Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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19 January 1914
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s.n. 1914, 19 January. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bk16m3438f/
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Lundi 19 janvier 191^ No 15 Vingt-sixième année ABONNEMENTS i »u aa Mm*. ua trio traaçs franc» franc ANVERS ■ . 15-00 8-00 4-5t INTÉRIEUR . 18.00 9.60 S .»t EXTÉRIEUR . 30.00 16.50 8.0C Qa «'abonne à Anvers au bureau d journal, et dans tous les bureaux de posi de Belgique et de l'étranger. — Les abonni ments partent le 1er de chaque mois et n peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVER! Téléphone i 2388 ANVERS-BOURSE Finances industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR fouie communication relative à l'admifiistraiitm oa à îa rédaction était être adressée, à M. J. BAC01, directeur-rédacteur en chef dtâ journal INSERTIONS : La grande ligne 3 Annonces ordinaires .... 60 c^m Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 » deuxième insertion » 25 » Annonces financières • » 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent L'administration et la rédaction déclinei t toute responsabilité quant à leur teneur. I Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS ASSURANCE PAR LE JOURNAL J'ai eu occasion d'exposer ici le systèm d'assurances contre les accidents de chf min de fer établi par sir George Newne au profit des lecteurs de sa petite revu hebdomadaire Tit-Bits. Chaque numér de cette publication équivaut à une polie d'assurance. Au cas d'un accident de che min de fer, sur le territoire du Royaume Uni, les héritiers du voyageur tué trouv porteur du dernier numéro du journa ont droit à une prime de vingt-cinq mill francs. Ce système est pratiqué depuis 1 16 mai 1885, et la première prime fu payée à la veuve d'un sieur John Long tué dans un accident de chemin de fe le 18 juillet de la même année. Le tota des primes ainsi versées à ce jour repré sente près d'un million de francs. Le Daily Ciironicle applique de soi côté un système plus compliqué et plu avantageux qui vaut quelques ligne d'explication. Chaque numéro de ce journal tient liei d'une police d'assurance dont les effets si prolongent durant vingt-quatre heures sauf pourtant pour le numéro du samed dont la portée valable s'étend à quarante huit heures parce que le journal ne pa raît pas le dimanche. Une prime de vingt-cinq mille franci est garantie au premier héritier de touti personne qui, sur le territoire du Royau me-Uni, serait tuée dans un accident d< chemin de fer, de paquebot, de tram way, d'omnibus ou de tout autre moyer de transport public. Le droit à la primi consiste dans la production d'un numén du jour même, trouvé sur le cadavre d< la victime ou au domicile de la victimi le jour même de l'accident. Chaque nu méro du Daily Ciironicle contient, ai bas de la dernière colonne de la septiè me page, une note reproduisant les con ditions de l'assurance et cette note es coupée d'une ligne blanche où l'acheteui du numéro ainsi assuré doit inscire soi nom. Cette obligation du nom à inscrirt ne concerne pas les abonnés du journal Ceux-là sont inscrits par le seul fait de leur abonnement sur les registres de l'ad ministration. Une prime de vingt-cinq mille francs est également assurée à la victime d'un accident de chemin de fer, de bateau, de tramway, d'omnibus ou de toute autre voiture publique, qui n'aurait pas succombé à la catastrophe, mais qui y aurait perdu soit deux membres, soit les deux yeux. Les conditions de cette assurance sont exactement les mêmes que pour la première et n'ont pas plus de durée. Une prime de douze mille cinq cents francs est garantie à tous blessés qui, en chemin de fer, en bateau, en tramway, en omnibus, en voiture affectée à un service public, auraient perdu un bras ou un œil. Mêmes conditions à remplir quant à l'achat du numéro du jour et à la signature de l'acheteur. Enfin, le journal garantit un versement trente-sept francs et cinquante centimes par semaine à toute personne blessée dans un accident de chemin de fer, de paquebot, de tramway, d'omnibus ou d'autre voiture publique qui, sans perdre un membre ni un œil. subirait par le fait de l'accident une complète incapacité de travail. La rente hebdomadaire est servie jusqu'au parfait rétablis-^ sement du blessé. Pour que la première prime devienne exigible, il n'est point nécessaire que la victime soit tuée sur le coup ; elle est due à l'héritier on aux héritiers si le décès se produit dans les trente jours après l'accident et s'il est causé par cet accident. Il n'est pas non plus nécessaire que le mort soit trouvé porteur du numé ro du Daily Ciironicle sorti des presses le jour même ; la prime est également exigible si 'la victime avait laissé ce numéro à son domicile après y avoir tracé son nom. En tous cas notification du décès doit être donnée dans les quatorze jours après l'accident, dans les sept jours en cas de blessure qui n'aurait pas entraîné la mort. Une clause spéciale précise que le bénéfice de cette assurance n'est acquis qu'aux assurés âgés de douze ans au P| moins et de soixante-dix ans au plus. Une autre'clause stipule que l'assurance ■ est acquise aussi aux voyageurs qui cir- ■ culent sans payer le prix de leurs place, ■ soit en conséquence d'une faveur octroyée K par les compagnies de transport, soit ■ comme agents de ces compagnies. Enfin p la dispense de la formalité de la signa-| 'ure peut être accordée à une certaine ■ catégorie de lecteurs, soit à ceux qui I achètent chaque matin le numéro du I journal chez le même libraire ou mar- ■ chand de journaux et qui font parvenir I aux bureaux du Daily Ciironicle une ■ attestation conforme du vendeur. Ce n'est plus ici la combinaison sim-I -I pliste du Tit Bits. Nous nous trouvons ■ en présence d'un système d'assurance I complet qui prévoit toutes les éventua- ■ lités d'accident et tous les degrés de I préjudice. C'est pour ainsi dire la perfec- Au premier aspect, on a l'impression I que, pour assurer de tels avantages à I des milliers et des milliers de lecteurs, ■ le journal doit s'imposer des sacrifices ■ énormes. Voici une victime dont les héri- ■ fiers vont recevoir ou qui va recevoir ■ elle-même une indemnité ■ de vingt-cinq ■ mille francs en échange d'un versement ■ de dix centimes qui lui déjà mérité la II possession d'un journal de seize pages ■ dont le papier vaut déjà plus de deux I sous ! Et qu'a-t-elle versé pour y avoir I droit ? Rien que deux sous ! Le journal ■ doit y perdre. k II y gagne ! il a traité lui-même avec | une grande compagnie d'assurances qu'i désintéresse par abonnement et qui 5 trouve naturellement un bénéfice. e De telle sorte que, loin de nous étonnei de voir des journaux pratiquer ce sys s tème d'assurance, nous devrions nom e étonner et nous plaindre de ce que tous 3 ne le pratiquent point, a Firmin Charlerie. L'affaire albanaise t" L'anarchie albanaise est toujours aussi in *■ quiétante. Les intrigues locales et internatio-3 nales s'y enchevêtrent de telle sorte qu'il esl 2 difficile de les démêler. On ne sait rien en-^ core de certain sur les intentions du prince de Wied. D'après quelques journaux, allemands, ' l'empereur Guillaume dissuaderait le prince [' de se rendre en Albanie, tandis que celui-ci 1- persisterait «à vouloir occuper le « trône » albanais. On se demande si le prince de Wied est arrêté par la question d'argent 01.: par celle de la sécurité. Le bruit court enfin que 1 la députation (?) chargée d'offrir le trône au 3 prince arriverait à Berlin le 25 ou le 26 jan-5 vier et que le nouveau souverain fernit son entrée à Durazzo le 25 février. Quant à ïsimïl Kernal Bey, il proteste, contre la nouvelle de sa 1 démission lancée par les agences. Il prétend î également qu'il n'est pour rien dans la ten-, tative de débarquement des Turcs à Vallon a. [ Mais il résulte de correspondances saisies sur les prisonniers qu'il était au courant du complot. Pour le compte de quoi travaille-t-H ? Oui trahit-on ? On ne saurait le dire aujourd'hui. Toujours est-il que les clans albanais ; et les agents italiens et autrichiens sont en , gagés h fond dans les intrigues. En tout cas, l'Autriche et l'Italie font de sérieux préparatifs militaires. Un croiseur nu-! trichien est parti hier de Fiume pour Vnl-lona. A Brindisi. on concentre une flottille ( et des troupes de débarquement. Le croiseur F r ancesco - Fe r r ucc 10. arrivé du port d'Augus-5 ta, près Syracuse, se tient prêt à partir pour ) l'Albanie aussi-tôt après avoir reçu l'ordre de ; Rome. Déjà huit cents caisses de cartouches i ont été embarquées sur le Peuceta à l'adresse du consul d'itniie à Vallona. En outre, deux postes radiotélégraphiques mobiles ont été i envoyés au commandant du détachement italien à Scutari. Il y a plus. Deux bataillons du régiment d'infanterie en garnison à Ber . game ont reçu, hier ou avant-hier, l'ordre de se tenir prêts à partir immédiatement pour Brindisi. On dit, à Bergame, qu'ils sont destinés à servir d'escorte an prince de Wied. Mais j l'arrivée du prince dans ses Etats est encore problématique, et il se trouve déjà suffisamment de troupes à Brindisi pour fournir l'es corte en question. Dans tout le rovoume. d'ailleurs, on prend des mesures. L'arsenal de Turin a expédié le 14 janvier du matériel de guerre à Bari. D'après la Gazftta dei. Populo. qui reçoit ces renseignements de Venise, neuf torpilleurs, armés en guerre, sont rassemblés h Brindis' ; ils doivent faire campaerne avec le Francesco-Ferruccio. Plusieurs officiers et de nombreux jnarins qui étaient en congé h Venise ont été avisés télégraphiquement d'avoir h rejoindre immédiatement leur bord Dépêches télégraphiques fService de VAgence flAVAS) DANS LES BALKANS Le général Liman von Sanders remplacé. — La question des îles. — Rupture des relations gréco-turques. Constantinople, 18 janvier. — Le général Per-tew-pacha, ancien aide de camp du général von der Golt/., nommé dernièrement au commandement du quatorzième corps remplacera le général Liman von Sanders au commandement du premier corps. Plusieurs journaux déclarent que, puisque les grandes puissances ne prennent pas en considération les réserves formulées par la Turquie au sujet des îles, la Turquie regardera leurs décisions comme nulles. Elle devra dès lors agir comme dans la question d'Andrinople. Le personnel de la légation turque à Athènes partira demain. En Albanie Valona, 18 janvier. — Aujourd'hui la gendarmerie a attaqué les rebelles près d'Elbasan. Les rebelles ont été repoussés. La gendarmerie a occupé les villages de Godolesci et Labinot. Départ de M. de Giers de Constantinople Constantinople, 18 janvier. — M. de Giers, ambassadeur de Russie, est parti en congé pour Paris. Le chargé d'affaires poursuivra les négociations relatives aux réformes à réaliser en Anatbîie orientale. FIN DE LA GREVE EN AFRIQUE DU SUD Prétoria, 18 janvier. — On annonce officiellement que les forces de la défense seront maintenues en service jusqu'à nouvel ordre. Les unités qui ont fait une période d'exercice l'année dernière seront congédiées les premiè-les. mais celles-ci sont peu nombreuses. Les autres unités seront concentrées aussitôt que la situation le permettra, dans les régions où elles servent maintenant afin de se livrer à des manœuvres. Le quartier général de la défense prépare un projet de démobilisation graduelle des forces constituées par les Burgers. Des mesures rigoureuses seront prises pour as surer l'appel sous les drapeaux de tous ceux qui ne répondirent pas aux dernières convocations.• ** Johannesburg, 18 janvier. — M. Williams, travailliste, membre du conseil municipal de Boksburg, a été arrêté en vertu de la loi relative à l'état de siège. La direction des chemins de fer sud-africains déclare que les cheminots se présentent en plus grand nombre qu'il n'en faut pour reprendre le travail. ••• Pretoria, 18 janvier. — A une heure tardive de la soirée les employés civils du service des trains de Prétoria ont décidé de reprendre immédiatement le travail. Un grand nombre de mécaniciens ont été engagés pour reprendre le travail demain à neuf heures. Les employés des ateliers n'ont pas encore fait connaître leur décision mais on croit qu'ils reprendront également le travail. Une proclamation a été publiée dans la soirée ordonnant la démobilisation de tous les commandos de la région, sauf de ceux de la région comprise entre le Rand et Farmouth. Il reste donc encore trente mille hommes mobilisés. «#* Johannesburg, 18 janvier. — Dans la nuit de samedi un individu a tenté de faire sauter les baraquements de la mine Vogelshuis-Estates. Le mécanicien était occupé à procéder à la descente d'une cage dans laquelle se trouvait un employé quand un paquet vint s'abattre, jeté par la fenêtre du baraquement. Le mécanicien arrêta aussitôt la machine pour sauver la vie de l'employé, puis s'enfuit. Une explosion se produisit. I,'auteur de cet attentat a pu s'échan-per. ' Russes et Chinois en Mandchourle Moukden, 18 janvier. — D'après des informations officielles venant de Chine, le gouvernement chinois a l'intention de régler la question du district de Challar avec l'aide de la Russie La Chine serait disposée à introduire une large autonomie dans le district avec le droit pour les habitants d'élire leurs propres fonctionnai-j res, et cela, à la condition que le gouverneur i soit nommé par le gouvernement chinois. Se-| Ion toutes apparences, la garantie relative à la ; situation privilégiée du commerce russe dan: le district de Challar ne se heurtera à aucuni résistance. Les cheminots portugais Lisbonne, 18 janvier. — Les grévistes des c.ie mins de fer ont fait dérailler trois trains au jourd'hui en déboulonnant les rails. Leur pre mière tentative a été dirigée, près d'Alcantara contre un train allant de Lisbonne à Cascaès La machine et le fourgon se sont enlisés dam le sol et. les wagons se sont renversés. La gai de républicaine est intervenue. La deuxièm-tentative a eu lieu, près de Povoa-Sânta-Iria contre un train qui se rendait à Porto avec de nombreux voyageurs. La machine et quàtr wagons ont déraillé. Plusieurs gardes répubL cains ont été blessés. Enfin, la troisième ten tative a été faite entre Savavem et Povoa-San ta-Iria contre un train venant de Porto e> transportant notamment le courrier étranger Quelques voyageurs et quelques gardes répu blicains ont été blessés. Un train d'exploratioi. parti de Lisbonne a été obligé de rétrogradei près de Sacavem. la question des trusts aux Etats-Unis Washington, 18 janvier. — On prévoit que le message du président Wilson au congrès au sujet de la législation contre les trusts, qui sera lu mardi, recommandera l'interdiction d< former des compagnies, excepté avec le consen tement de la commission du commrece, de cumuler les directions de plusieurs compa gnies, le règlement par la commission du com merce entre Etats dé l'émission des valeurs pai les c'.emins de fer attendu que la capitalisatior a une influence sur les taux de transport. Le président Wilson recommandera que des ré .formes soient introduites dans un esprit ami cal. Condoléances à l'Angleterre Londres, 18 janvier. — L'empereur Guillaume a envoyé une dépêche de condoléances poui la perte du sous-marin A. 7. Il a été ordonm que cette dépêche, ainsi que celle de M. Poin çaré, soient portées à la connaissance de la flotte à Plymouth. Répondant à la dépêche de condoléances du ministre de la marine de France, le premier lord ele l'amirauté a envoyé un télégramme exprimant la reconnaissance de l'amirauté et- de la marine royale. Le mi nistre de la marine d'Allemagne et le premier lord d l'amirauté ont également échangé des dépêc .es de condoléances. MIDRID, I,; janvier. — Le roi Alphonse a adressé au roi d'Angleterre un télégramme de condoléances à l'occasion de la catastrophe du sous-marin A. 1. Le colonel voji Reutter décoré Berlin, 18 janvier. — Le colonel von Reutter a été décoré de l'ordre de l'Aigle rouge de troisième classe. Vol de bijoux Londres, 19 janvier. — La police de Londres recherche actuellement un individu qui a volé pour 520 -livres sterling de bijoux à un marchand en diamants d'Anvers, nommé Max Fla-xer, qui est ajrivé ù la gare de Victoria venant d'Anvers, et qui, au moment où il allait entrer à l'hôtel, a reçu au visage une poignée de tabac, à priser. Sa valise- contenant de nombreux bijoux a été enlevé. On ne possède aucun indice concernant le voleur. Mort du général Picquart Amiens, 19 janvier. — Le. général de division Picquart, ancien ministre de la guerre, commandant du deuxième corps est décidé à cinq ueures du matin. EN IRLANDE La façon dont a été traitée l'Irlande, disait Gladstone, lorsqu'il présenta son projet de Home Eule, demeure une tache ineffaçable sur l'écusson de l'Angleterre. On a pu se rendre abondamment compte, par les nombreux articles consacrés par Anvers-Bourse au Home Rule, que ce n'est pas pour « enlever la tache » que M. Asquith, au nom du cabinet anglais tout entier, a poussé avec la vigueur que l'on sait à l'adoption du Home Rule Bill. Le bill était destiné avant tout à assurer au cabinet les voix de M. Redmond et de ses collègues, voix qui lui étaient indispensables pour sauver une majorité. Encore faut-il bien avouer que le projet actuel, qui dans l'opinion de M. Bal-four « donne trop peu à l'Irlande si elle est une nation, et lui accorde trop si elle demeure partie du Royaume-Uni », ne satisfait pas les Irlandais, pas plus que les Unionistes qui, il est vrai, lui voient tous les défauts en raison du patronage politique sous lequel est né le Home Rule. Un de nos collaborateurs faisait ressortir il y a quelques temps l'illogisme qui avait, fait hésiter le gouvernement anglais à réprimer la véritable tentative révolutionnaire engagée par sir Ed. Car-son dans l'Ulster, tandis qu'il punissait avec une sévérité outrée l'agitateur Lar-kin.Le gouvernement anglais portera la peine de cet illogisme. D'autre part, le parti unioniste qui s'intitule le parti de l'ordre et de la loi, a commis la très grave faute de faire appel à l'indiscipline de l'armée. « Quelqu'un suppose-t-il, écrivait un des députés irlandais les plus respectés, que notre nation, élevée pendant des siècles de gouvernement parlementaire et constitutionnel, va permettre que ses affaires, ses problèmes politiques les plus sérieux soient réglés à des tables de mess d'officiers? Quelqu'un sup-pose-t-il l'Angleterre en telle décadence qu'elle soit prête à substituer le pronun-ciamiento militaire aux élections générales ?» ... A moins que cette agitation n'ait été toute factice et que M. Cecil Chesterton n'ait eu raison quand il affirmait que tout était arrangé d'avance entre les deux ailes du système parlementaire, qu'il appelle « la machine ». On n'aurait eu ainsi pour but d'arriver à un accord donnant à l'Irlande un Home Rule qui n'en serait pas un. Jeu habile, mais dangereux.M. Asquith se flatte d'avoir d'excellents atouts dans ce jeu ; les « carsonistes » seront suivis par toute l'opposition. Mais si un troisième larron, — on peut bien employer ce mot en l'occurrence nous semble-t-il, — venait troubler les cartes ! Or, ce troisième larron existerait, et la Westminster Gazette en révèle l'existence dans deux articles publiés le 14 février 1912 et le 22 décembre 1913, et que commente le Correspondant. Tout ce qui passe, dit l'écrivain, montre que l'Irlande d'un avenir prochain n'est plus l'Irlande du passé, que des forces nouvelles se développent et qu'il se prépare quelque chose dont les résul- ; tats seront d'une portée plus considérable que le Home Rule lui-même : c'est lt larkinisme. « Le mouvement labouriste, disait la Westminster Gazette, coupe droit è travers les partis politiques et religieux plus anciens. ...Du jour où Belfast va avoir compris qu'une différence en matières religieuses ne marque pas un hom me comme appartenant à un camp poli tique ou à un autre, le règne de l'unionis me est fini et la plus grande des illusions de Belfast s'évanouit. Le mouvement so cial dans le nord et l'Irlande change déjà la face du pays.» Il y a quelques années James Larkin s'était mis à la tête d'une grève de tous les ouvriers des docks et charretiers d£ Belfast, sans dinstinction de croyances religieuses. Ce soulèvement devait, selon lui, être « le signal de la mort du bigo-tisme ». Il avait trop présumé de ses for ces,— cela vient encore de lui arriver ré comment,— il fut battu par les patrons el dut s'enfuir de la ville pour se rendre à Dublin. Après son départ il constata que son action révolutionnaire avait été ei: fait secrètement contrecarrée par le seeré taire de l'organisation catholique-nationaliste, M. Devlin. Il n'oublia pas lu leçon. Il n'est pas impossible que ne soit à l'instigation d'autres nationalistes qu.' James Larkin a dù d'être incarcéré pendant la grève de Dublin. Le gouvernement, effrayé de l'espèce de révolte qui suivit cette arrestation, gracia immédiatement Larkin et le fit remettre en liber té. M. Birrell, secrétaire pour l'Irlande, déclara que cette arrestation et cette condamnation n'auraient jamais dû avoir lieu. Tenant les députés labouristes le gouvernement anglais s'était cru maitre des ouvriers ; tenant les membres nationalistes irlandais, il croyait également tenir l'Irlande : celle-ci lui échappe, '.'eu* qui ont suivi de près les débats parlementaires anglais ces dernières années ont dû se rendre compte de ce que M. Redmond et son parti ont perdu beaif-coup de terrain et qu'ils en perdront encore. L'Irlande, dit le Correspondant, est en majorité profondément catholique, mais si le petit clergé s'est montré, comme toujours, profondément dévoué à ceux qu'il a la, mission d'aider et de protéger, comme jadis il mourait à leur tête, i! n en a pas toujours été de même des hauts dignitaires de l'église, qui obéissaient en cela aux instructions reçues de très haut. Cette dernière politique a froissé beaucoup de nationalistes qui fidèles à la maxime d'O'Connell, que revendiquait naguère encore M. de Broqueville, estiment que « our dogma from Rome, oui-Policy home » demeure un princioe absolu. Le larkinisme introduit une nouvelle base de mésentente ; on prétend qu'il va jusqu'il saper les fondations mêmes des divisions politiques actuellement existantes. En ce moment le mouvement représenté par Larkin tient à sa merci un et peut-être deux des sièges de Dublin.S'il jette le poids de ses votes contre les redmondistes, il pourra probablement amener la victoire d'un ou deux unionistes, comme la menace en a déjà été faite, et dans une circonscription de Dublin au moins il pourrait,s'il le voulait, faire passer un de ses propres candidats personnels, un larkiniste. C'est pourquoi M. Dillon appelle Larkin « un plus grand danger électoral que l'Ulster ». Larkin est « home ruler ». Mais tandis que la petite bourgeoisie irlandaise est protectionniste et est home ruler parce qu'elle croit que le home rule écartera les influences étangères, Larkin croit qu'il développera l'esprit d'internationalisme et de fraternité. Les masses irlandaises sont home ru-lers mais l'ancienne unité semble avoir disparu. Grâce à de grosses fautes commises, à côté de l'Irlande catholique et home ruler de Redmond, se lève un parti, home ruler également, dont beaucoup de membres sont anticatholiques et en même temps révolutionnaires. C'est la menace de l'anarchie indéfinie en Irlande. Et ce n'est certes pas l'aboutissement qu eût souhaité O'Connell à la longue et héroïque campagne menée depuis cent ans ; c'en est même presque le contre-pied. — Jerry. EXPOSITION EDGARD WIETHASE A la salle Forst, M. Edgard Wiethase réunit en ce moment cinquante toiles environ, dont on peut dire qu'elles nous éclairent sur toutes les orientations d'esprit entre lesquelles l'artiste hésite encore et entre lesquelles il sera contraint d'opter s'il veut devenir un grand peintre. Rien n'est plus curieux que ces hésitations d'une personnalité qui se cherche et s'affine tout à la fois, comme à l'insu d'elle-même. Car enfin il n'y a pas de doute à avoir, M. Wiethase se caractérise par une distinction native, teintée' de mélancolie et faite pour rendre le charme des élégances un peu lasses ou des ingénuités raffinées et savantes. Ces termes ne sont point contradictoires. La grâce des enfants heureux, des enfants riches évoluant dans un cadre de jardins fleuris rend cette émotion, ce sentiment et cet état d'âme particulier. Tous les tableaux de M. Wiethase où il les met en scène témoignent de ce goût raffiné et cette inquiétude. Dans le paysage, pour ne point parler de la fameuse « Récolte de pommes de terre » qui cependant fait penser à Corot, il nous semble que son tempérament soit caractérisé par le groupe de bouleaux mystérieux et quasi élégiaques de « Buée d'automne ». A l'heure présente, le jeune artiste, s'efforce de s'affranchir de cet ensemble de tonalités grises qui refroidissait sa palette et faisait ressembler quelques-uns de ses pleins soleils à des visions notées au cours d'une éclipse. « Maison de campagne » en est le type. Mais de ce tableau à cet autre qui s'Intitule « Cerf volant » le progrès est considérable. Sans doute l'effet de contre-jour rendu en ce dernier devait aller pour le spectateur jusqu'à l'éblouissement, mais comme il ne peut contrôler l'opacité des nuages qui voilent la lumièr.e et que d'autre part la fillette en robe blanche bénéficie d'un éclairage très suffisant, l'effet réalisé séduit et charme. En outre l'air circule merveilleusement dans cette toile et la distinction d'attitude du petit modèle est tout à fait ravissante. « La verandah » marque une orientation analogue. Ici cependant se devine une autre influence, à travers l'affirmation des grandes barres bleues qui découpent audacieusement la mise en page. C'est celle de la peinture russe. A diverses reprises cette influence nous a paru snsible, sans qu'il nous soit possible de préciser ici, de mémoire, dans lesquelles d'entre les toiles exposées, elle se manifestait davantage. Ls « fleurs >■ de M. Wiethase sont délicates et cependant peintes avec une certaine force. Quant aux paysages, en général, coins de jardins ou de vergers, il nous paraissent confus et sans ordre ; trop de choses s'y introduisent en désordre. L'art veut le style et l'observation directe n'est pas une excuse suffisante au manque de composition. Que voilà, dira-t-on, de critiques sévères Point. L'exposition de M. Wiethase est de celles précisément qui valent qu'on leur consacre mieux que de banales mais incontinentes louanges. 11 y a là travail d'artiste véritable et le visiteur quel qu'il soit en sera séduit. Encore quelques temps d'effort, une dernière révolte contre la grisaille déprimante et nous aurons en Edgard Wiethase un excellent peintre des élégances en qui la distinction sera naturelle et sans affectation. LES ELEVATEURS La Ville vient de fixer au 17 février la date d'adjudication des quatre élévateurs nouveaux dont le conseil communal a voté l'achat en Sa séance du 17 novembre. Ceci portera le chiffre total de nos élévateurs à douze ; quatre sont en usage ; deux doivent être livrés le 4 février et deux autres le 4 mars. Le cahier des charges relatif à la dernière adjudication a été légèrement modifié sur différents points de détail et sur un point assez important qui ne peut manquer d'attirer l'attention de ceux qui utilisent les élévateurs : L'article 15 de l'ancien cahier des charges dit : « La poussière récoltée éventuellement pendant le procédé de transport pneumatique devra pouvoir être réintroduite en quantité régulière dans le grain avant le pesage du blé. La quan tité de poussière qui s'échappera éventuellement dans l'atmosphère sera aussi réduite que possible. » Le nouveau cahier des charges complète cet article de la façon que voici : « Il sera prévu en outre, une installation permettant d'évacuer séparément la poussière et les grains mouchetés par une tuyauterie spéciale débouchant sur le pont de l'élévateur. Il sera livré une bascule pour le pesage de ces poussière. » LA CROIX-ROUGE Hier après-midi à une heures et demie, s'est déroulée dans la salle du théâtre des Variétés la cérémonie de remise des certificats d'infirmière et d'ambulancier aux nouveaux diplômés des croix rouges de Berchem, de Borger-hout et d'Anvers. C'est M. le président intérimaire, docteur Aug. Van Langermersch, qui a prononcé en l'absence de M. le docteur De Rop, le discours d'ouverture. La musique du cinquième régiment de ligne et la section de comédie du cercle royal union dramatique ont prêté leur concours à cette mâtiné qui avait attiré grand monde. INTÉRIEUR Le froid en Belgique Le froid cause un tort grave à la batellerie. La navigation, qui avait été interrompue par la crue, n'avait repris que depuis quelques jours. De nouveau la voilà menacée par les glaces. Sur les canaux de la Campine, elle est interrompue. Les bateaux en destination de L où va in sont arrêtés ou ont rebroussé chemin. Il y a beaucoup de glace dans l'Ecaut entre Gand et Termonde. Des bateaux ont, essayé de passer au Sennegat, mais sans succès. Si la gelée continue, le port de Bruxelles sera fermé. Dans les Flandres, plusieurs bateaux sont bloqués. La succession de Léopold II Les créanciers de la princesse Louise se sont mis d'accord pour signer un arrangement en vertu duquel ils se partageront une somme de quatre millions et demi. Les signatures définitives seront échangées cette semaine, et, par le fait, le recours en cassation formulé par la princesse viendra k tomber. Nouveaux timbres Une très heureuse initiative que compte prendre incessamment le ministre des postes. On a, depuis toujours, déploré le caractère inesthétique de nos timbres. La gravure en est banale, le tirage grossier. Que n'avons-nous, a-t-on dit souvent, ces beaux timbres en taille-douce que possède notamment l'Angleterre ! Eh bien nous allons les avoir. Le ministre est à la veille d'acquérir une machine nouvelle pour le tirnge en taille douce et. nrochainement, nous posséderons de beaux timbres à l'effigie du roi Albert — et, peut-être aussi, à l'exemple des Etats-Unis, des timbres représentant des sites et des monuments de notre pays. Il n'y aura qu'une voix pour féliciter M. Segers de cette très heureuse initiative. Les timbres de un centime L'administration des postes a découvert un genre de fraudes qui coûte un gros argent à l'Etat. En vue de faciliter l'expédition des circulaires commerciales et industrielles, l'administration a décidé de délivrer des timbres de un centime oblitérés à l'avance pour toute expédition d'au moins mille circulaires. Une masse de gens s'amusent détacher ces timbres et à s'en servir à nouveau. Le département des postes vient de prendre une circulaire invitant ses agents h exercer le contrôle le plus sérieux sur ce point, et gare, désormais, à qui tenterait d'user d'un timbre de un centime déjà, oblitéré ! Cela pourrait lui coûter cher. Au conseil sunérieur d'hygiène M. Berrver. ministre de l'intérieur, tenant compte de l'importance de plus en plus grande donnée, dans le domaine de l'hygiène publique, à la lutte contre les maladies dites « sociales » ainsi qu'aux mesures h prendre pour sauvegarder l'avenir de la race, vient d'adresser au président du conseil supérieur d'hygiène une lettre dans laquelle il lui demande "si ce collègue ne jugerait pas opportun de constituer dans son sein une commission permanente chargée de l'examen des questions se rattachant à l'hygiène sociale. Cette commission se réunirait périodiquement et se tiendrait au courant du mouvement des idées et des Liits. Les billets de correspondance aux Tramways bruxellois Le ministre de l'agriculture vient d'approuver diverses mesures de la Compagnie des tramways bruxellois étendant les avantages des billets de correspondance. Le mouvement de la mi -que d'Ostende La direction de la minque vient de prendre une mesure qui soulève les protestations unanimes des armateurs ù la pêche. Jusqu'ici, la vente quotidienne se prolongeait aussi longtemps que le poisson était présenté à la minque. mais la direction de celle-ci, d'accord évidemment avec l'administration communale, vient de décider que la vente finirait désormais à quatre heures de l'après-midi. Cette mesure ne peut que nuire à l'industrie de la pèche. Cette semaine, vingt-cinq chalutiers, dont neuf étrangers, et un grand nombre de cha- . loupes de pêche sont rentrées au port. En une semaine, les « steamtrawlers. » ont réalisé pour la plupart de 6,000 à 7,000 francs, et les chaloupes à voiles, de 6 à 900 francs. Mais celles-ci sont restées à quai pendant plusieurs jours, le vent du nord-est les empêchant de sortir. Voici la mercuriale de la semaine : soles, 100 francs les grandes, 120 francs les fines et 130 francs les petites, par 40 kilos, soit près de 50 pour cent meilleur marché que les semaines précédentes. Comparativement, les autres espèces de poisson restent chères : églefins, 40 francs le panier pour les grands ; moyens, 22 francs le panier ; grosses raies, 2 fr. 50 pièce : grand rougets, 25 francs le panier ; moyens, 12 francs ; soles limandes, 15 francs le panier ; merlans, 4 francs le panier ; grondins, 3 francs le panier ; maquereaux bâtards, 2 fr. 50 le pa nier; merluches, 8 francs le panier; maquereaux, 8 et 5 francs le panier suivant grosseur ; grands cabillauds, 7 francs pièce ; moyens, 4 francs pièce ; grands turbots, 25 à 30 francs pièce ; barbues, 8 francs pièce ; un magnifique esturgeon a rapporté 100 francs, et un élebotte ne pesant pas moins de 110 kilos a été vendu 164 francs. NOUVELLES MARITIMES Le mouvement du port d'Anvers du 9 au 15 janvier Pendant la période du 9 au 15 janvier il est entré au port d'Anvers 136 bateaux, contre 122 bateaux durant la période correspondante de l'année passée, soit une augmentation de 14 bateaux en faveur de la période de l'année en cours. Nous finissons la période précédente avec une augmentation de 12 bateaux ; l'augmentation totale pour l'année 1914 est de 26 unités. Voici d'ailleurs la statistique : 1913 1912 Steamers 276 255 Voiliers 10 5 286 260 Les ports chiliens La commission des ports au Chili a accordé au syndicat minier nord-américain une concession en vue de la construction d'un port à Mexillones et recommande à cette occasion la construction de ports à Constitucion et Lebu. Une cale sèche au Canada Le gouvernement canadien a l'intention de faire construire à Halifax une cale -sèche, qui sera la plus grande de l'empire britannique et capable de recevoir les plus grands navires existants, tant de guerre que de commerce. Nouvel itinéraire Oran-Marseille-New-York La Compagnie Cyprien Fabre. de Marseille, va sous peu créer un nouvel itinéraire entre Oran-Marseille-New-York. Il s'agirait d'un service commercial prenant passagers. Dès maintenant., ce serait le paquebot Boma qui inaugurerait ce service, les paquebots Columbia et Madonna seraient ensuite affectés si les résultats étaient jugés satisfaisants. Le trafic de l'émigration autrichienne Le représentant du Canadian Pacific rail-way, M. Brown, est arrivé à Vienne, pour négocier avec le gouvernement au sujet de la question du trafic de l'émigration. Au groupe de banques qui doivent reprendre les actions de l'Austro-Amerikana délaissées par les sociétés de navigation allemandes, appartiendront les Wiener Bankverein, l'Oesterrei-chische Kreditaustait et l'Oesterreichische Bo-denkredit-Ansta.lt.La navigation sur le Rhin Berlin, 18 janvier. — La navigation des remorqueurs sur le Bhin est interrompue à cause de la glace. La Hapag et le Pool de l'Atlantique Dans une interview, le directeur général de la Hamburg Amerika linie, M. Ballin, a déclaré qu'il ne participerait pas à la conférence du Pool à Paris. 11 ne serait pas d'une fidélité absolue au Pool, et il ne consentirait à son renouvellement que si des satisfactions convenables étaient accordées à la Hapag. « Nous ne cherchons pas le combat, a-t-il dit, mais nous sommes la plus grande entreprise de navigation et ne le craignons pas. » Lloyd bavarois Le Lloyd bavarois, à Regensburg, a décidé, en séance du conseil tenue hier, de procéder ù une extension considérable de son parc de bateaux pour le trafic Regensburg-mer Noire. Le service Begensburg-Ulem sera prochainement assuré par un motorboot. Cet agrandissement résulte de la situation actuelle du capital. Les nouvelles sociétés qui ont adhéré au Lloyd sont la ville d'Ulm et la Pfâlzische Bank, à Ludwigsliafen. La vente de I' » Elza Alexander » On nous prie de démentir la nouvelle de la vente du steamer Elza Alexander, appartenant à l'armement F. Alexander, que nous avons annoncée dans notre numéro de vendredi. La nouvelle est absolument erronée. EXTÉRIEUR ALLEMAGNE Le rôle de la Prusse dans l'empire Les journaux allemands annoncent que la première réunion de l'Union prussienne a eu lieu aujourd'hui à Berlin. Divers orateurs ont fait ressortir le rôle prépondérant de la Prusse dans l'empire allemand et de l'armée prussienne dans la fondation de cet empire. Des télégrammes de félicitations ont été envoyés au roi de Prusse et au ministre de la guerre. La proposition faite par un orateur d'en envoyer un au chancelier a été repoussée au milieu de l'hilarité générale. CHINE Les Chinois à l'étranger M. Hoei .Teng-tcheou, ministre de Chine en Hollande, vient de dresser le tableau suivant, qu'il déclare minutieusement exact, du nombre des Chinois installés dans les pays étrangers : Java, 1,825,700 : Singapore, 1,000,000 ; Siam, 1,500,000 ; Indochine, 1,023,500 ; Anna m, 197,300 ; Birmanie, 134,600 ; Philippines, 84,060 ; Formo-se, 2,258,659 ; Macao, 74,560 ; Hongkong, 314,390 ; Sibérie, 37,000; Corée, 11,200; Japon, 17,700; Canada, 12,000 ; Etats-Unis, 150,000 ; Mexique, 3,000 ; Cuba, 90,000 ; Honolulu, 27,000 ; Australie, 35,000 ; Pérou, 45,000 : Brésil, 20,000 : Sud-Afrique, 5,000 ; Europe, 1,760. Le nombre des Chinois habitant hors de Chine serait donc, d'après cette statistique, de 8,867,420.

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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