Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 15 June. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8p5v69973j/
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Lundi 15 juin 1914 No 136 Vingt-sixième année » ABONNEMENTS: un an un seme. un trim*. lianes francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 S.26 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Tpl^nhnne : 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. £W~ Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal AVIS IMPORTANT Les personnes qui prendront i ibonnement pour le second semest le cette année recevront le journ 5RATUITEMENT dès le jour de lei nscription jusqu'au 30 juin prorhai ACTUALITÉS CINQUANTE ANS DE DESASTRES Bour tout ce qui concerne les choses i j;i marine, le mieux est de s'en rapport à l'amiral de la Mure et d'attendre s (conclusions pour en tirer des certitude Dans la glorieuse retraite où il panse s blessures en contemplant ses trophées, pensée vogue encore sur les océans et co tribue aux progrès de la navigation. S( ilernier ouvrage ressemble à une impro\ patïon 11 a pour titre cinquante nus < Visait/v.s tnaiitimcs, et on le croirait i spire de la catastrophe de l'ÉMi'RESS < Jiieland, n'était l'importance des stalis <11les et dés documents. Nous énuniérons d'abord aves lui 1 sinistres qui ont attristé ce demi-sièol Ils sont, hélas, fort nombreux. En avril 1864, le transport Génér. Hi,inchant sombre au large d'Ajaccio av< M2 passagers ou hommes d'équipé '.lont aucun n'est sauvé. En janvier 1866, Je paquebot à vapet |jONDON sombre dans le golfe de Gasc nie, et fait deux cents victimes. En octobre 1870, le paquebot Cambri lésemparé par une tempête au large i ile d'Inishtrahull et tardivement secoi u, laisse 170 de ses passagers dans li lots. Un avril 1873, naufrage du paqueb Itlantic au large de Sambre, avec îi ictimes. En novembre 1874, le paquebot Cosp fiîiCK, qui transporte des émigrants dai ii Nouvelle-Zélande, ést incendié t purs de route : 470 victimes. En juillet 1876, le paquebot GrE; ueensi.and échoue à la pointe du Fini :re par une mer démontée : 569 vicl ies. En septembre 1878, le paquebot c ■uristes Princess Alice entre en coll on avec un ferry-boat d^ns la Tamise pO victimes. En janvier 1883, le paquebot Cimbr jmbre dans la mer du Nord, en vue di îles de Hollande : 454 victimes. En décembre 1890, incendie du paqu pt Shangai dans lamer de Chine : 3( ctimes. En mars 1891, le transport d'émigran jropiA sombre par suite de collision a ,rge de Gibraltar : 564 victimes. En juin 1893, deux cuirassés de la mi ne britannique entrent en collision dar , Méditerranée au cours de manœuvri ivales : le Victoria et le Camperdow; p Victoria est coulé avec 359 morts. En septembre 1893, le croiseur cuiras; .isse Rusai,ka est perdu sur la côte c 'inlande : 200 morts. En mars 1895, le croiseur espagni tEiNA Reoente s'échoue au large de G fraltar et y laisse 400 morts. En avril 1896, collision du paquebt illemand Elbe au large de Lowesto i.vec 334 victimes. En juin 1896, naufrage du paquebt anglais Drummond Càstle au large ( l'île d'Ouessant : 247 victimes. Eu décembre 1896, naufrage du paqui bot allemand Salie'r au large du ca Corrubedo : 280 victimes. En juin 1898, collision du transatlant que français La Bourgogne dans les eau de la Nouvelle-Ecosse : 545 morts. En octobre 1898, naufrage du transa lantique Mohegan sur les récifs de Coi nouailles : 107 morts. En septembre 1899, le paquebot de toi ristes Stei.ua sombre devant Aldernev 105 morts. En mai 1902, perte du Gamorta dai un cyclone <'i l'ouverture de la baie d Bengale : 739 victimes. En juin 1904 le paquebot de touriste Gênerai, Si.ocum est brûlé devant New York : 1,000 victimes. En juin 1904, le transport d'émigran Norge est coulé devant Roc.klin.lI Reef 637 morts. En septembre 1905 le cuirassé japonai Mikasa, portant le pavillon de l'amin Togo, est détruit par une explosion ace dentelle de ses soutes : 599 victimes. En-novembre 1905, le paquebot anglai Hilda sombre devant Saint-Malo : 12 morts. En août 1906. naufrage du transpoi il,«lien d'émigrants Sirio en vue des côte (l'Espagne : 300 morts. En février 1907. échou.'ige du. paquebi ,uiglais Beri.in sur les jetées du Hoek va Holland : 128 morts. En novembre 1907, naufrage du Kai an dans la mer du Nord : 110 morts. En mars 1908, naufrage du paquelx pponais Miitsij Mauru éventré par eu ision devant Hakodate : 300 victimes. En novembre 1908, incendie du >Sard ia devant Naples : 123 morts. En novembre 1908, naufrage du paqiif ot japonais Taisii : 150 morts. En septembre 1909, naufrage du W.« Atha : 211 morts. En février 1910, naufrage du paquebc tançais Général Chanzy devant Minoi .lie : 200 victimes. En avril 1912, désastre du Titanic 503 vistimes. En octobre 1913, incendie du Voltur 1 : 126 victimes. En mai 1914, collision de I'Empress o eland : 1.023 victimes. Pour éviter le retour d'aussi funèbre nécrologes, l'amiral de la Mure énoi des propositions que nous rapport-ère demain. jn Firmin Charlérie GRECS et TURCS Les ambassadeurs des grandes puissance: JT Constantinople ont fait, hier et, avant-hier, : l'ordre de leurs gouvernements, des démarc] à la Sublime Porte au sujet de violences ce. — mises contre la population grecque d'Asie-, neure par les « mohadjirs », c'est-à-dire par ^ Turcs de Macédoine fuyant la dominât: U étrangère. Les désordres causés par la dép session brutale des habitants autochtoi avaient pris de telles proportions et l'émoti j provoquée en Grèce était devenue si forte q malgré les bonnes dispositions réciproques ( deux cabinets, un conflit devenait immim ^ entre la Grèce et la Turquie. Le ministre S. Grèce à Constantinople avait déjà remis es grand-vizir une note courue en termes éner 5a ques, et M. Yenizelos avait, prononcé à la B< u- lè deux discours où il présentait la situât i ,n sous les couleurs les plus noires. M. Venizc j lui-même était sérieusement menacé par l'i lfi [)osition qui exploitait sans scrupule les e barras actuels pour incriminer ses aména, ments, sa patience et sa modération. Il ét ,i' donc urgent que l'attention de la Porte fut a rée par des tiers amis sur la nécessité pr santé de faire cesser les excès dont les Gr< JS d'Asie-Mineure sont victimes et d'accorder e. ceux-ci la protection efficace à laquelle ils e droit. Le gouvernement ottoman est dans une tuation très difficile. Il se trouve, comme ' gouvernement grec, avoir à sa charge des e zaines de mille hommes — plus de deux ce mille, parait-il, — dont il ne sait que fai ir Où qu'il les installe, il est sûr de méconten > les populations locales. S'il les dirige sur provinces de la mer Noire, il provoque c v, troubles en Arménie où il s'efforce en ce n I,. ment même d'établir un ordre de choses réj lier avec la collaboration d'inspecteurs géi ^ raux européens.'L'Arabie est-loin, le sol y généralement pauvre, et les Arabes ne lais, raient point péuétrer chez eux des inasî d'intrus. La Mésopotamie est vaste, fertile 1 presque inhabitée; mais il n'y existe aucu installation, et l'on n'y peut jeter par dizair \- de mille des individus dépourvus de tout oui is lage domestique et'agricole. C'est peut-être v( u ce côté pourtant que devrait, petit à petit, êi détourné le courant des mohadjirs qu'on T pourrait utiliser prochainement aux trava publics en cours d'exécution. Leur établis r ment sur les côtes de la mer Egée préser les plus graves incovénients. Ils s'y heurtent des populations chrétiennes fixées dans ces : le gions depuis des temps immémoriaux et pi j- fondément attachées au sol. Si certains val : comme celui de Smyrne, ont conçu le desse d'islaminiser ces régions en y remplaçant 1 [A habitants grecs par des réfugiés musulmar et s'ils ne sont pas arrêtés dans l'exécuti> de leur plan, cette révolution ne s'accomplj point sans de terribles bouleversements. I tout cas, du reste, les multitudes chassées leurs foyers séculaires seraient tourmentées < désir d'y rentrer, la paix entre la Grèce et ;s Turquie serait à la merci du moindre incide vi et tout espoir de développement économiq de l'empire ottoman s'évanouirait. Person ne voudrait plus risquer des capitaux da l'Asie ottomane dans des conditions aussi pi caires. ,s Le cabinet de Constantinople semble l'ave compris. Il n'écoute point les gens qui prête dent que, dans un nouveau conflit, ce ser; <é la Turquie qui courrait le moins de risque 'l1 Les risques, au contraire, seraient énorme Talaat-bey, ministre de l'intérieur, est allé s j] les lieux. Il a déjà procédé à des révocatio j. et déplacements d'agents mal intentionnés < trop zélés. Les amis de la Turquie s'attende de lui et de ses collègues qu'ils mettent f 1 aux violences et préviennent des chocs locai qui entraîneraient presciue inévitablement cl chocs internationaux. )t Dépêches télégraphiques (Service de VAgence HAVAS) p Les affaires d'Albanie . Durazzo, 14 juin. — Selon des nouvelles ar vées ici par radiogramme le mufti de Dibi X Yehib, qui séjourne actuellement à Tira; aurait conseillé aux rebelles de déposer les ; mes et de se rendre. Des rapports venant ; Dibra annoncent que les chefs du mouveme organisé dans cette ville ont envoyé à Duraz trois lettres rédigées, en langue turque do i- l'une est adressée au prince, une seconde à . commission de contrôle et une troisième à Ti khan pacha. Ces lettres expriment les sen ments de fidélité de la population de Dibi s Dans la lettre destinée au prince la populatii n proteste de sa fidélité et de son dévouement se déchire prête à mourir pour le prince, et ne jamais permettre que dans la partie du te ritoi'fe de Dibra accordée à l'Albanie» flotte i autre drapeau que le drapeau albanais. I outre il y est rappelé quWrif Hikmct a s contraint de fuir et qu'on ne manquera pas > mettre hors d'état de nuire les quelques par sans qu'il y possède encore. *** • Duinzzo, 14 juin. D'après des nouvell i! venant d'Elbassan, les rebelles sont entré i- dans Guili.ma, dans le district de Tirana. 1 se sont avancés, ensuite, vers Bradeslech, m ^ loin d'Elbassan. Ils-allaient occuper cette pla " quand un détachement de troupes, composé , o gendarmes et de volontaires, leur barra route. 11 s'en suivit un combat près de Zag .( leza. Les rebelles furent repoussés.mais apr avoir reçu des renforts ils attaquèrent de no veau les troupes du gouvernement et les fore rent- à battre en retraite.Les rebelles ont aelrc it sé aux autorités d'Elbassan un message ela ,, lequel ils déclarent vouloir faire leur entr dans cette ville vendredi à tl heures du m tin. t.es habitants d'Elbassan se sont join aux détachements de troupes qui se trouve dans cette ville en vue d'une défense oomm ,(; ne. Ils on déclaré être en état de pouvoir teu sans renforts jusqu'à dimanche soir. Cepe dant, on a envoyé à Elbassan des troupes ■ secours de Skrapari et de l'artillerie de Val na, si bien que tout danger semble écarté. *** Durazzo, 14 juin. — Le maire, M. Gjourg vitch, qui avait été arrêté et interrogé hi soir, a été remis en liberté sur l'invitation e { délégué russe et de la commission de co ! trôle. t Constantinople, 14 juin. — La note grecqu dont on a signalé la remise ne fixe aucun d lai à la Porte. Elle déclare seulement que une prompte fin n'est pas mise aux excès coi : mis à rencontre des Grecs, elle décline la re ponsabilité des conséquences de la- persistais de cet état de choses. La Porte n'a pas enco répondu à la Grèce. p Mexique et F.tats Unis Ni \gar\-Fai,i,s. 14 juin. — On assuré nue ' délégués mexicains très mécontents de l'attit 3 de des Américains ont été sur le point d'aba !Ce donner la conférence mais que le gén. r; ing Muerta leur a télégraphié d'y rester. Les déh gués américains ont proposé hier plusieni noms pour le remplacement de M. Huerta à 1 présidence. Les délégués mexicains ont refus — de les discuter. e)u assure également que 1 publication de la correspondance des médi' teurs avec le général Carranza a eu lieu ma ; m gré l'opposition des délégués américains. >ur A la douma ies Saint-Pétersbourg, 14 juin. — La couunissio ni- du commerce de la douma a voté des crédit ^li- pour l'installation de mines de charbons au ]es frais de l'Etat, dans le bassin élu Donetz, 1 01j charbon extrait étant destiné aux chemins d fer de l'Etat. La commission estime que d cette façon il sera possible de combattre 1 ,0h syndicat des industries du charbon. La coït 011 mission eîe la marine a voté un crédit pou ie. l'école des cadets de la marine à Sébastopol. La tension gréco-turque 'nt C.onstantinopi.k, 14 juin. — La presse tnrqu de commente plutôt avec calme les déclaration au faites par M. Yenizelos à la chambre. Le 'D gj. m ne les trouve intempestives, et il y voit un )U. manœuvre parlementaire tendant à s'appn un prier le succès de la cessation de l'émigratioi ()S des Grecs due au voyage ele Tal iat-bev. Le maire d'Aivali a télégraphié au gr.uid 1,1 vizir que par suite ele l'arrivée ele Talaat-be" 1,1 la tendance à l'émigration > disparu. Le « •] me est rétabli. Les populations vaqiien' à leur iii trava uLe maire a exprimé la fidélité de h ti populatietn envers le gouvernemnt ottoman, es- *** tes Constantinoim.i;, 14 juin. — Plusieurs stea a mers grecs ont quitté hier Constantinople Mit D'autres ont traversé le Bosphore entrant di rectement dans les eaux grecques, si- *** le Con'stantinopi.e, 14 juin. — Le ministre d -lj. l'intérieur télégraphie ele Nagnesia qu'il s'es nt rendu d'Aivali dans l'Ile de Mockônisi où il ; „ tranquillisé la population grecque. Il a v i si t ■ ^' tgalemënt Dikili où il a décidé 3.000 Grecs de ei districts de Dikili et de Rergaina à rentre es dans leurs foyers. La population grecque di les Bergama et ele quelques districts voisin 10- avaient «'■migré à Mytilène. I! a été établi qu ai- pendant l'émigration plusieurs maisons et ma ié- gasins ont été pillés. Ordre a été donné el'ar iSt rêter les coupables et de les livrer aux fi bu _e naux mais la plupart se sont échappés. Les ol îe's volés ont été restitués: Le ministre a con féré à Soma avec le vali qui avait déjà réuss Ll à faire rentrer chez eux les Grecs-qui s'étiien ne rendus à Smyrne et à tranquilliser les autres es Aujourd'hui, le ministre se rend à Menemei 11- et à Smvrne et demain à Phokea. irs L'ouverture du canal de Panama re Washington, l'i juin. — A l'occasion de l'on ne verture du canal ele Panama, le président Vvil jx son. se rendra ele Rainpton-Roads à Colon,avei ■e. une grande .flotté internationale. Neuf pav 1p auraient annoncé leur intention de se faire re présenter dans cette flotte. Il est probable qu« ' d'autres nations y soient également représeu "e" tées. La flotte américaine assistera, après l'on verture du canal, aux fêtes de San-Francisco is. Le passage du canal par la flotte durera pro in bableemnt quatre jours, es ; ^ L'Angleterre rentière ra III in La résistance anglaise ci la concurrencf cle allemande rencontrait, nous l'avons dit ^ des obstacles imprévus dans les condi nt lions mêmes du commerce anglais i ie l'étranger : produits trop chers, poids e ie mesures difficilement compréhensibles aS mauvaises conditions de crédit. Le voya ■é- geur anglais ne visitait pas assez lt clientèle, il ne connaissait pas suffisam lir met les langues étrangères, il n'envoyai I" que des catalogues en anglais. L'exporta teur anglais ne savait pas emballer, le; ig lignes de navigation nationales augmen u. taierit le prix des marchandises par l'élé ris vation d_es frais de transport. Ue nom )u breuses organisations ouvrières faisaien »t obstacle au développement du commerce in Par ailleurs, le jeune Allemand possè ix de une éducation technique et linguisti ^ que qui lui permet mieux de se rendr{ compte des habitudes commerciales de; — autres pays. Ce qui mit le comble à l'indignatior anglaise, c'est que bientôt on s'aperçu que eu n'étaient pas seulement les pays soumis à l'influence anglaise qui lu: ri- échappaient commercialement mais en a, core les colonies britanniques elles-mê-la mes : en 1884, environ vingt-six pour cenl ;jt; des importations dans ces colonies étaienl nt de source non anglaise ; en 1894, cettc !o proportion avait passé à trente-deux poui cent. 11 faut tenir compte, il est vrai, dt j"' cc que la loi de 1894 forçant à déclarei ti- l'origine vraie des marchandises, certai a. nés de celles-ci qui avaient été importées >0 comme étant d'origine anglaise passaient e.j à présent pour non-anglaises. La question du change eut aussi sa m part d'influence dans le mouvement : le '.i; change sur l'Allemagne était défavorable £ aux exportateurs; l'établissement de ban il' ques allemandes à Londres, en Amérique du sud, en Afrique, en Asie rétabli! la situation. i's l'ar un curieux retour des lois écono-<•* iniques,'ces nouvelles banques alleman ^ des venaient concurrencer des établisse-ments allemands également mais plus le anciens : ceux de llaring, Rothschild, la Huth, Schroeder, Fruhling, Goschen, etc. « Les fils de l'Allemagne actuelle, fait ** remarquer M. Fritz-Diepenhorst, fonl une concurrence efficace aux Allemands ■s d'une génération précédente qui ont per du leur nationalité et qui sont devenus £ Anglais. 11 y a cent ans, les financiers allemands ont transporté d'Amsterdam nt à Londres le centre international des »- payements ; ce sont encore des Alle-mands qui, au détriment de l'Angleterre, font revenir à eux une grande partie des n. opérations de payement.» La thèse de l'auteur est que, si les exportations allemandes à destination des c colonies anglaises a augmenté, - - ce ,',r qu'on ne peut nier, il n'est pas établi ri. que cette augmentation ait eu lieu exclusivement au détriment de l'Angleterre, p, Les augmentations signalées pour le com-merce allemand et le commerce améri-n' cain dans les colonies anglaises tandis s- que le commerce anglais ne s'accroissait e guère, ont pu être obtenues parce que p les facultés d'absorption du marché mondial en ce qui concerne certains produits ;s se sont considérablement développées, •i- Il n'est pas mauvais de signaler que i- dans bien des cas, d'ailleurs, les mar i chandises anglaises n'ont pas seuleme résisté à la concurrence, mais ont mên triomphé. Les représentants comme ciaux à Singapore contestent la régrt u sion du commerce britannique et dise que la difficulté d'adaptation de l'indu trie anglaise n'existe plus aujourd'hi ijuant aux relations directes de l'Angl terre et de l'Allemagne, on ne peut qi s constater que l'Angleterre est aujou < d'hui le meilleur client de l'Allemagi et qu'aucun Etat n'achète autant, en A 0 gleterre que l'Allemagne. L'empire ail „ mand achète en Angleterre un quart c total des produits que celle-ci vend à s r propres colonies : il achète plus en A. 'gleterre que la France et la Russie ré nies. D'autre part, l'Allemagne achè ^ dans les colonies britanniques pli ^ qu'elle n'y importe. En 1870,. la différence entre les expo talions anglaises et les exportations ail 1 mandes se chiffrait par 2,057 millions i marcs ; en 1912, celte différence n'éta p.u- que de 1,057 millions de marc Mais au cours de cette période, la pop 5 lation de l'Allemagne avait crû de ' ' millions à 60 millions, celle de l'Angl terre de 37 millions à 45 millions. 1'. ailleurs, l'augmentation du chiffre di exportations a été de 42 pour cenl poi l'Angleterre contre 80.0 pour cent poi l'Allemagne. Les Anglais se plaignent en outre ( : l'existence des cartels et des syndica | allemands. Il est incontestable que si régime de la liberté commerciale e l'idéal et le plus favorable pour la mass la lutte est rude pour le commerce l'industrie quand elle se heurte au rég me protectionniste qui trouve les porti ouvertes chez ses concurrents tout en fe niant rigoureusement la sienne. L'Ail magne avec ses primes d'exportatic apparentes ou cachées se couvre aisémei contre les crises ; les autres ne peuvei t résister que par la baisse des prix l'amélioration de la qualité des produit Les cartels fixant pour des années li prix de vente, les usines n'ont qu'à tr vailler à diminuer les prix de revient c'est à quoi s'est attachée la techniqi allemande, qui a ainsi pris une supéri rite indiscutable sur l'anglaise. L'indu trie anglaise et l'industrie américaine, -la rivale de l'avenir, — reposent princ paiement sur la physique appliquée ; triomphe de l'industrie allemande e dans l'application de la chimie, d Schulze-Gavernitz. Cette formule est di j cutable, car l'Allemagne est aussi bie i organisée^ du côté des applications ph; I siques que des applications chimiques. , r Quoi qu'il en soit, la concurrent anglo-allemande s'étend sur tous les te rains. L'Allemagne pousse cette côncu i îence avec vigueur parce que confian | dans ses méthodes scientifiques elle s ; sent sûre de la victoire ; et rien ne l'a I rête pour aboutir, pas même la nécessi coûteuse de se montrer la plus forte. L'Angleterre, pleine d'une colère sou de contre l'Allemagne, n'a plus le resso qu'elle possédait autrefois et cela part que le bien-être l'a gâtée. La lutte : résoudra-t-elle les armes à la main L'ayehir nous le dira. — J. T. L'HOTEL SAINT-ANTOINE Une hôtellerie fameuse et qui occupa ur place dans l'histoire d'Anvers va être transfo inée en salle de spectacle. Il s'agit de l'Ilôt Saint-Antoine, où le comte de Chambord fit u séjour qui donna lieu à des manifestatior mouvementées. La Chronique des travaux pi . blics annonce cette transformation prochain POUR LA SEPTIEME OLYMPIADE Anvers aura-t-il, oui ou non, en 1920, l'hoi neur de voir se dérouler dans ses murs, les p ripéties ele la septième olympiade ? De cette question, si discutée à l'heure qu' est, la solution sera ■ connue dans quelque jours, les délégués de tous les pays intéresse étant près de tenir à Paris la réunion qui dés gnera la ville choisie. Quel que soit le choix auquel on s'arrêtei et, si contre toute attente, la ville d'Anvers f trouvait cette fois écartée, on ne pourra repr< cher aux membres du comité provisoire de ! septième olympiade el'avoir négligé la moindi occasion d'intéresser notre population à so entreprise ; et si l'on doit exprimer un regre c'est celui de voir ses efforts trop imparfait ment, appréciés par ceux-là même qui ont 1 plus d'intérêt à voir les travaux du comité cot ronnés de succès. C'est l'impression qu'on ressentait dimancl" soir dans cette belle salle de fêtes de la Zooh gie, toute étincelante de lumières, elécorée «1 cartouches portant des dra.pelets aux couleui belges, anversoises et suéeloisés, et où, étar donnés l'importance du but et le côté hauti ment artistique de la fête, on remarquait de vides malheureusement trop nombreux. Cette fois, les absents ont eu doublement tor disons toutefois, à la décharge de tout i monde, que, pris à l'improviste, le comil avait manqué du temps matériellement néce saire pour faire autour de cette solennité toul la publicité nécessaire. Et c'est bien regrett; ble... pour les absents involontaires, car ils or été privés d'un régal artistique, comme il s'e présente rarement. Le programme était presque entièrement di volu à la Société chorale olympique de Suèeh C'est un groupe de cent chanteurs, dirigés pa M. Hultquist. Mais quels chanteurs et quels a: tist.es ! On ne pourrait rêver ensemble plus pa: fait, diction plus nette, souci des nuances port à un degré plus haut. Et les voix superbe d'ampleur et de pureté. Les basses surtout fa saient un effet aussi merveilleux qu'impre: sionnant. Quant à la direction, on pourrait dire d M. Hultquist qu'il est « le Paganini du bâto de mesure... », si sa baguette servait à autr chose qu'à indiquer très discrètement 1 rythme et la nuance sans la moindre indice tion de mesure. Pendant deux heures, le public a écouté ave ravissement l'exécution de ces « liederen » sue dois dont la musique peu compliquée, mai ut d'une douceur et d'une harmonie prenant! laissait les auditeurs délicieusement émus. r_ On a applaudi, bissé, trissé, rappelé cha teurs et directeur, avec un enthousiasme . qu'on en rencontre rarement à Anvers... c'était justice. Parmi les notabilités présentes, notons M. !• baron Van de VVerve et de Schilde, gouverne e- de la province, et Mme la baronne Van ie Werve ; M. De Vos, bourgmestre d'Anvers ; ] r- généraux Heimburger et Werbrouck ; M. Pet] ie consul général de Suède à Anvers ; sir Cé' rj. llertsiet, consul général-d'Angleterre ; M. Em ^ Wambach, directeur du conservatoire ro> d'Anvers, etc. N'omettons pas de mentionner la part pri 3S à cette solennité par l'orchestre syinphoniq 1_ de la Société royale de zoologie, dirigé p -t- .M. Ed. Keurvels. Comme toujours, il a recuei te une ample moisson de bravos. IS Après la fête, une réception a eu lieu, org nisée par le cercle « Sverige i Iîelgien », r_ l'honneur eles chanteurs. B_ Des toasts plein de cordialité ont été port I par M. Pétré, consul général suédois; le co! . uel comte de Taube, précident de la Socié 1 chorale, et le général Werbrouck. Conforu s- ment à l'usage suédois, ces allocutions ont t. t- snluées d'un quadruple hourrah vigoureu; i9 ment poussé par nos hôtes d'un jour et par 1 Q- membres de la colonie suédoise à Anvers, q tr avaient tenu à venir en grand nombre salu 3g leurs compatriotes. 11 MANIFESTATION VAN DOOSSELAERE 11 La double manifestation — à l'hôtel de vl et au Cercle artistique — organisée à l'occasi' le du vingt-cinquième anniversaire de M. Is. Vi ts Doosselaere comme président-directeur du t le reau de bienfaisance d'Anvers, s'est déroul 5t bier matin à partir de dix heures et demie. 2 A la salle Leys, où avait lieu la réception ^ l'administration communale, le bourgmesti I entouré du collège et d'un grand nombre conseillers communaux, fit les honneurs ; jubilaire et à sa famille. C'est M. le notaire < r'~ Gottal qui présenta M. Van Doosselaere à n 3- édiles, après quoi M. De Vos prononça un tr il chaleureux éloge de celui qui, depuis un qua lt de siècle, se dévoue à la grande cause de lt bienfaisance officielle à Anvers. Il dit tous I services rendus par lui à cette institution do 3 il a en grande partie rénové l'organisation lg le prie enfin d'accepter l'œuvre d'art en bron ' que la ville a décidé de lui offrir en souver de cette journée. M. Van Doosselaere remerc aussitôt, reportant la meilleure partie de c ie hommage sur ses collaborateurs ; après qu< 3- toutes les personnes présentes signent au liv 5- d'or. Conformément à la tradition, la coupe < — le bourgmestre avait bu en l'honneur du jul i- laire, a été offerte à ce dernier. le f. AU CERCLE ARTISTIQUE ^ La grande salle du Cercle artistique avt ^ reçu une décoration de plantes ornemental 3- disposée de telle sorte que la scène, précéd n pour la circonstance d'une longue série î- marches, formait une vaste estrade fleurie. U; table y avait- été dressée, à laquelle vinre ;e prendre place vers onze heures, aux côtés ■ M. Is. Van Doosselaere, M. le bourgmestre 1 t._ Vos, Mines Van Doosselaere, Osterrieth-Mo! Ernest Grisar, MM. les échevins Desguins Albrecht, notaire de Gottal, etc. Les membr ,e de la famille sont assis aux premiers rangs « r~ l'assistance. A gauche de l'estrade, un pe é orchestre se trouve placé. Des gerbes de fleu encombrent l'escalier qui conduit à la scèn [•- tandis que de part et d'autre se dressent s des tables quantité de souvenirs et d'obje ,q d'art divers. ;e A gauche de la salle, très coquets dans leu r, petits uniformes gris, les enfants, garçons filles, des instituts L. Osterrieth et E. Gristi entonnent tout à coup la « Brabançonne ». C'e _ le début de la cérémonie. Presque aussit après on entend, exécute de même, le « Fee: f groet » qu'a composé pour la circonstance I Jos. Rosiers sur un poème de M. Herman Mi ► der. Un petit orchestre accompagne ces difl rents chœurs. Mlle M. Vervoort, premier pr du conservatoire, y tient le piano, M. G. I Latin, professeur du conservatoire, l'harm e nium, tandis que Mme L. De Backer-Sniede f- se charge de la partie de harpe et MM. 3l Camby et H. Everaerts, des parties de viole n et de violoncelle. s C'est à ce moment que M. le notaire de Ge J- tal ouvre la série des discours en refaisa: -■ l'historique détaillé des 'vingt-cinq dernièr années d'existence du bureau dé bienfaisanc Son discours terminé, on entend successiv '■ nient ceux de Mmes Osterrieth-Mols, parlant c nom des dames patronnesses ; E. Grisar, nom des comités de dames ; MM. A. Goiris, £ u 'loin du personnel, H. Mulder, au nom d visiteurs des pauvres, le docteur Couvreur, c :s nom eles médecins, Mlle Van Dyck, au no '■ des accoucheuses. A ce moment, un arrêt produit dans la partie officielle et l'on enter a un beau poème de circonstance, déclamé p; p Mme Dilis-Beersinans et dû à la plume du bc poète Hubert Melis. Cette diversion est fo a bien accueillie. e Puis, les discours reprennent de plus bell " Et l'on entend tour à tour M. A. Van Nieuwe t. huyse, au nom des hospices civils, M. M. L î- Cock, au nom du mont de piété, M. Dumon. e au nom de la Fédération des institutions pl i- lanthropiques, le docteur Thieren, au nom e la section an versoise de la Ligue contre la t e berculose. Enfin, M. Van Doosselaere remerc >- une fois encore et dit toute son émotion, ton e sa reconnaissance aux organisateurs de cet 's inoubliable manifestation. 't Et la cérémonie se termine par l'auditic î- d'un « Huldezang » composé par M. K. Deke s zer sur le texte de M. Frans Liekens. f-'1 réussite de cette fête a été complète. e. LA V!lmo OLYMPIADE é C'est aujourd'hui que commencent à Pari 5- les fêtes et réceptions organisées à propos d e congrès international olympique. On sait qi i- c'est ce congrès qui décidera de l'attributic it de l'olympiade de 1920 et qu'une délégation d n comité provisoire belge —au sein de laquel figurent un représentant officiel du gouvern i- ment et de la ville — s'y est rendue pour d fendre la candidature d'Anvers. r Voici le programme des fêtes qui se déroul ront à Paris : Lundi, 15 juin : à cinq heures eï l'après-midi, réception de la municipalité c é Paris a l'hôtel de ville en l'honneur des men s bres du congrès. A neuf heures et demie d i- soir, fête d'escrime offerte par le duc Decaze président et les membres du Cercle Hoche, e l'hôtel du cercle, 22, rue Daru, en l'honriei e des membres du congrès. La fête sera suiv: t d'une redoute. e Mardi, 16 juin : A neuf heures et demie d r soir, fête (musique française ancienne et comi die"), donnée par le p-' 'rient du comité inte national olympirpie et la. baronne Pierre el c Cetubertin, dans la salle des fêtes de l'Autom» i- bile-Club, en l'honneur des membres du coi s grès, avec le concours de la Comédie-Français îs, et de la Société chorale d'amateurs sous la direction de M. Jules Griset. n- Mercredi, 17 juin : à quatre heures de l'après-el midi, séance solennelle dans le grand amphi-et théâtre du palais de la Sorbonne pour la célébration du -vingtième anniversaire du rétablis-le sement des jeux olympiques. A neuf heures et ur demie du soir, réception de S. E. M. le minis-cle tre des affaires étrangères en l'hôtel du minis-es tère, en l'honneur des membres du congrès, "é, Jeudi, 18 juin : à neuf heures du soir, festi-jil val de sport et d'art donné au palais du Troca-le déro par le président et les membre sdu comité al international olympique en l'honneur de M. le président de la république, du corps diplomati-se que, de la ville de Paris et des membres du je congrès. ar ' INTÉRIEUR în • Assche-Bruxelles £g Le projet de ligne ele tramway reliant Assche ;'i Bruxelles n'est pas encore sur le point d'aboutir. Des négociations avaient été enta \e mées entre la Société des chemins de fer éco-é- nomiqués et les Chemins-de fer vicinaux pointé prolonger jusqu'à Assche la ligne Bourse Ber-;e- cliem. La ligne aurait passé sous le chemin es de fer d'Ostende, à la gare de Berchem ; les ,,j Chemins de fer économiques auraient continué à exploiter leur ligne actuelle, les vicinaux exploitant la section nouvelle Berchem-Assche. Il aurait fallu pour cela construire sous le chemin de fer un viaduc très coûteux, et la Société nationale aurait dû supporter la ma* le jeure partie du montant de ce travail, ce qui )n aurait grevé considérablement le coût kilo-m métrique de la ligne nouvelle. Les vicinaux u- ont décidé d'étudier un autre projet tendant à, ée relier la ligne Alost-Oordergem-Assche au réseau vicinal existant, soit par la ligne de Wem-2 mel, soit par la ligne de la chaussée de Ninove. Le canton d'Assche, qui se plaint amèrement e> du manque de communications faciles avec la Ie capitale, risque d'attendre encore longtemps lu son tramway. ie ' os Les infirmités temporaires dans l'armée ès Des mesures spéciales viennent d'è»tre prises rt par le département de la guerre en ce qui la concerne les officiers en non-activité pour infirmités temporaires. Il en résulte que « les of-ficiers dont la maladie ou l'infirmité est incu-nt rable seront proposés d'office pour la réforme et ou la retraite. Ceux dont la maladie ou l'infir-ze mité sera reconnue susceptible de guérison ir seront placés en non-activité pour un laps de ie temps à fixer par les médecins. A l'expiration et de ce délai et, en principe, tous les six mois, ):l le sofficiers en cause subiront les visites régie mentaires ; ceux dont la maladie ou l'infirmité . sera alors reconnue incurable seront pension nés ; ceux pour lesquels subsistera l'espoir de >i- guérison seront maintenus en non-activité pour une nouvelle période à, déterminer par les médecins. En aucun cas les officiers ne pourront rester dans la position de non-activité pendant .it plus de deux ans. » es ^ Abris économiques aux chemins de fer -je Le département des chemins de fer vient de mettre à l'étude un important projet. Il s'agit ® de l'emploi d'abris économiques. Le but de [lt l'établissement des abris ou des hangars école nomiques est d'éviter que des ouvriers occupés )e à la réparation des wagons ne doivent travail-.s, 1er en plein air, ce qui est à la fois pénible et pour les ouvriers pendant les intempéries et es préjudiciable au point de vue du rendement le de la main-d'œuvre. Actuellement, près de ... deux mille ouvriers doivent travailler dans ces conditions. Il est donc hautement désirable de rs faire des constructions économiques en maté-e» riaux légers et susceptibles d'être déplacées ir selon les nécessités de l'aménagement des gn-ts res. rs Au conseil colonial et ^ conseil colonial, réuni samedi après-midi sous la présidence de M. Renkin, a tout, d'abord ; examiné un projet de décret complétant la lé-Jr gislation relative aux sociétés civiles et aux «t sociétés commerciales. Ce projet a pour but it- d'établir une corrélation entre la législation ,1. coloniale sur les sociétés et la nouvelle loi il. belge du 25 mai 1913, quant à la disposition ,i. qui sauvegarde les intérêts des actionnaires ix privilégiés en cas de modifications aux droits , respectifs des divers groupes. Il y consacre, en effet, la règle suivante, inspirée de l'article 71 de la loi du 25 mai 1913 : rs Dans les sociétés où il existe plusieurs catégories d'actions ou de parts, les droits respectifs de ces m catégories peuvent être modifiés par les décisions de l'assemblée générale délibérant dans les condi-it tions prévues par la révision des statuts. La déci-sion n'est valable que si chacune des catégories 1L d'actionnaires ou de porteurs de parts y adhère par 3s un vote spécial émis dans les mômes conditions, e. Le conseil colonial a approuvé à l'unanimité e- ce projet, en le complétant cependant par des u dispositions analogues à celles de la nouvelle u loi belge assurant le respect des droits des u minorités. Le conseil colonial a ensuite conti-nué l'examen des articles du projet relatif à " l'impôt indigène. Les articles 2 à 22 ont été ' successivement approuvés sous réserve de mo-difications ele détail. La suite de l'examen de ce projet a été remise à samedi prochain. tr Les wagons de chemins de fer n L'Association des maîtres de forges de Char rt leroi n attiré l'attention cle M. le ministre des chemins de fer sur l'intérêt qu'il y aurait, e pour l'industrie nationale, comme pour "e chemin de fer lui-même, à remplacer le bois par la tôle polie ou étarnée dans le panneau 'e tage des voitures et fourgons de notre railwav. L Le panneautage métallique est plus résistant i- et plus beau que le revêtement en bois, surtout le lorsqu'il est confectionné au moyen de tôles j- étamées. Il coûte aussi sensiblement moins je cher et son entretien est plus facile. L'exemple nous est donné, d'ailleurs, par les grandes ' compagnies françaises, parmi lesquelles on peut se borner à citer la Compagnie du Nord. Son nouveau type de voitures fait l'admirai ion n de tous. Les panneaux métalliques sont égale j- ment utilisés par les chemins de fer britanniques, allemands, italiens, suisses, etc. Et. chose extraordinaire, ce sont les laminoirs et étameurs ele Belgique qui en fournissent la plus grande partie. Depuis que les tôles polies s et étamées sont faites en acier doux, le prix J du panneautage métallique est réduit considé-rablement, au point d'être moins élevé que celui du revêtement en bois. Ce dernier doit n se faire en bois de teck ; pour s'en procurer, ii l'Etat belge est tributaire des colonies anglai-e ses. notamment de l'Australie. A la suite de 3- cette requête, l'administration a décidé d'en §. revenir au revêtement en tôle pour les voitures des types nouveaux qui seront créés. La même association a soulevé égalemenl la question des traverses métalliques : la Belgi que, epii fabrique le fer en abondance, mais ne possède pas de bois, emploie celui-ci en i- place de fer et doit le tirer de l'étranger, au u grand préjudice de notre industrie nationale. 5, comme du chemîïi de fer lui-même. Mais l'ad-n ministrâtion n'est pas disposée à recommencer r l'expérience des traverses métalliques, e — — u Chronique de l'aviation i. Nice, 14 juin. — L'aviateur Maicon vient de e faire parvenir son engagement pour disputer le prix de deux cent cinquante mille francs offert par le Daif.y Mail au premier pilote qui >- fera la traversée de l'Atlanticjue par la voie e des airs.

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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