Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 17 June. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n00zp3x08k/
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"Mercredi 17 juin 1914 No 138 Vingt-sixième année .. ABONNEMENTS: 'c un an un seme. un trim*. , j francs francs francs ANVERS • • 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9-60 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'«.bonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 I ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne : \nnonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ \nnonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les innonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au ignomètre. — Les titres se payent d'après 'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent oute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 ce =• ~ 1 ï i i AVIS EMPORTANT Les personnes qui prendront un abonnement pour le second semestre de cette année recevront le journal GRATUITEMENT dès le jour de leur inscription jusqu'au 30 juin prochain. ACTUALITÉS LE PRIX DtS ILLUSIONS fin Amérique, à Saint-Louis du Missouri, la baronne Barbara Kalinowska, de Wiesbaden, intente une action en rupture de promesse de mariage à M. James Mitchell-Hurley, industriel plus de cent l'ois millionnaire et possesseur d'un réseau de voies ferrées de près de cinq cents kilomètres. A l'appui de ses prétentions, elle expose ainsi ses espérances et ses déceptions. La baronne et le constructeur de chemins de ier se sont rencontrés à Paris dans un de ces hôtels-palais où la pension varie entre deux cents et cinq cents francs par jour, où un beefsteak coûte vingt-huit francs, un citron une pistole et un numéro du Petit Journal un franc cinquante. Ils s'y sont spontanément rapprochés sans intervention de relations communes. Personne n'a présenté M. Hurley à la baronne ; il s'est présenté lui-même. Ils se sont promenés de concert: ; ils ont ensemble dîné au restaurant et couru les établissements nocturnes au pied de la butte Montmartre. Au bout d'un mois, pourtant, ils ont cru devoir donner quelque publicité à leurs rapports. On était alors au 20 juillet 1912. La baronne a mandé près d'elle son frère et sa mère ; ils sont accourus d'Allemagne et, en leur prése'nce, M. Hurley a formulé une demande en mariage. 11 l'a formulée pour ainsi dire sur le pouce. La démarche prit place à cinq heures du soir et, vingt minutes après, l'Américain partait pour Bordeaux, où il allait s'embarquer pour le Brésil. Ses affaires sans doute l'y absorbèrent complètement ; car, dix mois durant, la baronne à peine en entendit parler. Il ne manifestait son existence que par des cartes postales illustrées ou rie vagues télégrammes. D'ailleurs, Mme Barbara Kalinowska n'avait pas, non plus, de temps à perdre : elle s'occupait de son trousseau. fin avril 1913, M. Hurley annonça son retour, et donna rendez-vous à sa fiancée à Londres, où elle courut l'attendre, où elle l'attendit vainement pendant une quinzaine. Enfin lui arriva de la République argentine une dépêche ainsi libellée : Retenu à Buenos-Ayres pour affaires sérieuses. Impossible aller ù Londres. Prenez le paquebot à Liverpool et allez m'attendre à New-York, hôtel Delmo'nico. Y serai au premier jour. Barbara courut à Liverpool et grimpa sur le premier transatlantique en partance. Un télégramme l'avait précédée à New-York qui soumettait à de nouvelles épreuves sa patience et son intrépidité : Irai directement Saint-Louis du Missouri. Venez m'y rejoindre. A Saint-Louis, pas de Hurley, mais seulement une lettre que le paquebol, du Missouri venait d'apporter : Chère amie, j'ai réfléchi : la température de Saint-Louis est \Taiment trop élevée en cette saison. Je cours vous attendre à Chicago. Notre mariage conclu, nous partirons pour une excursion de quelques semaines au Canada. A Chicago, pas un chat ! Le millionnaire ne s'y était arrêté que vingt-quatre heures, et il en était reparti en laissant au portier un message pour la baronne ambulante. Il l'invitait à venir la rejoindre immédiatement à New-York. Elle faillit n'y pas aller, et elle aurait eu grand tort, car ce fut à New-York qu'enfin ils se retrouvèrent. Délicieuse réunion ! « M. Hurley », dit la baronne Barbara Kalinowska, « me couvrit de baisers et me témoigna son amour de différentes façons ». N'approfondissons pas. Réunion heureuse, mais brève. Après huit jours, le voyageur se remit en route en priant Barbara de l'attendre tranquillement à New-York, où il lui ouvrait chez son banquier un petit crédit provisoire de cinquante mille francs. Pour lui, il était appelé à Washington par des intérêts urgents. Quand les fiancés se seraient rejoints à New-York, ils repartiraient ensemble pour Saint-Louis afin de s'y marier. Entendu - Hélas ! La baronne, lorsqu'elle se présenta chez le banquier de son fiancé, éprouva une première déception. Si M. Hurley avait eu l'intention de lui ouvrir un crédit de cinquante mille francs, il l'avait évidemment oublié dans la précipitation, dans l'émotion de son départ, car le banquier n'en avait pas reçu la première nouvelle. Une distraction, probablement I Comme elle rentrait à son hôtel, un peu perplexe, on lui remit un télégramme dont la copie figure en ces termes au dossier : Tout bien réfléchi, je me crois encore un peu jeune [tour me marier, et je ne suis pas sûr de vous rendre heureuse. Croyez-moi : épousez un autre gentleman plus digne de votre alliance. Ulieu ! Désolé de vous avoir dérangée I Que M. Hurley fut trop jeune pour se marier, ce ne pouvait être qu'une question d'impression personnelle, puisqu'il est %é de soixante-sept ans. La baronne ne s'y attarda point. Elle se précipita chez un solicitor. et ouvrit des poursuites qui font actuellement la joie des chroniqueurs américains. Voici la liste des dommages-intérêts réclamés par la demanderesse : Frais de voyage en Europe et en Amérique depuis le 20 juillet 1912, date de la demande en mariage de M. Hurley : . . 250,000 de fr.mes Trousseau : 250,000 » Lingerie : 125,000 » Remboursement des notes d'hôtels : 250,000 Argent de poche pendant quatorze mois : . . . . 125,000 » Indemnité pour illusions perdues : 12,000,000 » Total: 13, (Km,000 de francs Le jury de New-York est bien embar-rassse.Des comptables ont vérifié les chiffres énoncés, au moins en ce qui concerne les cinq premiers articles de l'addition, mais la magistrature américaine cherche encore vainement un expert en illusions. Il y a là une situation à prendre et à exploiter pour un psychologue qui se trouverait actuellement de loisir. Firmin Charlerie. La crise orientale Tout l'Orient est menacé d'un nouveau bouleversement. Plus graves en apparence, les désordres d'Albanie ont, en réalité, moins d'im-portancë que le conflit gréco-turc. Le prince Guillaume, il est vrai, est assiégé dans sa résidence et le colonel Thomson a été tué. Mais ce sont là des troubles locaux qui touchent, surtout la famille priricière. Durazzo peut tomber aux mains des rebelles et l'Albanie rester quelque temps privée de « mbret », sans que la paix orientale soit sérieusement compromise. Les clans peuvent se battre entre eux, il peut s'établir des dominations locales sans que les affaires albanaises aillent plus mal qu'elles n'allaient depuis des siècles. Il suffira de ne s'en point mêler pour que l'incendie ne s'éteude point. Les voisins en seront quittes pour garder leurs frontières avec une vigilance particulière. La situation ne deviendrait inquiétante pour l'Europe que si l'Autriche-Hongrie et l'Italie entraient en scène chez les Skipetars. Or, l'Italie est à peine délivrée d'un mouvement révolutionnaire dont les proportions ont dépassé de beaucoup ce qu'on a permis aux dépêches d'annoncer, et le cabinet de Rome doit peu se Soucier d'engager en ce moment une entreprise albanaise. A Vienne, par contre, on serait peut-être tenté de profiter des embarras de l'Italie et du différend gréco-turc pour aviser aux moyens de regagner çe que les deux dernières guerres balkaniques ont fait perdre en prestige et en espérances à la monarchie dualiste. Mais la conduite dt cabinet de Vienne dépendra de la tournure que prendra le conflit de la Grèce avec la Turquie. C'est donc vers ce dernier surtout que doit, se tourner l'attention. Dans oes derniers jours, les relations entre Constantinople et Athènes se sont brusquement tendues. Pour des raisons encore mal écla.ir-cies, des griefs latents ou d'un caractère permanent ont pris rapidement un caractère aigu. Nous avons déjà dit comment les récents remaniements territoriaux dans la péninsule balkanique avaient provoqué de lamentables exodes ou refoulements de populations. Ces misères durent depuis des mois. Sans doute elles tendent à s'accentuer avec le temps et la négligence ou les imprudences des gouvernements en cause les ont aggravées. Toutefois elles ne semblaient pas avoir atteint un degré plus intolérable qu'auparavant. Des mesures étaient même en cours d'exécution afin de les atténuer dans la mesure du possible. Voici pourtant qu'en quelques jours les conversations entre Athènes et Constantinople sont montées à un tel diapason qu'on peut appréhender une rupture. Le gouvernement grec a donné à sa marine marchande et à ses bateaux de guerre des instructions comme en prévision d'un, conflit imminent. Les dépêches d'Athènes parlent crûment de guerre. La guerre va-t-elle donc se déchaîner une fois encore ? Il dépend cette fois des grandes puissances de l'empêcher. La Grèce et la Turquie sont maintenant séparées sur terre par le territoire bulgare. Leurs armées ne sauraient s'affronter dans la péninsule qu'après la violation du territoire d'une puissance neutre ou avec la complicité de cette puissance. Dans l'un et l'autre cas, la participation de la Bulgarie à la guerre mettrait en branle les autres puissances balkaniques. On ne peut imaginer que la Grèce veuille remettre en jeu ses immenses acquisitions ou que la Turquie médite de reconquérir la Macédoine. Il ne doit donc pas être difficile aux grandes puissances intéressées au maintien de la paix de parler assez ferme où il convient pour prévenir une conflagration balkanique. Si certains éléments de la population de Grèce ou de Turquie sont excités, les gouvernements de ces deux pays le sont beaucoup moins ; peut-être seraient,-ils heureux qu'une pression européenne opportune justifiât vis-à-vis de leur opinion publique l'adoption d'une politique conciliante. Sur mer, il est vrai, la situation est différente. La Grèce et la Turquie pourraient se combattre sans entraîner d'autres puissances dans la lutte. Mais tout d'abord cela n'est pas certain, car la guerre maritime affecterait les détroits et plusieurs puissances, la Russie et la Roumanie entre autres, n'envisageraient pas de sang-froid une longue interruption de la navigation commerciale entre la mer Noire et la Méditerranée. De toute façon le commerce international serait gêné ou arrêté dans toute la mer Egée Inévitablement des interventions finiraient par se produire. De plus, à supposer même que ce danger soit écarté, on se demande quel avantage les belligérants pensent tirer de succès sur mer. En quoi, par exemple, des succès grecs dans l'Archipel amélioreraient-ils la situation de la Grèce ? Elle possède déjà tout l'Archipel, à la seule exception des îles que l'Europe n'a pas voulu et ne voudra pas lui laisser. L'Europe ne 1a. laissera pas non plus occuper les côtes de l'Asie-Mineure, encore moins les détroits. Alors, quel sera le but de la guerre ? Obliger la Turquie à reconnaître officiellement l'annexion de Chio et de Myti-lène ? Mais cette reconnaissance .protocolaire vaut-elle les risques d'une guerre ? Plusieurs grandes puissances se sont passées d'une déclaration publique de la Porte en des circonstances analogues. Elles s'en passent encore sans que leurs intérêts en souffrent sérieusement. La Grèce ne peut-elle faire de même ? Si elle est trop aveuglée par la passion pour raisonner sainement, il faut que les puissances lui fassent entendre raison. Elles lui rendront ainsi le meilleur des services. Il importe de parler aussi à Constantinople. Le différend actuel n'est pas insoluble. Des vexations, des iniquités, des violences ont été commises ; elles sont réparables dans une cer taine mesure ; on peut en prévenir le retour. Les deux gouvernements en cause ne sont peut-être pas en humeur de s'entendre directement et de procéder aux actes nécessaires : que les grandes puissances s'entremettent ! Pourquoi une commission internationale 11e serait-elle pas chargée de contrôler le bien-fondé des réclamations et dé prescrire des réparations ? Dans les circonstances actuelles, cette combinaison devrait être bien accueillie. Si elle était rejetée, si l'un des Etats en cause voulait de parti pris recourir à la guerre, les responsabilités seraient du moins fixées. L'exemple de la Bulgarie au mois de juin 1913 est encore assez récent pour qu'il fasse réfléchir l'Etat tenté de l'imiter. Les affaires d'Albanie L'échec des insurgés Durazzo, 16 juin. —-On déclare que l'on considère comme ayant échoué la première tentative faite par les rebelles pour prendre Durazzo par surprise. Les rebelles étaient forts de 3,000 hommes. Ils se sont retirés au nord et à l'ouest.La population s'est montrée calme. Çà et là il s'est produit quelque agitation. Une partie de la population it-a lien rie qui crnignait le plus la panique s'est embarquée dans !e port dans le courant de h journée. Les pertes subies par les troupes du gouvernement se sont élevées à cent hommes tués et blessés. Les insurgés attaqués dans le bassin Semini Vienne, 16 juin. — On mande de Valona à la. Correspondance albanaise que les troupes du gouvernement réparties en trois colonnes au nord de Sieri. dans le bassin inférieur du Se-meni, ont attaqué les insurgés postés au nord du fleuve. Ces derniers ont battu en retraite vers le couvent d'Ardenice, qui constitue une excellente position stratégique. Les troupes du gouvernement vont, paraît-il, s'efforcer maintenant d'envelopper les insurgés groupés sur ce point. On assure , que les troupes gouvernementales souffriraient de l'insnffisahce des approvisionnements et île l'absence de matériel sanitaire.. Les Albanais serbes Belgrade, 16 juin. — Au sujet des nouvelles de Durazzo d'après lesquelles les insurgés comprendraient des Albanais de Serbie une note officieuse dit que lés tribus vivant à la frontière, particulièrement les Hoti, les .Tourna et, les Krasnitzi ne font pas cause commune avec les rebelles car l'ordre règne parmi elles pour le moment. D'ailleurs les émigrés albanais de Serbie tels par exemple qu'Issa Bola-tinaz et d'autres sont, aux côtés du prince de Wied. Mexique et Etats-Unis Sombres perspectives Niagara-Fai.i.s, 16 juin. Les envoyés américains ont rencontré MM. Zabaran et. Cabrera ;'i Buffalo, mais ils n'ont rien pu obtenir d'eux. Les rebelles continuent ;'i repousser les conditions mises par les médiateurs à leur participation à la conférence. Ils se déclarent résolus à continuer les hostilités et à marcher, sur Mexico. Les perspectives d'avenir sont actuellement très sombres et l'on pense parmi les gens bien informés que la conférence arrivera à la fin de la sema.ine à une rupture définitive. Un des médiateurs déclarait cependant hier : La conférence a trop duré pour que nous n'arrivions pas maintenant à un accord. La tension greco-turque La tension gréco-turque Constantinople, 16 juin. — Le ministre de l'intérieur télégraphie qu'il a relevé de ses fonctions le gouverneur du Sandj;;.k des Dardanelles, coupable de négligence en ce qui concerne la question de l'émigration des sujets grecs. Pareille mesure a été prise contre le lieutenant gouverneur d'AivaJi convaincu d'avoir abandonné sons poste sans autorisation. Constantinople, 16 juin. — Le ministre de l'intérieur télégraphie qu'il s'est rendu à Vour-la où des mesures ont été prises pour enrayer l'émigration. Le ministre s'est rendu ensuite avec le métropolite grec à Guenjo. La population se trouvait à la station prête à émi-grer. Comme 1111 détachement de cavalerie a déjà été expédié de Magnésie et qu'une quarantaine d'agresseurs ont été arrêtés, ces mesures ont produit le meilleur effet, et la population s'est, réinstallée dans le village. Le ministre fera une enquête au sujet des événements de Phocé. Le bruit selon lequel Aivali serait en flammes est faux. Leè habitants de Burhanie se sont réinstallés dans ces localités. L'évolution italienne 11 On a décrit plus d'une fois les causes de l'émigration italienne, mais les motifs qu'on en a donnés ne sont pas toujours exacts. Ainsi on a dit que le principal en était la misère. Qu'elle ait une part de responsabilité en l'occurrence, c'est incontestable, mais il n'est pas mauvais de faire remarquer que ce sont les provinces les plus riches, la Toscane, la Li-gurie, la Lombardie qui donnent le plus fort contingent d'émigrants. D'autres facteurs entrent en ligne de compte, panmi lesquels l'élément psychologique joue son rôle : l'Italien a l'esprit, naturellement aventureux et ceci détermine bon nombre d'exodes. Et puis, il y a l'intérêt, un intérêt évident : sobre, économe, l'Italien part avec le dessein arrêté de revenir au pays natal avec un pécule appréciable, pécule qui, d'après ce qu'il sait de ses voisins ou amis, lui est pour ainsi dire garanti. Les salaires aujourd'hui sont encore très bas en Italie, surtout pour les ouvriers agricoles, et ne sont pas en comparaison des salaires très rémunérateurs, malgré la cherté plus grande de l'existence, qu'ils touchent à l'étranger. Dans l'ensemble, dit M. Dauzat, — et la majorité des économistes italiens sont de son avis, — les résultats de l'émigration ont été nettement favorables à l'Italie : ils ont accru sa richesse et augmenté sor influence mondiale. En effet, rémigrant qui ne réussit pas. en général, ne revient pas au pays natal. L'émigrant qui réussit y revient et on peut admettre, d'après la balance de l'émigration et de l'immigration, qu'une bonne moitié des Italiens partis à l'étranger regagnent l'Italie avec des économies. C'est ainsi que dans la Péninsule, les régions où l'on émigré présentent un aspect de plus grande richesse que ceux où on n'émigre pas. Le pécule rapporté sert d'abord à agrandir, embellir ou reconstruire la maison paternelle. L'émigrant ne rapporte pas seulement de l'argent, mais aussi des idées nouvelles et la plupart des progrès sociaux, moraux, intellectuels du peuple italien relèvent en grande partie de l'émigration.L'émigration italienne est réglementée: le gouvernement a organisé un office de l'émigration ayant des ramifications dans tout le royaume et doté d'un bureau de statistique. Chaque émigrant reçoit un rapport officiel ; les rentrées donnent lieu à une formalité correspondante. De plus, de nombreuses sociétés qui ont entre elles d'étroites relations se sont fondées pour régulariser l'émigration : faire connaître les ressources, les besoins, les exigences des pays où l'Italien émigré, par des brochures et des conférences ; lui prêter au départ, et surtout sur la terre étrangère, un appui moral et matériel en organisant l'assistance pour les indigents et en facilitant les rapatriements ; détourner le plus possible de l'émigration les illettrés, les malheureux qui partent sans pécule suffisant et sans métier rémunérateur. Telle fut leur œuvre principale. Le courant constant vers l'Argentine, le Brésil, la France, la Tunisie, les Italiens tentent aujourd'hui de le diriger et de le canaliser vers la Tripolitaine. D'après M. Dauzat si l'Italie a voulu conquérir cette région, ce n'est point par amour-propre ou par mégalomanie, pour prendre sa revanche d'Adoua ou dans l'unique but d'avoir sa part du gâteau africain. Lies nécessités impérieuses l'y ont poussée, affirme-t-il ; l'Italie a besoin de débouchés pour son industrie et son commerce sans cesse croissants et aussi pour une population qui, comme nous venons de le voir, augmente rapidement et émigré dans des proportions considérables.Dans des articles précédents, nous avons exprimé des doutes non seulement sur la spontanéité d'un mouvement immigrateur en Tripolitaine, mais aussi, et surtout, sur la valeur de la région au point de vue agricole. Les revues spéciales d'Italie s'évertuent en ce moment à étudier scientifiquement les ressources que présente la Tripolitaine sous cet aspect. Attendons le résultat d'une enquête complète pour nous faire une idée certaine à ce sujet. L'Italie a en tout cas, la première des conditions, l'unique essentielle dirions-nous, pour travailler à son expansion : c'est le développement constant du chiffre de sa population. Gomme pour l'Allemagne l'atout est de première importance dans le jeu des influences politiques.La seconde de ces conditions, ce sont des finances bien équilibrées, des budgets soldant en excédent, des impôts rémunérateurs bien que faciles à supporter. On doit reconnaître que la situation de l'Italie est satisfaisante à ce point de vue, bien qu'il faille ne pas oublier que c'est sur la question financière qu'est tombé en mars le dernier ministère Gio-litti: M. Tedesco, ministre du trésor, avait affirmé dans un rapport récent la prospérité absolue des finances du pays. M. Salandra a été beaucoup plus franc, plus honnête. 11 a accusé 25 millions de déficit budgétaire, dû, a-t-il ajouté, presque totalement aux dépenses de la guerre de Libye et imputables sur l'exercice actuel. Il ajoutait que deux cents millions de lire, à répartir sur plusieurs exercices, seraient nécessaires pour pourvoir à nouveau les magasins d'approvisionnement et mener à bien le programme relatif aux fortifications, à l'artillerie, etc., en cours d'exécution. (A suivre). J. T. L'ECLUSE ROYERS Un de nos confrères découvrant hier l'accident qui s'est produit il y a trois semaines environ à l'écluse Royers, pousse des cris d'alarme et se demande si, à un moment donné, la navigation ne va. pas s'y trouver interrompue.Rassurons-le tout de suite en lui expliquant la situation. Tout d'abord il n'y a pas, à l'écluse Royers, de rails détachés, mais un seul rail a été, à la suite d'un accident dont on ignore la cause, rompu à peu près en son milieu. Ce rail sert, sous eau, de glissière à l'une des portes intérieures de l'écluse. Mais celle-ci pèse à peine sur le rail, car au moment où la porte doit être manœuvrée, elle se trouve en raison de sa construction même, équilibrée de telle sorte dans l'eau, que son poids soit a peu près compensé par celui du volume d'eau qu'elle déplace.En outre, et ceci est essentiel, le rail brisé repose dans toute sa longueur sur un bâti en maçonnerie qui, lui, n'a pas bougé d'une ligne et qui ne permettrait pas au rail brisé de fléchir, même si la porte pesait sérieusement sur lui. Il y a en ce moment dans nos bassins des portes d'écluses qui inspirent d'autres inquiétudes que celle-là. Rassurons donc notre confrère, le rail de l'écluse Royers sera sans doute remplacé, mais même dans l'état actuel il ne présente aucun danger pour le bon fonctionnement des portes, ni pour la navigation. L'écluse Royers n'est pas en danger. PRESCRIPTIONS DE ROULAGE En attendant que paraisse le fameux règlement modifié sur le roulage, règlement que le gouvernement, nous fait attendre un peu, on nous signale une prescription qui pourrait utilement y 'être introduite pour les raisons que voici. Actuellement, un cocher tenant la droite d'une rue quelconque, n'hésite pas i traverser tout simplement celle-ci quand il lui faut s'arrêter devant un immeuble situé du côté opposé. Il coupe donc, en sens inverse, la route à tout véhicule venant â sa rencontre et s'expose ainsi au plus regrettable télescopage. Le remède à cette situation est bien simple. Il suffit que les règlements imposent audit cou ducteur de dépasser, sans changer de côté, la maison où il doit se rendre. Il décrira ensuite un demi-cercle sur sa gauche et, passant ainsi de l'autre côté de la chaussée, viendra s'arrêter à l'endroit prévu sans avoir troublé en rien la circulation. Il est évident qu'à Anvers, par exemple, ladite circulation n'est pas à ce point intense que pareille mesure s'impose sans autre délai, mais comme on édicté en général des règlements pour l'avenir et qu'il n'est pas vraisemblable qu'on les modifie tous les dix ans, il serait utile que l'on tint compte de cette remarque. LE NOUVEAU SERVICE DE PASSAGE SUR L'ESCAUT Le premier des bateaux mouches qui doit assurer le nouveau service de passage sur l'Escaut, a partir du ier juillet, fait ses essais préliminaires. Ce bateau fera des essais définitifs samedi et sera livré aussitôt ceux-ci terminés. Il devait être livré contractuellement le 25. Ce bateau a été construit par Cockerill. Un deuxième bateau est en construction en Hollande et doit être livré aussi le 25. LE PONTON MARGUERIE Un scaphandrier s'est occupé pendant toute la journée d'hier à détacher d'abord la passerelle du ponton immergé, puis à tenter de fixer à ce dernier les engins qui doivent permettre sou prochain relèvement. Il a été constaté pendant ce travail que, sous le poids du ponton, le milieu de la passerelle avait légèrement fléchi, mais le dommage est de peu d'importance. La principale difficulté consistera à remettre le ponton même à flot et à le remorquer en-suite en cale sèche. L'ensemble de ce travail, y compris la réparation, a été adjugé pour une somme de 8,250 francs. Les entrepreneurs devront avoir terminé le tout en vingt et un jours. On nous assure que le ponton sera remis en service avant l'expiration de ce délai. LE BUREAU DE RENSEIGNEMENTS Nous avons dit hier que notre bureau officiel de renseignements allait assez prochainement se trouver contraint d'abandonner son emplacement actuel à la place de Meir. OU transpor-tera-t-il ses pénates ? La question soulève certaines difficultés, et n'a pu être résolue encore. On a proposé successivement de l'édifier sur le terre-plein de la place de la Gare, sur un terrain situé à l'extrémité de la rue des Arquebusiers, proche la rue Houblonnière, et enfin, l'on se demande s'il ne pourrait trouver à se loger dans l'immeuble prochainement désaffecté qu'occupe encore le tarif II, place de la Gare. Mais cette dernière solution supposerait le rachat par la ville de l'immeuble en question qui appartient au gouvernement. Bref, la question est en suspens. Il est vrai que son urgence n'est pas extrême encore. AFFICHETTES Depuis un certain temps, de petites affiches placées dans les magasins par les soins de la Ligue sociale d'acheteurs, invitent le public à ne pas faire ses achats entre midi et demie et une heure et demie, de manière à permettre aux petits commerçants de déjeûner en paix. Il paraît qu'à ce point de vue l'éducation de l'acheteur anversois est loin d'être accomplie encore. Il conçoit fort bien qu'il soit ennuyeux et vexatoire que l'on vienne sonner à sa porte tandis qu'ilprend son repas, mais il n'admet pas qu'il doive; pour les mêmes motifs, le moindre égard au magasin qu'il honore de sa pratique. Jusqu'à quand faudra-t-il répéter que, si tout le monde travaille pour vivre, il ne s'ensuit pas que quelqu'un des travailleurs puisse être réduit en esclavage ? Nous ne sommes pas une société de sauvages, et la bonne marche des choses dépend de la bonne volonté, de la compréhension et, disons le mot, de l'intelligence de tous. Evitons généreusement à autrui les ennuis que nous ne voudrions pas qu'on nous fit. INTÉRIEUR Les souverains à l'étranger Il est question d'un voyage combiné des souverains belges à l'étranger, en Russie et au Danemark, notamment. Aucune date n'a été deîerminée jusqu'à présent. Contre l'alcoolisme Nombre de ceux qui luttent contre le fléau de l'alcoolisme, même les plus sensés, considèrent les alcooliques comme des vicieux ou des égarés. Ils s'imaginent que, pour corriger les vicieux, les mesures répressives et coerci-tives s'imposent et qu'aux égarés s'adressent la propagande morale et les tentatives de relèvement. C'est là une erreur regrettable. Le plus souvent, le buveur est un malade justiciable d'une thérapeutique rationnelle. Pour permettre à ce malade de recevoir les conseils et les soins qui lui sont nécessaires et pour venir en aide à sa famille, des dispensaires alcooliques ont été créés à l'étranger. Cet exemple vient d'être imité à Bruxelles, où une oeuvre de ce genre a été fondée sous les auspices de la Ligue patriotique contre l'alcoolisme. Le dispensaire antialcoolique a pour but d'étudier les alcooliques qui y sont envoyés ou qui s'y présentent spontanément, de préciser leur psychologie, de rechercher les causes qui ont provoqué ou favorisé leur funeste passion et de déterminer s'ils sont susceptibles d'amélioration' par influence psychothérapique, par réconfort moral ou par des moyens purement médicaux. Le dispensaire vient aussi en aide aux familles des alcooliques. Nous croyons utile de signaler cette œuvre à tous ceux qui luttent contre l'alcoolisme, qui ont à cœur d'aider au relèvement du buveur et qui veulent empêcher la dégénérescence de l'humanité. Le dispensaire antialcoolique, placé sous la direction de spécialistes éininents, est installé rue de Jéricho, 10, à Bruxelles, et est ouvert tous les vendredis de 7 h. 30 à 8 heures du soir. Dans l'industrie charbonnière Lundi matin, on a affiché dans les charbonnages du bassin de Charleroi qu'une diminution de salaire sera appliquée à tout le personnel ouvrier, à partir du 1er juillet prochain. La baisse de salaire sera de dix pour cent. Cette nouvelle fait beaucoup de bruit dans le monde charbonnier. La nouvelle gare de Malines La direction des voies et travaux vient d'arrêter les plans de transformation et d'aménagement de 1a. station de Malines. Le devis estimatif atteint cinq millions de francs. La future gare possédera neuf voies à quai. Celles-ci seront surélevées de 4 m. 65, mais les voies affectées aux trains blocs qui doivent franchir au sortir de la gare la ligne Gand-Louvain seront établies à un niveau de 6 m. 66. Un couloir central de huit mètres d'ouverture, placé dans l'axe du bâtiment de recettes, servira au passage des voyageurs. La gare aux marchandises, située à côté, de celle des voyageurs, fera place à un faisceau de six voies de garage. L'activité aux chemins de fer Pendant la semaine compromise entle le 7 et le 13 juin 1914, on a expédié par chemin de fer 27,968 wagons chargés de houille et de coke et 89,354 wagcr.s chargés d'autres marchandises (transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 1913 étaient 25,09j et 88,584 wagons, soit pour le transport du charbon une augmentation de 2,877 wagons, et pour celui des marchandises diverses, de 770 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 3.139 wagons, contre 3,616 wagons en 1913, soit une diminution de 477 wagons ; les mêmes transports de marchandises diver ses ont exigé 11,816 wagons, contre 14,418 en 1913, soit une diminution de 2,602 wagons. On a donc utilisé pendant la semaine écoulée 132,277 wagons, contre 131,709 pendant la semaine correspondante de 1913, soit une augmentation de 568 wagons pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 13 juin 1914, il a circulé sur tout le réseau, aussi bien poulies transports taxés que pour les transports en service, 2,947,373 wagons, contre' 2,990,038 pour la période correspondante de l'année dernière. La diminution se chiffre donc encore par 42,665 wagons. A la manière d'Hadgi-Stravos M. Tack, l'ingénieur-agronome belge, qui avait été enlevé en Anatolie par des brigands, a été remis en liberté. Notre commerce extérieur Pendant les cinq premiers mois de 1914, les importations de la Belgique se sont élevées à 2,053,072,000 francs, contre 2,062,610,000 francs pour la période correspondante de 1913, soit une diminution de 9,538,000 francç ou 0,5 pour cent. Les exportations ont donné pendant les mêmes mois de cette année 1,575,Î12,0(X) francs, contre 1,475,601,000 francs en 1913, d'où une augmentation de 99,511,000 francs ou 6.7 pour cent. Les droits de douane perçus pendant les cinq premiers mois 'de 1914 se sont élevés à 30,378,295 francs, contre 32.117,779 francs en 1913, soit une diminution de 1,739.484 francs ou 5.4 pour cent. Notre mouvement de la navigation maritime pour les mêmes mois s'exprime par les chiffres suivants : nombre de navires entrés en 1914, 4,741, avec un tonnage total de 6,921,650 tonneaux de mer (jauge Moorsom), contre, en 1913, 4,711 navires, avec un tonnage total de 6,874,372 tonnes, soit une augmentation pour 19,14 de 30 navires ou 0.6 pour cent et de 47,278 tonnes ou 0.7 pour cent. Il est sorti en 1914, 4,767 navires, avec 6,989,747 tonnes, contre, en 1913, 4,718 navires, avec 6,882,899 tonnes, soit une augmentation pour 1914 de 49 navires ou 1 pour cent, et de 106,848 tonnes, ou 1,6 pour cent. Quant au mouvement du numéraire en Belgique, voici : or entré peendant les cinq premiers mois de 1914, 4,808,100 francs, contre 232,500 en 1913 ; argent entré pendant la même période, 102,468,600 francs, contre 140,632,600 francs en 1913 ; or sorti de la Belgique, 858,700 francs, contre 827,700 francs en 1913 : argent sorti en 1914, 26,262,200 contre 23,928,000 en 1913 Au total, il est entré en Belgique pendant les cinq mois de 1914. or et argent réunis, 107,276,700 francs, contre 140,865,100 francs en 1913, alors qu'il est sorti pendant la même période 27,120,900 francs contre 24,755,700 francs en 1913. Voici les comptes spéciaux par pays de pro- vexicinutj un ue uesuiiciuoii : Importations 1914 1913 Congo belge 26.014,683 15,281,093 Zollverein 318,441,623 324,352.073 France 372,359,739 413,669,729 Grande-Bretagne . . . 233,835,975 223,537,881 Pays-Bas ...... 146.464,096 141,314,486 Etats-Unis 144,101,707 172,228,028 Argentine 130,018,275 167,110,739 Exportations 1914 1913 Congo belge .... 8,336,752 9,734,052 Zollverein 450,781,366 413,819,894 France ,319,156,882 302,368,190 Grande-Bretagne . . . 199,204,250 220,882,284 Pays-Bas 148,551,619 131,030,757 Etats-Unis 64,029,388 38,925,353 Argentine 26,159,593 36,580,779 CONGO Le port de Matadi Le port de Matadi, qui est, peut-on dire, la porte d'entrée de notre colonie est en sérieuse voie de développement. Son outillage économique se compose, en plus des installations du chemin de fer proprement dites, de deux piers d'accostage en T de 100 mètres chacune environ. On est occupé à battre pilots pour réunir ces deux piers d'accostage et les prolonger en amont et en aval. Quand les travaux seront terminés; la longueur total en sera d'en viron 500 mètres. Ces installations servent, en ordre principal, au déchargement des marchandises amenées par les grands paquebots faisant le service entre l'Europe et l'Afrique et dont le cargo est destiné aux régions de Léopoldville et du Haut-Congo ; il est chargé directement sur wagon et dirigé vers Leopold-vile, terminus de la voie ferrée. Les marchandises destinées au commerce local de Matadi sont surtout déchargées des paquebots daps des allèges, et conduites à un ponton assez exigu, situé un peu en amont des piers actuels et auquel le droit de décharger n'est soumis à aucune taxe. Donnant suite aux revendications des commerçants de Matadi, qui réclament des installations plus perfectionnées et plus vastes que celles existantes, l'admini- -stration des colonies vient de décider la construction d'un nouveau pier, d'une cinquantaine de mètres de longueur, et qui sera complété >par un ponton flottant comme celui existant au. Steen à Anvers, qui permettra aux petits bateaux d'accoster par tout état de niveau des eaux à Matadi. Rappelons que le niveau varie suivant les saisons et que l'amplitude atteint 7 mètres et même davantage. Le ponton flottant aura 40 mètres de long et 5 mètres de large. Deux grues à portique circuleront sur le pier et prendront les marchandises sur le ponton, pour les charger sur wagons, lesquels seront conduits, après avoir été vérifiés par la douane, à un endroit spécial à la disposition des commerçants. Les travaux qui seront activement poussés doivent être terminés dans une dizaine de mois. NOUVELLES MARITIMES Le mouvement du port de Rotterdam Dans le courant de la semaine passée, il est sntré au port de Rotterdam 229 bateaux, contre Ï00 durant la période correspondante de l'an-aée passée, soit donc une augmentation de 29 bateaux en faveur de la période de l'année en îours. Depuis le 1er janvier, il est entré : Bateaux Tonnage 1914 4,711 5,875,607 1913 4,693 5,720,599 Augmentation . . 18 155,008 Les frets sur l'Elbe Par suite du manque de place et de la baisse les eaux, les frets ont haussé de 2 pfennings. Une nouvelle ligne vers le Pacifique L'armement Nordsjorne inaugure une nouvelle ligne vers le Pacifique, en vue de l'ouverture du canal de Panama. Les agents à Anvers sont MM. De Leeuw et Philippsen. Le Norddeutscher Lloyd et l'Australie Le Lokalanzeiger confirme la nouvelle que le *ouvernemenl allemand a prolongé l'arrange-nent avec le Norddeutscher Lloyd pour le service postal australien. Les mouvements du port de New-York New-York, 16 juin. — Les sorties de marchandises générales, durant la semaine derrière, se chiffrent pai S 14,770,000, contre s. 15,650,000 pendant, la huitaine correspondante le l'année dernière.

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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