Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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12 February 1914
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s.n. 1914, 12 February. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sf2m61ct8c/
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•otidi 12 février 1914 No 36 Vingt-sixième année i », h» as cta> ua trim» traite fraacs francs ANVERS • . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 6.2fc EXTÉRIEUR . 30.00 16.60 8.00 On a'abonno à Anvers au bureau du Journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre- BUREAUX ; Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléohonac 2388 ANVERS-BOURSE Finanças, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN OU SOSR Toute communication relative à Fadmiifiàigtratioa on à la rédaefios doit être adressée à M JL BACOTr diirecteisr-rédacfssr cas eh>? di? josrnal iUFfid : La grande ligne i Annonces ordinaires .... 80 c»*« Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 76 > deuxième insertion • 86 » Annonces financières * I franc Four une série d'annonces et pour in annonces d'émission, on traite à forfait. tff Les annonces sont mesurées aj lignomètre. — Les titres se payent d'apiè.' l'espace qu'ils occupent L'administration et la rédaction déclinen toute responsabilité quant à leur teneur. Ls numéro : 5 centimes AVIS IMPORTANT °our recevoir Anvrcrs-Bourse pen .. huit jours à l'estai, il suflit d'ei < la demande à l'administration di , ">urnal. ACTUALITÉS LA PAIX NECESSAIRE >ans une «Lettre ouverte aux étudiant: ac ."'rance », un publiciste anglais, M Wormann Angell, énonce, relativement i 1 état de l'Europe et à la paix générale des idées sinon tout-à-fait neuves, di moins originales et intéressantes, qu'i. convient de répandre en les résumant C'est une théorie vulgairement accep tée que chaque nation, pour justifier ses propres armements, invoque la nécessité où elle serait de se défendre. Cette nécessité implique naturellement qu'il y ;i d'autres nations qui croient avoir quelque intérêt à prendre l'offensive, car la défense n'a de signification qu'en réponse à une attaque préalable. Quelt sont donc les mobiles attribués par les nations aux voisins dont elles se méfient ainsi ? On déduit ces mobiles de la présomption générale que toute nation est portée à se répandre au dehors et à employer sa force contre les autres, à cause de l'obligation où elle est de trouver des territoires et des débouchés pour uni! population et une industrie toujour-croissantes ; ou bien encore, tout simple ment, pour procurer à sa population les conditions d'existence les plus favorables.C'est ainsi que l'augmentation de la marine allemande est envisagée un Europe comme le signe évident du besoin pressant d une population croissante qui cherche à obtenir une plus large place dans le monde. Ce besoin chercherait à se satisfaire aux dépens du commerce el des possessions coloniales de la Grande Bretagne, si celles-ci n'étaient pas suffi samment défendues. On en déduit cettt conséquence que la prospérité d'unt nation est en raison directe de sa puissance politique ; que l'avantage en der nier ressort, dans un conflit entre nation; considérées comme des unités qui se fon concurrence, appartient à celle qui possède la supériorité militaire, car la plus faible succombera dans ce conflit, comme dans toutes les autres formes de la lutte pour la vie. M. Normann Angell a essayé de présenter sommairement la revision de ces axiomes en ces termes : Le commerce et l'industrie d'un peuple ne dépendent plus de l'étendue de su frontière politique. La puissance militaire est désormais illusoire en matière économique, et n'influe en rien sur la prospérité du peuple qui l'exerce. Une nation ne peut plus s'emparer par la force de la fortune ou du commerce d'une autre nation, ni s'enrichir en la subju-gant ou en lui imposant sa volonté. La thèse du publiciste anglais se condense ainsi : « Qu'ils soient conquérants ou conquis, la guerre d'aujourd'hui ne peut en rien aider les hommes à atteindre l'un des buts divers qu'ils poursuivent. » Cette thèse, en apparence paradoxale, montre, en ce qui concerne le problème économique, que la richesse des pay: civilisés repose sur le crédit et sur h foi des contrats commerciaux, qui son eux-mêmes nés de cette indépendant économique qu'ont produite la divisior du travail toujours plus grande et le: communications toujours plus dévelop pées. Si, par une tentative de confiscation on empêche l'exécution des contrats com merciaux et que l'on touche tant soit pei au crédit dont dépend la fortune publi que, cette fortune disparaît, entraînan .vec elle celle du conquérant. De telli ■sorte que, pour que la conquête ne nuisi jas au conquérant lui-même, il faut qui celui-ci respecte la propriété de l'ennem vaincu. Désormais, toute conquête es une entreprise vaine au point de vui économique, puisque la richesse d'ur pays conquis doit rester aux mains d( ses habitants. Quand l'Allemagne a an nexé l'Alsace, aucun Allemand n'a pi s'annexer un seul marc comme butin d< guerre. De nos jours, le fait d'ajouter £ son pays un territoire étranger n'aug mente pas plus la fortune des habitants du pays que l'annexion d'un nouveai comté à la cité de Londres n'augmente rait la fortune des Londoniens. Les intérêts français internationauj sont si intimement liés à ceux du com merce et de l'industrie qu'un conqué rant ne peut pas plus toucher au com merce de l'ennemi qu'il ne le peut à ses propriétés particulières. Il en ressort que la prééminence politique et militaire ne peut rien procurer au commerce. Les négociants et les industriels des I petites nations qui n'ont aucun pouvoii t politique soutiennent avec succès la con . currence contre ceux des grandes puis 'sances. Les Suisses et les Belges chassen les Anglais de leurs propres marché: coloniaux. Proportionnellement à sa po julation, la Norvège a une marine mar chande supérieure^ celle de la Grande Bretagne. Le crédit public des petit: ■tats dont le pouvoir politique est nu •t supérieur au crédit des grandes puis .ances de l'Europe. Et les mêmes causes qui ont rendu 1; puissance militaire futile au point de vui économique, l'ont aussi rendue illusoiri en ce qui concerne les idées et les moeur; qu'on prétondrait imposer à un peupli conquis. L'Allemagne aurait beau s'être emparée du Canada et de l'Australie, el'e ne pourrait en extirper ni le langage, ni les lois, ni la littérature, ni les traditions pour en faire des colonies allemandes dans le vrai sens du mot. (.4. suivre.) Firmin Charlebie. Dépêches télégraphiques (Service de VAr/ence HAV AS) DANS LES BALKANS Le prince de Wied à Rome Rome, 11 février. — Les journaux continuent à relever les manifestations cordiales qui se sont produites en faveur du prince de Wied dans toute l'Italie. Après le déjeuner à l'ambassade d'Allemagne, auquel assistait le marquis di San Giuliano, le prince de Wied a rendu visite à la reine-mère, puis, avec le roi, il s'est rendu au Forum et au mont Palatin où le professeur Boni a donné des explications. Des dépêches de Bari aux journaux annoncent qu'Essad-pacha s'embarquera demain soir à Durazzo pour venir offrir la couronne au prince. Le prince de Wied en route pour Vienne Rome, 12 février. — Le prince de Wied est parti à minuit quinze pour Vienne. La mission de M. Venizelos Londres, 11 février. — Une note communiquée aux journaux dit : « D'après les renseignements recueillis dans les cercles diplomatiques, la mission remplie par M. Venizelos a entre autres résultats consolidé encore les relations entre la Roumanie, la Grèce et la Serbie. L'arrangement déjà existant entre la Grèce "et la Serbie en vue d'une action dans certaines éventualités a été confirmé. Dans le cas où la Grèce serait attaquée par la Turquie seule, les autres puissances n'interviendraient pas ; mais, suivant l'accord conclu, si la Bulgarie se joignait à la Turquie,- la Roumanie et la Serbie seraient certainement engagées envers la Grèce. Il n'y a aucun doute que, si la Bulgarie menaçait la Grèce en aidant la Turquie, même indirectement, la Roumanie serait tenue d'intervenir. MM. Venizelos et Pachitch à Budapest Budapest, 11 février. — MM. Venizelos et Pachitch sont arrivés cet après-midi venant de Bucarest. Ils y sont restés plusieurs heures jusqu'au départ du train pour Belgrade. M. Venizelos à rendu visite au comte Tisza, président du conseil. M. Pachitch s'est promené en voiture par la ville. Tous deux sont partis ensemble pour Belgrade. De là, M. Venizelos se rendra à Attènes en passant par Salonique. La question gréco-turque Londres, 11 février. — Suivant une information communiquée à la presse, les -diplomates de la triplice soulignent le fait, que les réponses verbales faites vendredi dernier, au « fi-reign-office » par les ambassadeurs de la triple alliance ne constituent pas des réponses définitives et formelles. Il s'agissait simplement d'étahlir une base de discussion pour l'échange de vues qui se poursuit. On n'a pas encore pris de décision au sujet de la proposition de sir Edward Grey tendant à incorporer dans le texte de la communication à Athènes et à Constantinople la mention que les puissances entendent que leurs décisions soient respectées. La triplice estimait qu'il convient de recevoir préalablement la réponse d'Athènes et de Constantinople. L'échange de vues continue entre Rome, Vienne, Berlin et Londres dans le but de trouver une formule'pouvant satisfaire la Grande-Bretagne. L'accord turco-russe Constantinople, 11 février. — Voici des précisions sur les points priniepaux de l'accord turco-russe : Tous les vilayets de l'Anatolie sont divisés suivant les nécessités géographiques en inspectorats généraux. La Porte nommera les inspecteurs. Ceux désignés aux vilayets de l'est de l'Anatolie seront choisis dans les petits Etats européens. Les pouvoirs des inspecteurs seront très étendus. Ils pourront révoquer les hauts fonctionnaires nommés par iradé impérial, à l'exception des valis. En ce qui concerne les fonctionnaires subalternes, même ceux de la justice, ils pourront les révoquer et les remplacer sans appel, à la seule condition d'en informer les ministres compétents, et de donner des explications sur les motifs de leur révocation ou de leur remplacement. En qui concerne les valis, les inspecteurs auront le droit de demander leur déplacement ou leur révocation au ministre de l'intérieur. Ce dernier soumettra le cas au conseil des ministres qui devra statuer dans un délai de quatre jours. Le service militaire est régional, En temps de paix, le gouvernement ottoman conserve le droit de procéder au recrutement là où il le jugera convenable, mais d'une façon proportionnelle pour les régions d'Assir et l'Yemen. Les mêmes dispositions seront prises en ce qui concerne la marine. La langue locale et usitée est officielle dans tous les vilayets. Les budgets des vilayets mentionneront sur les impôts destinés à l'instruction publique la part revenant à chaque élément ethnique proportionnellement à l'importance de ces "éléments. Le gouvernement reconnaît tous les dons volontaires personnels faits aux écoles mais il conserve la haute main sur les programmes scolaires. La langue locale turque est applicable. Le gouvernement procédera dans le délai d'un an, au récensement général, puis des élections auront lieu sur la base de la représentation proportionnelle. Le gouvernement accepte maintenant la parité des' conseils des vilayets de Van et. de Bitlis. La cavalerie kurde est transformée en cavalerie de réserve. En temps de pays les cavaliers ne porteront pas d'armes, sauf en cas de manœuvres ou de concentration. Leur recrutement sera volontaire. Chaque cavalier devra acheter son cheval et son équipement et prouver qu'il posède les ressources nécessaires à leur renouvellement. Le < onseil des ministres a délibéré aujourd'hui sur le programme complet des réformes et l'a accepté. Il fera demain une communication écrit aux gouvernements à ce sujet. LA REVOLUTION MEXICAINE Capture et exécution de brigands El Paso, 11 février. — Les cônstitutionna-listes ont pris et fusillé lundi, au nord-est de Person, dans le Chihuahua, le brigand Castille et une demi-douzaine de ses gens. Le coût d'un dreadnought Truro, 11 février — M. Georges Lambert, lord civil de l'Amirauté, a déclaré dans un discours : Avec l'argent que coûte un dreadnought on pourrait construire dix mille maisons de paysans. Il livre cette observation à la méditation des peuples de tous les pays du monde. Rébellion en Equateur Washington, 11 février. — Le port d'Esme-ralda, dans la République de l'Equateur, est pn feu. On assure qu'une cannonière équato-rienne bombarde les troupes rebelles. La démission de M. Kokovtzoff Smnt-Pktersbourg, 12 février. — La situation de M. Kokovtzoff était devenue récemment assez difficile en raison de l'opposition du conseil d'empire et des tiraillements au sein du ministère. D'autre part, l'état de santé du président était précaire. Toutefois, son départ n'était pas prévu si tôt. Le successeur de M. Kokovtzoff Saint-Pétersbourg, 12 février. — M. Goremi conseil, a déjà été président du conseil en 1906, au moment de la convocation de la. première douma. Il fit ordonner par ukase la dissolution de cette assemblée et donna sa démission. M. Barke, dont on parle comme ministre des finances, est actuellement adjoint au ministère du commerce. M. Goremi-kine n'appartient à aucun parti. Il est d'origine administrative. Il appartenait déjà au ministère de l'intérieur avant les réformes d'Alexandre II. Les rapports anglo-français Londres. 12 février. — Le Morning Posr'dit : « Le passage du discours du trône qui se rapporte à la visite de leurs majestés à Paris est la preuve évidente la meilleure possible que les deux gouvernements d'Angleterre et de France maintiennent et sont résolus à maintenir leur coopération politique de ces dernières années. C'est la preuve que outre leur* intérêts nationaux les deux nations ont un idéal commun de liberté et d'indépendance. » UNE MARINE MILITAIRE (Fin) « Trade follows the flag » disent les Anglais. A prendre cette expression au sens littéral, on peut hardiment affirmer que puisque le pavillon belge est extrêmement rare dans les divers ports du monde, même les plus rapprochés de nous, il n'y a rien d'étonnant à ce que notre expansion commerciale s'en trouve handicapée Et dire que nous avons été les initiateurs d'une des marines les plus puissantes qui soient aujourd'hui ! On ignore trop aujourd'hui que le gouvernement allemand fit appel, en 1849, aux aspirants belges E. Pougin, F. J. Tratsaert, Th. et 0. Ducolombier, C. Gérard, F. Smits et A. Tack pour organiser sa marine fédérale. Nos aspirants furent immédiatement promus au grade de lieutenant de vaisseau. E. Pougin fut nommé chef de l'état-major de l'amiral allemand Brume ; un autre fut désigné comme commandant de l'école des pupilles ; les autres, enfin, reçurent le commandement d'une corvette à vapeur. La marine allemande a fait quelques progrès, depuis ! Tandis que nous... Notre pavillon tricolore flotta par ordre du gouvernement belge, pendant les premières années de notre indépendance au Portugal, aux îles Canaries, à Alger, à Tunis, en Egypte, aux Etats-Unis, au Brésil où nos marins furent reçus par l'empereur et l'impératrice, au Guatéma la, aux Indes, et ailleurs. Notre marine militaire donna ainsi à nos agents diplomatiques et consulaires un prestige qui leur manque aujourd'hui dans bien des occasions ; elle leur est venue en aide pour conclure des traités de commerce avantageux. Notre ancienne marine militaire favorisa notre expansion économique en créant des lignes de navigation et en prêtant à celles-ci des états-majors et des équipages d'élite. De 1839 à 1847, les navires desservant la ligne régulière des Grandes Indes étaient armés et montés par des états-majors et des équipages entièrement militaires. Il en fut de même de 1855 à 1858 de la ligne sur New-York, organisée par une société particulière. Rappelons que la plupart des officiers des grands paquebots allemands sont soldats autant que marins, par leur formation comme par leurs diplômes. La marine militaire entreprit des voyages d'études ayant la pêche pour objet. Elle se chargea de la protection et de la surveillance de la pêche. Ce soin revient depuis 1882 aux croiseurs Ville d'Osten-de et Ville d'Anvers, deux vieux et lents bâtiments qui s'en acquittent d'une manière insuffisante et qui font fort piètre figure en présence des navires de guerre qu'y emploient tous nos voisins. Le jour, disent MM. Maroy et Leconte, où la Belgique possédera une marine militaire, elle lui confiera à nouveau la protection et la surveillance de la pêche et l'on peut être certain que cette mission sera accomplie alors avec un tout autre décorum et une toute autre efficacité. Ils ajoutent que la flottille qu'on y employe-ra coopérera également à la défense du port de Zeebrugge, imprudemment ouvert aux grands navires de guerre. Cette inquiétude est vaine : Zeebrugge se défendra tout seul : ses bancs de sable constitueront la meilleure des garanties que l'on puisse opposer à une attaque du dehors.Notre marine militaire a coopéré à la répression de la fraude, à la surveillance sanitaire et au service du pilotage. A Anvers on pourra l'utiliser efficacement à faire la chasse aux pirates du fleuve. Notre marine militaire fit participer la Belgique au service Ostende-Donvres, exploité jusque là par l'Angleterre seule. Elle a coopéré à la formation de nos officiers de marine< donnant ainsi des situations à de nombreux jeunes gens, surtout de l'intérieur du pays. Elle a fourni du travail à nos chantiers rtavals à diverses industries générales ou spéciales, à de nombreux ouvriers. La Belgique, concluent MM. Maroy et Leconte, ne peut demeurer plus longtemps le seul pays maritime de l'Europe ne possédant pas de marine militaire. Elle doit rétablir la flottille qu'elle a supprimée avec tant de légéreté. Nous n'avons fait qu'exposer ici les arguments, présentés d'ailleurs sous une forme très pratique, invoqués en faveur de la création d'une flottille militaire. Autant on doit être opposé à une mégalomanie militaire qui, dans l'esprit de certains se traduit déjà par la vision dans l'Escaut de cuirassés et de croiseurs tenant en respect les monstres maritimes créés ces dernières années par nos voisins, autant, nous semble-t-il, il faut se montrer disposé à doter la défense de l'Escaut des moyens de préservation d'Anvers nécessités par la technique maritime moderne. Ces moyens de pré mais il est certain qu'ils doivent être appuyés par une flottille militaire dont nous n'avons pas à fixer ici l'importance. Les frais que nécessitera la création de cette flottille seront amplement compensés, à notre avis, par la garantie qui en résultera pour notre pays en temps de guerre, par la formation spéciale indispensable des hommes qui y passeront le temps de leur service, par l'aide que cette flottille apportera directement et indirectement, au développement de notre marine marchande. L'intérêt et l'esprit patriotique feront réserver bon accueil au principe tout au moins du renouvellement de notre flottille militaire d'autrefois.— A. de Blign*. NOS ARCHIVES Au moment où M. Van den Branden, notre ancien archiviste communal fit valoir ses droits à la retraite on parla beaucoup de !a réorganisation prochaine de nos archives. Il fallait que celles-ci fussent réparties en deux catégories bien distinctes, les archives anciennes allant depuis les origines jusqu'à Napoléon, et les archives contemporaines, partant de l'empire et se prolongeant jusqu'à nos jours. Les dernières resteraient logées au troisième étage de l'hôtel de ville ; pour les autres, il s'agirait de trouver, peut être même d'édifier un local nouveau. On avait enfin les noms de ceux qui semblaient les plus aptes à remplir les fonctions d'archiviste en ce nouveau dépôt. Puis, un successeur fut nommé à M. Van den Branden, les affaires reprirent leur bonhomme de chemin, et il n'y a pas aparence qu'elles doivent le quitter de si tôt. Lorsqu'il arrive que l'on parle de tout cela à l'hôtel de ville, on vous répond discrètement: « Songez que c'est une grosse affaire. On n'improvise pas un dépôt d'archives comme celui que nous rêvons. Il faut des études préparatoires, des plans, des avant-projets. » Et l'on imagine volontiers qu'à Anvers tout est à faire dans ce domaine. C'est une profonde erreur. Si ceux qui recevront mission de doter la Ville d'un bâtiment destiné à recevoir ses archives, veulent bien se rendre, place Door-Ver-straete à Zurenborg, au dépôt des archives de l'Etat, ils y apprendront que la question est dès longtemps résolue, et n'auront qu'à copier exactement ce qui s'est fait là-bas. Au demeurant, cette visite est à ce point intéressante, que nous allons la refaire sommairement en compagnie de nos lecteurs. Au point de jonction des rues de la Colombe, et du Scorpion, face à la rue de l'Ecrevisse, se dresse une élégante construction à tourelles. On lit au-dessus de la porte, les mots : « Archives de l'Etat ». Son pignon est de style renaissance, une gracieuse statuette de muse le surmonte. Elle est recouverte d'un beau toit d'ardoise bleue et chacun de ses angles est orné d'une poivrière prolongée de ferrures et de girouettes. Le granit bleu et la pierre de France dominent dans sa construction, et les proportions d'ensemble en sont à ce point harmonieuses que malgré ses imposantes dimensions, le bâtiment conserve une merveilleuse légèreté. Pour ce qui regarde l'intérieur de l'immeuble, le premier problème qui s'imposa à son architecte, M. E. Geefs, fut de rendre le tout absolument incombustible. Il résolut la difficulté en n'utilisant pour tout matériaux que le béton armé, l'acier en poutrelles, quelques ferrures et des carreaux en céramique. Mais là ne se bornèrent pas les précautions. En supposons par impossible, que le feu prenne aux liasses de documents logés dans l'une quelconque des salles, cet incendie serait aussitôt localisé, car le bâtiment entier est divisé, des caves aux greniers, en six coupes de salles superposées, et ceci par des murs en béton. C'est proprement le système des cloisons étan-ches dans les grands steamers. En outre, toutes les portes de communication sont blindées en acier et résistent au feu le plus intense ; tous les gitages et tous les plafonds sont également en béton. Il n'y a aucune cheminée dans l'édifice. Le chauffage central y assure une température régulière. Il n'y a d'appareils d'éclairage, au gaz, que dans le vestibule d'entrée, dans les caves et dans la chambre du concierge. La cage de l'escalier principal qui, en cas d'incendie, forme en général cheminée d'appel, est construite en applique, en dehors du dépôt; elle en est séparée en outre par des portes blindées. Un monte-charge, enfin, est pourvu de portes métalliques. Dans les galeries, dans la bibliothèque, pas une planche, pas un morceau de bois. Les rayons qui supportent les archives sont en tôle de fer sur châssis en fer cornière ; ils reposent sur des cloisons en béton armé garnies de crémaillières. Le tout est peint en émail blanc. Pas de planchers ; tout est pavé en carreaux de céramique. Mais un autre risque d'incendie est celui qui pourrait provenir des bâtiments adjacents ou situés en face du dépôt. On y a paré de la façon suivante : Toute la charpente et toute la surface de toiture, de même que les corniches, Ta couverture et les murs latéraux des lucarnes sont construits en béton. Les ardoises, en-ifn, sont posées sur crochets. Pour empêcher que les flammes ne soient rabattues sur les toits, des murs- coupe-feu ont été élevés d'un mètre, au-dessus du rampant des toitures. Le tout, enfin, est couronné d'un système de paratonnerres à aigrettes. Si vous considérez les fenêtres, vous remarquerez que leurs châssis sont en fer, garnis de verre armé. Le feu peut fendiller ces vitrages, mais les morceaux en restent retenu par un réseau de mailles d'acier que la dilatation reserre encore — grâce à un procédé de fabrication ingénieux — et ne laissent passer aucune fumée. Voilà pour l'extérieur et pour la construction du dépôt. Nous parlerons de son aménagement dans un prochain article. Les réformes boursières Nous apprenons que la commission instituée par le ministre des finances pour l'élaboration d'un projet de réorganisation du commerce des fonds publics vient d'être installée. Dans la courte réunion qui a suivi cette installation, elle a nommé une sous-commission chargée de procéder aux travaux préliminaires. Cette sous-commission se réunira sous peu. Aucune délibération n'a donc encore eu lieu. C'est dire que toutes les indications qui pourraient être données concernant le caractère ou l'étendue des réformes qui seront préconisées par la commission sont pour le moment prématurées. S N T È Ri EUR Le recrutement de la garde civique Un député a demandé au ministre de l'intérieur comment se conciliaient les deux lois relatives au recrutement de l'armée et de la garde civique. « Quels seront, a-t-il demandé, les jeunes gens à inscrire dans le service de la garde civique ? » M. Berryer a répondu: «On n'aperçoit pas en quoi le service personnel instauré en 1909 et non par la nouvelle loi militaire peut contrarier le recrutement de la garde civique. Que si l'honorable membre entend viser le service général, dont il reconnaîtrait ainsi l'introduction dans la nouvelle loi malgré ses déclarations contraires du 28 mai 1913, il y a lieu de remarquer qu'il ne produira ses effets que progressivement. Le gouvernement ne manquera pas de déposer en temps opportun un projet qui non seulement, maintiendra la garde. mais lui assurera un recrutement capable, après une période de transition, de lui restituer les effectifs actuels. » La marine marchande La commisison spéciale chargée d'examiner !;i proposition de M. Franck instituant un tribunal disciplinaire de la marine marchande s'est, réunie mercredi. Le principe de la proposition a été approuvé à l'unanimité : il a. été reconnu par tous les membres qu'il était urgent de doter notre marine marchande et nos officiers d'une juridiction d'enquête et de discipline. On a également reconnu qu'il était naturel de donner Anvers comme siège à ce tribunal. Une discussion s'est élevée sur le choix de la cour d'appel qui aura à connaître de l'appel des décisions de ce tribunal : M. Franck proposait Anvers ; d'autres se sont prononcés pour Gand. M. De Meester a été nom-. mé rapporteur. Le conseil parlementaire du commerce Le conseil parlementaire du commerce s'est réuni mercredi après-midi au sénat sous la présidence de M. le baron Descamps. Le conseil a désigné les trois notabilités étrangères au parlement dont son règlement avait prévu la nomination : MM. Ernest Solvay, Jadot et Bunge. M. Eugène Bail, secrétaire général, a rendu compte de la mission qui lui fut confiée par le conseil et par un groupe important de parlementaires anglais, de pressentir les principaux parlements d'Europe sur la constitution sous forme permanente, d'une conférence interparlementaire de droit commercial. La proposition a été accueillie avec la plus grande faveur au palais Bourbon, au Reiclistag, au Reichsrath, à la douma et au conseil de l'empire russe. Dès à présent, le succès de la conférence est assuré. Elle aura lieu le 18, 19 et 20 juin prochain. Les parlementaires néerlandais, suisses, hongrois et italiens seront invités à cette première conférence. Le conseil a examiné un avant-projet de statuts qui sera soumis à la conférence de juin. Il a décidé de s'adjoindre en qualité de conseillers MM. Corty et Van Elewyck. La succession royale Les chambres auront prochainement à ratifier l'accord intervenu entre l'Etat et la princesse Louise. Aux termes de cet accord, la princesse vend à l'Etat, des biens lui appartenant de par la succession de son père. Cette vente concerne entr'autres des terrains et immeubles situés à Ostende et à Laeken ; des actions de la Compagnie des Sites et de la Compagnie de la Côte d'Azur ; une part de l'étang de Boitsfort, un tiers de rente constituée sur les domaines de Cirgnon et d'Ar-denne ; des objets mobiliers. La princesse pourra ainsi distribuer à ses créanciers une somme de 4,500,000 francs. Ils ont déclaré se contenter provisoirement de cette somme. C'est hier que l'accord définitif a été signé, au ministère de la jusitee. Les officiers du génie aux manœuvres Désormais les officiers du génie sont autorisés à assister chaque année à des manœuvres de division. Ils seront adjoints à un commandant de troupes d'une autre arme, de grade égal ou supérieur au leur. Ces stages seront donc sans commandement, sauf certains cas particuliers. Cette mesure est destinée à sortir de temps à autre les officiers des services techniques de leurs travaux si absorbants.La pension des fonctionnaires et employés Un projet ayant pour but d'apporter d'importantes modifications aux statuts des caisses des pensions de l'Etat est à l'étude au département des finances. Il serait question d'admettre les fonctionnaires et employés à la retraite à l'âge de soixante ans et non plus à soixante-cinq ans, comme maintenent. Cette nouvelle disposition serait appliquée à tous les départements indistinctement, hormis à celui de la guerre. Le projet prévoit également une majoration de la pension. Une question internationale Un incendie ayant éclaté à la frontière française a donné lieu à une curieuse question de la part de M. le député Gœthals à M. le ministre Davignon : « Il s'agit de savoir si, en cas d'inçendie, les pompiers des pays voisins peu-vent prêter aide eî assistance, sans payer des droits pour faire entrer leur matériel a incendie chez eux. Le cas s'est, présenté au hameau des Ballons.» Le ministre, qui se dispose à aviser avec son collègue des finances aux mesures à prendre pour remédier aux inconvénients de la situation signalée, a promis à M. Gœthals de le tenir au courant de ses démarches. Les feuilles de contributions La section centrale du budget des finances a adressé une note au ministre des finances exprimant le désir de voir les impositions payées au profit des communes, celles payées au profit des provinces et celles acquittées au profit de l'Etat, portées sur des feuilles distinctes. Tout au moins, subsidiairement, exprime-t-elle le vœu de voir la mention des impositions acquittées respectivement au profit de la commune, de la province et. de l'Etat, apparaître de façon très claire et très apparente sur les feuilles de contributions. Il en serait ainsi en cis d'inscription, en couleur, des mentions nécessaires, à l'un ou l'autre coin de la feuille des contributions. Troisième congrès international du libre-échange Lors du premier congrès du libre-échange, tenu à Londres en 1908 sur l'initiative du Cob-den-Club, une commission internationale fut noinmée, où sont représentés .l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Canada, le Danemark, l'Espagne, les Etals-Unis, l'Italie, la Hollande, la Russie, la Suède et la Norvège. Par décision de cette commission, le deuxième congrès du libre-échange fut tenu à Anvers en 1910. Le troisième congrès se tiendra, par décision de la même commission, à Amsterdam les 8, 9, 10 et 11 septembre prochain. Le congrès, sous la présidence du docteur Vissering, ne discutera que les trois questions ci-dessous : 1° Les pays à politique protectionniste assurent que lès droits protecteurs édictés par eux reposent sur une base scientifique. Dans quelle mesure la vérité de cette assertion a-t-elle été prouvée par l'expérience et quelles en furen: les conséquences néfastes aussi bien pour les industries protégées que pour les non protégées ? 2" Dans quelle mesure le libre-échange nternational servira-t-il la cause de la paix en îuprimant les motifs de conflits internationaux ? Y a-t-il avantage pour les pays de libre-échange à conclure une entente politique ? 3° Oans quelle mesure la politique protectionniste 'avorise-t-elle l'éclosion de trusts et de cartels, ' il quelles en sont les conséquences pour les ndustries des pays protégés ? La convocation du sénat Il serait question de convoquer le sénat pour le 24 février ; dans l'impossibilité où l'on serait d'arrêter cette date, ce serait pour .le 3 "nars. La chambre ayant décidé de voter la ,oi scolaire en deuxième lecture, mercredi pro-ïhain, la commission spéciale du sénat exaini-îerait immédiatement le projet, de façon à déposer son rapport dans la huitaine. Quoi qu'il idvienne, l'opposition serait décidée à exami-ler longuement le projet de loi : elle est d'ail-eurs d'autant moins pressée de clore sa session, qu'il n'y a pas d'élection sénatoriale cette innée. L'assemblée pourra donc, si elle le désire, siéger jusqu'au 22 mai, avant-veille de la late des élections. Les Belges en Perse Le gouvernement persan ayant décidé de confier à des Belges la réorganisation de son service des ponts et chaussées, une centaine l'ingénieurs sortis de nos diverses universités seront engagés incessamment. CONGO La convention internationale de l'opium La chambre belge sera appelée sous peu à ■atifier le projet de loi approuvant la conven-ion internationale de l'opium. La Belgique idhère à cette convention, mais l'adhésion du Dongo a été réservée. M. Davignon, ministre les affaires étrangères, en expose en ces ternes les raisons : La convention internationale de l'opium a pour )ut principal d'enrayer l'introduction de cette dro-jue chez les peuples de l'Asie, et de combattre les 'umeries d'opium chez ces peuples. Or. ce point n'in-éresse guère notre colonie, qui n'est ni productrice, li consommatrice d'opium. Il est vrai que, dans son :hapitre 3, la convention prévoit la réglementation le la vente et de la fabrication de l'opium, de la norphine, de la cocaïne, de l'héroïne et de leurs ;els. Mais, au point de vue international, cette réglementation pour la colonie n'aurait aucune im-)ortance. C'est sans aucun doute pour les mômes rai-;ons que la plupart des colonies limitrophes du ^ongo belge et. notamment. l'Afrique équatoriale rançaise. n'ont pas fait acte d'adhésion à la con-'ention de l'opium. Le gouvernement du roi estime prtl n'y a pas lieu, pour le moment, d'adhérer pour e Congo à la convention de l'opium. En effet, cette idhésion obligerait le gouvernement de la colonie. >n vertu de l'article 9 de cet acte international, à idicter des lois ou des règlements spéciaux sur la natiôre. Ces lois ou règlements devraient envisager les contingences hypothétiques et inexistantes dans a colonie ; ils ne pourraient...en un mot. s'appuyer iur aucun fait précis quelconque. Au surplus, si la ituation venait à se modifier, le gouvernement pour-■ait. user par la suite de la faculté d'adhérer à la invention pour la colonie du Congo. .a politique des chemins de fer au Congo belge ii -a concurrence des voies ferrées étrangères Défense du Katanga De Bruxelles, au Temps : J'ai exposé dans un précédent article la iituation acquise par les voies ferrées en excitation ou celles dont la construction est lécidée au Congo belge. L'examen sommaire le cette situation suffit à convaincre les moins jrévenus que c'est une lutte formidable .qui l'engage autour du Katanga. Il est incontesta-)le que le Katanga constitue la richesse essen-ielle de la colonie belge et il n'est pas exagéré le dire que si les Belges ne parvenaient pas l maintenir leur prédominance économique au Cat-anga, la partie serait irrémédiablement )erdue pour eux en Afrique. Quand on regarde attentivement la carte, >n distingue que le trafic général avec le vatanga ne peut s'établir que de quatre, ma-îières : dans la direction du nord et dU nord >uest par la voie belge du fleuve et du bas -ongo ; dans la direction du sud par la voie mglaise de la Rhodésie vers Capetown ; dans a direction de l'ouest, par la voie anglo-por-ugaise (avec contrôle allemand) de l'Angola 'ers Lobito ; enfin dans la direction de l'est. >ar la voie allemande du Tanganyika vers )ar-es-Salam. Dans quelles conditions, les •oies ferrées étrangères du sud, de l'ouest et le l'est peuvent-elles faire une réelle concur ■ence à la voie belge du nord ? Tout l'avenir iconomique de la colonie belge est là. La voie inglaise, au sud, n'est pas très à redouter. Il ist vrai qu'elle est entièrement établie jusqu'à (ambove, mais elle a un développement de ,150 kilomètres et constitue par là la route le loin la plus longue et la plus coûteuse. La igne de l'Angola, en voie de construction,' est ius dangereuse. Quand elle sera achevée, elle eliera directement Kambove à Lobito par un ■ail continu de 2,080 kilomètres. La voie alle-nande de l'Afrique orientale est un peu plus ongue et un peu plus difficile, mais elle offre :ncore des avantages Considérables sur la 'oie belge : elle compte en effet 332 kilomètres le rail de Kambove à Bukarna (en construc-ion) ; 560 kilomètres d'eau de Bukarna à Ka-)olo ; 270 kilomètres de rail de Kabolo à Al->ertville (en construction); 130 kilomètres d'eau l'Albertville à Kigoma, et enfin 1,260 kilomè-res de rail de Kigoma à Dar-es-Salam, ce qui lonne 1,862 kilomètres de rail et 690 kilomètres l'eau, au total 2,552 kilomètres, avec quatre ransbordements, à Bukarna, «à Kabola, à Al jertvilîe et à Kigoma A la voie allemande de Dar-es-Salam et à la 'oie de l'Angola, les Belges ne peuvent oppo-er, dans l'état actuel des choses, que 1a. grande 'oie du fleuve que l'on suit pour relier le Ka-anga au Bas-Congo. Cette voie mixte se dé-:ompose comme suit : 332 kilomètres de rail en construction) de Kambove à Bukarna ; 560 dlomètres d'eau de Bukarna à Kabolo ; 435 ki-omètres de rail de Kabolo à Kindu ; 315 kilo-nètres d'eau de Kindu à Ponthierville ; 125 ki-omètres de rail de Ponthierville à Stanley ville; ,685 kilomètres d'eau de Stanley ville à Léo îoldville, et enfin 400 kilomètres de rail de ,éopoldville à Matadi, ce qui donne 1,292 kilo-nètres de rail et 2,560 kilomètres d'eau, au to-■il 3,852 kilomètres avec six transbordements i Bukarna. Kabola, Kindu, Ponthierville, Stan-evville et Léopoldville. La route belge actuelle :ompte donc 1,300 kilomètres de plus que la •oute allemande vers Dar-es-Salam et 1,772 ki-omètres de plus — sans compter les transbor-lements — que la route de l'Angola. Ce sont là les conditions de lutte extrêmement défavora-)les, et l'on peut même dire que la lutte serait mpossible si les Belges ne trouvent pas rapi-lement, la solution du problème de la voie di-•ecte entre le Katanga et le Bas-Congo, ou s'ils îe parviennent, tout au moins, à établir entre Matadi et Kambove une voie mixte par Mu-,ombo ou Lusambo, en utilisant le Kassaï et le Sankuru. Encore çette voie comporterait-elle ,382 kilomètres de rail et 1.300 kilomètres d'eau, tu total 2,682 kilomètres avec deux transbor-lements, à Mutombo ou Lusambo et à Léopold-*ille, tandis que la voie directe Matadi-Tampa-"Îukaina-Kambove comporterait au total 2,442 ûlomètres de rail continu, soit 110 kilomètres le moins que la voie allemande vers Dar-es-Saiam. Malheureusement, on considère qu'elle îe pourrait être construite avant dix-huit à /ingt années. C'est ce dernier argument qui explique que dans certains milieux belges on envisage de préférence le projet de voie mixte w le Kassaï et le Sankuru, car si la partie •st. compromise pour les Belges en ce qui"concerne le transport des voyageurs, elle pourrait Hre gagnée encore en ce qui regarde les mar

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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