Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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23 January 1914
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s.n. 1914, 23 January. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5t3fx74t55/
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Vendredi 23 janvier 1914 No 19 Vingt-sixième année ABONNEMENTS i îu> «» an ttta*. tu trim*. liane* francs Iran ci ANVERS . . 16.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.24 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. —Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX. Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS ï éléphone i 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN OU SOIR To&te cr-soBBaicatiei relative à l'adoisistratisa ou à la rédacîio® dsit être adressée à M. i. BÂCQT, directeur-rédacteur te càe-f d# journal INSERTIONS : La grande ligne s Annonces ordinaires .... 60 c1*»®* Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées: une insertion . . la ligne 75 » deuxième insertion » 25 » Annonces financières » 1 franc Pour une série cf annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Onr Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent L administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTAIT Pour recevoir Anvers-Bourse pendant huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la demande à l'administration du journal. ACTUALITÉS LETTRES INTIMES Ces confessions appellent ordinairement la défiance. Nous savons ce qu'il faut penser des épanchements de la plupart des hommes célèbres. Gustave Flaubert, la plume à la main, restait sur le qui-vive, toujours inquiet de sa forme et soucieux de l'impression qu'elle causerait à ceux-là même qui ne devaient jamais le lire si par aventure ils le lisaient. Cette préoccupation se retrouve dans-les moindres billets d'Ernest Renan, et nous ne devons pas oublier le mot de Victor Hugo : « — On pourra publier tout ce qui sera tombé de ma plume, tout jusqu'à la ligne la plus insignifiante !» Par là, nous avons la preuve qu'il n'y a. point de lettres intimes de Victor Hugo, car Victor Hugo ne s'est jamais abandonné. Rien de plus rare que des lettres intimes qui soient véritablement, intimes. Si pourtant des lettres ne furent point destinées à être publiées, ce sont bien celles que Bjoernstjerne Bjoernson écrivit à sa fille Bergliot durant un séjour qu'elle fit à Paris, de 1887 à 1890, et que celle-ci ne s'est décidée à publier que sur les instances de ses amis, augmentées de quelques-unes plus récentes et expurgées seulement de certaines personnalités. Ensemble délicieux qui nous livre au vif l'intimité d'une famille norvégienne à la fin du dix-neuvième siècle et d'où la figure du grand écrivain qui- en fut le sujet se détache avec autant de noblesse que de bonhomie. A la maison d'abord. Bjoernson donne à sa fille des nouvelles de tous les êtres vivants, même des chiens et des chats. Il n'oublie pas non plus les poules ; mais, bientôt, il n'y en aura plus, car les chiens les pourchassent et les dévorent de bon appétit. Le père met sa fille au courant des acquisition; nouvelles : c'est le phaé-ton qu'on a échangé contre un char-à-bancs ; c'est un magnifique poêle en saponite qu'on a fait placer dans le cabinet de travail. La maison qu'on construit pour Erling, le frère de Bergliot, avance. On a déjà posé la charpente du toit. « Sous ses ailes, elles va couver l'héritage des ancêtres : peines et joies, inconsciences et rires, toutes les colères, tous les labeurs, les espoirs et toutes les désespérances. » Personne n'est oublié. Tantôt, il lui montre Erling, en toute sa fierté de jeune marié, faisant le propriétaire, les mains dans les poches. Tantôt, il lui communique les lettres de son autre fils, Ejnar, qui est bien loin, celui-ià, en Chine. Tantôt, il parle de sa propre mère,, et c'est avec une tendresse pleine d'humour. A l'occasion, Bjoernson fait part de ses projets à Bergliot, de ses travaux, de ses affaires. Il lui parle de leur propriété. « Il faut que je paye les gages, les machines, les semences et le.reste. La ferme rapporte juste de quoi les nourrir et les habiller. Il faudra que cela change, d'une façon ou d'une autre. » Mais tout cela n'est que l'accessoire dans cette correspondance ; le principal en est Bergliot elle-même. Il se préoccupe de savoir si elle se trouve bien, s'inquiète de son installation chez sa vieille dame, des cours de chant qu'elle suit avec assiduité. Pour qu'elle ne l'oublie point, il y revient sans cesse. Il l'encourage. Elle a besoin de travailler avec d'autant plus d'ardeur qu'il n'y a point, sous le rapport du chant, d'hérédité en elle. Aussi se réjouit-il à tous les progrès qu'elle lui annonce, et il est heureux d'apprendre qu'elle a chanté en public. « Ma chère Bergliot, pour mettre de l'âme dans son chant, il ne suffit pas d'avoir soi-même de l'âme et l'intelligence poétique de la musique et des mots. Il faut avoir travaillé. Tant que la partie technique laisse à désirer, il est extrêmement difficile de s'élever plus haut. » Il guide les lectures de la jeune fille, et corrige ses jugements. Précisément, il vient de lire la « Bête humaine » de Zola, et il est effrayé que sa Bergliot ait pu avoir un pareil livre entre ses mains. Quand elle lui répond qu'elle y a trouvé de la réalité, il l'avertit de sa méprise. « Le coup du chemin de fer que l'on ramène toujours et sans cesse jusqu'à ce qu'on en soit abasourdi, c'est un vieux truc, mais qui ne rend pas mieux la réalité que Maupassant en quelques lignes. Zola insiste jusqu'à ce qu'on en arrive à une sorte de représentation hystérique, que la locomotive devienne la force même de la nature personnifiée, l'esprit du siècle, l'esprit de la vapeur. C'est du mysticisme, du symbolisme, du charlatanisme : ce n'est pas la réalité. Et toutes ces saletés qu'il ramasse, ces meurtres, ces suicides, toutes les insanités I Tu comprends bien que ce sont des exceptions qu'il dépeint, des exceptions tout-à-fait rares ; et il appelle cela la vie ! Même le coloris, en lequel cependant il était maître, commence h devenir si faux que j'en ai le dégoût. Dieu, qu'une telle lecture est malsaine ! » Tout cela entremêlé de ravissants aperçus siy la nature norvégienne. La vie au dehors de la saison d'été ; la maison pleine d'oiseaux ; les sonnettes des troupeaux dans les prairies, la douceur des couchants et la splendeur des nuits. Bjoernson a beaucoup écrit, — nouvel les, romans, comédies, drames, poésies lyriques. Aucune de ses œuvres ne le fait aimer comme ces lettres-ci. En les publiant, Mme Bergliot Ibsen a dévotement servi la mémoire de son illustre père. Firmin Charleme. Dépêches télégraphiques (Service de VAf/ence HAVAS) DANS LES BALKANS La frontière serbo-bulgare Sofia, 22 janvier. — Un rapport du délégué bulgare à la conférence pour le règlement du litige relatif à la frontière serbo-bulgare annonce que le jugement arbitral du général Holmsen attribue à la Bulgarie toute la zône contestée à l'exception d'une petite portion de territoire qui borde la rivière Novitchani. Incident gréco-bulgare démenti Athènes, 22 janvier. — On dément formellement qu'un incident se soit produit, à Oxilar, entre les membres de la commission militaire gréco-bulgare. M. Venizelos ira à Vienne Athènes, 22 janvier. — Contrairement à une information de source viennoise, il est certain que M. Venizelos se rendra à Vienne aussitôt après qu'il aura été à Saint-Pétersbourg. Concession de nouveau chemin de fer turc à un groupe français Constantinople, 22 janvier. — Un iradé a été promulgué autorisant la Porte à signer avec un groupe français une convention accordant à ce groupe la concession d'une ligne de chemin de fer à voie étroite partant des Dardanelles et allant à Edremid et à Smyrne. La longueur de cette ligne sera de cinq cents kilomètres.Réception de fonds en Gonstantinople Constantinople. 22 janvier. — Le trésor turc a reçu aujourd'hui trente cinq millions de francs sur l'emprunt de cent millions garanti par des bons du trésor qui lui a été consenti par une maison française de crédit. Les exigences de la Russie en Turquie Constantinople, 22 janvier. — La Porte publie un communiqué opposant un démenti formel aux. nouvelles d'après lesquelles la Russie aurait fait une démarche auprès de la Porte et lui aurait demandé l'admission d'un délégué russe dans le' conseil d'administration de la Dette ottomane et la capitalisation des annuités restant dues sur l'indemnité de guerre. On déclare dans les cercles diplomatiques russes que la Russie insistera pour l'acceptation intégrale de ses demandes concernant les points restant en suspens relatifs aux réformes arméniennes. Suivant des informations sûres la Porte avait accepté la représentation pari-! taire des musulmans et des chrétiens dans les conseils généraux des vilayets de Van et de Bitlis. La Russie a déclaré renoncer au système égalitaire pour le vilayets de Trébizonde, mais elle insiste pour les quatre autres vilayets. Grecs maltraités par les Turcs et les Bulgares Salonique, 22 janvier. — On publie des renseignements de source officieuse tendant à établir que les. Grecs seraient l'objet de mau-"vais traitements de la part des Turcs et des Bulgares en Trace. En Albanie Valona, 22 janvier. — Les troupes grecques procèdent à l'évacuation des districts épirotes qu'elles occupaient. Les bandes albanaises ont commencé à envahir le6 villages évacués répandant la terreur dans les populations qui fuient à leur approche. Les officiers de la commission néerlandaise ont été invités par la commission de contrôle à envoyer sans retard un bataillon de gendarmes dans les régions menacées. *** Valona, 22 janvier. — La commission du contrôle avait reçu, il y a quelques jours, une déclaration dismail Kemal disant qu'il était disposé â donner sa démission.Aujourd'hui, invité par les commissaires à mettre son projet à exécution, Ismail Kemal a remis ses pouvoirs à la commission du contrôle, afin de délivrer l'Albanie des désordres et d'obtenir pour elle un gouvernement unique. Procès-verbal a été établi, puis signé par les ministres et les membres de la commission du contrite. LES GREVES EN AFRIQUE DU SUD Retour à l'état normal Johannesburg, 22 janvier. — Une réunion conjointe des travailleurs et des patrons de—la corporation du bâtiment a déclaré la grève terminée sans conditions. Les restrictions apportées à la cirdulation des voitures du fait de l'état* de siège sont abrogées. Les personnes non munies de laisser passer devront être rentrées chez elles à dix heures du soir au lieu de huit heures. Si la situation tontinue à s'améliorer, les débits de boissons pourront ouvrir leurs portes lundi. Ces adoucissements à l'état de siège s'appliquent, à tout, le Rand à l'exclusion de Benoni et de Boksburg North. *♦* Pretoria, 22 janvier. — Les ouvriers rentrent en masse dans les ateliers des chemins de fer. Les chaudronniers annoncent qu'ils vont ; reprendre le travail. Il est probable que lundi tout le monde sera au travail. Le Cap, 22 janvier. — La situation normale est presque rétablie dans les mines. Les débits de boisson recevront lundi le droit d'ouvrir chaque jour pendant six heures. Le conflit entre le sénat et le gouvernement portugais Lisbonne, 22 janvier. — Le président de la république en recevant la commission du Sénat au sujet du conflit qui s'est élevé entre le sénat et le ministère a déclaré qu'il a confiance que le pouvoir législatif trouvera une solution pour mettre fin aux difficultés présentes.Lisbonne, 22 janvier. — M. Anselmo Xavier, au nom des sénateurs présents, fait l'éloge du Président du sénat pour la façon dont il a rempli sa mission auprès du président de la république. Il ajoute que le sénat n'est pas disposé à permettre que ses droits soient méconnus.A la chambre portugaise Lisbonne, 22 janvier. — La chambre, discute au milieu de l'agitation, une proposition tendant à convoquer le congrès pour l'ajournement du parlement. • *** Lisbonne, 22 janvier. — La chambre des députés a adopté la proposition tendant à la convocation immédiate du congrès. La minorité a quitté la salle des séances en signe de protestation. Le congrès 'se réunira le 26 janvier- Le mouvement gréviste en Portugal Lisbonne, 22 janvier. — De nouveaux groupes d'ouvriers sans travail circulent invitant les négociants à fermer leurs magasins et le personnel des tramways électriques à abandonner le travail. Ils répandent de la sciure sur les rails. La garde républicaine à cheval disperse ces groupes. Manifestation ouvrière en Russie Saint-Pétersbourg, 22 janvier. — L'anniver saire de la journée du 9 janvier 1905 par les corporations ouvrières, quoique plus agité que les années précédentes, n'a été marqué par aucun incident sérieux. Depuis deux jours,, des perquisitions suivies d'arrestations avaient été effectuées préventivement, et les importantes mesures d'ordre prises ce matin ont assuré le maintien de l'ordre. L'agitation est restép limitée aux quartiers industriels, où les ouvriers ont essayé d'organiser des manifestations qui ont été dispersées avant que la foule ait pu gagner le centre de la ville. Suivant les journaux, plus de cent mille ouvriers ont fait grève. Les usines sont gardées militairement. Une soixantaine d'arrestations ont été opérées. La police s'est emparée de dra- ' peaux rouges portant l'inscription . « A la mémoire immortelle de ceux qui sont tombés pour la liberté ». Moscou, 22 janvier. — La tentative en vue * d'organiser une grève à l'occasion de l'anniversaire des manifestations de 1905. a échoué. Huit mille cinq cent dix-neuf ouvriers seulement, soit cinq et un tiers pour cent de tous les ouvriers de Moscou, ont chômé. La plus grande partie des grévistes appartiennent aux usines métallurgiques et un certain nombre aux imprimeries. A Varsovie, deux-mille six cents ouvriers de huit usines de la ville et des faubourgs ont suspendu le travail pour la même raison. Naissance d'un nrince royal en Serbie Belgrvde, 22 janvier. — Le roi Pierre, à, l'occasion de la naissance de son petit-fils, a rec" hier et aujourd'hui ,les félicitations de tous les corps constitués et des ministres accrédités. La nouvelle de la naissance du prince a été accueillie à Belgrade avec une vive sympathie.Le budget de la marine on Angleterre Londres, 22 janvier. — On assure que le cabinet rst d'accord au sujet du budget de la marine qui sera déposé cette année et que le programme exposé par M. Winston Churchill ou cours de la dernière session ne sera pas modifié. Le chiffre du budget sera de be^n-coup supérieur à celui des budgets présentés par celui-ci. Le proçet a reçu l'approbation de tout le ministère. Après Saverne Berlin, 22 janvier. — Le -centre a déposé au reichst^g une motion invitant le chancelier à agir sur les gouvernements confédérés nour arriver à un règlement uniforme de l'emploi de 1m force armée pour les opérations de police d'une manière assurant l'indépendance des pouvoirs civils. Une autre motion a été déposée par les députés socialistes invitant le chancelier ù faire connaître an plus tôt les résultats de la revision de Tordre de cabinet de 1899 sur l'emploi des armes par les militaires. Une régie nationale des chemins de fer belges IV Une étude de M. Renkin, publiée en 1904 par la Revue économique internationale, nous édifie sur les résultats financiers de l'exploitation des chemins de fer belges. On y lit que de 1835 à 1902 cette exploitation a clôturé vingt-sept exercices en déficit et quarante et un en boni. L'ensemble des années de gain donne un bénéfice total de 216 millions et demi et l'ensemble des années de déficit une perte totale de près de 91 millions, laissant un solde bénéficiaire total de 125 millions et demi de francs, toutes charges déduites. Une telle balance parait satisfaisante, disait M. Renkin. Mais on en conteste l'exactitude parce que la comptabilité qu'elle résume est basée sur des règles fictives dont l'application donne des résultats en discordance avec la réalité. En fait,aussi ces chiffres,s'ils sont exacts, ne sont guère brillants et à raison des charges croissantes qu'entraîne l'extension des installations et le développement des frais d'exploitations, l'avenir ne serait point rassurant. En effet, comme nous l'avons montré plus haut, 1° le capital de premier établissement progresse très rapidement, même sans extension du réseau, à raison de l'augmentation constante du coût kilométrique. Cette augmentation est de 53 pour cent environ pour 1896 et de 117 pour cent pour 1902, sur le coût envisagé en 1878. Le kilomètre, qui revenait à 434,996 francs en 1878, coûtait 466,738 francs en 1892 et 541,952 francs en 1902. Il ne doit pas être loin de 650,000 francs aujourd'hui. 2° Les charges financières kilométriques progressent plus rapidement que la recette nette kilométrique. Aussi longtemps que ces charges demeurent inférieures à la recette nette la situation reste normale. Elle devient dangereuse dès l'instant où la recette nette cesse de compenser les charges du capital. Or, il se fait que, à de rares exceptions près, la progression des charges financières a dépassé la progression de la recette nette, en ces dernières armées, en supposant à 3.50 pour cent le taux de l'intérêt dû par le chemin de fer. Nous ne pouvons entrer ici dans le détail de cette productivité relative à l'intérêt. Aussi bien nous l'avons étudié autrefois d'après l'étude approfondie que M. de Litvinski a consacrée à la question en 1911. Bornons-nous à noter que si la situation paraissait déjà bien difficile en 1904 avec un taux d'intérêt de 3.50 pour cent, elle est devenue scabreuse et nettement mauvaise avec l'accroissement du. coût kilométrique combiné avec la cherté croissante de l'argent en ces dernières années. « L'augmentation des charges financières du chemin de fer de l'Etat assombrit l'horizon », concluait M. Renkin. Nous sommes sûr qu'une réédition, mise à jour, de cet article dégagerait une impression alarmante. Si la recette brute croit rapidement, en effet, elle est de plus en plus dépassée par la hausse du coefficient d'exploitation. De 55.27 pour cent en 1885, ce coefficient était passé à 67.13 pour cent en 1900, avec un abaissement de 5 pour cent environ pendant les années de grande prospérité. L'alourdissement des frais ne s'explique pas, quoi qu'on en ait dit, par l'augmentation du prix des combustibles ou par les réductions de tarifs. Et en effet on constate que malgré une concordance de situation à peu près exacte, aux années coûteuses du chemin de fer de l'Etat correspondait un coefficient plus bas sur le nord-belge. Les résultats financiers de l'exploitation des chemins de fer belges ont donné lieu à de longues controverses qu'a fori bien résumées M. de Litvinski, dan; l'étude dont nous parlions plus haut. Pour se. rendre un compte exact de la valeur de l'exploitation de l'Etat, on aurait dû introduire une séparation abso lue entre les opérations financières dt l'Etat-pouvoir et celles de l'Etat-exploi tant. Les deux comptabilités eussent dû être distinctes et aussi les deux dettes : dette publique et dette des chemins dt fer. La confusion qui existe aujourd'hui empêche de discerner autrement que par approximation si l'exploitation des chemins de fer est comme on le dit, une « vache à lait » pour le gouvernement ou si au contraire l'exploitation, au lieu dt donner des bénéfices constitue une charge pour le trésor. En fait, c'est la seconds alternative qui paraît vraie, mais comment s'en rendre compte avec la dissémination des comptes dans cinq budgets différents et avec les changements intro duits au cours des soixante-dix année; écoulées dans la comptabilité financièrt des chemins de fer ? « Le résultat finan cier réel des chemins de fer de l'Etal belge est très incertain, concluait M Renkin, et il est indispensable dt mettre fin à cette incertitude. Le seul moyen d'aboutir est de se résoudre enfin à séparer absolument les finan ces du chemin de fer des finances de l'Etat et de substituer aux systèmes arbitraires de statistiques ou de compta bilité où l'on s'est égaré, — de très bonne foi, d'ailleurs, — une loi organisant la comptabilité spéciale des chemins de fer.» Le pessimisme de M. Renkin a été con tredit par les rapports présentés au par lement ou au sénat par MM. Ancion ei Liebaert, partisans de ce qu'on appelle le « fusion budgétaire » et qui n'est en réa lité qu'une confusion très opportuniste politiquement parlant. En fait, l'opinion n'a retenu du déba que l'appréciation de M. Renkin, et elle continue à la partager. Nous ne tolérons que difficilement les inconnues dans le vaste problème de notre avenir économi que et financier. Or, on ne sait au juste quelle est la part exacte du trésor dans la comptabilité du chemin de fer ; or nous communique chaque année des statistiques de recettes et de frais d'exploi tation concluant par un boni, et pour tant les économistes affirment que ce boni n'est obtenu que par une réparti tion artificielle des amortissements sui le capital enfoui dans l'exploitation. Les charges financières augmentant, on s'esl mis à étudier de plus près les économies possibles, et l'attention s'est portée très spécialement sur les charges qui pèsenl sur la Belgique du fait de l'inclusion des chemins de fer dans la dette publique. Dans son rapport de 1905, M. Huberi écrivait : « Les chemins de fer belges ne sont pas créés pour être une source d'impôts indirects, c'est surtout un ser vice public ; qu'ils demandent la juste rémunération du service rendu, cela esl non seulement équitable mais il est im possible de faire des avantages aux voya geurs ou aux transporteurs au détrimeni du trésor, mais ce qui est par delà doil retourner en amélioration des salaires oi traitements, en diminution des tarifs or en amélioration de l'exploitation.» Or, si l'exploitation est relativemenl bonne, malgré les constatations émises au début de cette série d'articles, si les salaires ont été améliorés en partie sous la pression des nécessités politiques, or n'ignore pas que c'est à des aggravations des tarifs de transport pour les marchan dises et les voyageurs, c'est-à-dire à de nouvelles charges pour le commerce el la nation, que nous mène l'exploitatior actuelle des chemins de fer. Or, frappes le Belge à la bourse, vous le touchez è l'endroit sensible, vous l'ôbligez à ouvrii les yeux. Le gouvernement a eu le bon sens avant d'exécuter une menace qui risque d'être bientôt une réalité, et une réalité cuisante, de ne pas s'obstiner dans de stériles discussions sur les rapports finan ciers entre l'exploitation des chemins de fer et le trésor. Cédant à une tendance autonome que tous les Belges partisan; sincères de la liberté et de l'initiative pri vée approuveront et qui distingué notre pays de l'intervionnisme qui règne de plus en plus chez ses voisins, il a envi sagé une solution élégante et libérale di problème de l'exploitation des chemin; de fer et il met en avant aujourd'hu l'idée d'une régie nationale des chemin; de fer, dont nous exposerons demair l'économie, d'après des documents d< première source. [A suivre.) J. T. NOS HOTES C'est, demain que le cercle royal « Le Gardé nia », — qui eut l'honneur de jouer mercred soir dans les salons de M. Henry Carton di Wiart, ministre de la justice, — recevra M.Pau Hervieu. Un grand nombre de personnalité; appartenant au monde des arts et au mondi officiel prendront part au banquet qui ser: offert, à une heure, dans les salons du Ter minus, au puissant dramaturge français. Le soir, le théâtre des Variétés donnera ei l'honneur de notre hôte,, une représentatioï du Réveil, l'une de ses pièces les plus classi ques et les plus poignantes. Il est probable qui l'auteur y assistera. A L'ENTREPOT ROYAL En janvier 1908, époque de l'achèvement de travaux de réédification des pavillons « nord ancien » et « nord-nouveau » de l'entrepô royal, il ne restait plus à reconstruire que don magasine, sans étage, se trouvant à la cou nord et dénommés El Saladero et Buenos-Ayres. M. l'ingénieur De Winter, directeur des travaux maritimes, fut alors chargé de dresser un avant-projet pour la reconstruction de ces magasins qui devraient être établis dans les conditions les plus utiles et les plus économiques à la fois, c'est-à-dire à un étage et avec cave. Les commissions des travaux, du commerce et des finances, réunies le 1-i novembre 190J, approuvèrent l'avanl projet, présenté par le service technique et qui prévoyait, pour les nouvelles constructions, une surface d'emmagasinage de 3,600 mètres carrés, alors que dans les anciennes on ne disposait que de 1,100 mètres carrés environ. En sa séance de février 1911, la commission des travaux publics exa-. mina les plans et cahier des charges dressés conformément à l'avant-projet approuvé. Le devis joint à ces documents s'élevait à deux cent quatre-vingt-cinq mille francs,non compris le coût des portes Kinnaer et des ascenseurs. Mais, à la suite d'observations présentées par la douane, a reconstruction dut être ajournée. La Ville ayant depuis fait l'acquisition des magasins « Victor-Lynen », utiisés à présent, en majeure partie, par le transit interrompu, il a été reconnu que à l'entrepôt des magasins à étage et pourvus de caves seraient superflus et qu'il suffirait de bâtir, selon leurs dispositions actuelles, les magasins « El Saladero » et « Buenos-Ayres », qui se trouvent en très mauvais état. Exécutés dans cette Hypothèse, les travaux donneront lieu à une dépense de quelque cent quatre-vingt mille francs, somme à laquelle il convient d'ajouter un montant de vingt mille francs pour la fourniture et le placement de portes « Kinnaer ». La dépense sera imputée sur le crédit de trois' cent cinquante mille francs prévu au budget de 1914. L'entreprise comprendra la démolition des magasins prémentionnés, des trois aubéttes annexées à ces magasins, des murs de clôture, du côté de l'avenue du Commerce et du quai de l'Entrepôt, ainsi que la construction sur d'autres dimensions, des deux magasins à remplacement des magasins existants, la construction de deux bureaux, d'un passage couvert reliant le magasin « Buenos-Ayres » au pavillon « centre-nord-ancien »; enfin, la reconstruction des murs de clôture susvisés. Les administrations de la douane et des chemins de fer, consultées au sujet des plans, n'ont formulé aucune observation. En conséquence, les commissions réunies du commerce et des travaux publics proposeront ' au conseil communal, en sa prochaine séance, d'approuver le plan et le cahier des charges, dressés par le service des travaux maritimes, pour la reconstruction des deux magasins dont question et d'autoriser le collège à. procéder .à la mise en adjudication publique des travaux qui devront être terminés dans le délai de cinq mois. A L'AVENUE PLANTIN Enfin ! Il paraît que la commission intercommunale serait sur le point de prendre une décision à propos du voûtement de la partie du canal d'Hèrenthals qui borde l'avenue Plantin-est. Ce n'est pas trop tôt, vraiment, si l'on songe que les crédits nécessaires ont été votés et figurent, depuis deux ans à notre budget communal. Non seulement, cette solution s'impose, mais encore faudrait-il que l'affaire de l'avenue Plantin servit d'exemple pour l'avenir. Elle donnera à réfléchir à ceux qui pourraient attendre le concours de la Ville pour l'embellissement d'un de ses quartiers. On pense que la prochaine séance de la commission susdite apportera la solution tant attendue. L'USINE HYDRAULIQUE Notre usine hydraulique du nord devra être prochainement agrandie. Nos lecteurs n'ignorent pas que c'est elle qui fournit l'énergie nécessaire aux différentes grues des bassins. Ces grues sont au nombre de cent soixante-une. Elle actionne en outre les machines de treize ponts tournants et roulants, des cabestans hydrauliques servant à la manœuvre des écluses du Kattendyk et des anciens bassins, une quinzaine de .cabestans d'une tonne, dont huit utilisés pour le déplacement des grues mobiles et dont sept servent également au tractionnemeut des wagons de chemins de fer au quai du Rhin. La station hydraulique du Kattendyk a été , > construite en 1878-1879. Elle avait à desservir jusqu'en 1906 tous les engins mus par l'eau sous pression et établis sur les quais des bassins, sans le secours d'une station primaire. \ A ce moment, pour desservir dans les meilleures conditions les grues du bassin America, il fut décidé de créer au n° 57 de ce bassin une usine hydraulique de secours. ! La station hydraulique du Kattendyk, ou du ! nord, comprend actuellement quatre machines ! à vapeur, dont une de réserve, capables de refouler chacune environ vingt-trois litres i d'eau par seconde, dans la conduite générale ( chargée par les accumulateurs jusqu'à concurrence de quarante-huit atmosphères environ. L'entreprise actuelle portera sur l'agrandissement en élévation du bâtiment de cette usine. Les travaux comporteront l'élévation de cinq ! murs en maçonnerie et rétablissement d'une toiture couvrant les parties nouvelles réservées à l'extension de la chaufferie et de la salle i des machines. La façade à construire du côté i de la rue des Indes sera identique à la partie ; correspondante du bâtiment existant dans cette rue. Les travaux devront être terminés dans , un délai de cinq mois. La dépense est évaluée à 27,700 francs. Le conseil approuvera tout ceci au cours de sa prochaine séance. LA GLACE AU PARC Le collège décidera selon toute probabilité cet après-midi que l'on pourra patiner demain samedi sur les étangs du parc. Les services techniques ont émis un avis favorable à ce sujet. Chambre de commerce d'Anvers Comité central. — Séance du 20 janvier 1914 Présidence de M. Corty Hommage funèbre. — M. le président vend homiriage_à la mémoire de M. Eug. Kreglin-ger, récemment décédé. M. Kreglinger fut une des grandes et des plus belles figures du commerce anversois ; sa disparition est vivement et unanimement regrettée. 1 Co-fondateur de la chambre de commerce, 1 il fut des premiers a se rendre compte de la nécessité de créer, en vue de la défense des ; intérêts commerciaux de la place, un organisme impartial et absolument libre. Il fit plusieurs fois partie du comité central et suivit toujours les travaux de la chambre ^ avec le plus -grand intérêt. Il tint en 1912, à présider, en sa qualité de doyen du com-, merce anversois, le banquet offert au présj-\ dent de la chambre, à l'occasion de si pro-: motion au grade de commandeur de l'ordre r de Léopold. Le commerce anversois s'incline, avec une respectueuse sympat ;ie, devant sa tombe. Une lettre de condoléances sera adressée à la famille. MM. K. Toffer, H. Drillic.h, P. .larnpoller, H. Yans, T. Dussart, R. Laurent, H. Van Zee-brouck, H. Rondeau, .1. Lechner, J. Van der Smissen, J. Verhoeven et Paul Ectors sont admis membres de la chambre. Il est pris connaissance de sept présentations nouvelles. homologation, par les tribunaux français, des jugements arbitraux intervenus en belgique. — Le comité, après lavoir pris connaissance de la dépêche de M. le ministre des affaires étrangères, répondant à la requête de la chambre, décide de poursuivre les démarches en vue de f ire lever l'opposition des tribunaux français. Expéditions de graphite du Japon a Anvers. — La dépêche de M. le ministre des affaires étrangères, appelant l'attention de la chambre sur les avantages du détournement de ce trafic du port japonais de Kobe vers le port coréen de Fusan, sera publiée au bulletin. Répression de la contrebande des armes au Mvro<:. — La dépêche du même ministre, concernant les difficultés sérieuses auxquelles s'exposeraient les expéditeurs d'Anvers, qui chercheraient à introduire des armes au Maroc, contrairement aux prescriptions de l'acte d'Algésiras, paraîtra également au bulletin. Téléphone. — Communications directes An-vers-I>ndres. — Donnant suite à une requête de la ch'mbre, M. le ministre de la marine, des postes et télégraphes, avise que depuis le 17 novembre dernier, Anvers est directement raccordé Londres par de x circuits, pendant presque toute la journée. Une troisième relation est établie jo-jrnellement de 12 h. 45 à 15 h. 45 période des transactions boursières. Chemin de fer. — Saches pour le transport des nitrates. — La requête de la chambre, concernant 1a. nécessité de pourvoir à ces bâches en nombre suffisant, surtout pendant la période de février à mai, a été transmise à l'administration supérieure par M. van Dam-me, directeur des chemins de fer à Anvers. Le Règlement provisoire concernant la surveillance vétérinaire et policière du bétail destiné au commerce, au transport des mar-c andises et du bétail appartenant aux colons, ainsi que la surveillance des produits animaux bruts, en Russie, a été transmis à la chambre par le consulat général de Russie.Dépôt au greffe. Emissions de cédules par la Banque hypothécaire nationale argentine. — La copie du décret du gouvernement argentin, transmisé par le consulat général de la république, est communiquée à la section financière. Le « blue book » de la chicago association or commerce, est déposé au greffe. Mercure Egyptien. — Un exemplaire de cet annuaire, publié au Caire, est déposé au greffe. Il est procédé à la nomination des diverses commissions pour 1914. Etat de Sao-Paulo (Brésil). — Un ''exemplaire du rapport publié par M. Martins de Siqueira, ex-ministre des finances, est déposé au greffe. Appropriation, avec Construction de hangar, du quai d'accostage des steamers important des vins de Bordeaux. — Requête de la section des vins et spiritueux. — En présence de la grande difficulté de construire à l'emplacement actuel n° 24, un hangar sur le quai, il est décidé de demander à ' la ville de chercher à donner satisfaction au commerce des vins et spiritueux en établissant des installations convenables, à un autre endroit des bassins. Le secrétaire général, Theod. KREGLINGER. INTÉRIEUR Les commissions à la chambre La section centrale chargée d'examiner la proposition de loi de M. Franck, sur le crédit professionnel en faveur de la petite bourgeoisie commerciale et. industrielle, a été composée de MM. d'Huart, VVauwermans, Feron, Van Cauwelaert, Versteylen et Golenvaux. D'autre part, la. commission chargée d'examiner la pro-: ■ sition du même député instituant un tribunal disciplinaire de la marine marchande ou tribunal d'amirauté, comprend : MM. Begerem, Delvaux, H imman, Meysmans, Pil, de Meester et Visart de Bocaïmé. La rectification de la Meuse à Liège Une somme de trois millions a. été inscrite au projet de budget extraordinaire de 1914 en vue notamment de permettre de commencer les travaux de normalisation de la Meuse en aval de Liège dans le but de faciliter l'écoulement des eaux de crue. Les sommes disponibles sont ainsi de 3,800,000 francs. Plus de deux millions ont été consacrés jusqu'ici à l'acquisition des emprises nécessaires à cette fin. La conférence des bourgmestres de l'agglomération bruxelloise La conférence des bourgmestres de l'agglomération bruxelloise s'est réunie jeudi après midi. Elle s'est occupée d'abord de la question de participation des villes belges à l'exposition internationale urbaine de Lyon, participation déj.à votée par Bruxelles. Liège, Anvers et Gand. La conférence a émis ensuile un avis unanime en faveur de la création d'un organisme intercommunal de mutualité. L'examen des avant-projets de statuts a été renvoyé à une commission qui sera composée de délégués des communes. L'assemblée, abordant le troisième pnjnt à l'ordre du jour, a reconnu que les commmes doivent seconder les efforts de la Li.crne contre la licence des étalages dans tout ce qu'ils ont de raisonnable et de légal. Elle s'est occupée enfin de l'importante question de l'cniflcation du matériel d'incendie et a décidé de la soumettre à l'examen d'une commission composée de délégués des communes, d'un délégué du service des eaux de Bruxelles et d'un délégué de la Compagnie intercommunale des eaux. La succession royale de la princesse Louise Complétons ''information que nous avons publiée hier touchant l'arrangement survenu entre le gouvernement belge et. la princesse Louise en disant que la princesse, qui a déjà obtenu une somme de six millions, recevra pour solde une somme de cinq millions et demi, dont un million lui appartiendra personnellement, la différence devant servir à désintéresser les créanciers. L'unification du droit maritl'tie Le volumineux compte rendu que le comité maritime international vient de publier et qui contient les discussions d^ la conférence de Copenhague tenue en 1913 prouve une fois de plus la situation hors pair occupée par ce groupement dans les relations internationales des pavs maritimes. Dix-sept associations étrangères lui sont affiliées et se font représenter aux réunions biennales. La dernière, celle de Copenhague, fut particulièrement brillante. On s'y occupa du Code international de l'affrètement, du droit de la guerre maritime, de la sécurité de la navigation et de la validité de l'assurance des biens ennemis. ")n sait, qu'il se dessine actuellement un mouvement important d'unification du droit maritime y ar des conventions internationales. Le bureau perm-uient du comité est constitué comme suit pour l'exercice 1913-1916 : président, M. Charles

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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