Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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26 September 1914
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s.n. 1914, 26 September. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cc0tq5sb5z/
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Samedi 26 septembre 1914 No 225 4 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. franco francs francs ANVERS . . 16.00 8.00 4.80 INTÉRIEUR 18.00 6.60 5.26 EXTÉRIEUR . 30.00 16.50 8.00 On l'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires . . . 60 eues Demandes et offies d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait- Les annonces sont mesurées au iignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Tnn+n ^tiSoffrir/û o i'nrfmiitS^ïi^Q'fSnn nu à la dni-f olna irifûPCQG à fji 5 O APHT rl>Hnn4miK rl onîm:» n>-. nhn-P ràjs inm LA GUERRE La grande bataille en France ' ^ leur aile gauche, les Français ! maintiennent l'offensive ILa lutte dans cette région prend un caractère particulier de violence Sur le reste du front, la lutte est très vive aussi, et Ton y constate des alternatives d'avances et de reculs légers Le communiqué français d'hisr soir onze heures dix Paris, 25 septembre : AU CENTRE, rien de nouveau. A NOTHE AILE GAUCHE, dans la ré- A NOTfîE Af-E DROITE, devant des ' gion au nord-ouest de Noyon, nos pre- aiSaques de nos troupes débouchant de miers éléments s'étant heurtés à des for- i-ancy et de Toul, l'ennemi a commencé ces ennemies supérieures, ont été obligés à céder. ce matin de céder un peu de terrain ; SANS i-A VVOEVRE MERIDIONALE, mais, rejoints par des troupes nouvelles, repliant vers Rup-de-Mad, l'action con- ces éléments ont repris vigoureusement tinue sur les hauts de la Meuse. Les for- l'offensive. La lutte dans cette région ces allemandes ont pu pénétrer jusque prend un caractère particulier de vio- vèrs Saint-Mihiel, mais n'ont pas pu pas- lence. ser la Meuse. Havas. Communication de la légation de France De Bordeaux, 25 septembre (dix-huit Varennes. Sur la rive droite de la Meuse, heures trente1 : ii est parvenu à prendre pied sur les 1" A NOTRE AILE GAUCHE, une ac- hauts de Meuse dans la région du pro- tion très violente est engagée entre celles montoire d'i-iaitonchatel et a poussé dans de nos forces qui opèrent entre la Somme la direction de Saint-Mihiel; il a canonné et l'Oise et les corps d'armée que l'enne- les forts des Paroches et du camp des mi a groupés dans la région Tergnier- Romains. Par contre, au sud de Verdun, Saint-Quentin. Ces corps d'armée pro- nous restons maîtres des hauts de Meuse, viennent, les uns du centre de la ligne et nos troupes débouchant de Toul se ennemie ; les autres, de Lorraine et des sont avancées dans la région de Beau- Vosges. Ces derniers ont été transportés mont ; en chemin de fer sur Cambrai par Liège 3' A NOTRE AILE DROITE (Lorraine et Valenciennes ; et Vosges; nous avons repoussé des atta- 2" AU CENTRE, nous avons progressé ques peu importantes sur Nomény, à l'est à l'est de Reims, vers Berru et Moronvil- de Lunéville. L'ennemi a fait quelques tiers, plus à l'est et jusqu'à l'Argonne. démonstrations sur la ligne de la Vesouze Situation sans changement à l'est de i'Ar- et de la Blette. Havas. gonne. L'ennemi n'a pu déboucher de _ a ■ S avis' d'0'1'3"' qu'il n'y o pins rien à voir. XlIT 19 r UQ flSjSEfHlQ selon sa tactique coutinnitre, l'Allemand se OUI lU I If C llûUUitU ,'erit caché. Quelques instants plus tard, nous ** :i(iprëiions que les Allemands,qui se dirigeaient Les Allemands esquissent une feinte en effet du côté de Gand, ont été arrêtés à vers Gand. - Termonde aux «g*** «on» JL>ns »n groupe * pau- Belges. — Nous avançons. v.res femmes qui causent devant les ruines , de leurs habitations. Un cliat miaulant, aban- (De notre envoY' . .) donné, rode autour d'elles. Nous nous mêlons Le bruit a couru hier matin — quels ne sont à la conversation. Imagineriez-vous qu'elle pas les racontars qui trouvent aujourd'hui puisse rouler sur la prochaine défaite des Aile- créance ? — que les Allemands, après une atta- mands et la libération du territoire? C'est (pie de nuit, avaient réoccupé Termonde. Nou- ainsi, cependant. Voilà des malheureuses qui vole absurde, s'il en fut, car ce sont, tout au n'ont plus rien, dont les maisons sont un tas contraire, nos hommes qui ont étendu leurs de ruines indistinctes, qui ne trouvent pour lignes au de là de Saint-Gilles, même y répons- toute nourriture que ce pain qu'on vient de saut sans autre peine, tous les Alboches qui leur donner et qui gonfle les mailles de leur se présentaient. filet à provision. Eh bien ! ces femmes espè- N'importe. Il a suffi de ce faux bruit pour rent ! Elles parlent du jour prochain où l'Alle- nous engager à reprendre une fois de plus mand battu sera contraint de payer et d'in- notre exploration de la rive gauche et, bien demniser tout. Dans leur cerveau simpliste, nous en prit, car nous y avons pu recueillir la ville nouvelle s'érige déjà, rajeunie, avec le renseignement que voici. Une femme arri- ses pignons clairs, avec ses briques neuves, vait à Termonde de Bruxelles, après les plus Et pourtant, trois d'entre elles ont beaucoup cruelles tribulations. Elle avait pu gagner plus de soixante ans ; seule, 1a. quatrième pa- Aiost dans la carriole d'un maraîcher et avait raît un peu plus jeune. Cette conversation entrepris de couvrir le reste du chemin en parmi ce monceau de cendres nous parut une marchant de son mieux. Elle arrivait, à la chose extraordinaire et puérile, et magnifique vérité, très fatiguée, mais apportant un ren- à faire pleurer. seignement précieux. Une forte colonne de Nous n'avions pas terminé notre causette cavaliers et de cyclistes allemands étaient arri- qu'un ronflement de moteur retentit tout à vés dans Alost, et s'apprêtaient sans doute à coup en plein ciel. C'est un avion, et qui plus remonter jusque Gand. Elle ne pouvait, affir- est, un avion ennemi. On le voit chaque jour mait-elle, en préciser Le nombre, mais « il y en à pareille heure. 11 arrive de la direction de avait beaucoup ». Malines, survole la ville et s'en retourne enfin Cette information, qui nous paraissait neuve, du cùté de Bruxelles, son inspection terminée, devait l'être beaucoup moins à coup sûr pour La chose est sans doute vexante, mais com- notre état-major; car, dès le début de notre ment diable s'y opposer? Le « Taube », car promenade, nous avions remarqué un mouve- c'en est un, se tient toujours à hauteur suffi- ment de troupes inaccoutumé dans toute la santé pour que nos obus les mieux pointés ne région. On concevra que nous nous abstenions l'incommodent pas. de préciser. Les détails n'auraient aucun inté- Voici pourtant qu'on lui réserve une sur- rêt, d'ailleurs, pour les lecteurs de ces lignes, prise. Il n'a pas terminé sa tournée qu'un large A peine avions-nous fini d'interroger cette biplan jaune apparaît dans le ciel, venant de arrivante, qu'un cycliste passa qui nous ren- la direction d'Anvers. Au lieu de la double seigna sur la position des Allemands en avant croix noire, il porte une double cocarde trico- ,1e Saint-Gilles, le faubourg situé au sud de lore sous les ailes. C'est un avion français! Termonde. Les avant-postes ennemis se trou- Allons-nous assister à une rencontre aérienne ? vaient à quelques six cents mètres en avant Mais non ! D'aussi loin qu'il a pu apercevoir d'une brasserie établie elle-même aux confins son adversaire, l'aviateur allemand a modifié de la localité. Zone dangereuse, nous fut-il dit, sa direction. Il file sans demander son reste, et où les pruneaux pleuvent. Mieux vaut de- On ne l'aura pas aujourd'hui. C'est grand dorn- manrov on rio fn Non* nous rangeons à cÂi macre ! Pour autant que j'aie pu en juger hier, nos hommes se portaient de tous côtés au-devant des Allemands signalés en:re Alost et Gand. Peut-être la journée de samedi donnera-t-elle lieu à une rencontre plus sérieuse. Quoi qu'il i m s lit, les nôtres ne manqueront ni d'hommes, ni do fusils. Je l'écris sans appréhension, i n- à l'heure où paraîtront ces lignes, — si le combat doit avoir lien, — il sera engagé de îelle sorte qu'aucune indiscrétion de la veille ne pourra influer sur son soit. Ayez confiance. Tout ira bien. A. C. Les Allemands accepteraient la paix... Nouveau balion d'essai ? , York, 25 septembre. - Un dépêche de Berlin via la station sans fil de" Sa,.'vï 1 le (dépêche probablement inspirée; dit : En vue des sacrifices énormes faits par l'Allemagne la paix peut être agréée par MM. Bethmann-Hollweg et Moltke, :ais seulement aptès que la po-sifion de l'Allemagne dans l'avenir soit assurée comme absolument inattaquable, ij.• journal ajoute que cette opinion serai! générale partout en Allemagne.» — Reuter. Les atrocités allemandes ocuments Washington, 25 septembre. - L'ambassa-eleur français Jusserand publia un résumé de dix documents élaborés par divers fonctionnaires accusant les Allemands de la campagne1 systématique d'atrocités. Ces documents ont été remis à tous les signataires de la convention de la Haye. Récit d'un réfugié beige de Salines Longues, 2G septembre. — Le Daily Tki.i-graimi publie un récit d'un réfugié belge#de Malines arrivé à Londres. Ce réfugié dit : Avec deux amis, je. visitais le champ de bataille près de Malines. Arrêté par les Allemands, je fus forcé d'aider à l'enterrement des tués. Un vieillard de soixante-dix ans fut fusillé sur le champ,*' parce qu'il était trop fatigué pour continuer à creuser. Le troisième jour, les Belges réussirent à s'échapper. — Rkutkr. L'Angieterre vend tout... excepté son honneur ! Londres, 26 septembre. — Parlant à Falkirk dans un meeting concernant le rècritfement, l'avocat général déclare que l'Angleterre a été appelée une nation de commerçants ; mais, il y avait une chose qui n'était pas à vendre, c'est-à-dire l'honneur anglais. — Reuter. Les Anglais prêtent des jumelles à nos officiers Londres, 25 septembre. — Lord Roberts a réussi, à réunir trois cents jumelles de campagne qui furent envoyées en Belgique pour l'armée comme témoignage d'admiration enthousiaste des sportsmen anglais pour les braves soldats belges. Toutes ces jumelles sont numérotées, et lord Roberts demande seulement qu'elles soient retournées après la guerre aux personnes qui les offrirent et pour qui elles auront alors la valeur d'un souvenir inappréciable. Le ministre belge à Londres a remercié lord Roberts. — Reuter. La mission beige à Montréal Montréal, 25 septembre. — La commission belge a dénoncé hier soir devant une grande audience, les atrocités commises par les Allemands en Belgique, et a envoyé un message de congratulations au duc de Connaught. — Reuter. La Nouvelle-Guinée allemande occupée par les Australiens Londres, 25 septembre. — L'amirauté anglaise a reçu du vice-amiral Patey un télégramme, annonçant l'occupation de la capitale de la Nouvelle-Guinée allemande par une force australienne, sans opposition. Les forces ennemies étaient concentrées à Herbertshôhe, où elles furent annihilées. La garnison australienne est établie dans la capitale. — Reuter. Les Allemands à Valenciennes Els exigent une levée de guerre Londres, 26 septembre. — Une dépêche de Boulogne au Daily Telegraph, datée de jeudi, décrit la situation de Valenciennes actuellement aux mains des Allemands. Des forces allemandes, au nombre de six à dix mille hommes arrivaient à Valenciennes et, depuis lundi, les environs et les' faubourgs sont barricadés. Les Allemands demandèrent à la ville nue levée de guerre de 1,500,407 francs, payables dans sept jours. Le roi d'Italie rétabli Londres, 26 septembre. — Une dépêche de Rome en date du 25 septembre 1914 dit que le roi est parfaitement guéri de la contusion de la jambe gauche à la suite d'une récente chute de cheval! Il'a assisté dans la matinée aux exercices de troupes effectués sur les hauteurs de Tivoli. !VS. Redmond stimule l'Irlande Londres, 26 septembre. — Dans son discours à Dublin, M. Asquith demande comment, il était possible pour l'Irlande de tarder à aidei les petites nations dans le conflit pour ln liberté. « Des milliers d'hommes de partout l'empire offrirent déjà des apports. De nos rri»f>nrlôc r>rUnnif>« Iph linmmp-; sont nrAt.s à fBBSUII—tll III IWH'II MIKWWaaWMOtMWBWMaanaOiMBMMWMI partir pour servir l'empire. » Il demande de volontaires nationaux pour envoyer sans d> lai dn grands contigents de recrues à 1 de vj Mne armée de Kitchener. M. Redmon dit (fue la démocratie de la Grande-Bretagi: donna à l'Irlande le droit d'autonomie et l'I •lande est obligée pour son honneur d'appuyé les ai t: -s parties autonomes de l'empire. -Reuter.Moratorium pour les brevets d'invention en Holland Un moratorium a été décrété en Hollawh Il est sujet à certaines restrictions d'apre l'avis officiel hollandais paru dans I'Indu! thieei.kn F.ic.endom, du 1er septembre 191 L'agence de brevets 1. Gevers & Co, rappelle ce propos qu'en Suisse le moratorium accord ou délai de grâce jusqu'au 31 décembre 1914 qu'en Belgique et en France, il est d'une dure indéterminée et que le moratorium angla s'applique exclusivement aux inventeurs qt pourront prouver qu'ils étaient dans l'imposs bilité d'agir dans les délais réguliers. L'armée allemande est commandée par des barbare On ne s'étonne plus des innnombrable cruautés commises par les soldatesque all< mande, sur des populations inoffensives < sans défense, lorsqu'on connaît la mentalité d sauvages qui règne parmi les officiers sùpi rieurs allemands. Les dévastations et les ma sacres odieux, qui ont marqué le passage d ces hordes, ne sont pas des excès isolés et in prévus. C'est un système, c'est un calcul. Nor en trouvons une preuve de plus dans une pn clamation qui a été adressée aux soldats du "< corps allemand, par le commandant en ch< baron von Bissing, et dont voici les passage principaux : « Lorsque des civils se permettent de tire sur nous, les innocents doivent pâtir avec lf coupables. Les autorités militaires ont dit différentes reprises, dans leurs communie; tions aux troupes, que l'on ne devait pn épargner des vies humaines dans la répressio de ces faits. Sans doute, il est. regrettable qu des maisons, des villages florissants, voire de villes entières soient détruits ; mais cela, n peut vous laisser entraîner à des sentimem de pitié déplacée. « Tout cela ne vaut pas 1 vie d'un seul soldat allemand. » Cela va de se d'ailleurs, et il est superflu d'y insister. » Voilà comment les autorités allemandes exc tent publiquement, leurs troupes à commetti les plus affreuses atrocités. On ne s'étonn plus, quand en lit pareil langage, que de bourgeois soient fusillés sans aucune forme d procès. A quoi bon une enquête, puisqu'il fai que les innocents soient punis comme les ai très; puisqu'il faut des hécatombes pour ch; que soldat allemand qui tombe, fut-ce sous le halles d'une sentinelle belge. Et nommer s'étonner, après cela, que quelque repris d justice de l'armée allemande, abruti par le excès alcooliques, avide de pillage, tire de coups de fusil pour provoquer des réprésai les. puisqu'il est sur d'être cru sur parole ( rester impuni des pires brigandages. Sympathies hollandaises Le journal Dr. Courant vient de publier u dessin, de la main de l'excellent dessinaten Louis Raemakers, qui rend très bien les sent ments qui animent les Hollandais à notr égard. On y voit Sa Majesté la reine de Ho lande présentant à la Vierge belge, qui port le casque et le glaive, un exemplaire de so discours du trône ; tandis qu'un long et misi rable cortège de réfugiés belges défile elevar eux. En dessous du dessin, il est dit : « Vei l'extérieur : la neutralité absolue ; à l'intérieu des sentiments de profonde compassion, adm ration et sympathie. » L'emprunt de guerre en Allemagm Les communiepiés officiels allemands pi. bliés à l'étranger annoncent le succès complc du dernier emprunt de guerre. Malgré l'obi galion de souscrire imposée aux banque d'épargne et la menace de taxes de guerï lancée à la population en cas de non sou? cription, des notes paraissent dans les joui naux allemands, montrant le peu d'empresse ment des contribuables dans leurs souscrij tions à l'emprunt de guerre. Cet emprunt d( vait réunir environ un milliard 250 million de francs, pour couvrir les dépenses de 1 dette de guerre de 1913. Le premier acompt était dû en août. Les établissements gouvei uementaux de prêts, qui font des avances su des fonds nationaux et des titres de tons gei res, ont .émis du papier d'emprunt exacte ment pour trois cents millions. La propagande allemande Le journal Secoi.o, de Gênes, annonce qu l'université de Leipzig a adressé à chaque pn fesseur et professeur-adjoint des université italiennes une lettre circulaire contenant u numéro spécial du journal Leipziger NeUestk Nachtrichten, avec des comptes rendus d victoires allemandes. Elle priait ces messieur de répandre ces informations parmi leurs étr (liants et la presse italienne. Le Secolo donne intégralement la répons envoyée par le professent Bossi de l'universit de Gênes. Elle est d'un intérêt particuliei non pas seulement à raison de la haute situe tion scientifique de l'auteur, mais parce qu le professeur Bossi, qui était, encore récen ment député, est intimement lié avec les men bres des partis socialistes et travaillistes ita 'iens. Après avoir repoussé dans un langag digne la tentative de l'Allemagne d'exploité l'internationalisation de la science pour la de fense de sa situation politique, au momen même où des ordres avaient été donnés d'e> clure dorénavant, des universités allemande les Russes, les Serbes et les Japonais, le pre fesseur Bossi dénonce les nombreuses atteir tes portées par l'Allemagne au sentiment d fraternité humaine. L'exaltation de la fore brutale ; la volonté prétendue de la paix, e préparant le massacre humain, même en pay neutres : la violation des traités ; l'invasio de territoires neutres ; la destruction de ville; même celles appartenant à des Etats neutres ^ans souci de la propriété privée ou artist que ; le bombardement de villes ouvertes, 1 meurtre de citoyens non armés, tués pour 1 seule raison qu'ils étaient patriotes, tous ce 'faits sont énumérés d'une manière impre< sionuante, tel un catalogue d'iniquités. « Bie diffûvûntû r»nni-'lnt ln lpttro rln rn'nfoccotir rl U s tingué, est. la civilisation epie nous considérons comme un devoir d'enseigner dans nos a universités. » ,1 II faut noter qu'une propagande identique à 0 celle dont l'université de Leipzig s'est faite l'auteur est pratiquée dans tous les pays res- ,• tés neutres. Du bluff, touiours du bluff Le lieutenant général allemand von Mor-gen, qui, avant la guerre, commandait la 81e brigade d'infanterie à Lùbeck, a lancé la pro a clamation suivante au peuple polonais : Aux habitants des gouvernements de Lomza et de Varsovie s L'armée russe de Narew est. anéantie. Plus de cent mille hommes, avec les généraux-commandant k les l.'ie et 15e corps d'armée, sont prisonniers . trois à cent canons ont £té capturés. L'armée russe, sous (i le commandement du général Bennenkampf est en retraite dans la direction de l'est. Les armées ' autrichiennes s avancent victorieusement en (îali-; ci.:. Les troupes françaises et anglaises en France •s ont subi une défaite désastreuse. La Belgique se il trouve sous une administration allemande. Je viens i- à vous avec, les armées d'avant-garde allemandes et en ami. Prenez les armes ; expulsez les barbares russes, qui vous ont soumis à l'esclavage, de votre belle contrée qui. une fois de plus, jouira de sa liberté .politique et religieuse. C'est la volonté de mou empereur puissant- et généreux. .Mes troupes % ont l'ordre de vous traiter en amis. Nous vous 1 payerons ce (pie vous nous vendrez. Je fais appel ;y votre chevalerie pour nous recevoir convenable- s ment avec nos alliés. (s) Lieutenant général von Morgen, d dans le royaume de Pologne, septembre 1914. e ; Pertes allemandes 's Un communiqué officiel du grand quartier général nous avait appris que les Allemands e avaient eu de très grandes pertes durant la i(. bataille que leur livrèrent nos vaillantes trou-^ pes' belges, du 9 au 12 sejdembre. Les corres pondants de guerre des journaux hollandais qui suivent les opérations militaires dans les r lignes allemandes, confirment ces constata-s tions en tous points. Voici ce qu'écrit le cor-à respondant du Tyd : •< Les Allemands avaient déposé les blessés belges dans les maisons sur de la paille, parce n qu'ils défendent à la population de venir sur 0 le champ de bataille aussi longtemps qu'ils s n'ont pas enterré leurs morts et emporté leurs e blessés. Pendant trois jours ils ont été occu-s pés à cette besogne ; c'est vous dire que les Mlemands doivent avoir eu des pertes corisi-" dérables. » Et cependant, le correspondant ne parlait que des morts et blessés allemands tombés à e Rotselaer ! On peut après cela se faire une e idée du nombre considérable d'Allemands qui s ont été couchés par les armes belges sur le e reste du champ de bataille, qui s'étendait de ^ puis Aerschot et Tirlemont jusqu'à Termonde. ï Le poisson comme nouriture On voudrait pouvoir reco nmander le pois-s son comme nourriture particulière saine en ce h temps où les citadins ne peu/eut guère prendre d'exercice en plein air. Mais il n'y faut '! pas songer. Il est vraiment trop cher, "même pour le poisson le plus commun. Et pourquoi est-il si cher ? On en trouvera peut-être une raison suffisante dans le l'ait que La. très grande majorité de nos pêcheurs flânent sur les quais et encombrent les rues au lieu de se n trouver sur leurs bateaux. i1 1 Ce que coûtera la guerre actuelle e Le journal italien II Sole cite le travail du 11 capitaine Henke publié l'année dernière par le '. grand état-major allemand et qui semble ainsi 's être l'un de ceux qui méritent le plus d'être r pris en considération. Raisonnant pour l'Allemagne et supposant une guerre de douze mois, le; capitaine Henke, tablant sur une armée de trois millions d'hommes, évalue à douze marcs par jour le coût d'entretien d'un soldat, soit un total journalier de quarante-cinq millions de francs, ou seize milliards et demi de francs i au bout de l'an. Ce coquet total, notre statisti-J cien le ramène à quatorze millards tout ronds, ce qui est encore fort joli, surtout qu'il n'en-1 visage qu'une guerre terrestre, et qu'il ne pré-^ voit pas les dépenses navales. En se servant e des mêmes bases, voici les résultats auxquels on arrive pour les cinq grandes puissances actuellement en guerre : Soldats Francs Allemagne 3,000,000 14,000,000,000 •s France 3,000,000 14,000,000,000 1 Russie 4,000,000 19,000,000,000 e Autriche 2,000,000 9,000,000,000 j. Angleterre (armée et flotte) . . 14,000,000,000 70,000,000,000 Soixante-dix milliards et encore une fois, sauf pour l'Angleterre, les dépenses navales n'entrent pas en ligne de compte. D'autre part, la Russie en faisant appel à toutes ses réserves peut armer au moins cinq millions d'hommes — certains disent six millions. Enfin, le capitaine.Henke évalue les dépenses pour les trois premières semaines de la mobilisation au huitième du total, c'est-à-dire, pour l'Allemagne seule, à 1,700 millions. Nouvelle addition. Les rapports économiques beigo-anglais ije comité de défense du commerce et de l'industrie belges, rue Saint-Jacques, 10, nous communique la lettre suivante : Manchester, ie 20 septembre 1914. Monsieur D. Vanderheyden, J1, Avec plaisir nous venons d'apprendre qu'un comité l'ait des efforts pour nouer plus étroi-t tement les relations entre les fabricants et marchands beiges et anglais et pour ce motif s nous prenons la liberté de vous demander si vous pourriez nous aider à nous mettre en rapport avec vos fabricants qui seraient dési-0 retix d'exploiter le marché loT:al et maritime !j de Manchester et de la ville voisine de Liver-s pool. , Nous sommes agents, établis depuis environ seize ans, ayant les meilleures relations avec les plus grandes firmes maritimes de Manchester et Liverpool exportant vers toutes les par- 0 ties élu monde, ainsi qu'avec les maisons fai- 1 saut la fabrication et la vente en gros des s manteaux, costumes, chemises, étc. , Nos bureaux sont situés au centre et nous nouvons fournir les meilleures références chez nos fabricants actuels. Nous représentons déjà une firme belge (établissements Augustin Go-ris, de Saint-Nicolas-Waes) et avons bien réussi pour elle. Cette firme a montré une habileté exceptionnelle dans 'son procédé pour concourir sur notre marché et a acquis de bons résultats. Malheureusement, nous avons éprouvé deux ou trois mauvaises expériences avec des fabricants belges qui, après avoir décidé d'entrer en concurrence, faisaient peu ou pas d'efforts pour assurer l'affaire. Il semblait epte leur idée était de faire connaître leur nom aux clients d'ici et d'attendre l'arrivée des commandes, sans autre effort de leur part dans la question d'échantillonnage, réponses rapides, etc. Nous avons appris de quelques-uns de nos amis d'ici qu'ils ont eu la même expérience. De tels procédés ne peuvent être employés, mais, si quelques firmes de votre pays sont prêtes à faire tous les efforts pour assurer les affaires, nous sommes certains que plus tard elles auront de bons résultats, vu que nos acheteurs sympathisent fortement avec votre brave petit pays en détresse et sont enthousiasmés de la magnifiejue résistance que vous avez opposée aux barbares. En conséquence les clients donneront toutes les préférences à vos fabricants. Si quelques unes de vos firmes pouvaient imiter les produits allemands, elles réussiraient pleinement. Si donc vous pouvez nous mettre en rapport avec des maisons qui désirent sérieusement s'introduire dans notre marché nous vous serions bien reconnaissants et pouvons vous assurer que nous ferons tout notre possible pour leur intérêt et le nôtre. Nous nous épargnerons aucune peine pour donner toutes les explications pour le meilleur moyen de concourir avec succès. Recevez, monsieur, nos salutations bien dévouées.(N. d. 1. R. — Les intéressés peuvent obtenir l'adresse de ces agents aux bureaux du Comité de défense du commerce et de l'industrie belges, 19, rue Saint-Jacques, le matin, entre 10 et 11 heures.) La fraternité anglaise Un négociant de la place nous communique la lettre suivante qu'il vient de recevoir ce jour d'un chef d'une des plus grandes firmes de Londres. Nous en respecterons les termes : Chers messieurs, J'ignore si vous êtes marié ou célibataire, mais je vous écris pour vous avertir que, au cas où vous seriez décidé de fuir l'invasion, vous me feriez un grand honneur en acceptant l'hospitalité de ma maison. Il m'est très facile de vous héberger ainsi que votre dame, ou, si vous venez seul, vous serez également le bienvenu. Mon épouse se joindra à moi pour vous recevoir le plus cordialement possible, vu que nous serions très charmés de vous voir arriver ; si madame voulait venir avec les enfants, nous les recevrions encore avec plus de plaisir.Si vous pouvez accepter notre proposition, n'hésitez pas à en profiter, car notre dette envers la Belgique est très grande et nous aimerions à savoir que nous avons été capables de vous faire profiter de notre hospitalité. Je suis convaincu qu'un changement et. un repos de quelques semaines ici vous feront du bien. Au plaisir de recevoir votre réponse, et étant prêt à vous recevoir immédiatement, aucun délai n'est nécessaire, je vous prie de me croire Votre ami sincère. Voilà donc encore une marque de sympathie des Anglais dont il est inutile de faire ressortir la cordialité et la générosité simples. Appel de mobilisation aux Français résidant en Belgique Communiqué officiel de la légation de France à Anvers : Les hommes des classes 1892 à 1887, ne sont pas rappelés pour l'instant, sauf ceux qui reçoivent tm ordre individuel de mobilisation. Les jeunes gens des classes appelées sous, les drapeaux, résidant eh Belgiepie, qui au-'raient obtenu des sursis d'incorporation ont été convoqués par ordre d'appel individuel le 21 août. Ceux qui n'auraient, pas reçu cet ordre d'appel par suite de retard dans le service postal résultant de la marche de l'armée ennemie, sont invités à rentrer en France pour se mettre à la disposition de leur commandant de recrutement et être dirigés sur leur corps d'affectation. Les hommes de la classe de 1914, qui devraient être incorporés en octobre prochain en temps normal, sont appelés sous les drapeaux depuis le 30 août dernier. Ceux qui n'auraient pas encore reçu leur ordre d'appel sont invités à rentrer en France se mettre à la disposition de leur commandant de recrutement.La classe de 1915, formée des jeunes gens' nés en 1895, est recensée dès à présent. Les visites médicales auront lieu dès la publication de cet avis dans les consulats et agences consulaires de France des villes non occupées par l'ennemi. Les opérations de révision commenceront en France le 7 octobre ; la fin des opérations aura lieu le 20 novembre. L'incorporation de contingent suivra de près la révision. Seront visités immédiatement dans les consulats, en même temps que les jeunes gens de la classe de 1895, les ajournés des classes de 1913 et de 1914. Les résultats de ces différentes visites médicales seront adressés aux préfets par les consuls aussitôt que possible. Avis concernant les exemptés et réformés des classes 1887 à 1914 . Dans le délai de 8 jours, les exemptés et réformés des classes encore soumises aux obligations militaires, c'est-à-dire des classes 1887 à 1914, doivent faire une déclaration de situation militaire au consulat ou à l'agence consulaire dont ils dépendent. Co c rliiflfi rntinne nni nnnvrAnt ûti'o fnitoc i.-ii-

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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