Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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23 February 1914
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s.n. 1914, 23 February. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3r0pr7nn4p/
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Lundi 23 et mardi 24 février 1914 Mo 45 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: / un an un semc. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmeg Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. C»r Les annonces sont mesurées au ignomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS En raison des fêtes de Carnaval, Anvers-Bourse ne paraîtra pas demain mardi et les bureaux du journal resteront fermés ACTUALITÉS SCIENCE ET POLICE M. Alphonse Bertillon, chef du service de l'identité judiciaire à la préfecture de police de Paris, a eu cette singulière for-lune de devoir une universelle célébrité à une découverte dont, il n'avait pas le mérite. Dans la foule, on lui sait gré surtout d'avoir reconnu le caractère essentiellement personnel de la main humaine, et d'avoir fondé sur les empreintes digitales tout un système de témoignages probants que l'on peut dire infaillible, puisqu'il prévoit à peine la possibilité d'une seule erreur sur dix millions de fiches. En réalité, Bertillon, qui a apporté aux services de police la contribution de certitudes scientifiques d'une valeur sans seconde, n'a pas découvert les empreintes digitales. Il en a seulement dilaté l'étude et l'application. Il en est des empreintes digitales comme de tant d'autres découvertes importantes dont les hommes se sont désintéressés pendant des siècles avant que l'un d'eux s'avisât de les reprendre et de les perfectionner. Il y a au musée d'armes de la Tour de Londres deux objets d'un, intérêt extraordinaire : un revolver à barillet tournant et un fusil se chargeant par la culasse avec cartouche métallique. Ce sont là deux armes à feu d'un modèle rudimentaire et d'une fabrication tant soit peu maladroite ; mais elles datent du seizième siècle, ayant été présentées par un inventeur inconnu au roi Henry VIII, l'an 1536. Nous voyons ainsi que le revolver, dont nous attribuons l'invention aux Américains et dont nous rapportons l'usage à la guerre de sécession, que le fusil se chargeant par la culasse introduit dans l'infanterie prussienne pour la première fois vers 1860, remontent en vérité à près do quatre siècles, sans que personne pendant plus de trois siècles, même en Angleterre, ait seulement songé à en tirer parti ! De même, la découverte des empreintes digitales est fort ancienne. Les Grecs et les Romains en avaient observé les différences. La science y est revenue tardivement. Longtemps avant Alphonse Bertillon, il existait des casiers de fiches à empreintes digitales dans l'administration de la police de Londres. Au moins, Bertillon a-t-il apporté au service de l'identification des méthodes incomparables et des procédés nouveaux 11 a surtout innové dans le domaine de la photographie appliquée aux recherches criminelles. La plaque sensible est, en effet, un instrument de vision autrement pénétrant que l'œil humain. Voici un mouchoir ou un linge quelconque taché de sang. On le lave, on le lessive et, une fois repassé, il paraît blanc, neuf, si bien que même avec une loupe, on n'y retrouve aucune trace suspecte. Mais, si on le photographie, tous les endroits qui avaient été maculés de sang apparaissent sous forme de taches foncées. Inutile de dire le parti qu'on peut tirer de ce résultai quand l'assassin, arrêté longtemps après le crime, a eu le temps de faire disparaître par un lavage les taches de sang qui se trouvaient sur son linge ou sur ses vêtements. On arrête un escroc, et l'on saisit ses livres ou son carnet dont il avait arraché les feuilles, les adresses qui pouvaient le compromettre. On photographie les feuilles blanches qui restent, et sur l'épreuve, on retrouve ce qui avait été écrit sur les feuilles arrachées. Il est en effet démontré que, lorsqu'une feuille écrite à l'encre ou au crayon est appliquée contre une feuille blanche, l'écriture se fixe sur celle-ci. Même muni d'une loupe ou d'un microscope, notre œil est incapable d'apercevoir ce décalque invisible, mais la plaque photographique le discerne et le reproduit I La radiographie, sœur cadette de la photographie, peut aussi revendiquer le titre d'auxiliaire de la justice. On sait avec quelle simplicité la radiographie permet d'affirmer si une pierre précieuse est vraie ou fausse, en raison de ce fait que seules les pierres vraies ne se laissent pas traverser par les rayons X et forment sur l'épreuve des taches foncées. Quand on radiographie une farine additionnée de talc, de bismuth ou de chaux, les taches que forment ces poudres indiquent péremptoirement la falsification. Il est enfin des cas où la microphotographie, c'est-à-dire la photographie aidée de la microscopie, est seule capable de fournir une indication précise. Grâce aux tableaux dressés par Bertillon, on peut aujourd'hui déterminer la taille d'un inconnu en se rapportant seulement à la trace laissée par son pied ! Il suffit pour cela de multiplier le chiffre qui indique la longueur du pied par un autre qui est considéré comme un « coefficient de reconstitution ». Ainsi quand la longueur du pied nu est de 225 millimètres, on le multiplie par 6,840. son coefficient de reconstitution, et on obtient 1 m. 539 qui indique la hauteur de la taille. De même encore, Bertillon a indiqué le moyen d'évaluer, d'après la longueur de la chaussure celle du pied nu et, d'après cette donnée, la hauteur de la taille. Il a observé de plus que l'étude des empreintes laissées par les pieds permet de reconnaître, par une série d'inductions, la Taçon de marcher de l'individu, son âge, son sexe et même sa profession. Ainsi, les pas des hommes ou des femmes habitués à porter de lourds fardeaux sont peu écartés et se suivent sur deux lignes presque parallèles. Les enfants marchent ordinairement les pieds tournés en dedans. Les militaires, surtout ceux qui ne sont pas encore habitués à porter l'épée ou le sabre, écartent la jambe gauche et tournent le pied gauche en dedans... Au total, Bertillon aura puissamment contribué à la répression du crime, et cela suffit à sa gloire. FlRMIN ClIARl.ERIE. Dépêches téléqrsphiques (' Service dr V. 5 >, f n-r UAV A S ) DANS LES BALKANS Loyalisme albanais envers !e prince de Wied Valona, 22 février. — La ville a'revêtu un air de fête à l'annonce que le prince de Wied avait accepté la 'dignité souveraine offerte par ]a députtition albanaise. La foule portant l'étendard albanais, chantant des airs patriotiques et poussant des vivats en l'honneur du roi a pn couru les rues de la ville. L'après-midi a eu lieu uu meeting au cours duquel plusieurs allocutions patriotiques ont été prononcées. Il a été donné lecture d'un télégramme adressé au roi d'Albanie dans lequel le peuple albanais exprime à Guillaume 1er, roi d'Albanie, sa reconnaissance et son respect et l'assurance fie sa pleine confiance. Après avoir parcouru en cortège encore une fois les rues de la ville et en poussant de nouveaux vivats en l'honneur du roi d'Albanie et de la famille royale, la foule s'est dispersée tranquillement. Evacuation d'Albanie par les Grecs ? Valona, 22 février. — Le général Deweer a reçu un rapport du commandant du détachement de gendarmerie albanaise qui se trouve près du village de Skrapar disant que le commandant des troupes grecques disloquées à Skrapar s'était présenté à lui annonçant qu'il avait reçu, du gouvernement l'ordre d'évacuer la région et d'abandonner la localité a la gendarmerie albanaise. Ce- fait semble indiquer que'les troupes grecques ont commenéc à évacuer les territoires occupés. La question du dodécanèse De Constantinople, le 22 février : Dans les cercles diplomatiques italièns, on dément que de nouvelles négociations officielles soient engagées avec la Porte au sujet de l'évacuation du dodécanèse. Cette évacuation ne pourra avoir lieu que lorsque seront exécutées les clauses du traité de Lausanne concernant le départ des derniers militaires turcs de la Libye, et que seront réglées les dépenses causées par la prolongation de l'occupation du dodécanèse. D'après des informations d'autres cercles bien informés,'on "assure qu'il faudra encore un certain temps pour la promulgation de l'iradé accordant la concession rie la ligne d'Adalie à Bourdour au groupe italien pour laquelle en ce moment il y a seulement une décision du ministre des travaux publics. La révolution 'mexicaine Vkha-Cruz, 22 février. — Le croiseur allemand Dresdfn a envoyé cette nuit à la légation allemande à Mexico deux mitrailleuses avec 40,000 cartouches. Les deux mitrailleuses étaient convoyées par des marins allemands en civil. Réservoirs de naphte en feu Bakouff, -22 février. — Les réservoirs d'une grande usine de naphte à Tchornygorod sont ■ en flammes. Les dégâts sont évalués à plus de 100,000 roubles. L'accident de train en Suisse Berne, 22 février. — Le train de Loetschberg qui a subi un accident près de Kandersteg n'est pas un express, mais un train local. Les wagons renversés par la tempête étaient simplement de petits wagons à deux essieux et non de grandes voitures. EN AUTTRICHE-HONGRIE Si nous écrivions que les conflits de races et la situation économique de l'Autriche-Hongrie ont pris ces derniers mois une acuité telle que la double monarchie en paraît arrivée à une crise désespérée, on nous répondrait qu'il n'y a là rien de bien neuf et qu'au surplus puisque cela dure depuis cinquante ans, il n'y a pas de motif pour croire que cela ne se prolongera pas pendant bien des années encore. C'est donc sous le bénéfice de cette constatation, assez exacte bien que très peu scientifique, qu'il y a intérêt à envisager à nouveau la situation de l'Autri-che-Hongrie.L'année 1013 a été pour elle, au point de vue économique surtout, une année de profonde dépression. Les incertitudes politiques ont amené des craintes parfois exagérées et qui ne sont pas encore pleinement dissipées. La mobilisation a été l'occasion de très lourdes charges, l'activité industrielle et commerciale a été fortement paralysée par la restriction des crédits, des faillites retentissantes ont troublé beaucoup de situations acquises et le renchérissement général des conditions de l'existence a contribué à diminuer fortement la puissance de consommation dans toutes les classes de la population. Le commerce extérieur de la monarchie austro-hongroise a diminué en 1913 de plus de 125 millions de couronnes. La diminution est particulièrement sensible aux importations de matières premières, ce qui atteste un fléchissement dans l'activité des usines, phénomène commun à nos pays également. En dépit d'un léger progrès aux exportations, la balance commerciale du pays est mauvaise. Le calme s'est rétabli peu à peu. On se demande actuellement de quelle manière il faut chercher à profiter des transformations qui se sont produites dans les . régions balkaniques. On attend beaucoup de la visite annoncée du marquis di San Giuliasio au comte Berchtold, dont on espère le rétablissement des relations normales entre l'Autriche et l'Italie. Ce qui nous intéresse plus particulièrement, c'est que les questions de politique commerciale sont fort agitées en ce moment en Autriche. Elle semble assez disposée à abandonner une politique douanière qui a été la cause de bien des mésintelligences ; elle est prête, dit-on, à chercher un modus vivendi économique plus conforme aux désirs de la Serbie, avec laquelle elle voudrait se réconcilier. On semble s'être réjoui à \ ienné de ce que Berlin est parvenu à écarter la finance française de la com binaison austro-serbe des chemins de fer orientaux. On tente d'autre part au Ball-platz de conserver l'amitié de la Turquie. Aussi se demande-t-on de quelle façon l'Autriche pourrait intervenir dans le cas où il y aurait une délimitation des différentes zones d'intérêts économiques dans la Turquie d'Asie, qui va jouer à l'avenir un grand rôle. Il faut, dit-on. que l'Autriche ait sa part. N'est-elle pa? poussée vers l'Orient par sa situation géographique même ? On disait jadis qu'elle était le « fourrier » du germanit me dans la direction du Levant. Cette maxime doit devenir une réalité, pro-clame-t-on, sans se douter, dirait-on, que l'aimée 1913 a modifié bien des positions dans la politique balkanique. Les journaux ont aussi longuement parlé, ces dernières semaines, de la réforme financière qui vient d'être votée. Cette réforme avait été présentée il y a cinq ans au parlement par le baron de Beck. lîlle a été reprise par le comte do Sturgkh, le président actuel du conseil, et comporte trois lois : l'une relative à l'impôt sur le revenu, l'autre à l'impôt sur l'alcool, la troisième aux attributions de recettes nationales aux budgets provinciaux.L'impôt sur le revenu, à la suite de , discussions prolongées, où les parlementaires, représentant les différents groupes d'intérêts, ont cherché à défendre la classe sociale à laquelle ils appartenaient, a été organisé d'après une échelle compliquée qui ne comprend pas moins de soixante degrés. Le parlement a décidé en outre de surimposer les célibataires : ceux qui n'ont personne à leur charge, payeront une surtaxe de 15 pour'cent ; pour ceux qui servent une pension à un tiers, elle sera seulement de 10 pour cent. Quant à l'impôt sur l'alcool on pense qu'il donnera une plus-value de 78 millions de couronnes, qui sera attribuée aux budgets provinciaux. En ce qui concerne les vieux conflits de races, ils se sont largement donné carrière en 1913. C'est en Hongrie que ces conflits sont actuellement le plus aigus. On a fait beaucoup de bruit, ces derniers mois, à propos du procès de Marmaros-Sziget, où il paraît que sous une apparence de propagande religieuse en faveur de l'église orthodoxe, se cachait une agitation panslavisfe parmi-les populations ruthènes qui habitent le versant occidental des Carpathes.. Le peuple ruthène est bon et loyal, a-t-on fait remarquer, mais sa misère est si grande qu'il ne peut ta supporter et prête volontiers l'oreille aux « sauveurs ». C'est là le fait qui constitue un danger pour la Hongrie. Plus grave encore est l'effervescence qui se manifeste chez les Roumains de Transylvanie, qui forment les quatre cinquièmes de la population et qui se voient obligés de consacrer douze et , quinze heures par semaine à l'étude du hongrois, qu'ils se refusent à parler. Le comte Tisza a bien affirmé qu'il n'y a au fond de l'effervescence actuelle que ' des malentendus et que les deux tiers de la population de la Hongrie n'ont pas d'aspirations hors cadres du royaume ( actuel. Il n'en est pas moins vrai que . treize millions d'habitants de la Hongrie, sur un total de vingt et un, résistent : énergiquement à l'effort qui est fait pour les magyariser et voudraient voir la 1 monarchie austro-hongroise évoluer vers l'idée fédéraliste, qui est,, on. le sait, le plan de gouvernement de l'archiduc héritier. La Hongrie a fait depuis quel ques années des progrès considérables au point de vue économique/ mais elle ricque de perdre le fruit de ce labeur par le séparatisme qui briserait sa cohésion politique. A. de Bljgny. LE MOT CARNAVAL • Le mot carnaval a une étymologie aussi ingénieuse que discutée, car elle n'est pas régulièrement acceptée par les savants. Néanmoins, quelques linguistes s'obstinent à voir dans la composition de ce vocable, deux mots latins: « canné», génitif de « caro », viande, et « vale » adieu. Carnaval voudrait donc dire, selon eux : adieu à la viande. Adieu gai s'il en fut, puisqu'il s'exprime par de pleines réjouissances, la nuit même qui précède une série de jours d'abstinence dont le mercredi (^es cendres est le premier. A vrai dire, ou ne sait pas d'une façon précise d'où vient le carnaval, 11 se peut que le navire monté sur un char que l'on voyait figurer naguère dans les processions carnavalesques, soit un souvenir des airciens cortèges païens en l'honneur fie quelque déesse, qui avait, tout comme l'Isis égyptienne, un vaisseau pour symbole. De la viendrait l'expression « 'carres navalis » char naval. D'autres étymologistes encore veulent que le mot signifie « Knrn vain » conduire les chars, expression que les anciens Germains employèrent pour désigner les grands cortèges des dieux, qu'ils organisaient à chaque printemps. Mais, au demeurant, le mot ne fait pas la chose. Et pour ce qui fut de In première journée du carnaval anversois rie 1914, il faut bien reconnaître que le mauvais temps lui a f ut le plus grand tort. Les soirées de samedi et de dimanche, cependant, ont été fort animées, et il semblé que de plus en plus la folie des jours gras quitte la rue pour se retirer dans les bals. Aujourd'hui lundi, puisque le temps parait sourire, il est possible que nous revoyions une des grandes après-dinées si animées du carnaval d'autrefois. Il-faut le souhaiter ne fût-ce (pie pour les pauvres camelots, marchands de confetti, dont le petit commerce n'a pis dû marcher bien fort cette année. POUR LES GENS DE MER S'il vous arrive — et cela vous arrivera forcément — de pénétrer ces jours-ci dans quelque café où se trouve posé sur le comptoir un petit tronc en forme de barque peinte aux trois couleurs du pays, allez-y de votre petite obole. L'œuvre est aussi intéressante qu'aucune de celles pour lesquelles 011 collectera au cours du carnaval : c'est celle de la « Caisse belge d'assistance aux gens de mer ». Quel est son but ? Secourir les veuves et les orphelins des marins morts en mer, ou rééquiper les pêcheurs dont la barque — seul gagne pain — a fait naufrage à la côte. Elle exerce son action bienfaisante depuis 1899 et va donc atteindre bientôt sa quinzième année d'existence. Les marins s'intéressent à. elle, parce ju'ils sont convaincus que jusqu'à ce jour la protection officielle fut insuffisante. Ils savent :jue la caisse, au contraire, veiLle sur eux et qu'ils y trouveront toujours assistance et protection. C'est grâce à son intervention que des centaines de ménages ont pu traverser les périodes les plus pénibles qui suivent les grandes catastrophes maritimes. Combien de neuves de naufragés a-t-elle soutenues, placées ensuite dans des emplois appropriés à teur existence antérieure, établies même quelques fois ? Le grand essor pris par cette œuvre d'assistance aux marins est démontré d'ailleurs par .es quelques chiffres que voici. Nous les tirons lu rapport que vient de publier son distingué sécréta ire-trésorier, M. Boen : septembre 1912, nous avions secouru 478 mé-« Jusqu'au 30 septembre 1912, nous avions secouru quatre cent soixante-dix-huit ménages ; cent vingt-deux sont venus s'y ajouter dans le courant de cette année; le total des secours distribués, qui était de 3,333, s'est augmenté de 739 ; le nombre de marins sauvés, mais rééquipés par nous, qui était de 305, s'est accru de PO ; le nombre de bateaux perdus, dont l'équipage ou leurs familles furent secourus, a passé le 37 à 44. » A la date du 30 septembre 1913, nous avions lonc secouru 600 ménages, distribué 4,072 secours, rééquipé 375 marins et porté intérêt uix équipages de 44 bateaux perdus. » Les 70 marins naufragés auxquels nous îccordions un rééquipement, pour leur per-nettre de s'enrôler immédiatement, appartenaient aux équipages des bateaux Marnix, ^ongo, Cockerill, Liège, Barc.ei.ona, et se composaient de 47 Belges, 13 Allemands, 4 Suédois, l Turcs, 2 Norvégiens, 1 Chilien et 1 Russe, ce lui porte notre statistique générale à un ensemble- de 203 Belges, 83 Allemands, 18 Russes, 13 Hollandais, il Français, 11 Suédois, 10 Da-îois, 8 Autrichiens, 5 Norvégiens, 2 Anglais, l Grecs, 2 Turcs, 2 Arméniens, 1 Suisse, 1 Espagnol, 1 Luxembourgeois, 1 Hindou et 1 Chi-ien.» Comme on le voit, ces équipages sont très josmopolites ; il y en a de plusieurs nationa-ités.«Nous avons estimé ne pas devoir faire de distinction entre les nationalités pour ce qui concerne l'octroi des rééquipements à des marins îaufragés ; ce sont le plus souvent des malheureux privés de tout et qui, rééquipés, peuvent russitôt reprendre la mer ; d'ailleurs cette conception large de notre générosité est pleine-nent'motivée, lorsqu'on envisage qu'en faisant îaufrage en même temps que nos compatriotes, ils ont contribué au sauvetage de ceux-ci ;t vice-versa. Cela nous a valu souvent la col-aboration des personnalités les plus influences de la colonie étrangère. » Pendant l'exercice écoulé nous avons dépensé pour ces rééquipements la somme de i,138 fr. 50 et nous avons payé en outre à des îaufragés des indemnités dont le total s'élève 1 1,000 francs. » Les taxes payées mensuellement ou trimes-riellement à des veuves et orphelins de naufragés se sont élevées à 11,397 fr. 80; à des secours divers, ainsi qu'à la réparation d'une parque de pêche, nous avons payé 2,336 fr. 75. » Avec les frais généraux et les frais occasionnés par notre participation à l'exposition le Gand, nous avons dépensé cette année la somme de 20,736 fr. 48. » Nos petits bateaux - troncs ont rapporté 1,000 fr. 03 ; l'ensemble de nos recettes s'est ilevé à 14,492 fr. 82 ; notre déficit est donc de ►,243 fr. 66. » Il 111e reste à dire, messieurs, que notre col-ègue, M. le général Depière, qui dirige avec ant de dévouement la section «ostende et lit oral » a partiuelièrement veillé à ce que les pêcheurs victimes d'accidents fussent secourus promptement : les dépensés de la section s'élevaient cette année à 3,748 fr. 25, les sommes re-:ueillies à 686 fr. HO ; la caisse centrale suppléa. » On voit que nous n'exagérions pas en recommandant cette œuvre excellente, à la sollicitude des gens heureux. La charité est 11011 ;enlein.ent une excellente manière d'ennoblir 10s plaisirs, mais encore de les augmenter. \"est-il pas plus doux de donner que de recevoir ? LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le septième bulletin hebdomadaire du service communal d'hygiène donne les résultats suivants sur le mouvement de la population lu 8 au 14 février 1914 : naissances, cent vingt-sept, dont six appartiennent à la population flottante : décès, cent neuf, dont treize appartenant à la population flottante. Soixante ma-iages ont été contractés dans le courant de •ette semaine. Il y a été prononcé trois divorces. * Parmi les causes de décès nous trouvons les •as de maladies infectieuses suivants : rougeole, deux ; scarlatine, un ; tuberculose pulmonaire, huit ; typhus et fièvre muqueuse, nie ; croup et diphérie, quatre ; coqueluche, quatre ; maladies puerpérales, une. INTERIEUR Le désarroi aux chemins de fer Un avis officiel : Par suite de difficultés d'exploitation moniema-îées et par dérogation à l'article 16 des conditions réglementaires du tarif applicable en service intérieur de l'Etat et en services communs aux chemins le fer concédés du Nord-Belge, de Cliimay, «le Mali-les-Terneuzen et de Gaiul-Terneuzeu, les délais de .ransport pour les envois de marchandises à petite vitesse par charges complètes, prenant cours à partir de la première heure du jour suivant celui de 'acceptation, sont provisoirement et jusqu'à nouvel îvi • fixés à dix jours. Les mandats pour la France Dès ce jour, les mandats postaux et télégraphiques tirés de Belgique sur la France sont •mis sans prime. Aux Tramways bruxellois Encore une demande de concession de tram way. Il s'agit d'une ligne à traction électrique îérienne qui partirait de l'hôpital Brugmann, 1 Jette, pour se rendre à la place Sainctelette par l'avenue Belgica prolongée, l'avenue Bel-u'ici, les rues Vanderstichelèn et de rinten-h 1 ut. A la place Sainctelette. une bifurcation mènerait à la gare du Nord par les rues du Frontispice, Frère-Orbàn pi ries Croisades,d'une part, et par les quais aux Briques et au Bois-à-lirûler, jusqu'aux Halles centrales, d'autre part. A hauteur du pont Belgica, la ligne bifurquerait par les avenues Broustin, des Gloires-Nationales et Charles-Quint, pour se rendre à I3ercl 1 erh-Sa inte-Agathe. La loi sur les habitations à bon rnarc ié La chambre a terminé la discussion du projet de loi sur les habitations à bon marc .é ; le projet, reviendra mercredi en seconde lecture. La discussion a porté : t > 1 : t sur l'article 15, -le te du 1 ! i ver a e m e a t qui. droite contre gai: c -e. •» été adopté. Voici le texte : t'n règlement général, éla'nré par la Société na-li maie et apprôuvé par arrêté royal, les comités de patronage entendus, détermine notamment les conditions relatives à la salubrité, à l'inspection, à la I jouissance personnelle de l'immeuble et aux précautions à prendre contre la spéculation. A la mi tique d'Ostende Il y eut très peu de poissons à la rninqne cette semaine, plusieurs chalutiers à vapeur et beiuc.mp de c a loupes à voiles restant en nier jusqu't'u carnaval. 11 y eut seize chalutiers à vapeur dont quatre étrangers. La moyenne réilisée par chalutier a été de 4,600 francs environ. Les c ;<loupes à voiles ont fait une moyenne de 700 francs. Les soles se sont vendues 120 francs les grandes, 160 francs les fines et 140 francs les petites, par 40 kilos ; les plies des vapeurs, 130 à 150 francs par cinq caisses ; les plies des chaloupes, 5 et 6 francs le panier r le cabillaud, 6 et 7 francs pièce ; les merluches :ï francs le panier ; les congres, 4 francs pièce : les grands turbots, de 20 à 25 francs pièce, les barbues, s francs pièce ; les soles limandes, de 20 à 25 francs le panier. Le service des postes en Ardenne Le ministre des postes a décidé de substituer, eu Ardenne, là où les contrats doivent être renouvelés et où les conditions des soumissions le permettront, un service de malle-poste par autobus au service ancien de malle-poste par traction chevaline. Il sera ainsi possible, en même temps que la remise du courrier serait plus rapidement assurée dans cette partie du pays dépourvue de moyens rapides de communication, de permettre aux excursionnistes de profiter, en été, de la malle-poste pour parcourir ces régions si intéressantes de la Belgique. L'administration pense que le non-, veau service peut devenir une entreprise fructueuse pour l'entrepreneur de transports, sans constituer une charge plus lourde pour le trésor. Une première expérience a été tentée, l'été dernier, entre Houffalize et Gouvy. Elle 1 pleinement réussi. Receites des chemins de fer Les recettes nettes des chemins de fer au profit du trésor pour le mois d'octobre 1913 ont atteint la somme de 29,870,319 fr. 09, contre 29,605,051 fr. 47 en octobre 1912, soit une augmentation de 265,267 fr. 62 pour le mois d'octobre 1913. Pour les dix premiers mois les recettes sont en 1913 de 231,907,254 fr. 64, contre 271,488,875 fr. 45, soit une plus-value de 10,418,379 fr. 19 pour 1913. La nouvelle ligne Bruxelles-Arlon Les études du projet dont nous avons parlé il y a quelques jours ont été conduites de manière à donner à la ligne nouvelle, uu profil plus favorable. D'Arlon à Marbehan, le tracé serait parallèle à l'ancien. De Marbehan la ligne se dirigerait sur Ochamps et suivrait ensuite la vallée de la I.esse jusqu'à Villers-sur-Lesse. De ce point jusqu'à Anseremme les trains emprunteraient un tronçon de la ligne de la LesSe. Après Anseremme la voie entrerait en tunnel sur la rive gauche de la Meuse, gagnerait Houx, Davè, Wavre et Watermael où elle se raccorderait à la nouvelle ligne Sehaerbeek-Hal. La voie aurait ainsi un développement total de 193 kilomètres alors que le tracé actuel est de 188 kilomètres. Mais en revanche, les rampes ne dépasseraient pas cinq millimètres dans le sens d'Alron-Bruxel-les et sept millimètres en sens inverse. On estime que cette ligne permettrait de faire face à 1111 trafic six fois plus considérable qu'actuellement, les trains pouvant avoir une charge de treize cents à quatorze cents tonnes. La dépense est évaluée à cent vintg-einq millions et le travail pourrait être effectué en cinq ou six ans. L'industrie briquetière L'industrie briquetière par l'intermédiaire de M. Van Reeth, député de Boom a insisté auprès de monsieur le ministre dés travaux publics pour que les travaux de construction de l'écluse du Kruisschans à Anvers — ils nécessiteront 280,000 mètres cubes de maçonnerie — comprennent un minimum de 100,000 mètres cubes de briques. ^M. HeJleputte vient de répondre : Par suite du niveau très bas auquel doit être descendue l'écluse de Kruisschans, sa construction nécessitera la mise en œuvre de maçonneries armées pour lesquelles la maçonnerie de béton peut seule convenir. Bien que la maçonnerie de briques coûte plus cher et soit moins dense que la maçonnerie de béton et que son emploi soit par conséquent désavantageux pour le trésor, il en «a été fait usage à l'écluse de Kruisschans partout où cela est pratiquement possible, afin de tenir compte des intérêts de l'industrie briquetière. Pour les fi^turs travaux maritimes d'Anvers, le gouvernement continuera à s'inspirer du désir de ménager les divers intérêts en cause. L'heure de la tour Eiffel Le ministre de la marine, des postes et des télégraphes vient de décider l'organisation régulière de la transmission de l'heure par le poste de la tour Eiffel. On dotera, à cet effet, trente-quatre perceptions télégraphiques du pays d'un poste radio-télégraphique. Celles-ci transmettront les communications horaires aux bureaux secondaires. Les installations seront faites immédiatement dans les grands centres. Les passages à niveau 11 y a sur le réseau de l'Etat quelque six mille passages à niveau ; les uns n'offrent pas de danger, les autres, plus ou moins encaissés ou fort fréquentés, offrent 1111 danger réel I • 1 r la circulation. L'administration des chemins de fer a ordonné une étude générale de la question de- leur gardiennage ou de leur suppression, de manière à établir un classement rationnel, quant à l'ordre à suivre pour leur suppression, leur gardiennage ou les modifications à y apporter et l'estimation des travaux à exécuter. La consommation du hareng La consommation du hareng est considérable chez nous. D'après une statistique officielle, la Hollande a exporté au mois de janvier en Belgique 684,486 kilog. de hareng salé, 177,093 kilog. de hareng saur et 6,181 tonneaux. Un tonneau pèse 150 kilogrammes. CONGO Pour notre colonie Oaze tailleurs de pierre de Soignies partiront prochainement pour le Congo, où ils seront occupés par une société industrielle. Une nouvelle convention télégraphique M. Segers, ministre des postes et télégraphes. d'accord avec M. Renkin, ministre des colonies, a conclu avec l'Eastern Telegrapli une intéressante convention. L'Eastern Telegraph Company posera un câble entre la Belgique et Portheurnow, au sud de l'Angleterre, et un autre entre Bonia et Loanda. Actuellement, une dépêche met, pour parvenir à Bonia, un minimum de ving.-quatre heures ; par le câble de Loanda, elle y arrivera eu moins de deux heures et au lieu de 5 fr. 85 par mot, on ne payera plus (pie 3 fr. 12, prix sur lequel l'Etat belge bénéficiera d'une réduction de .';() pour cent. On espère que la nouvelle con vention sortira ses effets dès l'année' prochaine.NOUVELLES MARITIMES L'accord de l'Atlantique Londres, 21 février. — D'après des nouvelles londonniennes, les négociations menées entre les lignes continentales se sont confinées de façon heureuse pour le renouvellement éventuel de la convention nord-Atlantique. On espère que ces négociations aboutiront aujourd'hui. Lundi commencent les pourparlers avec les lignes anglaises pour la reconstitution de la conférence de l'Atlantique. Les perspectives Sont bonnes. Chronique de l'aviation Mïl\n, 22 février. Malgré le vent, la pluie et le brouillard, l'aviateur Pegoud a renouvelé ses expériences de looping the loop (pie les conditions atmosphériques rendaient plus admirables et plus fantastiques. Le public parmi lequel se trouvait le comte de Turin a applaudi l'aviateur avec enthousiasme. *** Constantinople» 22 février.— Le Tanine signale la formation d'un Comité d'organisation d'un raid de Constantinople à Paris pour les aviateurs militaires ottomani. EXTÉRIEUR BRESIL La récolte du café Rien 11e permet mieux de prévoir les résultats de la campagne 1913-1914 que de prendre connaissance de la situation de la récolte en cours à la fin de l'année 1913. Il est hors de doute que la réalité sera très inférieure aux prévisions dont les Etats de Rio et de Sâo-Paulo étaient l'objet. O11 comptait sur 11 millions de sacs pour Sâo-Paulo, et sur- 3,500,000 pour l'Etat, de Rio. Beaucoup de fazendas de Sâo-Paulo ont souffert des gelées de septembre 1912, et leur récolte s'en ressentira comme quantité. La première moitié de la campagne a été .marquée par quelques arrivages libres au port de Santos, ce qui, joint au resserrement monétaire survenu de juillet à décembre 1913, a pesé sur les cours beaucoup plus que la position statistique et les prévisions ne le permettaient, de sorte que les planteurs n'ont pas bénéficié du fléchissement de la production comme ils auraient pu le faire dans des conditions normales. Les circonstances se sont cependant très améliorées depuis le début de l'année et font espérer de meilleurs prix pour le reste de la récolte. La position statistique justifie cette attente, car la récolte 1913-1914 n'a aucune chance, même dans les conditions les plus favorables, de dépasser celle qui vient d'être faite. A la date du 31 décembre, les arrivages s'élevaient à 8,675,059 sacs," contre 7,160,399 sacs en 1912-1913, ce qui semble une avance considérable, mais 11e provient en réalité que du besoin où se trouvaient les planteurs de faire des rentrées, l'argent devenant moins facile dans les banques. D'ailleurs, les enquêtes officielles démontrent que les stocks à livrer d'ici à fin juin sont plus réduits qu'en temps normal, et ne dépassent guère 1.060,000 sa en, soit, en 1913-1914, un total de 9,735,059 sacs pour la récolte entière. Quant à Rio, les entrées ne se montaient, fin décembre, qu'à 1,9022,575 sacs, bien qu'on s'attendît, en général, à une récolte assez abondante dans cet Etat. On croit au contraire que le résultat sera inférieur à celui de la période correspondante de 1912 et les experts ne comptent pas sur plus de 2,600,000 sacs au total. On voit, par conséquent, que la production de ces deux importantes régions réunies ne dépassera pas beaucoup 12,400,000 sacs, ce qui équivaut à peu près à la moyenne des cinq années antérieures, dont la tenue a été généralement médiocre. Faut-il maintenant s'attendre, avant peu, à une récolte surabondante ? Nous ne le pensons pas, car il est à îemairquer que les prévisions de 1914-1915 sont très modérées. Or, ces sortes de calculs vont toujours au delà de la réalité et nous laissent par conséquent supposer que les personnes très autorisées à qui nous les devons n'ont pas une confiance extrême dans cette rtcolte, qu'on évalue ;i 10 millions de sacs pour Santos et 3 millions pour Rio. Ces calculs, en apparence fondés, devraient consolider le marché, car la statistique ne révèle pas de gros stocks visibles, • ni d'arrivages abondants cS'ici à juin,- où le stock visible atteindra très probablement 10,593,000 sacs, contre 10,285,000 sacs au 1er juillet 1913. Tout ceci est de nature à fortifier les cours, d'autant, plus que la demande tend à augmenter, par suite de l'épuisement des stocks aux Etats-Unis. D'autre part, comme on ne libérerait les réserves de valorisation qu'en période de très hauts prix, et qu'il a été annoncé officiellement qu'aucune vente n'aurait lieu, cette année, de ce chef, tout permet de compter sur un relèvement notable et un regain de prospérité pour l'Etat, de Sâo-Paulo. Evidemment, les ventes de valorisation n'auront pas à intervenir, elles qui ont fait tant de mal l'année dernière, et pour de bien maigres résultats. On sait, en effet, que, malgré un total d'arrivages de 10,568.673 sacs à Santos et à Rio, fin décembre 1913, soit une augmentation de 1,515,701 sacs sur la période correspondante de 1912-1913, le montant des ventes réelles ne s'est, élevé qu'à 25,950.131 livres sterling, contre 29,420,971 livres sterling, soit un diminution de 3,470,840 liv. sterl. Cela représente une perte sérieuse pour les planteurs, et il est de l'intérêt. de l'Etat de Sâo-Paulo, qu'une pareille expérience ne se renouvel ."e pas. — (The South American Journal.) CHINE Le sac de Linn-Tchao par le « Loup blanc » De.Shanghai, le 22 février : Les pères catholiques français de Shanghai ont reçu des lettres décrivant le sac de Linn-Tchao dans le Ngan Hoei par le « Loup blanc » et l'assassinat du père Rieh. Les pères Rich, Gibert, Alla in et de la Taille étaient réunis à Linn-Tchao pour passer dans la retraite la fête du nouvel an chinois. Le bruit courait qu'il y avait des brigands dans le voisinage, mais les habitants se préparaient à célébrer la fête comme de coutume, rassurés par l'attitude calme du commandant Wang, qui semble avoir lutté de son mieux contre les bandits, bien supérieurs en nombre. On peut dire que le nombre des brigands qui attaquèrent la ville fut de six à sept mille, tandis que Wang ne disposait pas que même de cent hommes. Le dimanche 25 janvier, à quatre heures trente du matin, les pères furent réveillés par un rugissement général. Ils virent une partie de la ville en flammes. A neuf heures trente, les- portes de la maison furent enfoncées, et les bandits firent irruption demandant l'argent et des armes. Des pourparlers s'ensuivirent, et les brigands devinrent un peu plus- calmes. Ils pillèrent la maison, et dirent, aux pères Gibert, Alla in et de la Taille de venir devant le «Loup blanc». On laissa le père Rich, parce qu'il était le plus vieux. Les trois antres furent alors emmenés, non sans avoir été fort mal traités par les bandits, qui leur tirèrent la barbe et leur rirent subir d'autres insultés durant la traversée de la ville, oui était en flamme en plu sieurs endroits. Un des brigands parut plus in-

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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