Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 06 June. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tm71v5cn61/
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Samedi 6 et dimanche 7 juin 1914 No 129 Vinat-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trim francs francs francs ANVERS ■ ■ 1500 8.00 4.50 INTÉRIEUR 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On s'abonne à Anvers au bureau d journal, et dans tous les bureaux de posl de Belgique et de l'étranger. — Les abonni ments partent le 1er de chaque mois et n peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-GEufs, 9' - ANVER! Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Tmila nnitimiinîna-finri i*ûlsii\fo à i'aitmînîcfpaiinn nu à la rôrlaotinn dnit pfra arlrpccpp à M ! RAPflT riiropfour.rôrlapfûMi* on nhûf Hn intimai INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 fram Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CW Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Lfi numéro ; R nf*ntimp»«ï Abonnements de villégiature Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qui s'en vont en villégiature dans l'intérieur du pays, nous offrons de servir des abonnements mensuels LEPRIX DECES ABONNEMENTS EST: Quinze jours. . 1 fr. 25 Un mois. . . . 2 „ Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . . 5 „ Quatre mois„ 50 Cinq mois. . . 8 „ Pour ces abonnements, s'adresser à l'administration du journal, iVlarché-aux-Œufs 9', Anvers. En écrivant, ajouter le montant de l'abonnement en mandat ou timbres-poste. Il ne sera pas donné suite aux demandes non accompagnées du prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moins trois mois qui s'arrêtent à un trimestre normal de l'année doivent être pris à l'administration de la poste. **♦ Les abonnés de l'intérieur du pays qui changent de résidence sont priés de faire connaître leur changement au bureau postal de la localité qu'ils quittent, et non pas à l'administration du journal. ACTUALITÉS LE DERNIER GEANT Ce n'est pas notre faute si certains événements appellent irrésistiblement certains souvenirs et si nous pensons malgré nous au Titanic au moment où I'Aquitania accomplit son premier voyage. Il s'agit encore d'un paquebot gigantesque capable de transporter cinq mille passagers et aménagé avec un luxe extraordinaire. Par une coïncidence où il y eut peut-être un calcul, I'Aquitania vient de quitter Liverpool au jour anniversaire d'une date fameuse dans l'histoire de la navigation maritime : il y avait juste cent deux ans que les riverains de la Mersey avaient vu glisser sur les ondes du fleuve le premier bateau à vapeur : la Comète, construite par l'ingénieur Bell. Ce vapeur mesurait quarante-deux pieds de longueur, onze pieds de largeur au maître-beau et calait cinq pieds et demi. Nous comptons le pied en mesure anglaise, soit de trente centimètres. 11 n'y avait que huit hommes à bord avec deux ou trois mille kilogrammes de marchandises. Personne n'osait alors concevoir que la vapeur pourrait être appliquée quelque jour à la navigation transatlantique, encore moins à des navires équipés pour accomplir le tour du monde ; on n'y songeait que pour les canaux et les rivières. L'Aquitania a 901 pieds de long, 97 pieds de large au maître-beau, 92 pieds de profondeur. Le paquebot jauge 47,000 tonneaux et nous venons de dire qu'il pourrait transporter cinq mille personnes. Ce monstre appartient à la compagnie Cunard. On espère qu'il gagnera de huit à douze heures sur les plus courtes traversées entre Liverpool et New-York. Les installations du Titanic étaient somptueuses jusqu'à la folie ; celles de I'Aquitania le sont jusqu'au ridicule. Toutes les cabines de première classe sont garnies de véritables lits ; quelques-unes se complètent d'une salle de bains, d'un salon, d'une salle à manger particulière, d'une antichambre,formant ainsi de véritables appartements dont la location pour un seul voyage revient à quinze mille francs. 11 y a naturellement une grande salle à manger pour les passagers de la première classe et une autre pour ceux de la deuxième, mais on n'est pas tenu d'y prendre ses repas en commun : on trouve à bord un véritable restaurant où les clients peuvent se faire servir à prix fixe ou à la carte. On a aménagé aussi, mais seulement pour les passagers de la première classe, une brasserie avec orchestre de dames allemandes et un café avec orchestre de tziganes. Ces établissements se prolongent sur le pont en terrasses de deux rangées de tables. Un journal s'imprime à bord en deux éditions, une le matin, une autre le soir et l'éventualité d'éditions spéciales a été prévue. Cette feuille est naturellement alimentée par la télégraphie sans fil des dernières nouvelles réunies en terre ferme par toutes les agences d'information. L'abonnement est de vingt-cinq francs pour les deux éditions pendant la durée du voyage. Chaque numéro s'entourne d'une couverture où sont imprimées des annonces. Bassins de natation pour la première et pour la deuxième classe. Les journaux anglais ne s'en étonnent plus ; ils en sont à considérer l'installation d'un bassin de natation sur un paquebot « comme une des nécessités essentielles de la vie transatlantique ». Une compagnie de navigation qui se respecte doit aménager des bassins de natation sur tous ses navires. On trouve de plus sur I'Aquitania deux gymnases, une salle d'armes, un manège avec professeurs d'escrime, de gymnastique et d'équitation ! Il y a là des appareils qui donnent aux amateurs l'illusion de la bicyclette et leur permettent de fournir des courses éperdues sans bouger de place. Il y a des machines mises en mouvement par des moteurs électriques de façon à imiter parfaitement les allures du cheval au pas, au trot, au galop ; d'autres machines reproduisant la saccade allongée du chameau lancé à toute vitesse ! Sur lés prospectus de la compagnie Cunard ces derniers appareils sont qualifiés de « camel-riding machines ». Au milieu de l'Atlantique, vous pouvez vous offrir la sensation au moins physique d'une course perdue dans le désert. Les constructeurs du Titanic n'y avaient pas pensé. La Cunard ne va pas cependant jusqu'à nous présenter le « camel-riding » comme « une des nécessités essentielles de la vie transatlantique ». Est-ce par négligence ou par modestie ? Avez-vous l'habitude du canotage ? Vous pourrez vous y complaire à bord de I'Aquitania grâce à des « rowing machines ». A condition, cependant, de voyager en première classe, car les voyageurs de deuxième et de troisième classe sont privés d'avirons et de chameaux. Ils se contenteront de l'escrime, de la gymnastique et de l'équitation. J'allais oublier que I'Aquitania embarque une petite troupe de comédiens qui renouvelleront leur programme chaque soir. Les journaux anglais qui nous rapportent ces merveilles ne soufflent mot des mesures prises à bord du dernier géant pour assurer le salut de ses cinq mille passagers en cas de naufrage. Est-ce qu'il y a des canots de sauvetage pour tout le monde ? A-t-on appliqué les derniers règlements édictés après la conférence internationale de Londres ? Les journaux anglais n'en disent rien. Voilà/pourtant qui nous eût mieux intéressé que les « camel-riding machines ». Firmin Charlbrie. Dépêches telegrapniques (Service de. VAgence HA F AS) Les affaires d'Albanie Durazzo, 5 juin. — D'après une nouvelle parvenue ici d'El-Basan, par la voie cle \ a-lona, mais non encore confirmée, le fumeux chef des insurgés, Arif-Hikinet,. aurait été arrêté à El-Basan au moment où il essayait d'inciter à la révolte les gendarmes en garnison dans cette ville et aurait été fusillé. *** Vienne, 5 juin. — Le roi de -Roumanie aurait fiit faire auprès de l'empereur Guillaume-une /lémarclie afin que l'Allemagne participât aux inésures de protection ên faveur du prince de Wied. Etats-Unis et Mexique anxu'oi.is, 5 juin. — S'adressant aux cadets ; de l'école navale, dont beaucoup Août partir ! sous peu pour le Mexique, le président YY il soir i :v dit : « La uiission,des Etats-Unis au Mexique j *st de rendre service à l'humanité. Le devoir ; les Etats-Unis est de servir le monde. » * if <: Washington, 5 juin. — Les médiateurs ont télégraphié au président Wilson une énergique protestation contre l'attitude des,Etats-Unis qui n'empêchent pas le débarquement des armés et fies munitions pour les constitu.tionna listes mexicains. Ils déclarent que la conduite des Etats-Unis pourrait mettre un terme à la médiation.*** La Vera-C.ruz, 5 juin. — Le navire Sunsiiink, battant pavillon américain, a débarqué à Tairi-i pico des armes et des munitions pour les cons-titiitionnalistes.La santé du roi de Suède C\ri.sb\I), 5 juin. — La santé du roi Gustave de-Suède s'est considérablement améliorée. 11 quittera Carlsbad le 14 juin pour Baden-Baden, i où il rejoindra la reine Victoria. Il retournera j à Stockholm le 20. On annonce que la nouvelle ! de sa rencontre avec l'empereur Guillaume est j inexacte. belges et français en bhme ii' Dans notre article de jeudi, nous avons 1 donné les rétroactes des concessions de chemins de fer accordées jusqu'en 1905. La durée des contrats conclus sous ce régime était de trente ans. La Compagnie impériale des chemins de fer chinois accordait à chaque société concessionnaire vingt pour cent des bénéfices nets. Celle-ci obtenait en outre la garantie générale du gouvernement et une garantie spéciale sur les produits de la ligne. L'époque en question fut très favorable au développement des intérêts étrangers. « Il ne s'agissait, dit M. Sauzède, que de tractations entre des hommes d'affaires européens et les pouvoirs publics du céleste empire. La nation restait étrangère aux pourparlers aussi bien qu'aux décisions convenues. Il était par conséquent possible à l'intelligence et à la persévérance des financiers et des ingénieurs d'Europe d'obtenir de grands avantages.» Après la victoire japonaise, l'attitude des autorités changea. Elles adoptèrent le principe du rachat des lignes exploitées par des sociétés concessionnaires et de la construction des nouvelles lignes à l'aide d'emprunts. Cette tendance nouvelle, qui permettait d'opposer aux demandes eu-ropéenrffes des difficultés de forme et de fonds qui rendaient ces concessions inopérantes, obligea les puissances à agir solidairement. En 1905 fut conclue entre la France et l'Angleterre une entente qui aboutit à la constitution d'une société anglo-française pour la construction à deux des chemins de fer de Chine. Un autre accord fut signé, en 1907, entre les Anglais et les établissements de crédit français ayant déjà des intérêts en Chine, pour la construction du Hankow-Canton ; les Allemands furent admis à participer à l'entente en 1908, afin de faire cesser la concurrence qu'ils menaçaient de faire au groupe franco-anglais. On leur donna à construire une-section de ligne entre Hankow et Cheng-Tou. A leur tour les Etats-Unis intervinrent, exigeant d'être associés à l'entreprise. On conclut alors l'emprunt de « réforme mo nétaire ». Finalement, le nombre des Etats participants fut porté à six par l'entrée en scène du Japon. On négocia alors l'emprunt de réorganisation, émis sous les auspices mais non sous la garantie des cinq puissances, — l'Amérique s'était depuis retirée du consortium. Les ministres des affaires étrangères des cinq Etats se bornèrent à déclarer que ]e président de la république chinoise avait légalement le droit de contracter cet emprunt. Mais comme l'Angleterre, à la suite de l'affaire Crisp, reconnut qu'elle ne pouvait pas soutenir uniquement le monopole de la Hong-Kong and Shanghaï Corporation, les cinq Etats reprirent chacun leur liberté pour les chemins de fer. La Belgique, Cendrillon de l'Europe, avait été formellement et tenacement écartée des négociations. En fait, elle se tailla dans l'affaire, puis dans les négociations qui suivirent un rôle magnifique.L'Angleterre obtint la concession d'une ligne prolongeant vers le sud, dans la direction du Yunnan, la ligne chinoise centrale *de Pékin-Hankow et une autre reliant le susdit prolongement ou Canton-Hankow. Elle s'efforçait ainsi d'installer solidement son influence sur le Koang-tong, le Fukon, le Kiangsi, le Koangsi, avec, comme base d'action, Hong-Kong. Le centre d'activité des Allemands est plus au nord, au Chantoung vers lequel ils peuvent rayonner en partant de leur port de Tsing-Tao. La ligne de Kaomi à Stchéou-Fou constitue une tentative de jonction dans la direction du sud avec le futur grand transversal chinois, le Lung-Tsing-U-Haï ou chemin de fer de Kansou à la mer, et qui sera réalisé par l'initiative belge en très grande partie. En matière de voies ferrées, l'Allemagne est passablement jalouse des avantages plus considérables obtenus par la France, la Belgique et la Russie, et n'est pas loin d'envisager une entente avec l'Angleterre et le Japon pour faire échec à cette avance. Ainsi suivant les latitudes ses amitiés se déplaçaient. La France est principalement représentée par la Banque industrielle de Chine, qui a su se faire attribuer tout un réseau dans l'extrême sud et le sud-ouest, réseau qui accentue l'emprise française sur les contrées limitrophes de l'Indo-Chine. L'extension envisagée, en conduisant le rail presque en ligne droite de Yuannan-Sen à Cheng-Tou, fera des ports de l'Indo-Chine le débouché du Setchouen, du Koielchéou et du Kansan sans compter les territoires du Yunnan non encore exploités. Les régions soumises à l'emprise française sont extrêmement riches. Ce qui nous intéresse spécialement depuis 1910, c'est comme nous l'avons dit au début, que selon M. Sauzède, la coopération avec la Belgique est devenue une règle de l'activité française en Chine. Elle va s'affirmer encore pour la construction et l'exploitation du Lung-Haï et le Toung Tcheng. La première ira de l'ouest à l'est, partant de Lantchéou dans le Kansan et gagnant la mer Jaune au port de Haitchéou, en se confondant de Houanfou jusqu'à Kaïfong avec la petite ligne déjà créée de Pieulo. On compte la prolonger ultérieurement de six cents kilomètres jusqu'à Soutchéou, à l'intérieur de la Mongolie. L'autre ligne traversera la Chine en diagonale de Tatoungfou, dans le nord du Chansi jusqu'à Chengfou, capitale du Setchouen où s'opérera la jonction avec le rail français. Cette concordance d'intérêts franco-belge est considérée avec faveur par la Russie, mais l'Angleterre s'en inquiète, car la France reprend ainsi toute son influence dans le cours supérieur du Yang-Tsé. Et il ne faudrait pas s'étonner de voir surgir bientôt une hostilité anglo-germano-nipponne contre l'alliance franco-russo-belge.Les questions d'influence nous intéressent peu ; ce qui nous importe le plus, ce sont les commandes pour l'industrie belge, et heureusement de ce côté nous sommes en bonne situation. MANŒUVRE ET DEFILE Le beau spectacle réconfortant que celui auquel les autorités militaires nous ont donné l'occasion d'assister aujourd'hui, et comme il fera plus pour affermir dans nos populations un sentiment de confiance nécessaire en notre année garante de l'intégrité du territoire, que toutes les déclarations des dirigeants. Gertes, il y a quelque chose de changé à Anvers et nos grands parents ne reconnaîtraient pas, dans la foule attentive, bienveillante, presque enthousiaste. d'aujourd'hui, ce même peuple anver-sois que l'on s'efforçait naguère de mener au combat, aux cris de : « Pas un sou, pas ira homme pour l'armée ! » C'était notre égb.ïsme, affirmait on, qui nous dictait alors cette attitude. C'est possible. Aujourd'hui, cependant, !e sens de nos intérêts mieux entendus, nous révèle que notre prospérité matérielle ne sauir.it être efficacement garantie que moyennant les sacrifices en hommes et en argent que le pays s'impose avec un patriotique orgueil. La foi des traités n'est une garantie d'indépendance suffisante que pour autant que la force des baïonnettes soit prête à les contresigner. Ce matin donc, des manœuvres militaires intéress mt toute la deuxième division d'ar mée se sont déroulées aux environs d'Anvers, entre YVaesdonck et Hobokeu d'une pa;t. Merxem-Schooten d'autre part. Le t. ème général était le suivant : Un groupement rouge couvre le flanc est d'une armée oi » est. Ce groupement occupe le 5 juin, à huit heures, une situation d'expectative, face à l'est, dans la région de Waesdonck ouest du fort 3). Il a reçu ordre de se retirer, en cas de retraite, suivant l'axe général Groeneborger-Cbâteau, Hoboken. Un groupement bleu, appartenant à une armée est, est signalé le 5 juin, dans la ré gion de Merxem, Schooten. Le chemin pave porte de Borsbeek Borsbeek sépare les cavaliers des deux groupements. Pour les deux partis, ils étaient composés de la façon suivante : Le groupement rouge, sous ie commandement du général-major Daufresne de la Cnevalerie, comprenait le sixième régiment de ligne (.trois bataillons), le groupe d'artillerie de la sixième brigade mixte, le IV, 6 artillerie (groupe à cheval), le cinquième régi ment de lanciers à cinq escadrons (avec lances). Le groupement bleu, commandé par le général-major Drubbel, comprenait les ciri quième et septième régiments de ligne (six bataillons), ies groupes d'artillerie des cinquième et septième brigades mixtes; le deuxième régiment d'artillerie, le bataillon du génie de la deuxième division d'armée, le quatrième régiment de chasseurs à cheval (trois escadrons). Toutes ces troupes avaient revêtu la tenue de campagne, naturellement. La manœuvre, commencée à huit heures, s'est déroulée parmi les ondées et les rayons de soleil, en terrain détrempé, jusque vers neuf, neuies et demie. C'est à ce moment que la concentration générale s'est effectuée à la plaine de Wilryck, où la critique des opérations fut laite par les officiers d'état major, en tète des quels se trouvait le lieutenant-général Heim-burger, directeur des manœuvres. Le groupe des arbitres avait été composé de la façon que voici : chef du groupe d'arbitres : général-major Debrauwere, commandant provisoirement la cinquième brigade mixte. Arbitres : colonel Picquoy, commandant le sixième régiment de ligue ; lieutenant-colonel Antoine, commandant l'artillerie de la cinquième brigade mixte ; major Sc/iramme, du septième de ligne ; major A. E. M. Guillaume, du sixième de ligne ; major Avort, commandant l'artillerie de la septième brigade mixte. Vers onze heures, tout est terminé et chacune des grandes allées environnant la plaine de Wilryck et les nouveaux parcs, est grouillante de troupes en mouvement. C'est à ce moment que le général Heimburger prend la tête de la cinquième brigade mixte et se met en route vers la ville, cependant que les autres troupes suivent dans l'ordre que voici : sixième brigade . mixte ; septième brigade mixte, le bataillon du génie, le deuxième d'artillerie, le quatrième chasseurs à cheval, le cinquième lanciers, l'artillerie à cheval. L'itinéraire adopté est le suivant : porte de Wilryck, Vieille Chaussée, Pépinière, chaussée de Malines, avenue des Arts, place de Meir. Il est douze heures précises lorsque apparaissent au bout de. la rue Leys les premiers tambours annonçant l'arrivée du çortège. La place est noire de monde, toutes les fenêtres des maisons sont occupées et, en plus d'un endroit, les drapeaux aux couleurs belges et congolaises flottent joyeusement au vent. Un important service d'ordre a, d'ailleurs, été organisé, et l'on ne parvient à la gauche de l'état-major qui est venu se placer devant le Grand-Laboureur, qu'en montrant patte blanche. Fort heureusement, le temps s'est maintenu au beau, et dans quelques instants, le spectacle deviendra prestigieux lorsque défileront, au pas nerveux de ; leurs montures, les chasseurs à cheval et les ' lanciers. On remarque parmi les invités massés près de l'état-major, un groupe nombreux d'offi-| ciers de toutes armes, ainsi que de la garde 1 civique. Une compagnie de boy-scouts se trouve ; également là, rangée en bon ordre. Au premier ; rang ont pris place MM. le gouverneur, 'e j bourgmestre, les échevins Van Kuyck et j Albrecht, sir Cécil Hertslet. consul général d'Angleterre, etc. Et la revue des troupes se poursuit dans l'ordre de marche que nous avons indiqué tout à l'heure. L'entrain des troupes est impressionnant et vraiment la poussière qui recouvre leur tenue de campa ; gne est autrement évocatrice que l'ordinaire ; scintillement des boutons de cuivre astiqués : tout exprès pour les grandes revues comman-j dées. Une impression se dégage très nette aussi, ! de ce mouvement : Jamais nous n'avions vu à j Anvers tant de soldats. Il y a cette fois de la ; cohésion, de l'ensemble. Un autre esprit sem-: ble animer nos hommes. Ce ne sont plus ces | troupiers de jadis qui n'attendaient que la | classe et traînaient, mélancoliques, leur fusil j et leurs godillots ; on dirait que tous aujour-| d'hui ont conscience de leur valeur morale et ! de la haute signification que prend l'armée | dans un petit pays riche mais envié comme le ! notre. ; Et voici maintenant les groupes d'artillerie | qui passent au grondement de leurs caissons, j et de leurs canons démuselés ; voici le génie et ses hommes lourdement harnachés ; voici les trois escadrons enfin, bruyants et piaffants, des chasseurs à cheval, des lanciers et de l'artillerie légère. Tout cela passe au chant des plus joyeux pas redoublés, car les orchestres militaires vont se placer à tour de rôle, en face du groupe des invités, à la hauteur de la rue G rama y e. Pendant trois quarts d'heure d'horloge, le défilé se poursuit, et c'est une stupeur pour le public que de voir à tant d'hommes en succéder incessamment tant d'autres. Aussitôt après la revue, d'ailleurs, les troupes rejoignent leurs quartiers respectifs, la cinquième brigade mixte, par le pont de Meir et la place Verte ; la sixième brigade mixte, par le rempart Sainte-Catherine ; la septième brigade mixte, par la rue des Tanneurs ; le P., par le pont de Meir ; le deuxième artillerie, par le rempart Sainte-Catherine ; le quatrième chasseurs à cheval, par la rue des Tanneurs; le cinquième lanciers, par la rue des Tanneurs ; le IV/6 artillerie, par la rue des Tanneurs également. A une heure moins le quart tout est terminé, sans incident. Et ce fut une magnifique journée d'apothéose pour l'armée belge. PATRONAGE ROYAL Le roi vient de faire savoir à la Société royale de zoologie d'Anvers que, voulant lui donner un nouveau témoignage de sa bienveillance, il lui accorde l'appui de son haut patronage.LA FEMME CONTEMPORAINE Le concours de photographie organisé à l'exposition de la Femme contemporaine a été des plus réussis. Plusieurs prix ont été disputés. La ; firme Gevaert avait offert deux cents francs en espèces, et douze médailles en argent ; VAssj-ciation belge de photographie, une plaquette argent ; la maison « Lumière », une plaquette en bronze, et la maison Bastyns, une médaille vermeil. Parmi les lauréates citons : premier prix, Mines Cluysenaer, Wambach, Mandzins et Bertrand ; second prix, Mmes Mayer, Mar sily de Vinck ; troisième prix, Mmes de Vinck et Aerts ; plaques antochromes, Mme Christian Scheidt. LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le vingt-deuxième bulletin hebdomadaire du I service communal d'hygiène donne les résultats suivants sur le mouvement de la population du 24 au 30 mai 1914 : naissances, cent seize, dont trois appartenant à la populatioi flottante (une naissance gémellaire) ; décès soixante-douze, dont cinq appartenant à la pc pulation flottante. Soixante-six mariages on été contractés dans le courant de cette semaine Il n'a pas été prononcé de divorce. Parmi les causes de décès nous trouvons le cas de maladies infectieuses suivants : roi geôle, un ; tuberculose pulmonaire, neuf ermui pf rlmht.nHp 1111 INTÉRIEUR La Grèce à Sruxelie Ou annonce officiellement d'Athènes que \ Levidis est nommé conseiller de légation, m bistré .résident à Bruxelles. Emprunt de la ville d'Ostend La -commission des finances a examiné 1 proposition émanant du collège et tendaii! contracter un nouvel emprunt communal d'u import de six millions de francs. La compos tion du "consortium qui ferait l'avance est ei 1 core tenue secrète, mais on dit que les cond lions de l'emprunt -.seraient les suivantes : i.90 pour cent remboursable er| 6(5 ans et émi: sion à 85 pour cent. Cet emprunt permettra de faire le remboursement, a l'ancienne cou pagniè du gaz, du solde restant dû pour 1 reprise de l'usine et des installations, par 1 régie, soit 3 millions de francs. En payai" cette somme cette année-ci, la ville bénéficii rait d'une risrourne de 140,000 francs. Le coi seil communal sera appelé à donner son avi s >iî samedi, soit mardi prochain, en séant publique. Les Belges à Dar-es-Salai Le commandant Henri Lutens, qui rempl a l'exposition de Dar-es-Salam (Afrique oriei taie allemande) les fonctions de délégué de 1 collectivité belge, est parti aujourd'hui poi; Xaples, où il doit s'embarquer à destinatio de la côte orientale d'Afrique. Les Belges en Pers Le gouvernement persan vient de demande au gouvernement belge de lui procurer 80 en p'oyés destinés au* service de la trésorerie « trois employés aptes à remplir les fonction ri'inspecteurs des postes. Notre service des chèques postau Fin mai 1914, les titulaires de compte étaiéi au nombre de 5,982, ayant un avoir global d 9,699,956 fr. 24. Pendant le mois, l'avoir moye j< urnalier a été de 12,034,719 fr. 63. Les inscri} lions aux comptes effectués en mai 1913 < 1914 se sont élevées respectivement, en chiffre ronds, à 122 et à 210 millions. Les nouvelles tenue Le ministre de la guerre vient d'adresser au chefs de corps une circulaire invitant les off ciers à faire modifier le plus tôt possible le vêtements auxquels une simple transformatio est. nécessaire et à se munir à bref délai de effets d'habillement et objets d'équipement de nouveaux modèles. Pour activer l'exécution des travau aux chemins de fe Le comité de direction des chemins de fe de. l'Etat s'est réuni hier en vue d'examine les mesures à prendre pour activer l'exéci tion des travaux. Le président a attiré l'àttei tion du comité de direction sur la nécessité d faire en sorte qu'à très brève échéance, c'es à-dire dès les premiers beaux jours, on eut; nie partout et l'on pousse avec activité les tr; vaux qui doivent contribuer à augmenter 1 capacité du réseau, spécialement dans les r gions où l'on a eu à souffrir de l'insuffisant des installations pendant, le dernier hiver. Il signalé à la direction des voies et travaux ce taines adjudications qui paraissent éprouve des retards, dûs aux multiples formalités in posées (traduction en langue flamande de cahiers des charges, impression, collationn ment des épreuves, etc.). Un administrâtes s'est plaint des lenteurs du formalisme actue qui a eu pour effet, ces derniers temps encor< de retarder notablement l'équipement de ce tains moteurs et leur mise en service. Apre délibération, le comité de direction a pris le résolutions suivantes : 1° On signalera au service intéressé les cahie des charges i)articuliôrement urgents, et «les insta ces seront faites pour obtenir la traduction clans plus court délai ; •i" on fera connaître au comité l'importance tl< cahiers des charges et si aucune mesure spéciale i doit être prise ; 3° On veillera à ce que l'on procède avec diligent au collationnement des épreuves : •'t° Dans les circonstances, où il importera à toi prix de gagner du temps, on procédera à l'adjudic lion avec appel au public à la concurrence par voie du Bulletin commercial. Pour les marchés 1t importants, on fera des appels restreints à la concu rence ; 5" En ce qui concerne les travaux en régie urgent et spécialement les travaux des voies, les directeu de service recevront des provisions leur permettai de faire mettre la main à l'œuvre immédiatement 0 Mise à double voie des lignes d'Athus à Virti et de Virton à Marbehan ; 7" Abaissement des voies principales entre Brux< les (rue Rogier) et Bruxelles (chaussée de Louvaii NOUVELLES iViÂRiïWiES Nos cadets Un radio-télégramme reçu par. l'Associatio maritime belge signale le passage du navir éCole belge I'Avenir, à la date du 3 courant, environ 980 milles S.-O. de Falmouth (Angl terre). Tout bien à bord. Fusion de lignes de navigation écossaises L'assemblée générale de la Aberdeen, Leit and Moray Firth Steam Shipping Company sanctionné la i éprise de cette société par Glasgow and Liverpool Royal Steam Pack Company. L'émigration juive de Russie Les délégués de l'Union pour la règlement tion de l'émigration juive de Russie soi en ce moment à Hambourg en discussioi avec les sociétés de navigation. Il s'agit su tout d'un accord sur des questions comme ciales. Hamburg-Amérika-Linie La Haniburg-Amerika-Linie organise à pa tir du 27 juin, à côté de son service de tran port de marchandises, un autre service poi passagers vers l'Arabie et la Perse. A cet fin, les 'vapeurs de charge seront, aménagi pour pouvoir prendre à bord 24 passagers. F outre, le navire à moteur de haute un Christian x. qui était réservé jusqu'ici au tr fie entre New-York et le Brésil, entrera dai le service arabo-persan. Zeebrugge-Hull Entre le port de.Zeébrugge et celui de Un il a été organisé lin service régulier de nav gation pour Je Lancashire et le Yorkshire ain que pour le N'orlh-Eastern railway. l'émigration viâ Rotterdam et Hambourg Le chiffre des émigrants par Rotterdai pendant le mois de mai, s'élève à 8,296 cont: 13,910 en mai 1913. Il y a donc diminution e 5.624 émigrants. Depuis le 1er janvier, le nor bre total des émigrants est de 20,861 cont: 39,346 pendant la période corespondante ( 1913. Il y a donc diminution de 18,485 érr grnnts. Le nombre des émigeants par Hamboui pendant le mois de mai s'élève à 16,768 cont-24:479 en mai 1913. Depuis le 1er janvier, nombre total des émigrants est de 55.539 co tre 79,740 pendant la période norrespondan i en 1913. Il y a donc une diminution de 24,201 émigrants. Les mouvements du port de New-York 1 New-York, 5 juin. —- Les entrées de marchandises générales du port de New-York durant la semaine se chiffrent par S 19,660,000, y s compris S 2,823,000 pour les'nouveautés, contre •S 14,940,000 et $ 1,703,000 pendant la huitaine corresnondante de l'armée dernière. EXTÉRIEUR ABYSSINIE La situation politique De Rome, le 5 juin : Aujourd'hui, à la chambre, le ministre des colon ies parlant de la situation en Ethiopie déclare que le gouvernement éthiopien a envoyé un détachement pour rétablir le calme e dans les régions voisines de l'Erythrée. C'est pourquoi des mesures de précaution furentpri-1 ses en Erythrée pour se garantir des incursions 1 des multitudes accompagnant l'armée abyssine. 1_ Heureusement, aucun incident ne s'est produit. !" Le ministre des affaires étrangères ajoute que l'Italie considère qu'il est nécessaire de main-'l tenir l'intégrité de l'Abyssinie. ' ALBANIE , La situation du prince de Wied u De Vienne, le 5 juin : t La Wiener Allgemeine Zeitung apprend de source bien informée que le prince de Wied i- peut actuellement choisir entre trois éventua-s lités pour résoudre le problème albanais : 1" e amener par des négociations avec les éléments populaires des dissensions entre les insurgés ; 2° prendre l'offensive avec les nombreuses ti troupes qui lui arrivent de toutes les régions it du pays ; 3° quitter Durazzo et établir sa ré-i- sidence dans une autre ville d'Albanie. Cette a mesure semble d'autant plus probable que le r mouvement insurrectionnel est limité aux fiefs n d'Essad-pacha et aux environs de Durazzo. La Neiii; Frkie Presse envisage également la dernière éventualité comme prochaine, et e ajoute qu'elle aurait toutefois un caractère r temporaire, et se réaliserait dans le cas où il i- ne lui serait plus possible de se rendre maître ■t par la force de l'insurrection. s Suivant le Neue Wiener Abendblatt, Ismaïl-Khemal-bey aura à Vienne des conférences avec des personnalités politiques. Son retour x en Albanie répondra en grande partie des ré-t sultats de ses entretiens. e Dans de nombreuses interviews avec la n presse viennoise Ismaïl-Khemal-bey s'est borné, j- avec une grande prudence, à dire que le trône ■t du prince n'est pas menacé et affirme que la s grande majorité de la population musulmane est fidèle au prince européen, nécessaire au peuple albanais pour lui permettre de pren-s dre place parmi les nations européennes, x I BULGARIE L'orientation politique II De Sofia, le 5 juin : s Le groupe des socialistes unifiés du sobriané a déposé une interpellation demandant : 1° pourquoi le gouvernement ne s'est pas adressé sérieusement aux banques françaises pour les emprunts ; pour quels motifs il a préféré trai-; ter avec les banques allemandes, et notam-J. ment si ces motifs impliquent des engage-' ments de nature à changer l'orientation politique de la Bulgarie ; 2° quelles sont les conditions de l'emprunt négocié à Berlin. Les mem-bres de l'Union agricole ont décidé de déposer une interpellation dans le même sens et d'en-~ treprendre une lutte extraparlementaire con-~ tre toute concession du monopole des tabacs I sous quelque forme que ce soit. a ESPAGNE Le sabotage aux mines de Rio-Tinto a1 De Madrid, le 4 juin : i- La campagne de sabotage, organisée par Vais gitateur Egocheaga, à Rio-Tinto devait commencer le 1er juin. Elle a été ajournée sur r l'intervention du leader socialiste Pablo Igle-1, sias qui a conseillé d'attendre que le gouver-î, nement ait examiné à fond les doléances des i'- mineurs et soit intervenu, s'il y a lieu, auprès de la compagnie. Egocheaga a adopté la nou-'s velle méthode syndicaliste, le sabotage. Dans une circulaire qu'il a adressée à la Fédération rs des mineurs de la région, il dit : « Le sabotage i- sera déclaré à partir du 1er juin. Au lieu d'ex-le traire 7.000 tonnes de minerai tous les jours, >s les mineurs ne devront extraire que le quart [g de cete quantité. Produisez peu ! De là dépend le succès. Nous allons produire un état •<; -d'anarchie dans le travail ». La Correspondent de Espana, commentant :t ces ordres, s'exprime ainsi : « Le sabotage est l* bien plus destructeur que la grève. Les grévis-a tes ne travaillent pas, mais ils ne touchent ,!! pas de salaire. Les saboteurs touchent et ne font guère autre chose que de causer du pré-s, jutlice. C'est pour cela que le sabotage est ps l'arme préférée des syndicalistes. C'est pour >t cela aussi que les gouvernements doivent em-pêcher que cette arme soit employée contre n des intérêts dignes de tout respect ». ' ETATS-UNIS Le mouvement commercial et monétaire De New-York, le 5 juin : Pendant la semaine écoulée les importations se sont élevées à 19,600,000 dollars. Les importations d'argent, ont été de 130,000 dollars et celles d'or de 144,000. Les exportations d'argent '' se sont élevées à 650,000 dollars." FRANCE La crise ministérielle. La combinaison Viviani. De Paris, le 5 juin : II M. Viviani s'est, rendu à l'Elysée pour infor-mer le président de la république qu'il accepte ^ officiellement la mission de constituer le cabinet. A huit heures vingt, on donne comme très probable la liste suivante : présidence et affaires étrangères, MM. Viviani ; justice, Bienve-i nu-Martin; finances, Noulens; intérieur, Malvy; ît guerre, Messimy ; marine, Gauthier ; travaux, is Feruaud David ; commerce, Thomson : agricul-r- ture, Raynand ; travail, Godard ; colonies, Mil r- liès-Lacroix ; instruction, René Renoult ; sous-secrétaire aux «affaires étrangères, Abel Ferry ; idem, à l'intérieur, Jacquier ; idem, aux beaiix-y arts, Ponsot ; idem, à la guerre, Maunoury. .." On remarquera que le nom de M. Jean Du -puy ne figure pas dans la dernière liste ci-dessus communiquée dans'la soirée. M. Viviani : a eu, depuis, une nouvelle conversation avec M. Jean Dupuy, à la suite de laquelle une 11 note annonce que ce dernier reste à la dispo-ir sition de M. Viviani. Cette note a une réelle importance, étant donnés les incidents de la IS journée et les résolutions prises au cours de 'a réunion tenue au ministère de l'intérieur, réunion à laquelle n'assistait pas M. Jean Dupuy. 11 Doit-on considérer maintenant comme possible j. la rentrée de M. Jean Dupuy dans la combi-sj liaison ? L'axe politique de celle-ci en serait évidemment modifiée, mais nous croyons qu'il faut sur ce point être extrêmement circonspect. Une nouvelle modification de la liste ar-n rêtée ce soir ne se produirait pas évidemment "e sans complications. Aussi convient-il d'atten-l(> dre les événements et de réserver tout pro-'■ nostic. >e . M. Viviani réunira demain matin, à onze lo heures, ses futurs collaborateurs. C'est à ce i- moment-là que la crise sera dénouée ou que M. Viviani rendra ses pouvoirs au chef de g l'Etat. L'accord est fait entre M. Viviani et ses 'e principaux collaborateurs sur la formule de la le déclaration ministérielle relative à la loi mi i- lit aire. Le Le gouvernement exposera dans cette for-

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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