir à la Maison du ! peuple une conférence très documentée sur la À situation économique et sur l'évolution du ; mouvement ouvrier dans l'Afrique du sud. Au cours de la conférence, M. Poustna a décrit la situation misérable des travailleurs dans les plantations du Natal et surtout la '• situation épouvantable des travailleurs dans les mines du Band. La mortalité parmi ces •s ouvriers est très élevée. Il a déclaré que les propriétaires des mines ne veulent pas amé-e liorer le sort des ouvriers afin de ne pas augmenter leurs frais d'exploitation, et que le gouvernement de Botha et de Smuts ne •s voulait pas intervenir, parce que les proprié-,y taires des mines, qui sont son soutien, ne le veulent pas. M. Poustna montra, ensuite, les i- difficultés d'organisation de la classe ouvrière i- à cause des différences de races et de langues; »- puis, il fit la description des événements de II Johannesburg et de la grève des ouvriers des transports, qui aboutit au bannissement des Lr neuf militants. Il rappela les succès qu'obtin-s rent les socialistes aux dernières élections provinciales, et exprima sa conviction dans la victoire du prolétariat sur Botha et Smuts aux prochaines élections générales sud-afri-•s caines. Les socialistes escomptent, notamment, comme une raison de succès le fait d'avoir le a générai Dewet et le président Stein avec eux. i La chartered et la loi agraire en Rhodesie De Londres, le 14 mai : Le conseil d'administration se trouve surpris de la nouvelle publiée d'après laquelle le colonel Burns Bebb, commissaire résident, serait intervenu dans le débat sur la loi argraire au ^ conseil législatif rhodésien. La compagnie n'a reçu aucune communication du gouvernement 1 à ce sujet et n'a pas connaissance que des il instructions aient été données au commissaire e par le gouvernement impérial. Quant à la question des terrains, la Chartered déclare que la situation demeure inchangée. La loi a été examinée en dernière lecture et se trouve en-s core soumise au conseil. Dans les circonstan-r ces, la compagnie se refuse à exprimer une ? opinion quelconque quant à l'attitude des auto-- rités impériales sur ce sujet. 1 ALBANIE La délimitation au nord 1 De Borne, le 13 mai : e Une note officieuse dit : « La nouvelle publiée dans la N'eue Frkif. Presse concernant des dissensions et la suspension des travaux * • de la commission de délimitation du nord de 1 l'Albanie est inexacte. Des divergences ont surgi entre les délégués mais non sur des questions de fond.» ALLEMAGNE Le nouveau Kameroun De Berlin, le 13 mai : !" Le Beichstag discute le budget des colo-nies.[» Le secrétaire d'Etat, docteur Soif, dit que le s nouveau Kameroun est un pays fertile dont l'acquisition est importante pour l'empire, e L'orateur propose à ceux qui représentent le s territoire de la Sangha comme continuellement inondé l'exemple de la Nigeria, pays a marécageux, que les Anglais transformèrent en une colonie florissante. Nous voulons, dit-Ei il, faire la même chose dans la Sangha. La a maladie du sommeil y règne et nous avons e obtenu déjà des succès dans la lutte contre le fléau. Aucun européen n'a succombé. Nous espérons arriver à anéantir la maladie. AUTRICHE-HONGRIE s Entrevue d'un général allemand s avec un général autrichien ». De Carlsbad, le 13 mai : n L'entrevue qu'ont eu hier le général de |) Molkte et le général de Hoetzendorf, chef s d'état-major de l'armée autrichienne, paraît i avoir eu une sérieuse importance. Le général t de Hoetzendorf est arrivé à six heures du soir à venant de Vienne et est reparti à minuit. BRESIL [1 La crise financière Du Statist : Les banquiers anglais et français intéressés dans les affaires du Brésil se sont réunis la e semaine dernière en conférence à Londres, J" dans le but d'étudier la situation économique il et financière de ce pays et de lui porter, le cas n échéant, une assistance quelconque dans la s période d'infortune qu'il traverse temporairement. Parmi les banques et les banquiers re-e présentés à la susdite conférence étaient MM. Bothschild, la Société générale et la Banque de Paris et des Pays-Bas. Il leur fut fait 1111 exposé très clair de la situation, qui avait été i télégraphié par le gouvernement brésilien à e la demande des banquiers. Il en ressortait que le Brésil n'a pas un besoin immédiat d'argent, mais que plus tard, il peut avoir besoin de s contracter un nouvel emprunt pour les tra-'1 vaux publics auxquels il s'est engagé par contrats.Nous croyons savoir que la conférence n'a pris aucune décision au sujet des diverses ions discutées et que, probablement, elle sera reprise plus tard. Des remises sont régulièrement reçues ici pour faire face aux coupons et aux amortissements échéant pendant les prochains mois. „ D'un autre côté, les banquiers se montrent favorables à un nouvel emprunt brésilien suffisant pour permettre au pays de traverser sa période de gêne temporaire, à la condition que le Brésil consente à donner la garantie pour l'emprunt qui assurera son succès. Considérant que la grande richesse du Brésil n'est aucunement mise en question et qu'il n'est besoin que d'une politique compétente t, pour augmenter, dans des proportions énor-r mes, les revenus du pays, il semble qu'il n'y a r pas lieu de prévoir aucune difficulté sérieuse [. pour lui procurer tout l'argent dont il peut t- avoir besoin, étant donnée surtout l'arrivée au s pouvoir dans quelques mois du docteur Wen-ceslao Bras qui a promis d'adopter un régime é d'économies et de réformes. Avec une quanti tité raisonnable de prudence et de saine poli-é tique, le Brésil ne devrait éprouver aucune i- difficulté soit à réduire ses dépenses, soit a a augmenter ses revenus à un point qui lui

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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