Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 21 March. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rb6vx07535/
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Samedi 21 et dimanche 22 mars 1914 No 67 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trimc. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On s'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c^es Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ l franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Omr Les annonces sont mesurées au Ijgnometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTANT Pour recevoir Anvers-Bourse pendant huit jours à l'estai, il suffit d'en faire la demande à l'administration du journal. ACTUALITÉS REPRESENTATION PROFESSIONNELLE (IV) La II. P. professionnelle est inséparable de son aînée, la R. P. politique. Plaçons-nous pour l'instant dans l'hypothèse d'un scrutin majoritaire. La question se pose immédiatement de savoir qui aura compétence pour répartir les électeurs entre les cinq ou six grandes classes professionnelles que, par hypothèse, on s'accorde à constituer : agriculture, commerce,transports, industrie, professions libérales, fonctions publiques. Au surplus le nombre des catégories professionnelles devrait sans doute être doublé, car une distinction entre employeurs et employés semble indispensable dans chacune d'elles. De quelque manière qu'on s'y prenne, la classification des électeurs sera réglée par les municipalités ou sera laissée au libre choix des électeurs eux-mêmes qui seront appelés à désigner, au moment de l'inscription sur les listes, à quelle catégorie Us prétendent appartenir. La classification par les municipalités serait évidemment difficile. En dépit de statistiques professionnelles de plus en plus exactes et détaillées, il subsiste et il subsistera toujours un nombre considérable de citoyens qu'il serait impossible de classer sans arbitraire dans une catégorie électorale déterminée." Il existe des milliers et des ■ milliers d'électeurs ressortissant à la classe agricole en même temps qu'à la classe industrielle ou commerciale. De plus, la cloison paraît mince entre le commerçant qui est en même temps propriétaire foncier et le capitaliste qui est en même temps industriel, sans compter que d'innombrables petits bourgeois sont commerçants et capitalistes à la fois. La méthode qui consisterait à laisser l'électeur choisir lui-même la catégorie à laquelle il entend appartenir est infiniment supérieure, mais elle n'est pas non plus sans inconvénients. Du moment que l'électeur a le choix de sa classe électorale, tous les électeurs en minorité dans une classe déserteront celleTci et s'inscriront dans la classe où les opinions habituées à triompher dans le choix de l'élu sont le plus conformes aux leurs. On verra des capitalistes à tendances socialistes s'inscrire dans la classe salariée et réciproquement des ouvriers à tendances conservatrices s'inscrire dans la classe des financiers capitalistes. Au lieu d'avoir une classification des électeurs par catégorie sociale, on aurait une classification par opinions politiques et ce serait la faillite du système. On est donc obligé d'abandonner le principe majoritaire et de procéder selon le principe proportionnaliste. Aussi disons-nous que les deux R. P. sont étroitement liées l'une à l'autre. Les choses aussitôt vont changer de face. Ce qui était insoluble deviendra facile. Le mécanisme de la représentation proportionnelle et l'établissement du vote multiple permettent de fournir une méthode parfaitement claire et simple pour instituer la deuxième R. P. Observant combien un seul suffrage par électeur est insuffisant pour traduire les principales conceptions politiques et sociales de chaque électeur, décidons de conférer à chacun d'eux trois suffrages distincts. Là est le pivot du système. La loi électorale fera une obligation, pour l'électeur désireux d'utiliser les trois voix dont il dispose, de voter pour trois listes différentes. En effet si les électeurs pouvaient attribuer leurs différentes voix à une même liste, un trop grand nombre d'entre eux attribueraient la totalité de leurs suffrages à une liste à caractère essentiellement politique. Au contraire, chaque électeur devant faire choix de trois listes distinctes, la plupart des électeurs, sans doute, après avoir voté pour une liste politique, attribueront leur second et leur troisième suffrage à une liste présentée par un groupe syndical, coopératif ou philanthropique ; — chaque organisme social important qui aura formé une liste électorale faisant un devoir de conscience à tous ses adhérents d'affecter à la liste en question l'une des trois voix dont chacun dispose. Les élections se feront en un seul tour de scrutin. Chaque liste électorale obtiendra autant d'élus qu'elle comptera de fois un nombre fixe de voix déterminé par la loi ou quotient national. Par cette méthode les organismes sociaux ainsi que les partis politiques obtiendront au parlement une représentation directe, les candidats élus sur la liste officielle de tel syndicat ou de tel groupement étant leurs représentants autorisés. En outre, chaque organisation obtiendra, par ce mécanisme proportionnaliste, sans possibilité de fraudes et de la manière la plus simple, un nombre de mandats exactement proportionnel à son importance sociale réelle. La représentation professionnelle amènerait dans le fonctionnement du régime parlementaire une sensible amélioration. Il y aurait danger cependant à laisser croire qu'elle suffirait à provoquer une métamorphose complète et rapide de la vie politique et de la vie sociale. Elle recevrait à ses débuts une assez faible utilisation et son influence modificatrice serait longtemps progressive. Elle n'est pas une panacée. Elle aurait surtout pour effet d'élever le niveau intellectuel et la compétence des pouvoirs élus, en même temps qu'elle achèverait l'éducation du suffrage universel.Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques (Service de VAqemce HAVAS) DANS LES BALXANS La prétendue alliance gréco-serbo-monténégrmp Cettigne, 20 mars. — On déclare officiellement sans aucun fondement l'information publiée par certains journaux relativement à un prétendu traité d'alliance entre le Monté négro, la Serbie et la Grèce et à un projet d'entrevue des rois de Monténégro et de Serbie sur le champ de bataille de Kossovo. La révolution mexicaine New-York, 20 mars. — Selon des nouvelles de Chîhuâhua l'armée rebelle a avancé jusqu'aux faubourgs de Torreon. Des gros canons ont été placés. Le général Villa compte attaquer dans une semaine au plus tard. L'armée qu'il commande en personne est forte de douze mille hommes et possède quarante cv lions et une grande quantité de munitions. La prcpaganda militariste en Suède Stockholm, 20 mars. — La nouvelle brochure publiée récemment par l'explorateur Sven Hedine en faveur de la défense nationale, sous le titre « Deuxième avertissement » va être répandue à un million d'exemplaires à travers toute la Suède. L'auteur estime q"" la stricte neutralité observée jusqu'à présent par la Suède est dangereuse. Il engage son pays à s'attacher, dans sa politique extérieure, aux puissances de la triple alliance.et particulièrement à l'Allemagne. La campagne de Melilla Madrid. 20 mars. — Le bruit court qu'en raison des termes employés hier par le fils de M. Maura au cours d'une conférence qu'il fit au cercle conservateur mauriste sur les phases de la campagne de Melilla en 1909, le général Marina aurait mis ce matin à la disposition du gouvernement ses fonctions de résident général au Maroc. Le président d" conseil aurait télégraphié au roi qui se trouve à la chasse à Moratalla pour lui signaler cette démission et le conseil des ministres aurait été convoqué pour cet après-midi afin de s'occuper de cette affaire. Ligne maritime entre le Chili et les Etats-Unis Santiago-du-Chili, 20 mars. — Une délégation commerciale nord-américaine percourt. en ce moment le Chili. Elle négociera la création d'une nouvelle ligne de navigation directe entre les Etats-Unis et le Chili. LA HOLLANDE ET NOUS II La canalisation de la Meuse en aval de Maastricht, projet qui revient à faciliter considérablement la navigation vers Rotterdam tandis que les relations fluviales entre Anvers et la Wallonnie sont extrêmement défectueuses,, se fera avec comme sans le consentement du gouvernement belge. Or priver Anvers de son hinterland belge, joindre la Wallonnie à la Hollande, rapprocher l'est de la France de Rotterdam, c'est rendre notre port inutile. Supprimer l'importance d'Anvers, annihiler -sa puissance mondiale c'est enlever à la Belgique toute raison politique et tout motif économique d'existence autonome, c'est mettre à néant la révolution de 1830. Ouvrir la Meuse à Visé, — ce que demandent les bateliers wallons, les uns pour faire pièce au « flamingantisme » ànversois, les autres fatigués de ne rién obtenir du gouvernement en fait de canal direct de Liège à Anvers, — c'est, dit M. Rotsaert, saigner la Belgique à son artère la plus généreuse, c'est faire de la Wallonnie une véritable colonie hollandaise.En fait, c'est servir la politique commerciale de la Hollande aux dépens d'Anvers, c'est servir les ambitions politiques de notre voisin à notre détriment propre. M. Rotsaert « blague » amèrement ceux qui ont cherché à « inaugurer en Belgique, à l'égard des Pays-Bas, une politique d'obligeante tolérance et de concessions amicales ». M. Rotsaert n'aime pas qu'on s'illusionne sur le résultat de la campagne menée il y a sept ans par M. Baie et par le Petit bleu : « Nous n'avons, dit-il, cessé de prodiguer à nos voisins du nord les marques les plus profitables, pour eux, — de notre désir de vivre à leurs côtés en bonne, en cordiale entente. Cette tactique, — la négation de nos véritables" intérêts, l'anéantissement d'un programme de logique conservations et d'ambitions légitimes, a donné un résultat peu réjouissant : les Hollandais ont toujours accepté, ils n'ont jamais rendu ! Et en cela ils étaient logiques autant que nous étions naïfs. Oude veten zijn vergeten, nous avons oublié 1839, nous avons à jamais renoncé à nos provinces perdues, à ce Limbourg d'outre Meuse dont la cession signifia la perte de toute issue directe et praticable vers l'Allemagne de l'ouest et l'impossibilité de construire ce canal au Rhin, dont l'absence permit à Rotterdam, de devenir ce qu'il est actuellement ; nous avons laissé tomber en désuétude nos droits les plus importants sur l'Escaut, si difficilement, si imparfaitement libéré. En cette phrase on trouve résumée toute la thèse de M. Rotsaert. Nous verrons les arguments topiques par lesquels il la défend. Et tout d'abord nous devons nous refuser obstinément à ce que l'on touche à la Meuse avant qu'Anvers ne soit raccordé à Liège et même à Maestricht, par un canal à grande section muni de toutes les facilités modernes, avant que le canal d'Anvers-Bruxelles-Charleroi ne soit agrandi ; avant que l'abolition des péages sur les canaux belges et l'autorisation de naviguer la nuit e.t les dimanches ne nous aient mis à même de ne plus craindre la concurrence injuste et déloyale de Rotterdam et de la Hollande. Car il faut à tout prix maintenir à Anvers son rôle spécial en Belgique, rôle économique et rôle politique par voie de conséquence. On se rappelle le mot de Napoléon sur Anvers, pistolet dont le canon est tourné vers le cœur de l'Angleterre. C'est parce que ni l'Angleterre, ni la France, ni l'Allemagne ne tenaient à voir ce pistolet dans la possession de quiconque serait de taille à le manier, qu'Anvers et le pays environnant ont été constitués en pays indépendant. C'est pour qu'Anvers reste un pistolet inoffensif que notre neutralité se trouve garantie et si jalousement surveillée. Or cette situation privilégiée peut être compromise par le déplacement du trafic d'Anvers ; la perte de l'importance commerciale entraînerait la décadence complète de la Belgique. Jusqu'ici les malheurs qui assaillirent la vie économique d'Anvers, très importants par eux-mêmes, ne pouvaient guère être qu'une éclipse momentanée, parce qu'Anvers, géographiquement et politiquement placée en plein cœur d'une région industrieuse, devait tôt ou tard être remise en état de desservir cette région. Aujourd'hui Anvers n'est plus seul ; Rotterdam et Hambourg sont nés. On cherche à isoler Anvers de son hinterland ; on crée un autre Escaut, la Meuse; un nouvel Anvers, Rotterdam, qui constitueront de nouveaux , instruments d'importations et d'exportation pour les provinces qui jusqu'à ce jour dépendaient d'Anvers. Tout le vaste pays dont l'activité commerciale et industrielle se concentrait à Anvers, se désintéressera de notre port qui ne vivra plus que de son marché immédiat, à moins qu'il se transforme en port franc. La majeure partie de la Belgique n'aura plus qu'un intérêt accessoire dans le maintien de la liberté de l'Escaut ; directement menacée aujourd'hui par les fortifications de Terneuzen et de Flessingue. « Et cette fois-là, affirme M. Rotsaert, sera la dernière où l'histoire aura à se préoccuper du vieux Scaldis ». L'Allemagne de l'ouest et la France de l'est auront pris l'habitude d'exporter par Rotterdam ; le nord de la France et l'ouest de la Belgique passeront par Gand, que les Hollandais auront d'ailleurs soin aussi d'arrêter dans son expansion, et par Terneuzen ; les Wallons, du Hainaut comme de Liège, auront depuis longtemps oublié,— volontairement, — la route d'Anvers, puisqu'il pourront aisément et plus économiquement arriver à Rotterdam par la Meuse canalisée. Le pistolet brisé n'intéresserait plus personne ; rien ne s'opposerait plus à un partage de notre pays entre ses voisins. En voilà les vastes problèmes que suscite la question de la canalisation de la Meuse, à laquelle nous reviendrons sans tarder. — J,T. SALON DE L'ART CONTEMPORAIN Que résulte-t-il d'une promenade d'ensemble ;i travers les différents salonnets où s'alignent les toiles réunies cette fois par l'art contemporain ? Une grande impression d'originalité et de force. Nous ne rouvrirons pas ici la vieille querelle de ia peinture classique et de la peinture moderne. Peu nous importe le bataillon où se range un artiste, si son œuvre est personnelle, sincère et intéressante. Il convient, au nom de l'éclectisme, que l'on sache reconnaître le mérite où qu'il se trouve. On ne reprochera pas d'ailleurs à l'Art contemporain de méconnaître ce principe, puisqu'il organisa naguère plusieurs rétrospectives, parmi lesquelles ce salon Henry De Braekeleer que nul n'a sans doute oublié. catégorie du public, c'est qu'en regard de peinture solide et d'exécution extrêmement poussée comme celle de M. Walter Vaes, figurent les variations d'un Rick Wouters. Il ne comprend pas. Il faut à son sens, puisque la nature est une, que tout le monde la regarde et l'interprète de la même façon. Donc il n'y a pas deux façons de peindre ; il n'y en a qu'une, la bonne. Pareille affirmation est comique comme un paradoxe. 11 faudrait tout de même et avant tout s'entendre sur la nature de l'art. Celui-ci ne consiste nullement, comme trop de gens se l'imaginent, a copier, « à rendre » la nature. Ce soni là est abandonné à la photographie, qui s'en acquittera toujours mieux qu'aucun copiste ne pourrait le faire. Le rôle de l'artiste est de manifester les plus belles, les plus hautaines, les plus exaltantes pensées de son âme et d'en faire profiter les hommes, ses semblables. La nature n'est pour lui qu'un prétexte et un moyen, c'est l'instrument, plus exactement le symbole, dont il se sert pour matérialiser une idée. La façon dont il traite son instrument, dont il nous le présente pour le contraindre a nous suggérer ce que son maître, l'artiste, a voulu lui faire dire ne regarde pas le spectateur. Et il m'importe assez peu dès lors que les vaches d'un paysages soient bleues, les montagnes jaunes et les ciels verts, si l'évocation totale de ce bariollage m'incite a songer quelque pays de féerie où les choses seraient comme il faudrait qu'elles fussent. Pour l'artiste tout n'est qu'interprétation et son but est atteint s'il a suggéré une belle pensée. Ce qui nous intéresse c'est l'âme humaine et non point la nature, qui n'aurait pas de signification sans cette âme humaine qui l'anime incessamment de sa vie propre et la reflète. Comprenons donc que la nature n'est rien en soi qu'un énorme gaspillage de matériaux précieux. C'est l'homme qui, au cours dès siècles, s'est efforcé à y apporter ce goût de la logique et de la vérité qui est en lui. Au sens où la plupart des gens entendent cet aphorisme, il n'est pas vrai de dire que le beau soit la splendeur du i rai. Le « vrai » matériel et immédiat n'a pas de « splendeur », pour cette cause qu'il est mêlé continuellement d'autant de laideur que de beauté, d'erreur que de sagesse. Seul le vrai absolu possède une splendeur inhérente. C'est ce vrai là que poursuit tout artiste digne de ce nom, et dès lors, le « vrai » photographique n'a presque plus d'importance à ses yeux. Telle est la grande mais austère vérité, et tous les soi-disant peintres qui ne parviendront pas à la concevoir feront aussi bien de renoncer à la peinture. Ils ne seront jamais, hélas, que de très impuissants photographes.tihci LfciS DIAMANTAIRES Nous avons dit qu'un grand nombre de fabricants diamantaires belges avaient résolu récemment de se fédérer dans le but de chercher à limiter la production dans une certaine mesure. Cette limitation aurait pour effet, à leur avis, de relever les prix et de remédier efficacement à la crise où se débat en ce moment leur industrie. Malheureusement, l'unanimité n'a pu se faire encore, dans le monde des fabricants, sur l'opportunité de ce groupement fédéral. C'est pourquoi une nouvelle réunion de propagande aura lieu demain dimanche à midi, au café du Tonneau, rue du Pélican. On souhaite que les présences soient aussi nombreuses que possible. les QUAIS MOUVANTS Au cours des travaux que l'on effectue eu ce moment à la hauteur du hangar 11, des infiltrations se sont produites qui ont eu pour effet d'inonder la fouille pratiqué® sous ledit hangar. A marée basse la fouille est à sec, mais elle se remplit au fur et à mesure de l'ascension de la marée. Sans que les ingénieurs aient pu déterminer encore la cause exacte de ce phénomène, il ne semble pas cependant qu'il doive présenter aucun danger. LA COMMISSION DU COMMERCE En sa dernière séance, la commission du commerce, réunie sous la présidence de M. l'échevin Albrecht s'est déclarée favorable au projet formé par une société privée d'établir des engins spéciaux pour le chargement et déchargement des minerais et charbons. Elle a approuvé en outre l'établissement d'une grue fixe de cinquante tonnes au n° 98 du bassin-canal, ainsi que l'application aux allèges de mer et aux steamers caboteurs du tarif réduit de remorquage dans les bassins, institué pour les bateaux d'intérieur. Cette dernière mesure ne sera introduite cependant qu'au début de 1915. La commission a décidé en outre de faire l'essai de petits élévateurs à grains, fixes et flottants. iftlTERIEUR A propos de la convocation du sénat A l'occasion de la grève générale, en avril j 1913, M. Wiener avait protesté contre la non ' convocation du sénat, malgré les instances de la gauche libérale. .11 déposa une proposi tion de loi tendant à obliger le président à convoquer l'assemblée dès qu'un tiers des membres, comme cela se passe en matière communale, le réclament. La question est ve-ïiue, vendredi après-midi, devant le bureau du sénat auquel s'étaient joints des membres appartenant à tous les partis. 11 a été décidé que la question serait soumise à une sous-commission, composée du bureau du sénat et de MM. Hallet, Orban de Xivry, De Sadeleer, Claeys-Boûùaert. Cette commission se réunira incessamment. Le budget de îa guerre La section centrale de la chambre, saisie de l'examen du budget de la guerre, s'est réunie vendredi. Elle a adopté, à l'unanimité de ses membres, le projet de loi relatif à la réorganisation de l'ecole militaire — projet dont nous avons publié le texte. Elle a voté le projet de loi apportant des modifications aux lois du 26 juin 1S99 et du 3 juillet 1909, réorganisant le personnel des services aâmi-uistratifs, du service de santé et du service vétérinaire, et édictant de nouvelles règles pour la détermination, par assimilation, des grades des chefs de musique et de l'inspecteur des musiques de l'armée. La section, en ce qui concerne le budget de la guerre, a été réunie à la demande de M. Mechelvnck pour examiner un amendement qui a été soumis à la section centrale. La section centrale a décidé de faire distribuer comme note de la minorité, les observations de M. Mechelynck sur l'amendement du gouvernement.Cet amendement est relatif à l'amortissement de l'emprunt contracté en Angleterre. Les baux ruraux La sixième section rte la chambre a continué hier l'examen de la proposition de loi de M. .Tournez, relative aux délais de congé des baux ruraux. La section, où la gauche était en majorité, a adopté la proposition ; M. Honinckx a été désigné comme rapporteur.L'excursion parlementaire au Congo Le projet d'excursion parlementaire au Congo prend corps. On se rappelle que M. Ren-kin a promis de faciliter le voyage des membres du Parlement dans notre colonie. El de nombreux députés et sénateurs des différents partis s'occupent en ce moment de l'organisation de ce voyage qui se ferait pendant les vacances parlementaires. Indemnité pour charges de famille aux chemins de fer Le comité consultatif du personnel des chemins de fer vient d'établir les nouvelles règles suivantes en ce qui concerne l'indemnité pour charges de famille : 1° octroi à tout agent jouissant d'un salaire ou d'un traitement annuel de 1,400 francs au moins du bénéfice de l'indemnité allouée actuellement en raison de l'existence de plus de trois enfants âgés de moins de quatorze ans ; 2° assimiliation aux enfants de moins de quatorze ans des enfants infirmes de plus de quatorze ans. Les prix de littérature Un arrêté royal dispose « qu'en présence du développement des lettres nationales, il y a lieu d'unifier, quant à la durée des périodes et quant à l'importance des prix à décerner, les dispositions prises jusqu'ici en faveur desdites lettres ». En conséquence, il est institué quatre prix triennaux de 3,000 francs qui seront décernés à la suite d'un concours. Ces prix seront attribués pour la première fois en 1915 à la littérature dramatique française ou flamande et en 1916 à la littérature française ou flamande. Le chef d'état-majcr Le ministre de la guerre a fait demander au lieutenant, général De Ceuninck des expli cations sur sa lettre adressée à M. le député Monville. Le chef d'état-major. souffrant d'un lumbago et de ce chef retenu chez lui, a fourni ces explications par écrit. En outre, il a porté à la connaissance du ministre de la guerre son intention de demander sa retraite. Jusqu'ici, en effet, le lieutenant général de Ceuninck n'avait pas annoncé cette intention au ministre de la guerre, mais en avait averti seulement ses parents et amis. La demande du lieutenant général ne pourra être acceptée immédiatement. Le chef d'état-major doit présider les examens des candidats généraux-ma-iors, examens qui auront lieu du 1er au 10 avril. Ce n'est qu'après ces examens que le lieutenant général De Ceuninck pourra prendre congé. Quant à l'incident de la lettre écrite par lui, il comportera vraisemblablement une observation faite par le ministre au chef d'état-major de l'armée. NOUVELLES MARITIMES Le pool de l'Atlantique Les délibérations des lignes de la conférence de la navigation Atlantique menées ces derniers jours à Berlin n'ont encore apporté aucun résultat et ont été ajournées au 1er mai. D'après ce que l'on dit, un semblant de rapprochement se serait établi déjà, sur la question des prix de passage, avec les lignes anglaises, tandis qu'aucune unité de vue n'est intervenue avec les lignes canadiennes. On espère, cependant, que jusqu'à la nouvelle réunion, c'est-à-dire au mois de mai prochain, une entente sur ce dernier point sera intervenue.Les mouvements du ports de New-York New-York, 20 mars. — Les entrées de marchandises générales, dans le port de New-York se sont élevées cette semaine à S 23,360,000, dont" -S î,298,000 pour les nouveautés, contre •S 18,930,000 et -S 2,830,000 pour la huitaine correspondante de l'exercice antérieur. EXTÉRIEUR BRESIL Vente de canonnières De Rio-de-Janeiro, le 20 mars : Les journaux annoncent que le gouvernement a décidé de vendre les canonnières de fleuve Javary, Madëira et Solimoes, actuelle ment en construction en Angleterre à cause de leur structure impropre à la navigation fluviale. CANADA Nouveau chemin de fer M. D. A. Thomas, de Cardiff, est arrivé à Ott.iwa pour mettre au point la question du nouveau chemin de fer qui doit desservir la Peace River Country. 11 a eu l'occasion de se rencontrer avec la plupart des membres du cabinet, et un dîner, auquel assistèrent un grand nombre de sénateurs et de députés, -a été donné en son honneur mardi dernier au château Laurier. La question de ce chemin de fer provoque le plus grand intérêt au Canada où on l'a considère comme le projet le plus important qu'ait eu à étudier le pays depuis de nombreuses années. ETATS-UNIS Le mouvement commercial et monétaire De New-York, le 20 mars : Pendant la semaine les importations se sont élevées à 23,360,000 dollars. Les importations d'argent ont été de 192,000 dollars, celles d'or de 104,000 dollars. Les exportations d'argent se sont élevées à 830,000 dollars. GRANDE-BRETAGNE L'effervesance dans l'Ulster De Dublin, le 20 mars : Une grande activité règne dans les milieux militaires de Dublin et il paraît certain que le mouvement des troupes dans l'Ulster est le résultat d'un plan concerté. Dans la soirée, des détachements d'officiers et de soldats du régiment d'infanterie du Yorkshire se sont embarqués sur les' navires de guerre, qui étaient arrivés dans la baie de Dublin, et les navires sont partis pour une destination inconnue. Un contre-torpilleur est arrivé dans la baie de Dublin une- heure plus tard et y a jeté l'ancre. On assure que les troupes déjà stationnées dans l'Ulster seront remplacées par des régiments de Curragh ou d'autres. La question du home rule De Londres, le 20 mars : Les ministres Birrell, Burns, sir John Simon ont fait des discours hier soir dans lesquels ils ont montré la résolution du gouvernement de faire adopter le home rule entièrement. On n'emploiera les forces de la couronne que dans un but légitime et pour maintenir l'intégrité du domaine du roi. Sir Burns a dit que le gouvernement ne se laissera pas intimider par les insultes ou les menaces. Sir John Simon a déclaré que le gouvernement ferait tout pour éviter des désordres mais il faut que la loi soit observée sans hésitation. Démission en masse d'officiers Le Daily Mail a reçu, tard dans la soirée, une dépêche de son correspondant déclarant que tous les officiers de cavalerie de la garnison de Curragh étaient démissionnaires. Cette dépêche a été communiquée à minuit au ministre de la guerre qui a répondu : « Sous cette forme la nouvelle est fausse. Le ministère de la guerre a reçu la nouvelle de quelques démissions et il est en train de les examiner ». Le Datly Mail déclare que le gouvernement a reçu la nouvelle de ces démissions tard dans l'après-midi et qu'une conférence des ministres a été convoquée d'urgence à la résidence du ministre de la guerre. MM. As-quith, le colonel Seely, Winston Churchill et des membres de War Office y assistaient. La conférence a commencé à huit heures et elle s'est continuée jusqu'à onze heures. Après la conférence M. Winston Churchill a appelé immédiatement l'amiral prince Louis de Batten-berg à l'Amirauté. Le Daily Mail dit que, dans cette conférence, les ministres ont exprimé la conviction qu'ils réussiront à limiter l'étendue des démissions. Le Daily Telegraph annonce qu'il a reçu la nouvelle, à une heure avancée de la soirée, que quelques officiers du cinquième régiment des lanciers, en garnison à Dublin, avaient remis leur démission pour protester contre l'envoi de ce régiment dans l'Ulster, mais cette nouvelle n'a pas été confirmée jusqu'ici. RUSSIE Rachat de chemins de fer Une conférence interministérielle siège actuellement au département des chemins de fer du ministère des finances pour examiner le projet du ministère des voies de communication au sujet du rachat du réseau sud-est et du chemin de fer de Riasan-Ouralsk. On sait que M. Roukhloff, ministre des voies de communi cation, est pu partisan convaincu du rachat par l'Etat des chemins de fer privés. M. Ko-kovtsoff, lui, au contraire, préconisait le développement du réseau ferré privé et s'opposait énergiquement à la politique de rachat qui aurait entraîné ou l'épuisement des libres disponibilités du trésor, accumulées depuis plusieurs années, ou une augmentation de la dette publique, ou l'un et l'autre en même temps. Après la démission de M. Kokovtsoff, M Roukhloff croyait le moment venu de commencer la réalisation de ses projets de rachat. La proposition actuelle, concernant le rachat des deux réseaux précités, en est la conséquence. Mais on assure que M. Bark, malgré les tendances nationalistes qu'on lui prêtait, se déclare, en présence de sa responsabilité pour les finances de l'Etat, absolument hostile à la nationalisation de chemins de fer russes. Notons que le rachat de la ligne Riasan-Ouralsk, en tout cas, ne pourra se faire avant 1917. TURQUIE Abdul Hamid malade De Constantinople, le 20 mars : L'ex-sultan Abdul Hamid est gravement malade. On craint une issue fatale à bref délai. AU VENEZUELA Depuis tout un temps déjà, la presse, aussi bien au delà de l'Atlantique qu'en deçà, s'occupe des événements qui ont caractérisé la politique intérieure du Vénézuéla, au cours de ces derniers mois. L'on se rappellera dans quelles conditions spéciales le gouvernement actuel du général Gomez arriva au pouvoir. C'étaient des conditions spécialès, en effet, car le débarquement de Castro, l'indésirable en ce moment, se fit avec tant de dextérité, avec tant de douceur, qu'on a pu dire, à bon droit de ce mouvement qu'il était une évolution et non pas une révolution. Cette évolution était imprimée aux destinées du pays non pas par les ennemis de Castro mais par une forte fraction de ses partisans, dont Gomez. Les démélés de Castro avec les Etàj/ts Unis et avec les autres puissances bloquantes sont connus ; ce qui l'est moins peut-être, c'est que la conspiration qui devait exiler Castro à tout jamais du Vénézuéla trouvait son fondement dans le sincère désir d'ardents patriotes d'éviter au pays des complications internationales encore plus graves, qui auraient pu le mener à sa perte. C'est ce qui explique l'err préssement rie toutes les fractions du parti castriste à se grouper sous la bannière du gouvernement Gomez. C'est ce qui explique également les difficultés que Castro a toujours rencontrées, à chaque tentative qu'il a faite, pour rentrer au pays. Le gouvernement Gomez avait les sympathies de la partiè éclairée du public, parce qu'il était le gourernement constitutionnel, pii incarnait les visées de la "majorité des citoyens, désireux de vivre enfin en paix avec les voisins et avec les grandes puissances et de vaquer en toute trauquilité à leurs occupations professionnelles. F,a paix intérieure et extérieure fut enfin rétablie et les premiers temps du gouvernement nouveau apparaissaient réellement comme le retour à l'âge d'eu- : le commerce et l'industrie s'épanouissaient, les relations redevinrent cordiales avec la plupart des puissances, l'instruction fut organisée suides bases solides, le département du fomento consacra ses meilleurs soins au développement des grandes voies de communication et la route vers un avenir brillant s'ouvrit largement.Malheureusement,.tout cèla changea rapidement, quand on se rendit compte que le général Gomez qui, dans l'entretemps avait été élu pour une période de quatre ans, avait l'intention de se perpétuer au pouvoir et surtout lorsque le président manifesta nettement l'intention de se faire réélire pour un second terme, nonobstant les stipulations formelles de la constitution. L'avènement de Gomez et son élection s'étaient faits suivant les règles formelles du pacte fondamental, qui stipule que le vice-président prend la place laissée vacante par le président, pour un motif quelconque. Cette vacature avait été provoquée, comme nous l'avons rappelé, dans l'intérêt du pays même, qui donnait ainsi au conflit aigu survenu avec les puissances la seule solution rationnelle et constitutionnelle qu'il comportait : écarter Castro, la cause de tous les troubles. Aussi bien la reconnaissance du nouveau gouvernement ne rencontra-t-elle aucune difficulté, pas plus à l'intérieur du pays qu'à l'étranger. En serait-il de même de la tentative anticonstitutionnelle que méditait ouvertement Gomez ? Il se vérifia bientôt que non. Au moment même où le président posa son premier acte arbitraire, en rendant illusoire toute intervention du conseil du gouvernement dans les affaires publiques, à l'occasion des négociations avec la France, en vue de la reprise des relations diplomatiques, les protestations s'élevèrent dans le groupe du parti présidentiel. Les plus chauds partisans du gouvernement se détournèrent ouvertement de lui, en déclarant qu'ils ne le suivraient pas dans la voie illégale dans laquelle il venait de s'engager. Ils tentèrent d'abord la persuasion, puis, voyant que leurs arguments ne pervenaient. pas à convaincre le président et sa clique, ils essayèrent d'influencer l'opinion publique par la voie de la presse. Les journaux furent suspendus, leurs rédacteurs emprisonnés, en compagnie des hommes politiques dont ils défendaient les principes et bientôt l'opposition ouverte fut désarmée. Mais le coup avait été porté et le général Gomez sentait tellement bien la puissance de ses antagonistes qu'il crut nécessaire d'inventer la campagne contre Castro, que toute la presse américaine qualifia de « grosse farce ». Mais celle-ci était destinée d'abord à permettre'à Gomez de parcourir le pays pour se rendre compte de l'état de£ esprits, ensuite et surtout à lui servir un prétexte à la proclamation de l'état de siège, rendant la consultation du corps électoral impossible et permettant ainsi au président, dont le mandat expire le 19 avril, de commencer un nouveau'terme présidentiel. Les garanties constitutionnelles étant suspendues, les élections régulières ne purent avoir lieu. C'est alors que Gomez en appela au peuple et organisa un plébiscite, par l'intermédiaire des municipalités, qu'il tenait dans la main et qu'il invita à rétablir l'ordre légal. Comme il avait pris la précaution de faire disparaître les chefs de l'opposition, le résultat de la campagne était assuré d'avance en sa faveur. Cette parade de liberté accomplie, le pays se trouve avec les généraux de l'armée gomiste transformés en présidents des divers Etats fédéraux, sans élections régulières et parc un procédé tout aussi arbitraire que le premier. Cette tactique eut le don d'exaspérer les plus calmes et par la presse américaine nous venons d'apprendre qu'une véritable levée de boucliers vient d'avoir lieu contre Gomez. Le général Hermandez, alias « El Mocho » fut le premier à protester violemment, lui l'homme de toutes les révolutions, se le devait évidemment d'exciter le peuple à la révolte ouverte par les armes. Mais les esprits plus pondérés proclamèrent, par la voix du Dr Félix Montes, exilé à Curaçao, que la violation des articles 86 et 150 de la constitution rendait le gouvernement de Gomez arbitraire, à partir du 19 avril 1914, et attentatoire à la dignité du peuple toute tentative de restauration de la dictature. Sa proclamation faisait ressortir, que l'histoire politique "du Vénézuéla démontre qu'une déclaration de guerre, de la part du président, aux institutions mêmes auxquelles il doit son élévation au pouvoir a toujours été regardée comme un acte de démence. Il rappelle la récente déclaration du président des Etats-Unis de l'Amérique du Nord, disant que son administration ne reconnaîtra Jamais un gouvernement d'origine impure, établi en violation du régime représentatif. En terminant, il fait ressortir la lourde responsabilité qui rejaillira sur Gomez du fait de cette tentative d'usurpation et il ajoute : la défense de l'ordre constitutionnel, qui est la part légale de la république, est le devoir des peuples : celui ci ne s'y dérobera pas, mais restera uni par un seul sentiment, celui de l'honneur national. C'est là un appel à la révolution à peine plus déguisé que celui du général Hermandez. Castro lui-même n'est pas resté inactif. Il déclare hautement dans la proclamation dans laquelle il proteste contre les agissements de Gomez, qu'il est prêt à défendre les droits du peuple par tous les moyens ! Or, il ne faut pas oublier, que les partisans de Castro appartiennent au groupe des politiciens, qui, pour éviter la guerre internationale, déjà en perspective avec la Hollande, acceptèrent, il y a quelques années, l'évolution accomplie avec Gomez. Rien n'était d'ailleurs plus patriotique que cette attitude, en ce moment, car la Hollande faisait déjà des démonstrations hostiles dans les eaux de Vénézuéla et les puissances avaient réclamé énergiquement la démission de Castro. A cette même fraction du parti gou-

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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