Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 21 April. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kd1qf8kk4b/
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Mardi 21 avril 1914 No 91 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Nlarché-aux-Œufs, 9' - ANVERS ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 eues Demandes et offies d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 " Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CW~ Les annonces sont mesurées au jgnometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR —M u ci 11 l a itui ICIICU1 . Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 centimes avis important Pour recevoir Anvers-Bourse pendant huit jours à l'essai, il suffit d en faire la demande à l'administration Ju journal. actualités L'AVENIR DU CONGO BELGE IV Rien n'est plus facile, rien n'est aussi plus séduisant que de spéculer sur des éventualités politiques. Prévoir les lendemains et les juger, s'ériger en autorité ou en arbitre entre les autorités en compétition, départager les exigences légitimes des uns et les convoitises plus contestables des autres, se substituer par la pensée aux gouvernants, dans le silence du cabinet remanier des cartes et répartir des influences sans rencontrer de contradictions, c est là une satisfaction délicate dont notre vanité naturelle peut tout exagérer hormis son caractère essentiellement platonique. Il est très amusant de spéculer sur des hypothèses, d'indiquer ce que l'on ferait si par aventure on devenait le maître, mais cela est le plus souvent parfaitement inutile. M. l'ingénieur Jules Gernaert s'en est donné à cœur joie. 11 a librement préjugé de l'intérêt allemand, de l'intérêt français, de l'intérêt anglais et aussi, par un entraînement fatal, de l'intérêt européen. Nous exposerons ses conceptions, mais en rappelant qu'elles sont siennes et que nous n'y participons que pour copie conforme.L'Allemagne, dit-il a le plus grand intérêt à se créer en Afrique un immense empire colonial s'étendant de l'est à l'ouest. L'acquisition par l'Allemagne à la Belgique de la partie nord du Congo, limitée partiellement au sud par le fleuve et s'étendant sur environ six cent quatre-vingt mille kilomètres carrés de Coquilhatville à Babandana au nord du lac Kivu, constituerait pour elle un lien précieux entre sa colonie africaine orientale et sa possession du Cameroun. Les moyens d'action dont elle dispose et l'avantage qu'elle trouverait à utiliser une partie plus importante de son émigration rendent pour l'Allemagne cette solution essentiellement intéressante. Les compensations matérielles et morales dues à la Belgique ne sauraient donc lui être marchandées, non plus que le prix de la cession. En même temps que l'Allemagne céderait à la France, contre l'abandon de son droit de préemption, une superficie territoriale de deux cent soixante mille kilomètres carrés prélevée sur son acquisition, elle pourrait procéder à un échange entre une autre partie de celle-ci et le triangle d'environ quarante mille kilomètres carrés appartenant à la France et situé entre les deux avancées du Cameroun, accédant l'une au fleuve Congo, l'autre à l'Ubangi. L'Allemagne élargirait ainsi utilement la frontière du Cameroun sur les deux cours d'eau. Elle manque de colonies, alors que son émigration augmente constamment et que sa production industrielle exige des débouchés constamment renouvelés ou dilatés. Si l'occasion était fournie à l'Allemagne de consacrer le surcroît de ses capitaux, de son énergie, de sa population, de sa production industrielle à la mise en valeur d'un vaste empire africain, sa politique en Europe s'en trouverait heureusement modifiée. La légitime satisfaction qu'elle éprouverait de cette pacifique ' extension coloniale, le renouveau d'activité qu'elle y puiserait deviendraient des garanties de paix pour le monde. Voici comment notre ingénieur considère l'intérêt britannique. La guerre dans l'Afrique australe, malgré son succès final et ses conquêtes, a ralenti l'ardeur coloniale du gouvernement britannique : il ne songe nullement à étendre ses possessions en Afrique : il n'en a ni le loisir, ni les moyens ni la velléité. Pendant longtemps encore, ses colonies lui donneront des préoccupations et lui imposeront des sacrifices. Les dernières grèves violentes du Cap doivent être considérées comme un symptôme économique de ces difficultés. Par surcroît, l'Angleterre comprendra que la création d'un grand empire colonial allemand en Afrique entraînerait l'Allemagne à y consacrer des effectifs et des capitaux considérables, ce qui ralentirait forcément, au moins dans une certaine mesure, l'énorme développement de la marine de guerre allemande, et ce qui permettrait du même coup à l'Angleterre, ainsi qu'elle le souhaite ardemment, de revenir à un programme naval plus modéré. Elle aurait aussi à tenir compte de l'avantage qui résulterait pour la France de la réalisation du projet Gernaert. Enfin, elle n'y serait en rien diminuée. Au point de vue français, l'ingénieur Gernaert considère avant tout le droit de préemption. Ce droit de préemption de la France sur les territoires congolais avait peut-être une certaine valeur hypothétique en 1885, dans l'instant où se constituait l'Etat indépendant ; il est devenu purement théorique depuis l'annexion du Congo à la Belgique. Si donc, par l'accord germano-belge, la France, en compensation de ce droit si fragile, recevait un teritoire égal à celui que l'Allemagne lui a fait aliéner par le traité de 1911. elle aurait lieu de s'en réjouir comme d'une aubaine inespérée. Ici encore intervient dans l'esprit de M. Jules Gernaert l'argument tiré d'un ralentissement des armements en Europe.Nous verrons comment il conclut et nous aviserons à exprimer notre sentiment sur ses conclusions. (A suivre.) Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques [Service de VAgence IIAVAS) Les élections suédoises Stockholm, 21 avril. -- D'après les derniers travaux de vérification, les résultats obtenus par les divers partis aux élections pour le parlement sont les suivants : droite 79 sièges, libéraux 65, socialistes 70. La droite gagne 21 sièges et en perd un,- libéraux en perdent 26, les socialistes en gagnent et en perdent 4. La maladie de François-Joseph Vienne, 21 avril. — Tous les journaux se montrent très sincèrement affectés par la maladie de l'empereur. Ils expriment le ferme espoir que le monarque, grâce à son excellente constitution parviendra à triompher de sa maladie.Le conflit américano-mexicain De Washington, le 20 avril : D'après certaines personnalités, l'exode des Américains a commencé au Mexique. Des centaines d'entre eux ont quitté Mexico hier à destination de la Vera-Cruz. Au cours d'une conversation avec un journaliste, le président Wilson aurait fait la remarque suivante : « Ne restez pas sous l'impression que nous allons partir en guerre contre le Mexique. Dans aucune circonstance, nous ne voudrions attaquer le peuple mexicain, dont nous sommes les amis. L'affaire se passe entre notre gouvernement et un homme qui a pris le titre de président du Mexique. » Le. fait de s'emporer de Tampico et de la Vera-Cruz doit il être considéré, comme un acte d'hostilité, demanda le journaliste. Le président répondit : « Certainement non. » II rappelle un précédent qui se passa au Nicaragua, où Grevtown fut détruit par un navire de guerre anglais en guise de représailles. - Je n'ai aucun enthousiasme pour la guerre, ajouta le président. Je demande simplement justice. » On s'attendait à ce que M. Algara, le chargé d'affaires mexicain, aurait fait ce matin, à dix heures, de nouvelles propositions au gouvernement américain de la part du général Huer la. C'est M. Bryan qui a reçu M. Algara. M Bryan a annoncé, ensuite, que la communication du chargé, d'affaires mexicain ne contenait aucune modification et ne comportait que le texte complet de la proposition originale du Mexique. M. Bryan a ajouté que la situation restait la même. Une commission de l'armée et de la marine a tenu une conférence sous la présidence de l'amiral Dewey pour discuter les moyens de coopération des forces de terre et de mer en cas de nécessité. Les généraux Wotherspoon eî Wood assistaient à la réunion. Le général Wood est le chef de l'état-major général qui, en cas d'opérations contre le Mexique, doit prendre le commandement des forces américaines.Le message du président Wilson au congrès dit entre autres : « Mon devoir est d'attirer votre attention sur la situation résultant de nos rapports avec le général Victor iano Huerta à Mexico, situation qui nécessité, de notre part, une action pour laquelle je demande votre appui et votre coopération. Le 9 avril, le fourrier de l'aviso Dolphin atterrissait à Tampico, à l'apponte-ment du pont Isurbiné, avec une baleinière et i l'équipage d'une" chaloupe afin d'embarquer I certains approvisionnements pour le vaisseau. Pendant qu'il faisait charger la baleinière, il fut mis en état d'arrestation par un officier et un peloton de soldats du général Huerta. Ni le fourrier, ni aucun de ses marins n'étaient armés. Deux des marins se trouvaient dans la baleinière même lorsqu'ils ont été arrêtés, et ils furent obligés de la quitter et de se laisser conduire en prison en dépit du fait que l'embarcation portait le pavillon des Etats-Unis à son avant et à son arrière. L'officier qui avait effectué l'arrestation suivait l'une des rues de la ville avec les prisonniers, lorsqu'il rencontra un officier d'un rang supérieur qui lui intima l'ordre de retourner au débarcadère pour y attendre des ordres. Moins d'une demi-heure après l'arrestation, le commandant des troupes de Tampico envoya l'ordre de relâcher le fourrier et ses hommes. La mise en liberté fut suivie des excuses de la part du commandant et, plus tard, de l'expression de regrets du général Huerta lui-même. Le général" Huerta faisait ressortir que Tampico était alors soumis à la loi martiale, que l'ordre avait été donné d'interdire le débarquement de qui que ce fût au pont Isurbiné et que les marins des Etats-Unis n'avaient pas le droit de débarquer Cette prohibition n'avait pas été notifiée à notre commandant gént.ral dans les eaux de Tampico et, même, si cette prohibition lui avait été notifiée, la seule ligne de conduite acceptable des autorités locales aurait été de prier le fourrier et ses hommes de se retirer et d'adresser une protestation au comrnan-mandant de de flotte des Etats-Unis. L'amiral Mayo estima qu'une pareille arrestation constituait une effense grave, et il exgigea comme réparation que le pavillon des Etats-Unis fut salué avec un cérémonial spécial par le commandant de Tampico. » Le message fait remarquer que deux hommes avaient été arrêtés à bord même de la baleinière, c'est-à-dire sur le territoire des Etats-Unis, mais que, si tout s'était arrêté là, l'incident aurait pu être attribué à l'ignorance ou à l'arregance d'un seul officier. Malheureuse- 1 ment, d'autres incidents se produisirent, qui i peuvent créer l'impression que les représen- i tants du général Huerta sont disposés à sortir de leurs attributions afin de manifester leur mépris pour la dignité et les droits des Etats-Unis.Le message rappelle qu'un . vaguemestre allant à la Vera-Cruz fut emprisonné, et qu'une dépêche officielle du gouvernement américain fut retenue à Mexico. Ces tracasseries et ces injustices ne se produisirent qu'à l'égard des Etats-Unis. Les autres gouverne ments n'ont pas à s'en plaindre. L'impression produite est qu'elles sont des représailles exercées volontairement à l'encontre des Etats-Unis pour avoir repoussé les prétentions du .général Huerta «à être reconnu comme président du Mexique. Le président déclare qu'il considéra de son devoir d'appuyer les réclamations de l'amiral Mayo, et il demande au congrès d'approuver la ligne de conduite à suivre. Le gouvernement ne sera en aucun cas forcé de faire la guerre au peuple mexicain. Le général Huerta s'est arrogé le pouvoir par des procédés qui n'ont aucune justification, et cela, dans une partie seulement du Mexique. Si un conflit armé se produit, il sera dirigé uniquement contre Huerta et ses partisans, afin de permettre au Mexique de rétablir ses propres lois et son propre gouvernement. Le gouvernement souhaite qu'il n' y ait pas de guerre et assure que les Etats-Unis ne veulent, en aucune façon, avoir la haute main sur les affaires du Mexique. Le seul sentiment que. nous éprouvons pour le peuple mexicain est un sentiment de profonde et sincère amitié. Le gouvernement mexicain a le droit de régi ses affaires intérieures comme il l'entend. Noi désirons sincèrement respecter ce droit. Il i sera pas nécessaire de compliquer graveine la situation actuelle par une interventic armée si nous y faisons face avec sagesse, fe meté et promptitude. En conséquence, je viei vous demander d'approuver que j'emploie force armée des Etats-Unis de telle façon dans telles propositions que cela pourra êt nécessaire à l'effet d'obtenir du général Hue ta et de ses partisans qu'ils reconnaisse: pleinement la dignité et les droits des Etat Unis même au milieu de la situation pénil; qui règne actuellement au Mexique. Il ne pou ra y avoir dans nos actes une idée d'agressio une idée de conquête égoïste. » Le président après la lecture de son messaj a quitté la chambre au milieu d'une tempê d'acclamations. Ensuite, après la session du congrès, a é déposé à la chambre des représentants résolution justifiant l'emploi de la force arm< des Etats-Unis pour faire exécuter de fore à rencontre de Huerta, la demande des Eiat Unis : Il est résolu par le sénat et la chamb des représentants assemblés en congrès que président des Etats-Unis est justifié à eî: ployer la force armée des Etats-Unis pour il. poser ;"i Hnorta réparation sans équivoque e: vers le gouvernement des Etats-Unis pour l'a front infligé à son gouvernement par le gén il Huerta et ses représentants. La flotte américaine ira eu partie à Tar pico et en partie à Vera-Cruz. De New-York, le 20 avril : Cinquante aviateurs offrirent leurs servici aux Etats-Unis en cas de guerre et partiraiei dans les vingt-quatre heures. Les navires Virginia, Nebraska et Georgii ont reçu l'ordre de partir pour Tampico. De Vera-Cruz, le 20 avril : L'avertissement donné par le commandai américain aux navires marchands de quitte le port ne s'applique qu'aux navires amér cains. »»# D'Eagle-Pass, le 20 avril : La junta constitutionnaliste exprime le ri gret que le général Huerta refuse de salue U» drapeau américain et déclare que l'incider do Tampico fut créé de propos délibéré poi provoquer l'intervention des Etats-Unis. Lt constitutionnalistes déclarent qu'ils resteror neutres si les Etats-Unis interviennent. AU DELA DES BALKANS « L'Albanie nous cache les pays bal kaniques. » Cette réflexion que non faisait il y a quelques jours le secrétair d'un de nos principaux consulats, nou engage à détourner un instant l'esprit d nos lecteurs des dépêches nombreuse qu'Anvers-Bourse publie chaque jou sur le conflit militaire et diplomatiqu auquel donne lieu, — comme on s'; attendait, — la création d'une Albani soi-disant autonome, pour attirer l'atten tion sur les problèmes dont la solutioi se poursuit par delà la querelle albanc épirote. Il est curieux de voir le directeur de Questions diplomatiques écrire ceci « Le calme diplomatique du momen présent ne doit pas faire de dupes ; deu: raisons principales suffisent à i'expli quer. La première est que dans l'armé allemande on procède encore à une mis au point du plan de mobilisation et d concentration, et que tout ne sera ei place que dans quelques semaines. L seconde est que l'Allemagne attend ave anxiété le résultat des élections françai ses, peut-être aussi celui des élection anglaises qui suivront probablemen d'assez près l'adoption en troisièm lecture du home rule. En Angleterr également c'est la situation intérieur qui commande la situation diplomati que. » Ce que nous savons du résultat de entrevues d'Abbazia et de Corfou, c'es que l'Allemagne voudrait à tout prix voi ses deux alliés, séparés par leurs diver gences d'intérêts politiques en Balkanie se réconcilier et faire d'accord avec elle l'effort d'armement indispensable à ui moment que l'Allemagne a ses raisons semble-t-il, de croire critique. Et l'em pereur Guillaume voudrait les voir liqui der une bonne fois leur "querelle en vu d'un but plus général. A mesure qu le recul permet de mieux apprécier le événements des deux dernières années on se convainct que l'Allemagne ou plutc la triple alliance sort, plus peut-être qu la triple entente, amoindrie du confli balkanique. Cet amoindrissement, ell en est redevable à l'impossibilité où S' trouve l'Autriche d'avoir une politiqu extérieure stable, conforme aux exigen ces du plan berlinois, et cela en raisoi des difficultés d'ordre intérieur aux quelles le Ballplatz doit avant tout fair face. C'est bien, comme nous l'avons di antérieurement, pour maintenir dan l'obédience les sujets slaves du sud d> la monarchie, pour « recercler le tonneai à l'intérieur », que l'Autriche-Hongrie . procédé à cette coûteuse mobilisatioi dans laquelle on n'a voulu voir qu'ui épouvantail à l'adresse des Serbes. Pa ailleurs on a quelque raison sans dout d'affirmer que si le Ballplatz continu aujourd'hui en Albanie et ailleurs s politique serbophobe, c'est uniquemen parce qu'elle doit, à tort ou à raison poursuivre la politique commencée. On ne risque guère de se tromper eî disant que la voie est coupée maintenan aux tractations directes de l'Autrich< pour s'assurer la route de Salonique. Li partie est perdue. Et pourtant, voici li Ballplatz qui énumère pompeusement le réformes qu'il voudrait voir introduis dans cette région... où il a perdu tou droit d'intervention. Il demande la créa tion à Salonique d'une zone libre com prenant la station de chemin de fer e des magasins pour les grosses marchan dises. Il réclame la liberté du transi direct et indirect, exige qu'on le consuU sur tout ce qui concerne l'aménagemen du port libre. Tout cela est nettemen dirigé contre la Serbie, plus que contr la Grèce à qui il faudrait arracher ce concessions. C'est encore la Serbie que le comt Berchtold semble vouloir soulever i sr nouveau la question du Lovtchen, mon tagne sacrée des Monténégrins qui domi lt ne certaines fortifications autrichienne m du fjord de Cattaro. 11 craint que 1 Monténégro, battu, affaibli, ne loge de J* canons serbes dans cette forteresse.. et Mais ici ce ne sont pas que les Serbe qu'il rencontre, ce sont les Italiens qu r- ne consentiraient pas à la création d'un grande base navale autrichienne à Cal ie taro si eux-mêmes n'avaient pas la per r- mission de mettre la main sur Valona. n. Et nous saurons sans doute bientôt s ,e l'Italie et l'Autriche à Abbazia ne se son te Pas mises d'accord précisément sur c point. C'est le roi d'Albanie qui ferai !'• les frais de l'accord, mais il faut biei qu'il paye le prix de son trône. L'Au triche aurait préféré un musulman à'ut s prince prussien, de façon que son pro il tectorat catholique ne perdît rien de si v valeur. L'Italie a vu au contraire d'ui i - bon œil Guillaume de Wied mobiliser le ■ rédifs albanais contre les Epirotes : ell !; couve toujours d'un œil jaloux l'Albanie méridionale dont elle veut écarter le i- Grecs à tout prix. Il est probable qu'ui accord n'aura pas été trop difficile, eî principe. En fait, les éléments irrédentis tes sont venus troubler les cartes, ave. leurs revendications en faveur de l'uni versité italienne à Trieste ou avec leur ■ \ attentats à la dynamite à Fiume. L'Allemagne fait les plus louable: efforts pour maintenir l'harmonie dan: [t ce qu'on a appelé « le ménage de la carpi :1. autrichienne et du lapin italien ». Oi i- assure que déjà à Schoenbrunn et i Venise des accords ont été conclus pou la défense des intérêts tripliciens dan: la Méditerranée. Un journal russe affir r me que celle-ci a été divisée en « secteur: :t d influences » et le Times fait observe r qu'une escadre allemande ne quitte plu: la Méditerranée orientale et l'Adriatique tandis que les autorités navales italienne' _ envisagent l'amélioration de la base de la Maddalena, au nord de la Sardaigne Il en conclut qu'en temps de guerre lf - zone d'action de l'Italie serait le bassir s occidental de la Méditerranée, tandis qu( e 1 Adriatique et la mer Egée seraien s défendues par l'Autriche et l'Allemagne r; « Puissent ces hérésies stratégiques st r confirmer !» écrit là-dessus un généra r français, spécialisé dans ces questions e II est peu douteux que nous possède y rons prochainement quelques révélation; " -c,-lr les accords conclus à l'initiative de l'empereur Guillaume, après les entre i vues de Corfou. — J. T. ENCORE LES DIAMANTAIRES 3 La mauvaise humeur des diamantaires hol 3 landais qui ont vu, faute d'initiative 01 3 d'argent, leur échapper une fois encore } l'adjudication des diamants du sud-ouest afri x cain allemand, n'eét pas près de se calmer Et c'est toujours au groupe anversois, anciei: concessionnaire de ces diamants bruts, que leur rancune s'attaque. 3 Cette fois, les journaux hollandais, — e1 t non des moindres ! — ont reproduit à l'env. 3 un article de M. H. Pollak, leader ouvrier, 3 dans lequel il est dit que le syndicat anversois 3 avait été contraint de céder au groupe Ion donien De Beers, toute la réserve de diamants allemands dont il s'est pourvu pour servir sa clientèle jusqu'au moment de l'adjudicatioi: ? prochaine. Et M. Pollak de triompher et de •j prédire que cette fois le marché sera assaini r que la demande va se relever, en même temps d'ailleurs que les salaires. Comme si les ven , deurs anversois avaient été cause de tout le 5 mal et de la crise antérieure ! i Information prise, la nouvelle publiée pai f M. Pollak est dénuée de fondement. Le groupe anversois est toujours en possession de sa réserve, dont il ne compte d'ailleurs faire aucun usage qui soit de nature à nuire aux intérêts du marché qui sont ceux mêmes des 3 vendeurs. Plus que dans aucun autre commer 5 ce tout se tient dans le commerce du diamant > C'est à croire que M. Pollak poursuit, à An t vers, des rancunes personnelles. [ EXPOSITION WILLEM PAERELS 4 Le salon du Cercle artistique réunit en ce moment une quarantaine d'œuvres maîtresses 3 du peintre Willem Paerels. On sait que M. 3 Paerels, anversois d'origine, a son atelier à Bruxelles présentement. l Ce qui caractérise la manière de cet artiste, c'est avant tout l'audace et la justesse du 3 coup d'œil. Virtuose du contre-jour M. Paerels j- s'attaque de préférence aux thèmes que lui fournit la lumière atténuée des intérieurs op posée à la claire vibration de ciels ensoleillés qui se découvrent par une fenêtre, ou à ceux 1 que lui donne, pour la notation directe, le i chaud rayonnement du plein air le plus vif i Et ceci confine sa manière, comme nous le i disions, au contre-jour voilé des chambres, des [• corridors, des balcons ouverts, ou la promène 3 à travers l'éblouissement estival des plages 3 Vous connaissez la puissance de la lumière ^ réverbérée par l'eau et par le sable ; cette , force, cet éclat qui vous mettent les larmes aux yeux. A l'intérieur des cités balnéaires ' même, cette blancheur, cette vigueur de l'éclairage se maintient et donne un curieux relie! i aux moindres choses. Mais la difficulté de t transporter cela sur la toile est considérable 3 Le plein air maritime est l'un des plus diffi i ciles qui soit, et peu d'artistes s'aventurent i à le traiter s'ils ne se trouvent en possession d'un métier pour lequel les virtuosités de la ^ technique sont sans mystère. : M. Paerels nous paraît être de ceux là. Ses 1 « plages », ses « tentes sur.la plage », ses vues du « port de Sclieveningue », sont autant de réussites dans ce genre éminemment dange t reux. Mais là ne se borne pas son savoir-faire. L'artiste affectionne aussi le portrait et détaille l avec brio les plus délicates nature-mortes. I] i nous paraît qu'il ait atteint, pour ce dernier £ genre de sujets, la perfection même de son . tableau si personnel, de « la fenêtre » et dans < le paravant ». La première de ces deux toiles J nous montre, posés sur une table, quelques 3 accessoires de toilette féminine ; un chapeau orné d'une violette qui retombe, posé sur un î vase ; des gants, une boîte de laque et, à côté, l un pot de géranium fleuri. Le tout est pose devant une fenêtre tendue d'un rideou de tulle orné d'appliques en broderie. C'est une ga s geure que tant de difficultés accumulées à J plaisir. Et cependant quelle justesse de ton, quelle perfection d'éclairage, quelle mesure, 3 quelle atmosphère dans et autour de ces choses jolies ! Dans la toile qui s'intitule « paravant « S c'est la couleur surtout qui séduit, en raison i de sa distinction et de son extrême délicatesse. 3 Mais il nous faut dire un mot aussi des grandes compositions de M. Paerels, « le balcon », « Hiver.» et « Lassitude ». Dans la première des trois, triomphe la manière du « plein air », j tout à la fois, et celle du contre-jour. Nous , nous trouvons dans une chambre, près d'une fenêtre que précède un balcon. Au delà c'est 3 une échappée sur un paysage très lumineux de t ville maritime, Sclieveningue sans doute. Dans i ie balcon même se tiennent deux enfants, l'une debout, l'autre assise. Et l'effet d'ensem-i ble est tout à fait heureux, d'une grande ampleur en même temps que d'une grande finesse ^ de ton et de coloris. « Hiver », nous montre une jeune femme vêtu de noir, debout sur un perron, prête à sortir. A travers la porte vitrée la 5 lumière pénètre et s'oppose aux teintes som-3 bres du manteau. « Lassitude », nous montre i une jeune femme étendue "sur un divan. Nous 5 serions tenté de chicaner un peu l'artiste au i sujet de son raccourci qui nous semble bien... ! allongé. Mais encore une fois, la couleur est ici charmante. Citons encore « Femme à la toilette », « Intérieur », « le soir » et quantité de vues de Rotterdam qui sont d'une fort belle venue. 5 Résumons-nous, en disant, que cette exposition, clôturera brillamment la série de celles î que le Cercle nous a fourni l'occasion d'appré-? cier cet hiver. LES FUNERAILLES DE M. ED. THYS Ce matin, à onze heures, ont eu lieu les ^ funérailles de M. Ed. Thys, le grand financier qu'une mort si prématurée vient d'enlever aux > siens, à ses nombreux amis et aux affaires auxquelles il s'était consacré avec un si grand ^ dévouement, une intelligence si éclairée et une honnêteté si exemplaire. . Aussi tout ce qu'Anvers compte de respectable était là pour rendre un dernier hommage ' à sa dépouille, et les fleurs, en gerbes et en ' couronnes,envoyées de toute part et encombrant ! tout le rez-de-chaussée de la mortuaire, disait assez comme M. Ed. Thys était aimé et honoré. Un peloton de ligne rendait les honneurs mili-i ta ires, et plusieurs sociétés, dont le défunt ! était président ou président d'honneur étaient - représentées par des délégations et leur drapeau. Et l'on peut dire que toute l'assistance était péniblement affectée d'avoir à rendre déjà ses derniers devoirs à un homme mort si malheureusement à la fleur de l'âge et qui était encore si utile ici bas. UN LANCEMENT Il sera procédé le samedi 25 avril prochain, à trois heures de l'après-midi, aux chantiers de l'Antwerp Engineering Company, à Hobo-ken, au lancement du navire Kalliope, construit pour compte de la Dampfschiffahrts-Gesellschaft Neptun, de Brème. INTERIEUR La remise d'un drapeau C'est une solennité assez rare que celle de la remise d'un drapeau à un régiment de l'armée. Le dernier dont on se souvienne est la remise des drapeaux aux nouveaux régiments de cavalerie, par Léopold II, au début de son règne. La cérémonie eut lieu au Champ des manœuvres, — devenu depuis le parc du Cin-! quantenaire, — une plaine poudreuse au milieu des cultures maraîchères. Toute la cavalerie belge était présente, anciens et nouveaux régiments, sous le haut commandement du comte de Flandre... Après la sollenité, le roi, à la tête d'un brillant état-major, alla se placer en face du palais et assista au défilé des troupes. Ce fut très imposant ; la foule fit ; au roi et au comte de Flandre un accueil très chaleureux. La cérémonie de la .emise du drapeau au deuxième régiment de carabiniers, qui aura lieu au mois de mai, sera, croyons-nous, la première depuis cette époque. Le « Bradage » Ce vocable peu usité désigne la pratique « ommerciale qui consiste à déconsidérer un produit connu sous une marque ou une dénomination spéciale, en le vendant au-dessous de sa valeur réelle ou du prix marqué. Ce sont souvent des négociants peu scrupuleux qui usent de ce stratagème pour nuire à un concurrent. Un produit étant bon et soigné prend de la vogue et se vend par d'énormes quantités ; et le public consommateur l'achète ;ivec confiance et persistance, et ne réclame rien de plus. Ici va apparaître l'abus ; car, remarquons-le, le bradage ne s'attaque qu'aux articles qui se vendent bien et qui donnent satisfaction aux consommateurs. Donc, à ce moment, un malintentionné quelconque qui se moque de la solidarité ou confraternité commerciale, un étranger à grands capitaux qui désire accaparer la clientèle par des moyens ultra-commerciaux, un soi-disant soldeur, se procure « indirectement » le produit en vogue, l'étalé à grands frais, et le vend : 1° au-dessous du prix normal ; 2° parfois même au prix coûtant ; :î° quelquefois avec perte. Ces agissements, qui tendent de plus en plus à se répandre, émeuvent le monde commercial et le comité central de la chambre de commerce de Bruxelles s'est occupé de la question. 'I y a là évidemment une source d'abus, mais encore faut-il que les intérêts des consommateurs soient protégés, de même que ceux des producteurs et des intermédiaires. Tout cela demande à être étudié. Il existe dans le cartons du département de l'industrie et du travail un projet de loi sur la police du commerce. Il serait peut-être temps de s'en occuper. Anniversaire U y a eu dimanche huit ans que le premier navire-école belge, Comte-de-Smet-de-Naeyer, sombra dans le golfe de Gascogne, le 19 avril 1906. Pour commémorer l'anniversaire de cette catastrophe, qui demeure la page la plus douloureuse de l'histoire expansionniste de notre pays, MM. le docteur Adrien Nyns, Octave van den Bussche, Robert Bonnet et Alfred Rom-bouts, représentant le comité à l'initiative duquel fut érigé le monument à la mémoire des victimes, se sont rendus à la place Jean-Jacobs pour y déposer une gerbe en souvenir de leurs camarades disparus. De leur côté, les parents des cadets avaient .fait placer sur le monument une magnifique couronne portant ces seuls mots : « A nos enfants ». Le comité d'armée Le comité d'armée qui se réunit aujourd'hui mardi, au ministère de la guerre, s'occupera de l'examen des candidatures au généralat des colonels qui ont été récemment soumis à des épreuves au camp de Beverloo. Contrairement :'i ce qui a. été dit antérieurement à ce sujet, ces épreuves ne sont pas à proprement parler celles que le règlement prévoit et auxquelles doivent être soumis les candidats agréés. Les colonels intéressés n'ont pas encore vu leur candidature agréée par le ministre : certains d'entre eux ont dû être « revus » parce que les généraux n'avaient pas à leur sujet tous leurs apaisements ; d'autres, colonels depuis quelques mois seulement, n'avaient pas eu l'occasion de donner leur mesure. Il est à supposer que les comités auront maintenant tous les éléments pour faire au ministre les propositions nécessaires. Le ministre agrééera un certain nombre de candidatures et rejettera les autres. Les officiers agréés, ainsi que ceux qui ont pu être commissionnés auparavant parce qu'ils avaient été agréés déjà, devront alors être soumis aux épreuves réglementaires et préalables à la promotion. Pour les pêcheurs maritimes Le gouvernement vient de déposer une série d'amendements au projet de loi instituant une caisse de prévoyance de la. pêche maritime en vue d'assurer une plus parfaite équité dans la répartition des charges et la distribution des indemnités. Nouveaux bassins houillers Le Moniteur publie la demande en concession de mines de houille, adressée le 19 janvier à la députation permanente du Hainaut. En juin 1908, alors qu'aucune indication de notoriété publique n'avait fait pressentir le prolongement midi du bassin du Couchant de Mons,- la compagnie pétitionnaire, se basant sur ses propres travaux et sur ses études personnelles, entreprenait un sondage' à Eugies. Ce sondage, notifié le 27 avril 1908, à M. Je gouverneur du Hainaut ainsi qu'à l'administration des mines, est situé à 7,450 mètres au sud ut à 4,850 mètres de l'ouest du beffroi de Mons; il fut commencé le 19 juin 1908 et creusé jusqu'à la profondeur de 1,250 mètres, où il fut arrêté le 12 octobre 1910. D'autres sondages nombreux furent faits sous les communes d'Eugies, Genly, Bougnies, Asquillies, Blau-gies, Sars-la-Bruyère, Blaregnies, Quévy-le-Grand, Quévy-le-Petit, Gœgnies-Chaussée et Aulnois. Il faut donc s'attendre à voir créer des exploitations charbonnières dans tous les villages situés entre Frameries et la frontière française. Ainsi, se modifiera bientôt complètement l'aspect d'une région restée jusqu'ici agreste, à l'écart de l'activité du Borinage industriel. Prochaines adjudications au chemin de fer M. Segers vient d'approuver les propositions d'adjudication se rapportant aux travaux suivants : 1° achèvement du tunnel du Cinquantenaire (ligne de Schaerbeek à Hal) : estimation, 2 millions de francs ; 2° mise à double voie de la ligne de Virton-Saint-Mard à La-morteau ; estimation, 65,000 francs ; 3° construction d'une cabine Saxby à la gare de Gen-val ; estimation, 10,525 francs ; 4° construction d'un bâtiment de recettes, d'un pavillon d'aisance, de clôture et de pavage à la gare de Ligne ; estimation, 45,917 francs ; 5° agrandissement du hangar aux marchandises à la gare d'Havelange ; estimation, 5,102 francs ; 6° voùtement du ruisseau d'Acoz à la sortie de la station de Bouffioulx vers Châtelet ; estimation, 140,000 francs ; 7° reconstruction d'un pont entre les stations de Ciney et de Leignon (B. K. 91-92) ; estimation, 9,640 francs ; 8° prolongement d'un mur de soutènement pour rétablissement d'une voie nouvelle à la gare de Huy (sud) ; estimation, 6,151 francs ; 9" construction d'un pavillon pour latrines à la gare de Villers-sur-Lesse ; estimation, 7,106 francs ; 10° construction d'un pont en maçonnerie de douze mètres d'ouverture, en remplacement du passage inférieur métallique de cinq mètres d'ouverture sur la route de Neder-brakel à Leeuwergem, à proximité de la station de Sottegem ; estimation, 38,148 francs. Le chemin de fer du Benguela Le ministre des colonies du Portugal déposera incessamment sur le bureau de la chambre un projet de loi décrétant l'achèvement de la ligne ferrée de Benguela vers le Katan-ga. On sait que cette voie reliera le plus directement le Ivatanga à l'océan Indien. A en croire le Berliner TAGEBLArr, un groupe allemand s'intéressant à cette affaire serait prêt à contribuer pour une somme de 60 millions de marcs à l'achèvement de ladite ligne. Ce serait la conclusion de l'œuvre grandiose du transafricain. L'organe allemand ajoute : « L'annonce du prochain dépôt de ce projet devant les chambres portugaises prouve que les cabinets de Berlin et de Londres concluront bientôt les négociations engagées en vue de régler le problème de l'exploitation économique des colonies portugaises d'Afrique.» La direction de l'électricité aux chemins de fer Jusqu'ici, la direction de l'électricité des chemins de fer recrutait ses agréés parmi le personnel des différents services de ces derniers. Ce mode de recrutement se justifiait par le fait qu'il fallait du personnel plus ou moins formé lors de la création de ladite direction. Cependant, il a été reconnu dans la suite qu'il serait utile pour les agréés de ce service d'avoir une connaissance complète du matériel, très spécial, qui est employé et d'être plus ou moins au courant de son fonctionnement. 11 est donc question d'organiser un concours pour la collation d'emploi d'agréé à la direction d'électricité ; ce serait le premier de l'espèce. Le tir dans le génie A l'avenir, les troupes du génie de forteresse (y compris les compagnies spéciales) n'exécuteront plus de tirs que dans les stands de garnison. Ces troupes ne se rendront donc plus dans les camps. Cette mesure, dit le ministre, permettra d'intensifier l'instruction technique ; elle sera appliquée cette année mr les troupes de Liège et de Namur ; elle sera mise en vigueur à Anvers dès qu'un stand •era installé dans cette ville. Une victoire belge en Russie La Banque d'empire de Saint-Pétersbourg avait organisé un concours pour les plans d'un hôtel, évalué à quinze millions. Cinquante-sept concurrents de toutes nationalités étaient en présence. Ce sont des Belges, MM. Monnover et fils, qui l'ont emporté, classés premiers à l'unanimité du jury. La réorganisation de l'armée On vient de publier les tableaux définitifs de l'armée belge sur pied de guerre, telle qu'elle est constituée après la réorganisation entreprise par le gouvernement. Ces tableaux ne visent que l'armée de campagne, les tableaux de l'armée de forteresse étant confidentiels- D'après ces tableaux l'armée de campagne sur pied de guerre comprend le grand quartier général, six divisions d'armée et une division de cavalerie. Le quartier général se compose du roi et de sa maison militaire, de l'état-major général, d'une compagnie de 48 officiers aviateurs et des escortes, en tout 99 officiers et 740 soldats. Chacune des six divisions d'armée se compose de trois ou quatre brigades mixtes, chaque brigade comptant deux régiments d'infanterie à trois bataillons, une compagnie de mitrailleuses ; un groupe de trois batteries montées de canons de 7 c. 5 ; d'un régiment de cavalerie divisionnaire à quatre escadrons ; d'un régiment d'artillerie divisionnaire à un groupe de trois batteries de canons nouveaux de 7 c. 5 et deux groupes de trois batteries d'obusiers ou canons de 10 c. ; d'un bataillon du génie divisionnaire ; d'une section de télégraphistes de campagne et d'un corps de transports comprenant environ 600 voitures, dont 237 automobiles, formant un train de combat, un train de vivres, un train de bagages et un service divisionnaire de l'arrière. Enfin, la division de cavalerie se compose de trois brigades de deux régiments à quatre escadrons ; d'un bataillon de cyclistes ; d'un

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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