Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 20 May. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j96057dx1r/
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§ Mercredi 20 et jeudi 21 mai 1914 No 116 Vinat-sixième année ABONNEMENTS: - un an un seme. un trim«. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9-50 5.28 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du iournal et dans tous les bureaux de poste rie Belaiuue et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. 1. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal AVIS En raison des fêtes de l'Ascension Anvers-Bourse ne paraîtra pasjeudi et les bureaux du journal este-ont fermés - ACTUALITÉS NATALITE Nous verrons encore pendant longtemps — et peut-être même ne cesserons-nous point de voir se développer les controverses soulevées par le problème de la dépopulation ou plus exactement par la diminution de la natalité française. Il n'apparaît pas que la commission parlementaire chargée de remédier à la raréfaction de la race ait beaucoup avancé ses travaux, malgré le bon vouloir, le zèle, la compétence et l'érudition des commissaires. Tout au plus, peut-on faire honneur aux parlementaires d'avoir orienté à nouveau la recherche des solutions, en établissant à l'aide de chiffres précis le déclin de la natalité en Allemagne. Par là, ils ont montré que le remède à la dépopulation n'est pas dans un système de répartition de primes aux ménages pauvres et chargés d'enfants mais bien dans une meilleure organisation sanitaire. La diminution des naissances ne se fait pas moins sentir en Allemagne qu'en France, mais le taux des décès par suite de maladies infantiles y est de beaucoup inférieur. Les Allemands maintenant ne font guère plus d'enfants que les Français, mais leurs enfants sont mieux soignés dans le premier âge : on en sauve davantage. Par là, on commence à s'apercevoir que le problème de la dépopulation est un problème social. Nous ne sommes pas mieux éclairés par les publications multiples, d:opinions variées et contradictoires, qui abondent sur le sujet depuis que Raoul Frary, dès 1879, publia son Péril national, — cri d'alarme jeté à des sourds. Pour ne prendre qu'un exemple, la théorie de la sénilité dés races ne paraît pas soute-riable, et nous avons indiqué comment M. Otto Effertz la réfutait. Gomment d'ailleurs établir l'âge d'une race ? Existe-t-il en Europe des races plus anciennes que d'autres ? Les Allemands sont-ils, ethniquement parlant, plus jeu nés ou plus vieux que des Français ou des Belges? L'état civil des nations ne commence qu'avec leur histoire ; elles vivaient bien auparavant, et si c'est à l'antiquité d'une histoire que correspond l'âge d'une race, les jaunes, dont la fécondité est vraiment enviable, sont des vieillards comparés aux blancs. La sénilité des races semble tout au plus une métaphore. Par ailleurs, il ne faudrait pas trop favorablement accueillir la théorie de l'influence de l'épuisement du sol sur la multiplication de ses habitants, théorie chère à M. Otto Effertz. L'importance de cette influence est assez réduite. A des époques où, par l'insuffisance dis moyens de transport, les nations isolées économiquement devaient vivre des produits de leur propre agriculture, alors que de vastes régions comme l'Amérique demeuraient, par l'absence de population ou par l'inertie de leurs habitants, improductives, des rapports directs pouvaient s'équilibrer entre la fertilité et la natalité. Aujourd'hui, le peuple qui ne trouve pas chez lui les aliments nécessaires se les procure en les échangeant contre les produits de son industrie. La Belgique nous fournit un exemple remarquable du non parallélisme de l'abondance des récoltes et de la natalité. C'est en Europe le pays où la densité de la population est la plus forte au kilomètre carré : deux cent cinquante-deux habitants. La natalité est de deux cent trente-cinq pour dix mille, alors qu'en France, pays agricole par excellence, la natalité n'est que de cent quatre-vingt-seize, avec une densité de seulement soixante-quatorze habitants par kilomètre carré. La science, la politique et la sociologie ne sont plus éloignées de penser que la réduction de la natalité est un fait résultant d'une volonté dictée par des motifs généraux. Ces motifs sont-ils d'ordre matériel ou d'ordre moral ? Et, s'ils sont d'ordre moral, ne soni-ils pas déterminés par des phénomènes matériels 7 Tel est au moins l'avis d'un sociologue français, M. Victor Augagneur, ancien maire de Lyon, ancien gouverneur de colonie et ancien ministre. A son avis, la condition de la femme dans la société est la cause déterminante de l'abondance ou de la diminution de la natalité. Tant que la femme a comme rôle principal, presque unique, la maternité et l'éducation des enfants, tant qu'elle a pour but primordial d'être mère de famille, la natalité reste à un taux élevé. Dès que la femme s'extériorise, vit en partie hors de la maison, la maternité lui devient une gêne, et la natalité décroît. Or, présentement, l'ensemble des faits sociaux constituant les mœurs des civilisés a pour résultat d'imposer à la femme une vie au dehors incompatible avec les devoirs de la maternité. Dans les classes riches, la femme est attirée au dehors par les Voyages, les randonnées en automobile, les séjours à la montagne ou à la mer, la pratique des sports qu'elle partage avec son mari. A l'autre extrémité de l'échelle sociale, dans les classes pauvres, la femme du peuple, saisie par ie minotaure industriel, a dû abandonner son foyer pour l'atelier ou pour l'usine. Par le plaisir ici, là par le travail, la femme a cessé djêtre femme pour se rapprocher de l'existence de l'homme, et dans cette existence, il n'y a plus place pour la maternité. Cette théorie s'appuie déjà sur des documents d'importance. Un rapport s'établit entre les statistiques portant sur le nombre des femmes employées dans l'agriculture, le commerce et l'industrie et "les statistiques concernant la natalité. Pour dix mille habitants, la natalité est en France de cent quatre-vingt-quatorze, en Allemagne de deux cent quatre-vingt-dix-huit, en Angleterre de deux cent quarante-neuf, en Russie de quatre cent quatre-vingt-quatorze. Dans ces quatre pays, le nombre des femmes employées dans l'industrie, le commerce, l'agriculture est, pour cent : de cinquante-neuf en France, de quarante-cinq en Allemagne, de quarante-quatre en Angleterre et de vingt-quatre en Russie. Plus le travail de la femme est réduit, plus la natalité est abondante. Firmin Charlerie. Les affaires albanaises COUP DE THEATRE Essad-pacha arrêté On mande de Vienne que des événements sensationnels viennent de se dérouler en Albanie. Essad-pacha, le ministre de la guerre et de l'intérieur de la principauté, a été arrêté par des marins autrichiens et italiens et est actuellement prisonnier, avec sa femme, à bord du croiseur autrichien Szigetvar. Essad-pacha est tenu à la disposition du prince Guillaume, qui décidera de son sort II est possible qu'il soit exilé, auquel cas il serait conduit où il eu manifesterait le désir. L'arrestation d'Essad-Pacha a été précédée d'nn vif combat entre la garde du corps, du ministre et la gendarmerie albanaise et au cours duquel des salves de coups de fusils lurent tirées contre la résidence d'Essad-pacha. Les marins autrichiens et italiens furent alors débarqués à la requête du prince Guillaume, qui avait reçu la nouvelle que des groupes de partisans du minstre approchaient de Durazzo. Essad-pacha est, croit-on, accusé d'avoir comploté contre le prince. Cinq cuirassés autrichiens, actuellement ancrés A Malte, ont reçu l'ordre de faire route vers Durazzo et Valona. De Durazzo, le 19 mai : On télégraphie que l'amiral Tryfari, dès son ; arrivée, a reçu la visite des commandants des j stationnàires italien et autrichien, qui l'ont ; renseigné sur la situation, et ont ajouté qu'ils j tenaient prêt un détachement de matelots autrichiens et italiens demandés par le prince pour la sûreté de sa famille. Pendant la visite, on a entendu des coups de canon, et l'on a vu les signaux conventionnels du palais royal demandant du secours. Des matelots- ont été immédiatement débarqués du Victor Pisani et du Mlsurata et des torpilleurs italiens qui concoururent seulement avec les matelots des navires autrichiens à assurer la sûreté de la famille princière. Après un conseil, présidé par le prince, celui-ci a donné personnellement des instructions à l'amiral Tryfari. Essad-pacha, qui est considéré comme l'organisateur du mouvement insurrectionnel, a été, après son arrestation, escorté jusqu'au quai par un détachement austro-hongrois et italien commandé par un officier italien. Il a été, ensuite, embarqué sur le navire autrichien Szigktvar. A la délégation autrichienne,- an cours de la discussion du budget des affaires étrangères, le comte Berchtold a déclaré : « En présence des nouvelles qui ont circulé aujourd'hui au sujet des troubles en Albanie et sur la situation prétendument dangereuse du prince, je dois porter à la connaissance de la délégation que nos informations relatent que ces derniers jours, les conflits entre les partisans d'Essad-pacha et ses adversaires, se sont aggravés à un certain degré et ont amené la formation de bandes dans les environs de Durazzo ce qui a causé de l'inquiétude à Durazzo. Les commandants des stationnaires italien et austro-hongrois ont donné l'ordre de .commun accord et pour assurer la protection et la sûreté de la cour princière de débarquer des détachements de matelots. Le gouvernement italien ayant devant. Durazzo un vaisseau de guerre plus petit que le nôtre'a retenu sa flottille de torpilleurs qui croise depuis quelques jours devant Durazzo. Essad-pacha se trouve actuellement à bord de notre vaisseau de guerre. Je dois me borner pour le moment à ces nouvelles, mais je me réserve de porter à la connaissance de l'assemblée des nouvelles ultérieures qui me parviendraient an cours de la réunion des délégations. » A la délégation hongroise, M. Forgach, chef de section, a fait la même déclaration au sujet des événements de Durazzo que le comte Berchtold a faite à la délégation autrichienne. Le comte Andrassy déclare que si les nouvelles que l'ort vient de reevoir se vérifient, il peut se faire que la vie du prince soit en danger. C'est pourquoi l'orateur prie le ministre de prendre le plus tôt possible les dispositions utiles afin que, s'il est nécessaire, ce soit l'Au-triche-Hongi'ie qui protège le- prince que l'Europe a envoyé en Albanie. Dépêches télégraphiques [Service de "Aqcrice ÏÏAVAS) Etat-Unis et Mexique Vkra-Cri'/., 120 mai. — Les Mexicains ont renvoyé aux Américains les deux chevaux que l'ordonnance Parks allait promener quand il a été arrêté. Aucune nouvelle n'a été donnée au sujet de Parks que l'on croit toujours avoir été fusillé comme espion. L'ancien ministre du cabinet Huerta, M. Urutia, réfugié ici, déclare qu'il ne serait nullement-surpris d'apprendre qu'une soulèvement ait en lien contre Huerta dont la présidence fatigee -le peuple et l'armée. M. Urutia s'est sauvé à la Vera-Cruz parce qu'il ne tenait pas à se trouver avec Huerta au moment du soulèvement. » * w El- Paso, 19 mai. — Le général Villa a battu 5,000 fédéraux à Paredon. Les fédéraux ont subi de grosses pertes. Deux de leurs généraux ont été tués. Le général Villa a f-it 00 prisonniers. Il a pris plusieurs mitrailleuses et une grande quantité de munitions. »** Londres, 20 mai. — On mande de la Vera-Crnz au Daily Mail que le lieutenant me de in qui a ramené les deux chevaux que l'ordonnance Parks conduisait lorsqu'il a été arrêté a déclaré qu'il a exécuté Parks sur les ordres de ses supérieurs. Il dit que Parks est mort bravement en faisant face au peieton d'exécution.Juarez, 19 mai. — Le secrétaire du génénl Carranza envoie un télégramme annonçant que les constitutionnalistes, commandés par le général Torres, ont enlevé une positi-M an:; abords de San Luis de Potosi. Le chemin de fer Smyrne-Aidir, Home, 19 mai. — Une note officieuse annorec qu'aujourd'hui a été signé à Londres l'accord définitif entre le syndicat italien et la compagnie anglaise de Smyrne Aidin concern mt les chemins de fer de l'Asie mineure. C.'tte note constate qu'au point de vue po'iliq* e l'accord a une importance considérable et constitue une manifestation tangible de relations cordiales entre l'Angleterre; et. l'Italie, parce que la conclusion de cet accord a été vre av«v plaisir par le gouvernement britannique. LA CHIME ECONOMIQUE Un de nos amis, retour d'un voyage en Orient, nous disait naguère : « Savez- ; vous quelle est la réputation des Belges en Chine et dans tout l'Orient ? Vous riez, mais le fait est là. Nous sommes « les » banquiers ; il nous suffit de consentir à ouvrir la main pour que les millions s'en échappent.» Que voilà donc une réputation précieuse à sauvegarder! On ne prête qu'aux riches. Notre expansion en Chine a dans cette réputation un élément de succès tie j premier ordre. Encore faut-il que nous . nous attachions à bien orienter cette ex- | pansiort, à nous renseigner sur les con- j ditions de la lutte sur le marché économique. Le mouvement s'apprend, en marchant. La, seule manière efficace d'avancer, dit M. J. de Bosschere, agent de la Banque d'outremer à Pékin, dans une étude qu'il publie dans le Bulletin de la Société beloe d'études, est de participer au mouvement. Comme le prouve l'histoire économique et politique intérieure de la Chine au cours des dernières années, les Chinois sont d'adroits négociateurs, habiles à exploiter nos méthodes d'affaires pour nous réduire à un minimum de prétentions ou de revendications ; les contractants européens doivent surveiller, avec vigilance, l'interprétation des clauses contractuelles. Première constatation dont nous devons tenir compte dans nos rapports avec les Chinois. Il faut y ajouter une méfiance et un amour-propre qui semblent exagérés à nos yeux d'Occidentaux. Lès progrès rapides et constants des Chinois et une meilleure documentation sur l'étranger amèneront bientôt une plus juste appréciation de notre attitude et de nos procédés. En ce qui concerne l'amour-propre chinois, M. de Bosschere écrit : « Le terme d'amour-proprè n'est pas exact ici. Le sentiment est désigné de façon très juste ici par l'expression « face », mélange de vanité parfois puérile et d'un désir marqué de considération et de déférence. Lorsque le Chinois conclut, de ses rapports avec autrui, qu'on estime hautement son pouvoir et son influence, qu'on place avec confiance deé intérêts dans ses mains, il sent sa « face » s'accroître, et il sera disposé à des concessions que n'arracherait pas l'ancien procédé de l'intimidation.» Encore faut-il qu'on soit bien renseigné sur l'honorabilité du commerçant en question. Ces bases étant posées, comment nos concurrents s'y prennent-ils pour développer leur situation en Chine ? Les Anglais, pionniers de la première heure, fidèles à leurs vieilles traditions commerciales, continuent, dit M. de Bosschere, à livrer des articles bien finis, plutôt chers, en exigeant des conditions de payement assez strictes, soit du client, soit du compradore, dernier intermédiaire entre l'acheteur indigène et le vendeur étranger des ports ouverts. Il fait une réclame modérée et reste assez fidèle aux procédés inaugurés par le fondateur de la firme. Il ne modifie pas volontiers ses types ; trop conservateur, trop pénétré de la haute valeur de ses marques, il nç diversifie pas les catégories d'articles de ses stocks. Il respecte les stipulations des contrats et surtout les délais de livraison qu'il accepte. Ses solides traditions commerciales lui confèrent du reste le respect des Chinois, qui traitent en confiance avec lui. Tout autres sont les méthodes de travail des Allemands. Elles se caractérisent surtout, dit M. de Bosschere, — et nous n'avons pas à aller loin pour trouver qu'elles ne s'appliquent pas seulement en Chine, — par un grand souci de plaire aux indigènes, d'avoir de gros stocks, des salles d'exposition, de modifier les produits suivants les désirs et les habitudes du consommateur. L'organisation de la firme est également différente. Les employés sont jeunes, modestement rémunérés, ce qui ne les empêche pas de livrer une somme de travail supérieure à celle des rivaux étrangers. On ne rencontre pas de vraie intelligence chez les Allemands, — les exceptions sont également assez rares, sur place, si on prend l'acception élevée du mot, — mais des valeurs moyennes, mises au service d'une ardeur d'un zèle peu ordinaires. Il suffit pour être édifié, dit le représentant de la Banque d'outremer, de constater les connaissances acquises par un jeune employé allemand après quelques mois de séjour en Chine, non pas que des qualités d'observation soient particulièrement développées, mais parce qu'il a l'énergique volonté de conquérir les éléments de succès. La question de langue, souvent négligée par d'autres, est chez lui l'objet de soins tout particuliers. Aussitôt qu'il est suffisamment familiarisé avec celle-ci, il est souvent envoyé dans les succursales de l'intérieur ou en mission dans des parties du pays éloignés de son point d'attache. Aussi, les chefs de firmes, jeunes cependant, ont une connaissance étendue des conditions locales de diverses parties du pays et leur préparation ayant été plus sérieuse, ils luttent avec des armes perfectionnées. Ce désir de vaincre et d'innover provoque parfois des imprudences et des erreurs, mais la tendance est bonne. Quelle devra être notre attitude devant ces deux méthodes. Force nous sera d'imiter ou de faire mieux, pour ne pas perdre plus de terrain et pour empêcher l'élément germaniqué de régner en maîtres sur les marchés de l'Asie. Les Anglais avaient commencé par mépriser leurs concurrents ; ils doivent aujourd'hui fortement compter avec eux. Ils ont formé une ligue de défense et de conquête appelée la « British Engineers Association ». L'Américain du nord a fait, lui aussi, de consciencieux efforts pour prendre ' pied en Chine. L'impulsion a été donnée tei-par le gouvernement de Washington et les méthodes mises en avant, sont nou- j,®1' velles, et d'ailleurs encore dans la phase (|te1 expérimentale.. Les Etats-Unis s'efforcent de prouver à la Chine qu'ils ont lei pour elle des sentiments d'amitié ; ils c ont été les premiers à reconnaître la ^ou République chinoise et le gouvernement fj*1 de Yuan-Shi-Kaï. Les résultats de cette sou politique ne sont pas encore apprécia- ils bles et l'initiative de se retirer du récent nle consortium, pour le prochain emprunt, ion a dû causer une impression défavorable bas en Chine. ro11 (A suivre.) J. T. allt dia s g A L'HARMONIE but C'est demain soir que doit avoir lieu a l'Harmonie, le premier concert de la saison d été. C'est toujours un événement de la vie anver-soise que cette manière de réouverture, car si le public y est moins nombreux qu'en d'autres réunions du même genre, la vieille société a F su garder davantage son caractère essentiel et le ; sa raison d'être. Elle est vraiment encore une 27,5 société « privée », et cela n'est pas sans charm». ^ Nous avons parlé à plusieurs reprises des changements très importants qui vont être in- 79- cessamment opérés dans l'aménagement de ses foor locaux. Nous pouvons assurer, sans commettre poi d'indiscrétions, que les plans détaillés et coin- \va plets du nouveau palais des fêtes sont arrivés Ijle a Anvers, et seront exposés, dans un avenir très prochain, dans une grande salle du centre j)ie de la ville. Le public pourra juger par lui- exi même-des embellissements que va recevoir, du Ulll chef de cette construction, le quartier du bou- c levard Léopold, de la chaussée de Malines et 129 de la Pépinière. Ce sera une modification à ce ma point considérable que l'on pourra se croire transporté dans quelque coin nouveau d'une cu] des plus grandes cités modernes. Mais n'anti tra cipons pas. vie Au sujet des fêtes de cet été, disons encore péi qu'une grande représentation sera donnée an dir début du mois de juillet, à une date se rappro goi chant autant que possible de celle du bi-cente riairé de la naissanre de Gluck — (2 juillet } 1714) — sur la scène du Théâtre de verdure gaj Les artistes de l'Opéra-Comique accompagnés He de chœurs parisiens, viendront représenter à, cès l'Harmonie le gracieux chef-d'œuvres qu'est poi Orphée. tri Sans doute aurons-nous l'occasion de repar pe: 1er au début de la semaine prochaine, des plans d'é et installations du nouveau palais des fêtes. ^ RACCOMMODAGES j^0. Peut-être ignorez-vous, comme nous i'ignu- trL- rions hier encore nous-même, qu'il existe a sa, Bruxelles une « œuvre du raccommodage ? »> pe Qu'est-ce que cela ? Y apprend-on la couture aux fillettes ? Est-ce un de ces « ouvroirs » où l'on exploite le travail de l'enfance? J Vous n'y êtes pas. 11 s'agit de «cours de rac- J'^1 coinmodagë gratuits » organisés par une œu- J& vre purement philanthropique et dont le siège ]es est fixé, pour l'instant, dans quatre écoles com- ({é munales de Bruxelles et d'Ixelles. m? C'est Mme Irène Hecht, qui vint en révéler au l'existence aux Anversois, par une causerie qu'elle donnait hier à l'exposition de la remme contemporaine. i.e but de cette œuvre est celui-ci : Hefaire l'éducation de la famille ouvrière par l'éduca- c tion de l'enfant. Vous allez comprendre coin- Ch bien cette pensée directrice est, à la fois, effi- de cace -et profonde. Que voit-on, en effet, autour réi de soi. N'est-ce pas généralement la faute de ve la femme du peuple, si son mari ne pouvant 1 se complaire dans'son intérieur, court les ca- 've barets du quartier? Pourquoi ne peut-il rester vj( à la maison ? Parce qu'il y fait sale ordinairement, bien plutôt que parce que l'on y manque du confort nécessaire. La femme du peuple Ç méprise d'habitude la propreté, dont elle ne comprend, ni le charme, ni l'utilité. Le souci •le l'ordre lui fait aussi le plus ordinairement défaut. Que ses enfants aient par hasard des Vc habits neufs, elle songera tout juste à leur dire, gi pendant un jour ou deux, qu'ils en doivent bl avoir le respect. Ensuite, les petits se roulent à 00 terre, traînent dans le ruisseau, et n'ont de cesse qu'ils n'aient réduit en haillons leurs vê- ^ tements nouveaux. La saleté étant leur état sj( normal, ils ne vivent pas à l'aise sans elle. je Pour remédier à ce mal, il importe d'édu- f\ quer l'enfant, en lui enseignant le goût de la cr propreté, de l'ordre et de l'économie. Il s'agit a^ de lui inspirer un certain amour propre, un ce commencement de coquetterie personnelle, que j? le petit fera ainsi pénétrer tout naturellement ^ au foyer paternel. Former de bonnes ménagé- C{1 les, en indiquant aux élèves ce qu'il faut faire pi pour conserver aussi longtemps que possible i0 leurs vêtements, leur linge et pour éviter de la é\ sorte les achats continuels d'objets nouveaux. d< Ces cours sont fréquentés aujourd'hui à Bru- _ xelles par plus de quatre cents élèves. Ceux-ci peuvent y apporter toutes les pièces d'habillement ou de literie de la famille. On leur donne les étoffes nécessaires aux réparations, ainsi que tous les accessoires indispensables au travail. Les adultes sont d'ailleurs admis au cours ei au même titre que les enfants, et des distribu- 22 tions d'oranges ou de tasses de café stimulent ni à projïps le zèle laborieux des élèves. Telle est l'œuvre que Mme Irène Hecht nous a présentée hier. Aujourd'hui, à trois heures, Mme Taufstein parlera, à l'exposition, de l'« Art et l'enfant ». LA TOMBE DE MERODE Le comité en tête duquel se trouve M. le dé- q puté Edin. Duysters et qui présida jadis à p. l'érection du monument de Mérode, s'est réuni te à nouveau tout récemment, pour régler le détail des cérémonies dont s'accompagnera le transfert des cendres du héros de Berchem au cl nouveau cimetière de, cette commune. r; $ M'"* SARAH BERNHARDT Ci Au cours de la conférence que la grande tra- _ gédienne donnera samedi prochain, à trois . heures, à l'exposition de la Femme contempo- L raine, elle dira trois scènes empruntées à des œuvres de MM. Edmond Haraucourt, Rostand a et François de Curel. le Sa conférence sera intitulée : « A quoi tient n la poésie ? » a Nul doute que la grande artiste sera accla- c mée, ovationnée. Le nombre d'entrées est li- d mité ; que les retardataires se hâtent. On peut s'inscrire jueque vendredi 22 courant au bu- ' reau de location de l'exposition, de dix à sept s heures, ou à la librairie Forst et la pâtisserie n Lens. Le prix d'entrée est de dix francs. Cette n carte donne droit à l'entrée,, à la réception, à v auserie de Sarali Bernhardt et au thé-goû- l'a ni' ?s cartes seront numérotées le jeudi 21 et le dredi 22 courant, de deux à cinq heures de rès-midi, au bureau de l'exposition, place , Vleir. tu ; SOUVERAINS DANOIS A ANVERS ^ entrai rement à ce qui avait été annoncé : d'abord, les reines de Danemark et de Belle accompagneront demain le roi Christian So e roi Albert dans leur voyage à Anvers. Les pe verains descendront à Anvers-sud-quais, où ra s'embarqueront, probablement sur un stea- cl • des ponts et chaussées, pour naviguer le y de la rade et pénétrer ensuite dans les ^ sins, dont ils feront le tour. Ils débarque- Sp t à un point donné, où les attendront les ér ^mobiles officielles qui les conduiront immé- se tement à la gare. La visite des souverains ra aisant dans un strict incognito, aucune pré-on n'est donnée à la presse quant aux heu-d'arrivée et de départ, ce qui n'empêchera lleurs pas les journalistes d'être là. Le pn-tout' au plus peut s'en trouver un peu ins compact, et c'est du reste le principal visé. Î N TÉ RI EU R J L'activité aux chemins de fer endant la semaine comprise entre le 10 et 6 mai 1914, on a expédié par chemin de fer D< 48 wagons chargés de houille et de coke et 74 wagons chargés d'autres marchandises msports taxés). Les quantités de l'a semaine respondante de 1913 étaient de 21,785 et 78 wagons, soit pour le transport du char-i mie augmentation de 5,463 wagons, et ir celui des marchandises diverses, de 7,296 gons. Les transports en service de combustion t nécessité, pendant la semaine sous re- Bj :, 5,358 wagons, contre 3,422 wagons en 1913, U L une augmentation de 117 wagons; les mê- 0 s transports de marchandises diverses ont a gé 11,589 wagons, contre 11,715 en 1913, soit t! ; diminution de 126 wagons. . . . f: •n a donc utilisé pendant la semaine écoulée h ,450 wagons, contre 116,700 pendant la se- I' ine correspondante de 1913, soit une aug- 1: ntation de 12,876 wagons pour 1914. •u 28 décembre 1913 au 16 mai 1914, il a cir- a é sur tout le réseau, aussi bien pour les Q. nsports taxés que pour les transports en ser- s: e, 2,457,614 wagons, contre 2,459,376 pour la sj iode correspondante de l'année dernière. La j* ainution se chiffre donc encore par 1,762 wa- b l Contre la céruse lier soir., à l'université de Liège, devant une le comble, MM. les professeurs Putzeys, a nrijean, Herman et Schoofs ont fait le pro- v du blanc de céruse. L'assistance était com- 1 >ée de parlementaires, de médecins, d'indus- v ?ls, d'étudiants, de patrons et d'ouvriers x ntres. MM. les professeurs prononcèrent ® loquents réquisitoires contre la céruse, « qui 'j et estropie ; ses ravages sont considérables, 1 mal qu'elle fait n'est pas guérissable ; la loi j5 t l'interdire sans retard ». M. Kips, secré- 11 re des ouvriers peintres de Liège, a démon- c ensuite que la céruse peut être remplacée 3 îs dommage pour la solidité des travaux de ^ ntnj'e. ^ A la commission des sucres 'j .a commission permanente des sucres s'est d mie à Bruxelles le 18 et le 19 mai, "sous la • " ''sidence du baron Capelle. Elle a procédé à 1 revision des droits compensateurs frappant c sucres originaires du Canada, de la Confé- J ration australienne, du Japon et de la Rou- 1 mie. Cette révision s'est, traduite en une x gmentation des droits, en ce qui concerne la 11 nfédération australienne et le Japon, et en e diminution en ce qui concerne le Canada 1 la Roumanie. ^ Le timbre international à trois sous >ir Henniker Henton a annoncé lundi à la ambre des communes que l'affranchissement s lettres à destination de l'étranger va être luit de vingt-cinq à quinze centimes. Ce nou au tarif serait officiellement établi au cours me conférence que tiendront, en décembre DChain, les membres de l'Union postale uni-rselle, et entrerait en vigueur dès le 1er jan-;r 1915. ONGO Pour le développement de l'agriculture La chambre de commerce du Stanley-Pool, i a son siège à Kinshasa, a émis le vœu de ir créer à bref délai, au Congo belge, un ré-me de petites concessions agricoles accessits aux Européens comme aux indigènes, ac- f rdées sous condition de mise en valeur, sous 5 ibles redevances ou à titre gratuit : la mise l valeur réalisée amenant la propriété indi-duelle et définitive ; que dans chaque mis- J )n, dans chaque station de l'Etat, des parcel-5 soient attribuées â titre gratuit et précaire, ' l'éducation agricole de l'indigène pour la 1 éation de cultures variées, sous contrôle des ;ents de l'agriculture et des inspecteurs du ( mrnerce et de l'industrie ; que la colonie 1 urnisse gratuitement, pour ce but d'éduca- ' >n agricole, les graines nécessaires et des j >tices enseignant les meilleures méthodes ; ie dans les centres d'éducation agricole les ' us favorables parmi ceux ainsi créés, la co-nie fournisse l'usage d'animaux de trait, 1 entuellement pris parmi ses troupeaux, et is instruments agricoles. NOUVELLES MARITIMES Le mouvement du port de Rotterdam Dans le courant de la semaine passée il est îtré au port de Rotterdam 204 bateaux contre 0 durant la période correspondante de l'an-ie passée, soit donc une diminution de 16 ba-aux en défaveur de l'année en cours. Depuis 1er janvier, il est entré : '* Bateaux Tonnage 1914 3809 4,675,517 1913 3834 4,656,467 — 25 + 19,050 La diminution s'accentue donc encore puis-l'il y a déjà une diminution totale 25 bateaux )ur une augmentation de seulement 19,050 nnes comparativement à l'année passée. Les snouvemenls du port de New-York New-York, 19 mai. — Les sorties de mar-îandises générales du port de New-York du-int la semaine dernière, se chiffrent par 15,350,000, contre -S 18,350,000 pour la huitaine irrespondante de l'année dernière. es souverains danois à Bruxelles Après un court séjour à Paris, où la foule accueilli avec son empressement coutuinier roi de Danemark Christian et où les jour-aux se sont empressés de lui fournir maintes necdotes de Bachaumont, cet ancêtre de la ironique, et du maréchal de Gramont, anec-otes relatives à la visite de son lointain ancê-•e Christian VII à la cour de Louis XIV, les mverains danois ont franchi la frontière belge ier, à une heure et demie, à Quévy. Le roi, a 1 descente du train, a été reçu par le lieute-ant général Ruwet, commandant la cinquiè-îe division d'armée ; MM. Damoiseaux, gou-erneur du Hainaut ; Smits, commissaire de rrondissenient de Mons, et Lemort, bourg-ïstre d'Aulnois. Après compliments, présentions et revue passée par le souverain des mpes massées sur le quai, le roi et la reine Danemark ont pris place avec leur suite ns le train royal belge, composé d'une .voire mixte, d'une berline et d'une salle à man-1 h. 52 exactement, pendant que la musique éditait une dernière fois l'hymne national nois. Entre-temps, Bruxelles était en fête. Un gai leil luisait, accrochant ses rayons aux dra-aux tricolores auxquels se mêlaient quelques res drapeaux rouges sur lesquels se déta-ait en blanc la grande croix danoise, le mebrog. Bruxelles n'est pas riche e" dra-anx danois. La place Rogier était encadrée r les guides. A l'entrée de la rue de Brabant tenaient les fillettes en robe blanche des oies de Saint-Josse, qui tantôt entonneront us le hall de la gare, à l'arrivée des souve-ins, l'hymne danois : Le roi Christian auprès , du grand mât Et dans la brume. De son brillant glaive rapide Fait tomber les tètes des Goths ! Les'barques qu'entourent Brumes et fumées s'engouffrent ! Sauve qui peut ! Rien ne résiste Au pouvoir de Christian. (Cette strophe a été complétée, à la demande i ministre de Danemark, par une sorte hymne à la paix, dont voici le texte :) La paix bénit d'un geste clair Un peuple Heureux *■ Et dans les champs où luit l'éclair >s socs brillants, des blanches faux, le bruit affreux Des fers meurtriers Des râles guerriers Est oublié. Parmi les prés paît le bétail. Le peuple, grand par son travail, Fait le Danemark puissant Gloire à Christian ! Dans une tribune adossée n la façade de la ire ont pris place les autorités communales, n service d'ordre extrêmement sévère a été 'ganisé aux alentours de la gare du Nord, ssez heureusement décorée pour la cireons-,nce. Une compagnie du huitième de ligue isure le maintien de l'ordre et occupe le vaste t 11 d'arrivée et toutes les entrées. Quelques livilégiés et. une trentaine de Danois habitant Belgique ont .été admis à l'intérieur de la. ire. La garde chargée de rendre les honneurs i débarquer des souverains est formée par uatre détachements avec le drapeau et la unique du deuxième régiment de carabiniers, jus les ordres du lieutenant général BiebuycK. [ais voici que sous le grand hall éclate une virante « Brabançonne » et le chant sonore des a irons. C'est le roi Albert et la reine Elisa-Bth, auxquels le piquet d'honneur présente s armes. Le roi et la reine des Belges et leur suite sont privés à la gare du Nord à 2 h. 55. Ils ont été îçus à leur descente de voiture par le général onhomme, commandant de la quatrième di-ision d'armée ; M. Max, bourgmestre de Bru-elles ; M. Frick, bourgmestre de Saint-Josse, t les hauts fonctionnaires de l'administration es chemins de fer. Le roi Albert avait revêtu uniforme de lieutenant général avec le grand ardon. La reine portait une magnifique toi-îtte blanche avec manteau de tulle bleu et hapeau à aigrette. Peu après, le train royal menant les souverains danois est signalé: Il st trois heures précises lorsqu'il s'arrête sur i septième voie. Le roi et la reine s'avancent u devant de leurs hôtes et les reçoivent à la escente de wagon. Le roi Albert s'avance au evant du roi Christian et lui serre cordiale-lent la main. Le roi de Danemark porte l'un i -31-me de colonel de la garde avec le grand-ordon de l'ordre de Léopold. La reine de Da-. emark porte une élégante toilette blanche re-aussée de bleu. Le roi Albert s'avance au de-ant d'elle et lui baise la main. Les deux rei-es s'embrassent affectueusement. Après la présentation des suites d^es souve-ains, le roi de Danemark et la reine des Bel es passent en revue la compagnie d'honneur ; i musique joue l'hymne danois. Puis le cor-^ge gagne la sortie. Le roi Albert offre son ras «à la reine de Danemark, le roi Christian ffre le sien à la reine Elisabeth. Dans le salon 'honneur, les souverains danois sont accueil-is par l'hymne, danois chanté par les enfants es écoles de Saint-Josse. Le roi Albert préente au roi Christian le bourgmestre de Bru-:elles et le bourgmestre de Saint-Josse, ainsi [ne les autorités présentes. Peu après, les sou-erains apparaissent sur la place Rogier, les nusiques jouent l'hymne danois et les troupes irésentent les armes, des salves d'artillerie ont tirées du jardin Botanique. La foule énor-ne massée aux abords de la gare accueille les ouverains par les cris répétés de « Vive le roi, ive la reine ! » Le roi et la reine de Danemark 'inclinent et prennent place dans la voiture le grand gala attelée à la daumont et qui est scortée par un régiment des guides. Les en-ants des écoles de Saint-Josse qui sont massés ur le terre-plein de la place Rogier agitent de >etits drapeaux danois. Le cortège gagne le palais royal par le bou-evard du Jardin-Botanique et la rue Royale. Sur tout le parcours la foule placée derrière la îaie des troupes pousse de chaleureuses accla-nations à l'adresse des souverains. A leur arrivée au palais royal, les souverains lanois sont reçus à leur descente de voiture )ar les hauts dignitaires de la cour. Ils sont ;onduits dans le grand salon blanc où sont •éunis les présidents du sénat et de la cham-)re et tous les ministres à portefeuille en grand miforme. C'est le roi des Belges qui présente es membres du gouvernement aux souverains lanois. Après cette réception, le roi et la reine présentent dans un salon voisin tous les digni-aires de leur maison civile et militaire. Peu vprès l'arrivée au palais des souverains da-lois, les enfants royaux, les princes Léopold et "haries et la princesse Marie-José, ont été présentés aux souverains. Après avoir pris quelques instants de repos ians les appartements qui leur ont été réser-/és au palais, les souverains danois ont reçu e corps diplomatique au grand complet. Cette réception avait lieu dans la grande salle Empire. C'est le ministre de Danemark à Bruxelles qui a présenté tous les diplomates aux souverains.A sept heures du soir, le roi et la reine ont offert au palais de Bruxelles un grand dîner en l'honneur des souverains danois, auxquels assistaient, outre la suite de leurs majestés danoisés, son excellence M. de Grevenskop-Castenkjold ; M. Scharff von Brockdorff, con-sul-général de Danemark en Belgique, et une foule d'invités appartenant aux milieux officiels et militaires, au monde diplomatique, à la chambre et au sénat, etc. Les invités ont été réunis dans la grande galerie, tandis que les suites des souverains se retrouvaient dans la grande salle Empire. Quant h Leurs Majestés. elles quittèrent en un brillant cortège les salons blancs pour se rendre, suivis des invités dans la grande salle de bal, où la table avait été somptueusement dressée. Elle était entièrement parée de roses blanches. Le roi Christian X et la reine Alexandra occupaient la place d'honneur à la table en forme de fer à cheval. Le roi de Danemark avait à sa droite la reine Elisabeth. Le roi Albert était assis à la gauche de la reine Alexartdrine. La musique du 1er régiment de guides a donné un artistique concert, sous la direction de M. Walpot, qui avait inscrit au programme plusieurs œuvres de compositeurs danois. Voici ce programme : Fest-Ouvf,rture, E. Lassen ; Les cloches de Copenhague, A. Eggers ; Schmet-terlingstanz. F. Ruilg ; brudevals af «ET FOLKIv sagen », Niels W. Gade ; Symphonie n° 5 (an-dante), Beethoven ; Suite Algérienne, Saint-Saëns ; Traeumerei, Schumann, et Fugue et danse caractéristique, Léon Walpot.

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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