Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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12 January 1914
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s.n. 1914, 12 January. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/513tt4gm61/
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Lundi 12 janvier 1914 No 9 Vingt-sixième année m» u u MCI*. an trim*. trucs franc» francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 6.25 EXTÉRIEUR . 30.00 16.50 8.00 Oia «'«bonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX ; Niarché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone i 238S ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Tonte communication relative à l'administration on à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal iNSK.nTlOWS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cme* Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées: une insertion . . la ligne 76 » deuxième insertion » 25 » Annonces financières • 1 franc Pour une série dannonces et pour Us annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction décline»! toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS LE PROBLEME DES FLOTTES (VII) Partout, la construction de nouveaux avires entraîne à augmenter les cadres 'officiers, à modifier les systèmes de scrutement et d'avancement. Un pro-ramme naval n'est pas complet tant u'on se contente de fixer les dates de lises en chantiers et des délais d'achè-ement pour les unités des diverses clas-js. Les mesures qui doivent assurer à îs navires des équipages et de états îajors ne sont ni moins nécessaires ni îoins urgentes. Dans les pays où l'on tient à tout pré jir, comme l'Allemagne, l'ensemble est ,udié à l'avance et les hommes se trou-Bnt prêts en même temps que les iteaux. Ailleurs, comme en Angleterre . en Italie, on prend au dernier moment es décisions énergiques qui rattrapent : temps perdu. En France, la loi de rogramme, votée au début de 1912, est îtrée effectivement en application en )10 ; mais aucun de ses articles ne vise i constitution d'états-majors pour les àtiments en construction ou à conduire.La loi des cadres actuellement en igueur en France pour les officiers de larine date du 10 juin 1896. Elle présen-: cette particularité d'avoir'été toujours insuffisante qu'on n'a jamais pu l'ap-liquer intégralement. A une époque où sjà les dimensions des navires de haute 1er s'accroissaient sensiblement et où m multipliait les petites unités de dé :nse, elle prétendait réduire le nombre îs officiers subalternes qu'il aurait au intraire fallu augmenter. Dès sa pro-lulgation, il y avait un excédent de cent ente enseignes de vaisseau qui s'est mjours maintenu depuis ; car, dans ispoir d'un accroissement futur de la otte, on maintenait tel quel ou même n augmentait le chiffre annuel des ad-lissions à l'école navale. La proportion ■ablie entre les différents grades, pro-jrtion que la loi de 1896 avait voulu :ndre plus favorable à l'avancement, en trouvait faussée. L'âge moyen de la romotion au grade de capitaine de ■égate, qui était de quarante-cinq nns-i 1895, est encore de quarante-cinq ans , demi en 1914. Sans doute, cet âge est encore inférieur celui des lieutenants-colonels de l'ar-lée de terre mais ce n'e=t pas là qu'il invient d'en chercher les comparaisons, a vie sur les navires modernes use ipidement les hommes. De plus, le com-landément d'un navire exige, en temps ? paix comme en temps de guerre- une idurance physique, une instantanéité 3 décision et une capacité de travail, — ins parler de qualités également néces-rires, — qui ne sont pas le fait d'hom-les fatigués. Dans toutes les marines, on s'en rend jmpte. Guillaume II a décidé officiellement e ne confier ses cuirassés neufs qu'à des ipitaines de vaisseau âgés de quarante : un ans, au plus. Les Français seraient irt embarrassés d'en faire autant, leur lus jeune capitaine de vaisseau inscrit jr l'annuaire de 1914 étant âgé de qua mte-huit ans. L'âge moyen de la pro-îotion à ce grade, — le plus important e la marine puisque c'est celui où l'on jmmande les grands bâtiments, - est e cinquante-un ans en France, de qua-mte-'sept ans aux Etats-Unis, de.quaran--ciikj ans en Italie, de quarante-quatre î Russie, de quarante-deux en Allema-:ie, de quarante en Angleterre. En Fran-\ les commandants de torpilleurs d'es-idres, les officiers de quart des cuirassés nt le même âge que les commandants es dreadnoughts anglais ou allemands : s sont quelquefois leurs aînés. On a eau dire et prouver par des exemples ue certains commandants plus âgés ont icore tout l'entrain et toute la jeunesse 'esprit et de corps nécessaires à l'accom-lissement de leurs devoirs, ce sont là es exceptions. D'une manière générale, n'est pas douteux que l'âge plus avancé es officiers supérieurs français est pour jx une cause d'infériorité. Eux-mêmes en aperçoivent dans leurs contacts acci-entels avec les escadres étrangères. Lors e l'inauguration du canal de Kiel, on rêta ce mot à l'empereur Guillaume II : — La marine française ; mais c'est une narine de vieillards !... D'autre part, la constitution légale de \ marine française comporte moins de rands bâtiments et plus de petits que elle de 1896 ou que le programme de 900. Le nombre des officiers supérieurs mployés à la mer, et qui reste le même ur chaque navire malgré l'augmenta-ion des tonnages, a décru, et leur cadre st plus nombreux qu'il ne serait néces-aire, tandis que celui des officiers subal-ernes est devenu tout-à-fait insuffisant. Actuellement, ceux-ci ne peuvent plus (rendre entre deux embarquements le epos dont ils auraient besoin et souvent eur temps de séjour sur un bateau est Hongé faute de remplaçants disponibles. Cependant, on ne complète les états-naiors des navires neufs qu'en réduisant •eux des bâtiments anciens. On a même •ecours à des expédients indignes d'une 'rande marine, lorsque, par exemple, on 'mnloie au dégrossissement des recrues i terre, pendant plusieurs mois, des ieufenants de vaisseau qui comptent tans^état-major des cuirassés de la première escadre, ou que 1 on surcharge de travail les officiers employés au ministère, sous prétexte que le séjour de Paris leur est une compensation suffisante. , Une nouvelle loi des cadres ne peut que conserver les effectifs actuels de capitaines de vaisseau et de frégate, et augmenter celui des lieutenants de vaisseau et des enseignes.Dans ces conditions l'avancement se trouverait encore ralenti si on ne corrigeait l'influence de ces proportions défavorables. {A suivre.) Firmin Charlerie. Dépêches téSégrsphiqises [Service de VAgence IIAVAS) LA GREVE DES CHEMINOTS EN AFRIQUE DU SUD Appel sous les drapeaux i.e Cap, il janvier. — Une proclamation ap-pelle sons les drapeaux tontes les forces de la défense locale. La mobilisation de ces forces s'opère activement. La protection des dock au Cap Le Cap, 11 janvier. — Un détachement e citoyens protège les docks. A Johannesburg Johannesburg, 11 janvier. — L'ordre règne dans la ville. Ce matin, un train-poste est parti dans la direction du Natal. Trois trains sont arrivés du Cap. On croit que des trains partiront aujourd'hui pour le Cap et pour d'autres destinations, mais ils ne circuleront que pendant le jour. On attend plusieurs trains de charbon. Pronostics favorables Le Cap, 11 janvier. — Une dépêche du directeur général des chemins de fer de .Johannesburg annonce qu'une partie des membres du syndicat des cheminots désirent reprendre le travail. Quelques cheminots ont déjà repris le travail. Le directeur croit qu'il sera possible de rétablir le service normal demain. La protection des bâtiments publics au Cap Le Cap, 11 janvier. — De forts contingents de citoyens protègent la gare centrale et le? autres bâtiments de la ville. Meeting de grévistes à Johannesburg Johannesburg, 11 janvier. — Les grévistes ont tenu un meeting, au cours duquel ils ont formulé la demande que le gouvernement démissionne immédiatement. Us ont, en outre, prié le gouvernement impérial de ne pas permettre l'utilisation des troupes impériales. La situation est toujours grave Le Cap, 11 janvier. — La situation de l'Afrique du Sud continue à être grave, mais quoique les cheminots et les autres travailleurs du Transvaal, soient indignés contre le gouvernement pour avoir mobilisé les milices, aucun incident ne s'est produit nulle part. Au Cap, les cheminots sont opposés à la grève générale, mais d'autres travailleurs désirent se solidariser avec leurs camarades du Transvaal. A Pretoria, un meéting des employés du bâtiment comprenant environ deux mille hommes a demandé la grève générale presque à l'unanimité. A Johannesburg, un meeting composé de neuf mille personnes a décidé de se solidariser suivant les vœux de la Fédération des métiers en vue de la grève générale. On remarque cependant que les orateurs ont tenu un langage plus modéré que les jours précédents. Plusieurs des chefs ont également aux conseillé aux hommes de ne pas enfreindre les lois. Somme toute, aucun désordre n'a .éclaté nulle part. Les hommes tiennent des meetings réguliers et bien ordonnés. Le gouvernement est prêt à répondre à toute éventualité. Il n'énerve pas les grévistes par une exposition de troupes. On ssit pourtant qu'au moindre désordre, les troupes composées de citoyens seraient sur les lieux en quelques minutes. LA REVOLUTION MEXICAINE L'occupation de Presidio New-York, 11 janvier. — Une dépêche de Presidio annonce que l'occupation d'Ojinaga a été suivie de l'évacuation de la ville par les fédéraux. Le général Mercada a franchi la fleuve et s'est rendu à m* officier des Etats-Unis. Tous les.fédéraux ont. essayé de se rendre aux Etats-Unis : mais, par suite de l'obscurité, il est impossible de dire ce que sont devenus la plupart d'entre eux. Les insurgés ont commencé à s'approcher de la ville au coucher du soleil. Les fédéraux n'avaient que cinquante rlv>rires de munitions. Voyant l.' massacre inévitable si la résistance se prolongeait. les chefs ont donné l'ordre d'abandonner la ville. Les insurgés sont ainsi en possession de tout 'e Mexique septentrional. Emission d'un emprunt mexicain New-York, 11 janvier. — Une dépêche ('e Mexico dit que le gouvernement a autorisé l'émission d'un emprunt de dôuze millions de dollars à six pour cent qui sera incorporé dans la. dette publique intérieure. Ces fonds serviraient à acheter une fabrique de conserves alimentaires et des munitions de guerre. Evacuation d'Onyaga Prèsino, 11 janvier. — Trois mille, soldats et mille femmes et enfants ont évacué Ony-naga et ont passé sur le territoire des Etats-Unis. A peu près toutes les forces fédérales d'Onynaga se sont réfugiées dans le Texas, mais neuf cents cavaliers ont pu s'échapper en territoire mexicain. La. retraite s'est terminée avant que les rebellas se fussent apèi-çus que l'évacuation était en train de s'operer. Les troupes américaines ont désarmé les fuyards, qui seront probablement reconduits par une antre route, où ils trouveront moins de danger d'être égorgés. DANS LES BALKANS Le départ de l'ambassadeur russe de Constantinople Constantinople, 12 janvier. — L'ambassadeur de Russie a quitté Constantinople aujourd'hui pour prendre un congé. Ces dernières entrevues avec le grand-vizir ne paraissent devoir aboutir à aucun résultat décisif en ce qui concerne les réformes en Arménie. *** Constantinople, 11 janvier. — Au dernier moment. l'ambassadeur de Russie qui devait partir aujourd'hui, a ajourné son départ, la question des réformes arméniennes ayant subi un arrêt momentané. Dissolution du parlement chinois Pékin, 11 janvier. — Un décret ordonne la dissolution de parlement. Surtaxe pour la flotte en Turquie Constantinople, il janvier. — Le conseil général de Constantinople a, sur la ''demande du ministre de l'intérieur Talaad-bey, qui assistait à la séance, voté par acclamations le principe d'une surtaxe pour la flotte. Départ de M. Venizelos de Rome Rome. 11 janvier. — m. Venizelos est parti à 1 h. 25 de l'après-midi pour Paris. Avance de fonds à la Turquie Consiantinople, 11 janvier. — Le représentant d'un groupe financier français a versé hier quinze millions de francs comme solde d'une ^avance de cent millions sur les bons du trésor. Les fonctions du général Sanders Constantinople, 11 janvier. — La nouvelle des changements apportés dans les fonctions du général allemand Liman von Sanders cause ici une profonde impression. Const\ntinople, Il janvier. — Les cercles de | la Porte considèrent que le relèvement du gé néral Liman de Sanders du commandement du premier corps d'armée à Constantinople et sa nomination comme inspecteur général de l'armée et des écoles militaires sont aujourd'hui définitifs. Dans les mêmes cercles, on déclare que ce changement d'attributions n'es» pas dû à une démarché quelconque de la Russie, mais est dû exclusivement à l'initiative du ministre de la guerre Enver-pacha, qui a fait connaître hier, dans un entretien au général Liman de Sanders, son intention de lui conférer l'inspection générale de l'armée et de le décharger du commandement du premier corps d'armée. Le général Liman von Sanders aurait répondu qu'il était prêt à réorganiser l'armée ottomane sous quelque titre que ce soit. On reconnaît pourtant que-ce changement est de nature à satisfaire la Russie. M. de Giers, qui devait partir ce soir, a ajourné son départ, ce qui porterait à croire qu'il continue à négocier les réformes arméniennes qui, selon des informations de la Porte, seraient maintenant en bonne voie. Djavid-bey part ce soir pour Paris, afin d'achever d'y traiter les questions financières. Les négociations de paix turco-serbes sont considérées dans les Cercles diplomatiques comme renouées. Les déléguées ne se sont pas réunis, depuis deux semaines. On signale en ville quelques cas de boycottage contre les magasins grecs. La situation du gouvernement bulgare Sofia, 11 janvier. — Comme les députés agrariens refusent tout appui au gouvernement contrairement à l'attente de celui-ci. ce qui le met dans l'impossibilité de compter sur un vote de confiance de la part du sobranié, il se tiendra ce soir un conseil de la couronne, qui délibérera sur les mesures à prendre. Il est possible que ce conseil conclue à la nécessité de dissoudre le sobranié. En tout cas, la séance que cette assemblée tiendra demain sera décisive, à cet égard. La réponse à sir Grey Londres, 11 janvier. — On apprend que les ambassadeurs de la triplice qui n'avaient pas jusqu'à présent reçu d'instructions complètes sur la réponse à donner à la note de sir Edward Grey, ont rèçu aujourd'hui des instructions j)lus détaillées à ce sujet. On s'attend à ce qu'une conversation ait lieu demain entre les ambassadeurs de la triplice, mais on considère comme peu probable que la note identique soit présentée an foreign office demain lundi. On confirme qu'en ^général la réponse approuvera les propositions anglaises, mais avec quelques réserves. Toutefois, celles-ci n'ont, qu'une importance secondaire et on exprime l'espoir qu'une entente est prochaine. La question des iles Constantinople, 11 janvier. — On assure que la Porte a adressé à ses représentants .en Europe une circulaire rappelant les réserves qu'elle a faites lorsqu'elle confia aux puissances le sort, des îles de la mer Egée. La circulaire constate que l'attribution de Chio et de Mitylène à la Grèce compromettrait les réformes arméniennes, la tranquillité de l'Anato-lie et le commerce de Smyrne. Elle déclare, en terminant, que la Porte décline tonte responsabilité des suites fâcheuses pour le cas où les puissances prendraient des décisions contraires aux intérêts de la Turquie Le nouveau ministre de la guerre turc à l'œuvre Constantinople, 11 janvier. — Le général Mahmoud Moukhtar-pacha. ambassadeur à Berlin, est mis è la retraite d'office par un iradé impérial à la suite de son refus d'accepter le poste d'inspecteur de la 3e inspection militaire à Edzidiian. Il est remplacé en qualité d'inspecteur par Hassan-bev, commandant, le 2e corps. Riza-pacha. chef de la première inspection de l'artillerie passe au commandement du 2e corps. La Porte a demandé l'agrément du tsar pour le choix comme ambassadeur à Saint-Pétersbourg d'Hilmi pacha ambassadeur à Vienne. Dans l'industrie allemande Nous l'avons écrit déjà à cette même place : si les problèmes les plus simples comme les plus délicats, de l'économie politique, sociale, financière et, nous oserions presque dire domestique, peuvent être résolus par la seule intervention de la science, c'est en Allemagne sans nul doute que ce triomphe mémorable sera remporté. Au point de vue technique seul un tout récent livre : Les laboratoires industriels d'essais en allemagne de M. J. Roua, dit la réelle admiration d'un Français pour l'art consommé avec lequel nos voisins de l'Est « font fructifier » leurs connaissances scientifiques. Il y admire comment de nombreuses associations y mettent en action, très aisément, des moyens qui seraient interdits aux individualités isolées, et comment d'importants syndicats industriels y disposent de grosses ressources financières mises libéralement au service de laboratoires d'essais, qui deviennent de véritables usines de sciences appliquées. En outre, la collaboration de ces associations avec l'Etat et les villes donne à ces efforts une cohésion et une puissance qui manquent pour ainsi dire totalement chez nous. Pour les problèmes de la politique commerciale, il suffit d'interroger le moindre des nombreux employés allemands immigrés à Anvers pour se convaincre de leurs vastes connaissances, de très loin supérieures à celles que possèdent la plupart de nos nombreux employés. Si ces connaissances sont si répandues, c'est qu'elles forment une partie de ce que nous appellerions le bagage des idées nationales allemandes, bagage renouvelé chaque jour par la presse allemande, qui s'intéresse dans une mesure bien supérieure à nos journaux politiques aux questions économiques les plus difficiles et les plus modernes. Le triple but visé par l'éducation commerciale donnée dans les écoles primaires et supérieures, et continuée dans la presse, est celui-ci : défendre le travail national, conquérir de nouveaux débouchés ; se procurer par les taxes douanières une partie des ressources qui sont nécessaires pour équilibrer le budget de 1 empire. Les difficultés avec lesquelles une partie notable des industriels allemands sont aux prises montrent leur ingéniosité économique sous un autre aspect intéressant, que certaines industries belges imitent d'ailleurs avec succès. Les efforts tendant à la création de groupements patronaux n'ayant pas toujours ne bons résultats, et les cartels amenant trop souvent des tiraillements entre des catégories d'industriels dont les intérêts ne sont pas les mêmes, on a cherché ail leurs. Nous connaissons en Belgique la formule, née en Allemagne, de l'« intégration », qui a pour but de solidariser les diverses branches du travail industriel, depuis l'extraction de la matière première jusqu'à la livraison de la marchandise à l'acheteur : c'est ainsi qu'on voit fréquemment aujourd'hui une grande aciérie s'adjoindre une mine de fer, une mine de houille, des hauts fourneaux, des laminoirs : Ougrée-Marihaye, en Belgique, est le meilleur exemple des tendances actuelles de la production cherchant à s'adapter aux exigences d'une industrie économique. Cette forme nouvelle de l'exploitation industrielle sur laquelle le Moniteur des intérêts matériels de vendredi attirait de nouveau l'attention, ne se réalise pas sans heurt : elle exige des capitaux énormes et aboutit en fin de compte à l'écrasement, en temps de crise, des industriels outillés en vue d'une production unique. Un autre groupement des industriels se fait sur le terrain de la défense patronale. Dans un discours récemment prononcé à Koenigsberg, M. Tànzler, syndic de la nouvelle Union des patrons allemands, montrait comment, à la suite des attaques incessantes des travailleurs, les patrons allemands ont en 1905 constitué des organisations de défense qui couvrent aujourd'hui le pays d'un réseau serré. Il n'y a pas moins de trois mille quatre cent trente-un groupements patronaux, qui englobent cent quarante-cinq mille patrons occupant plus de quatre millions et demi d'ouvriers. La constitution de ces groupements a amené des rapprochements entre la grande, la moyenne et la petite industrie, rapprochements qui auront probablement pour l'avenir d'heureux effets. Les deux principales unions sont la Fédération centrale des industriels allemands et la Ligue des industriels allemands.La fédération comprend surtout de grands industriels, s'occupant de mettre en œuvre des matières premières et des produits bruts, et qui sont généralement très protectionnistes ; la ligue comprend, au contraire, des industriels s'occupant de donner au public des produits finis, et travaillant non plus avec des matières brutes, mais avec des produits demi-4 ouvrés ; la plupart ont, au point de vue économique, des tendances libérales. Au sein de chacun de ces groupements s'étaient créées des sociétés de défense patronales pour résister aux continuelles menaces de grève des ouvriers. Ces deux sociétés de défense viennent de se fondre pour constituer l'« Union des patrons allemands » à la- tête de laquelle M. Tànzler a été placé en qualité de syndic. Elle a pour but d'éviter, par la collaboration des fédérations d'employeurs déjà existantes, les perturbations de travail qui peuvent résulter des procédés injustifiables auxquels recourent trop souvent les ouvriers. On veut essayer de diminuer le plus possible des effervescences et des agitations qui sont très défavorables au pays. L'Union doit s'occuper également de la question du placement, mais on veut que ce soient les patrons qui conservent la haute main sur le placement de ceux qu'ils emploient. Le comité directeur se propose en outre de veiller à ce que les clauses relatives aux grèves soient appliquées dans les contrats collectifs qui concernent les livraisons faites à l'Etat aussi bien que les livraisons qui seront faites aux particuliers. Il s'agit, en somme, de mettre la vie économique du peuple allemand sur des bases plus solides, de la placer à l'abri des fluctuations qui résultent de la mentalité tracassière et chagrine qui anime aujourd'hui les ouvriers. L'esprit de discipline qui caractérise les Allemands rendra intéressante l'application de cette coalition économique contre les doctrines révolutionnaires du socialisme. — L. Fairfield. BALAYEZ Il était tombé, durant la nuit de samedi à dimanche, un gros paquet de neige sur la ville ; aussi, dès l'aube, hier matin, la sonnette retentit-elle en carillon à bon nombre de portes, agitée d'une main sûre par l'agent de police de service : « Balayez votre trottoir ! » était son refrain uniforme accompagné de la menace : « Si vous ne balayez pas, je perdrai votre nom ! » Perdre son nom, comme feu Pierre Schlemiel perdit son ombre, est un de ces risques qui jettent les bonnes dans la consternation. Aussi se mirent-elle dare dare à brosser et gratter comme il convient le seuil et le trottoir devant l'immeuble habité parleurs maîtres. Il faut, bien entendu, que la neige soit enlevée partout où elle peut constituer une entrave ou un risque pour la circulation. Elle est, sur les trottoirs, particulièrement dangereuse en raison des glissades «indésirables» qu'elle peut occasionner. Nul ne prétendra, sans doute, qu'il vaut mieux que les bonnes soient paresseuses que les passants... protégés. Se casser une jambe pour la quiétude de sa bonne, est une perspective, en outre, qui ne sourirait à aucun de nos plus zélés philanthropes.Mais on se demande alors pourquoi la Ville, qui empêche si résolument le particulier de manquer sur ce point à ses devoirs, se dérobe si totalement aux siens. Les trottoirs ne sont balayés devant aucun des édifices publics dépendant de son administration, pas plus d'ailleurs que devant ceux dont l'Etat a la garde. Ceux qui édictent des règements sont ainsi les premiers à ne pas s'y soumettre ; ceci parce que le pouvoir, sans doute, suppose des privilèges, non des obligations. Pour le passant qui se flanque, révérence parler, sur son inexpressible, il doit lui être assez indifférent que ce soit sur un trottoir officiel ou non. Il serait plaisant qu'un parti culier, en veine de bonne humeur, fit con- s'ater par ministère d'huissier que ni la Ville, ni l'Etat n'enlèvent la neige devant leurs portes. Il pourrait inviter ensuite un agent à dresser procès-verbal contre eux avec quelque chance de succès. Seulement voilà, qui de nous aura le temps d'être ce don Quichotte facétieux. ARTIBUS PATRIAE » Non, toutes les sociétés de beaux-arts ne Sont pas la manifestation d'un snobisme rétrograde et sénile. Ainsi, la société « Artibus Pa-triae » donne tous les ans au musée quelques tableaux charmants et dispendieux. Elle a droit à la reconnaissance des citoyens. C'est dire qu'il n'y avait pas énormément de monde à la séance annuelle qu'elle tenait, hier matin, en la salle de la commission du musée. M. Th. Sinekens, le vénérable président de la société, dirigea cette réunion, ayant à ses côtés Mme Osterrieth-Mols, M. le bourgmestre De Vos, MM. Caroly et Huffmann, vice-présidents-; Paul Huybrechts, secrétaire ; Fester, trésorier ; Rich. Bôcking, Kintschots, P. Keus-ters, Elseu, Van der Ouderaa, Leblon, Paul Buschmann, P. de Mont, etc. Ce fut, après un petit discours d'ouverture de M. Smekens, M. Paul Huybrechts qui se chargea de donner lecture du rapport annuel. Il rappelle tout d'abord la manifestation infiniment honorable dont M. Smekens vient d'être l'objet à l'occasion de son quatre-vingt-dixième anniversaire. Passant ensuite aux événements douloureux qui marquèrent l'année 1913, le secrétaire rappelle les deuils récents qui frappèrent la société. Ce sont ceux de MM. Arthur van den Nest, A. Havenith, Alb. de Vleesch-houwer et Mme Lamsdorf. C'est grâce à la munificence de cette dernière qu'Artibus Pa-triae fut mise à même d'offrir au musée un tableau de I. Swerts, peintre anversois, (1820-1879) représentant un épisode de la vie de Gilbert Van Schoonbeke. M. Huybrechts remercie ensuite M. Nottebohm, qui fit don à nos collections de plusieurs paysages. Au cours de l'année écoulée, la société a fait l'achat de deux œuvres de réelle valeur, un portrait de Bar-tholomé Van der Elst (1620-1670), dont on connaît les magnifiques compositions du musée d'Amsterdam. Il fut l'un des très grands portraitistes de Hollande, sinon le premier après Rembrandt. L'autre œuvre est un paysage de Wynants, peintre hollandais du dix-septième siècle, dont les mérites sont incontestables. M. Huybrechts termine en souhaitant que 1914 amène à la société un grand nombre de membres nouveaux. M. Smekens remercie aussitôt le secrétaire en termes très applaudis.M. Fester, qui se dévoue en qualité de trésorier, lut un rapport détaillé de la situation financière d'Artibus Patriae. Cette situation, à la suite des achats que l'on vient de faire, n'est guère brillante et appelle l'intervention de mécènes généreux. M. le bourgmestre adresse ensuite quelques mots aimables à M. Smekens qu'il souhaite de voir demeurer longtemps encore à la tète de la société, sur quoi la séance prit fin après que M. Léon Keusters eut été nommé membre du comité par acclamations LE THE DE LA « BONNE SOUPE » Ce thé' servait de prétexte à une fête russe qui fut également une fête de charité d'un caractère mondain très raffiné. Le palais de glace en fut le cadre et l'on ne se tromperait pas énormément en estimant à quinze cents le nombre des personnes qui s'y pressèrent, dès trois heures, hier après-midi.Une grande polonaise exécutée par quinze à vingt couples de patineurs, deux concours de valse, un tango sur glace, des exercices de patinage classiqce ou fantaisiste, un gymkana enfin qui fut le succès de rire de la réunion, tel a été le programme de la fête. On a five o'clock...é d'importance, patiné un peu, et réuni en somme, une bonne dizaine de mille francs pour les pauvres. C'est un succès dont la meilleur part revient aux orgairi-trices infatigables de cette fête, Mlle Alice ■ Joostens en tête. Nulle œuvre n'est d'ailleurs plus intéressante que celle-ci, puisqu'elle soulage la misère des vieillards et des convalescents. Elle mérite, en outre, pour sa parfaite impartialité tous les encouragements. UN LANCEMENT Le steamer Datetree a été lancé samedi à deux heures et demie, à Hoboken, par les chantiers de la Antwerp Engineering com-pany, — sans incidents. Le Datetree est un beau navire de 2,600 tonnes, destiné au transport du charbon et aménagé spécialement, au moyen de cales dites « self trimming », pour accélérer la manipulation du charbon. Il mesure 270 pieds de long sur une largeur de 40 pieds et 20 pieds 6 pouces de profondeur. Le navire aura une vitesse commerciale dé JO nœuds et demi. A LA LIGUE SOCIALE D'ACHETEURS L'assemblée générale annuelle du comité directeur de la L. S. A. a eu lieu samedi dernier à trois heures, dans les salons de Mme Osterrieth-Mols et sous la présidence de celle-ci. La majeure partie des membres du comité étaient présents et c'est avec le plus vif intérêt qu'ils ont entendu la lecture du rapport présenté par Mme Ed. Belpaire sur l'action de la ligue au cours de l'année 1913. Ce travail peut se résumer en deux mots : organisation du congrès international des L. S. A. et de l'exposition provinciale du travail à domicile. L'assemblée a décidé ensuite de mettre au programme des travaux de la ligue pour 1914, les questions que voici : La falsification des denrées alimentaires, le repos dominical, le référendum professionnel, le travail à domicile et le payement des notes à date convenue. Des sous-comités ont été constitués pour l'examen de chacun de ces différents points. La séance a été levée vers cinq heures. LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le premier bulletin hebdomadaire du service communal d'hygiène donne les résultats suivants sur le mouvement de la population du 28 décembre 1913 au 3 janvier 1914 : naissances, cent vingt-deux, dont cinq appartenant à la population flottante (trois naissances gémellaires) ; décès, quatre-vingt et lin, dont onze appartenant à la population flottante ; trente-deux mariages ont été contractés dans le courant de cette semaine. Il n'a pas été prononcé de divorce. Parmi les causes de décès nous trouvons les cas de maladie sinfectieuses suivants : rougeole, un ; tuberculose pulmonaire, six ; croup et diphtérie, trois. TNTÉ R i E U R Aux tramways bruxellois Les tramways bruxellois viennent de met tre en service de nouvelles voitures, ('.es voi tures, qui sont conçues d'après le type de.' tramways circulant au littoral, sont peinte en blanc ; les plates-formes, presque compK tement fermées, mettent les voyageurs à l'abi des intempéries. En été, toutes les glaces de voitures peuvent s'abaisser, et les voiture motrices peuvent être ainsi transformées e \oitures ouvertes, avantages qui sera partiel lièrement apprécié par les voyageurs utilisai: les lignes où le service se fait uniquemen par voitures motrices. La société a fait un très importante commande de ces nouvelle voitures; plusieurs sont déjà arrivées dan les dépôts ; elles seront mises en service a fur et a mesure de leur équipement. Puisque nous parlons tramways, disons o en est la question de la « boucle « de la plac Rogi'er. On se rappellera que le conseil cou munal eut à s'en occuper récemment, et ai prouva, en spécifiant qu'il le faisait faute d mieux, le projet de « boucle » qui lui éta: soumis par l'autorité supérieure sur la prope sition des Tramways bruxellois. Ce proie rappelons-le, tendait à faire faire la boucle par les tramways 14 et 15. devant le Palac Hôtel, par les rues Saint-Lazare et Ginest ex extrémité de la rue des Plantes) : les .r et 72 devaient aller faire le « looping -th loop » place Sainctelette. Mais la commissio intercommunale des tramways est défavor» ble à cette solution : elle préconise le ton complet, à faire par les tramways 14 et 1! des boulevards extérieurs, ou, tout au tnoin; l'exécution de la « boucle » place Sainctelette Cette façon de voir vient d'être soumise à \ Helleputte, et discutée avec celui-ci par le délégués de la commission. Maintenant, ell doit être encore examinée par les bureau> puis par le ministre, puis qui sait par qui ei eore ? Toutefois, on peut espérer que la que: tion sera résolue, et la solution trouvée mis en pratique pour le jour de la fête d'inaugi ration de la gare centrale. Le restriction monétair L'argent est rare, les affaires vont mal. 1 bourse manque d'entrain. Où se cache don l'argent ? Le bilan d'une de nos grandes bai qnes nous donne à ce sujet des renseignemeni curieux. De plus en plus, les dépôts en comp! courant augmentent. Us étaient dans cetl seule banque bruxelloise de 550 millions a mois de janvier. En juillet, ces dépôts se moi taient à 610 millions. Et en décembre, i' atteignaient 700 millions. L'argent, est rar< notamment parce qu'il se cache dans les bai ques. On manque visiblement de confiance Les transports de marchandises entre la Belgique et l'Angieteri Les envois de marchandises entre l'Angl terre et la Belgique augmentant dans des pr< portions importantes. Il résulte des statistique établies que les expéditions, au départ de l Belgique, vers l'Angleterre, ont presque doub en cinq ans. Quant aux transports échangé d'une part, entre la France, le grand-duel de Luxembourg, l'Allemagne, la Suisse, l'Ital et l'Autriche-Hongrie — et l'Angleterre, d'auti part, en transit par la Belgique, ceux-ci oi suivi la même progression pendant cette p riode. En présence de cette situation favorabl les administrations des chemins de fer belge et anglais ont entamé, il y a. quelque temp des négociations en vue d'apporter d'impo tantes modifications aux tarifs anglo-belge pour le transport des marchandises viâ Oster de-Tilbury, Anvers-Harwich. Anvers-Grimsb et Anvers-Goole. U a été convenu, à titre r première modification, entre les administr; tions intéressées que tous les colis devroi portei- une adresse complète ou une ma que distinctive, bien lisible, à reproduii sur les documents de transport. Tous les coli composant des envois à grande vitesse ou de charges incomplètes de petite vitesse, devroi également porter le nom de la station de de tination. L'inscription peut être faite soit si: le colis même, soit sur une étiquette collé' cousue, clouée ou liée à chaque colis de faço à résister aux manipulations ordinaires d transport. La convention conclue entre lesdite administrations a été complétée par des pre criptions au sujet du conditionnement de marchandises. C'est ainsi que ces dernière devront être emballées de manière à préven toute perte ou avarie pendant, le transpor Les colis qui, par la nature de leur conteni sont sujets à avarier des marchandises ave lesquelles ils seront chargés, pourront être r fusés par les stations. La traction des mitrailleuse Le ministre de la guerre vient de se rallie aux propositions faites par la commissio chargée d'étudier la question de la tractio des mitrailleuses. Des "henils destinés an 1> gement d'une douzaine de chiens seront coi struits dans les casernes de tous les régimen d'infanterie avec un chenil central de remom au camp de Beverloo. Cette innovation int resse vivement nos voisins qui ont suivi travail de ces intéressantes bêtes aux dernière manœuvres, et il paraît que des acquisitior ont déjà été faites dans ce but pour l'étrange Les grands travaux du bassin de Charleri Dans ces dernières années, d'importants tri vaux ont été commencés dans les environs t Charleroi, mais leur exécution marche de plus lentement, et les personnes les mieux ii formées sont loin d'en prévoir la fin. Certaii de ceux-ci sont même arrêtés. C'est ainsi qt les travaux de rectification, d'élargissement de relèvement de la ligne de Charleroi-Bruxe les, entamés il y a dix ans, restent toujoui en suspens ; sur un devis, ertimé à huit mi lions, à peine trois millions ont été actuell ment dépensés. Il reste à poursuivre les tr; vaux vers Roux et Courcelles, à construire u nouveau bâtiment de recettes et un viaduc Courcelles, à construire une gare à Roux, qi tombe presque en ruines, etc. Les expropri; fions ont porté sur près de cinquante hectari environ de terrain ainsi que sur le terril r la société d'Ainercœur, lequel a une superfic de près de sept hectares. De? travaux ne moins importants sont en cours d'exécution Couillet ; il reste à construire un nouvea pont sur la Sambre, ainsi que d'autres am nagements s'élevant à environ 1 1/2 millio: Prochainement, il sera entamé les travaux e la nouvelle voie de Montignie vers Acoz ; l< terrains nécessaires sont achetés. Actuell ment, il se poursuit les expropriations pour rectification de la ligne de Charleroi-Louva: entre Charleroi et Dampremy et son raccord ment, direct à la gare de C.harleroi-sud. Il res encore la construction d'un nouveau bâtimei de recettes à Marchiennes-est et une gare e marchandises entre la Sambre et les Atelie de construction électrique. On cite encore cor me grands travaux dont l'exécution serait pr ehàine, l'abaissement de la ligne de Cliâte' neau à Lodelinsart, destiné à la suppressu d'une quinzaine de passages à niveau D crédits sont également prévus pour une qu druple voie entre Charleroi et Monceau, ui nouvelle voie entre Ransart-.lumet. Châte neau Bouffioulx, etc. Sans oublier la mtée grande section du canal de Charleroi-Bruxe les, on voit que pour le bassin de Charlere les travaux projetés ne manquent pas, mais y a un grand point d'interrogation à pose Quand seront-ils terminés? Nul ne saurait prévoir et pas même l'administration du u nistère des chemins de fer ! Un projet de loi sur l'indigén Bien que nul ne soit censé ignorer la le l'expérience prouve que. particulièrement ( matière d'indigénat, les intéressés oublie souvent de bénéficier des facultés légales q leur sont accordées. Faute d'avoir fait une o tion de patrie rl^ns le délai voulu, ils peuve se trouver ainsi, au point de vue de la nati

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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