autre papier De Dageraad est encore publié, c'est uniquement parceque ceux qui le soutiennent, escomptent un bon intérêt de leur argent, dont l'origine nous inquiète peu. On dit même qu'il vient de nos poches communes. Ce ne serait du reste pas la première fois. Nous connaissons en effet un autre journal hebdomadaire De Stem uit de Kelder, qui a su toucher de la caisse nationale—des poches donc du peuple belge—environ Frs. 50,000. Ce n'était qu'à la suite d'un malentendu, disent les uns, d'un O de trop, disent les autres. Quoiqu'il en soit, l'argent a été touché à la plus grande gloire des éditeurs. Ne pensez pas, chers amis, que vous soutenez ces journaux en payant 1 penny le numéro. Pas du tout ! Le numéro, que vous payez 1 penny, coûte plus cher aux éditeurs. Pour eux, il s'agit d'avoir seulement beaucoup de lecteurs, non pas pour ces pence, mais pour toucher le subside de leurs " donateurs." La bourgeoisie sait fort bien quelle arme puissante est la presse. Elle sert à bourrer les crânes de nos travailleurs, avec des mensonges et des calomnies. Elle tâche de brider les ouvriers et de leur faire croire que nous vivons dans le plus heureux des mondes. Faut-il pour cela se fâcher ? Mais non. Le jeu ne vaut pas la chandelle ! Ces messieurs étaient des capitalistes avant la guerre. Ils le sont restés pendant la guerre, et ils le seront après la guerre. D'après eux, le monde est parfait. Lorsqu'ils se trouvent à une table bien garnie, ils pensent que tout le monde mange à sa faim. Eux ne parlent naturellement jamais de grève, parcequ'ils ont tout ce dont ils ont besoin pour bien vivre. Ils ne demandent pas le S.U., parcequ'ils avaient trois et quatre voix. Ils ne combattent pas l'art. 310, parcequ'ils en ressentent les bienfaits. Ils ne se plaignent pas de la mauvaise qualité de l'instruction, car l'enseignement, depuis l'école primaire jusqu'à l'université, est institué pour eux et cela aux frais de la communauté. Des lois ouvrières ne présentent aucun intérêt à ces messieurs, car ils travaillent généralement très peu. Ils ne s'inquietent pas de la pension de 18 centimes par jour, car ils veillent à temps à ce que leurs vieux jours soient assurés. Ils ne demandent pas les 8 heures de travail, parcequ'ils travaillent généralement beaucoup moins. Ils ne désirent pas une réglementation du travail des femmes et des enfants, car leurs femmes ne mettent jamais le pied à l'usine, et leurs enfants fréquentent encore les écoles lorsque ceux des pauvres sont déjà à moitié usés par un travail long et dûr. En un mot, ces journalistes, ou plutôt ceux qui soutiennent ces feuilles, sont satisfaits. Et après eux la fin du monde ! Ils tâchent de convaincre les ouvriers, parcequ'eux sont satisfaits. C'est naturellement leur droit et leur intérêt ! Et parceque ces messieurs défendent leurs intérêts, vous êtes fâchés ! Vous avez tort ! Vous ne pouvez cependant pas reprocher à un nègre d'être noir, ni au serpent d'etre vénimeux. Ces gens savent fort bien que c'est seulement par l'ignorance des travailleurs, par la désunion des travailleurs, par l'exploitation des ouvriers, qu'ils peuvent maintenir leur puissance capitaliste. Et c'est pour cela qu'ils cherchent à vous diviser, à vous tenir dans l'igorance, qu'ils mentent constamment. Vous protestez ! Bon ! Vous ne voulez pas plus longtemps le tolérer ! Encore bon ! Commencez alors par rendre vos organisations si fortes que vous pouvez facilement résister aux attaques de ces parasites ! Et pour l'amour de Dieu, tâchez d'avoir VOTRE presse. Créez une presse ouvrière, qui vous enseigne la vérité et ait l'occasion de répondre à la campagne de mensonges et de calomnies. Nous avons eu le plaisir d'entendre à la conférence du Labour Party le camarade Branting, leader du parti ouvrier suédois. Parlant de la guerre il disait entre autres ceci : " Le plus grand pas vers la Paix est la restauration et 1' action ferme de l'Internationale. Sans elle, je ne prévois pas une paix rapide, sans elle pas de paix démocratique possible." Ce langage est clair et exact. Nos camarades sauront soutenir notre fonds pour l'action internationale. NIETS IS OMNOGELIJK. In Londen bestaat de Vereeniging van onvereenigde Typographen. Dat bevestigt dus wat we vroeger schreven, dat de ongesyndikeerden zich zoodanig zullen afgezonderd voelen dat zij verplicht zullen zijn de vereeniging der onvereenigden te stichten. Het doel dezer vereeniging ? Door hun bond bewijzen dat bonden slecht zijn— of zooals zekere geheel onthouders deden : dronken zijn om te toonen hoe afschuwelijk de dronkenschap is. Den laatsten tijd is er een nieuw sport uitgevonden. Dit maal is het geen hardloopen, boksen, zwemmen, wor-stelen maar wel—riveeren. Het record is verscheidene malen geklopt. Men spreekt van meer dan 5,000 geslagen nagelen op een dag van 9 uren. Aile bladen staan er vol van. De rijke menschen, die nooit werken, stellen er zooveel belang in, dat zij premies uitloven voor dezen die de bestaande records kunnen neerhalen. De Engelsche vakbonden zijn met kracht tegendit nieuw sport opgekomen. En met rede ! Het is al erg genoeg dat onze arbeiders dag in dag uit zwaren arbeid moeten verrichten, zonder dat zij zich nog speciaal zouden moeten beconcureeren om een paar nagels meer te slaan. Met genoegen melden wij dat onze Belgische riveurs zich niet geleend hebben tôt dat afbeulend sport. Niet dat zij zoo bekwaan niet zijn als Amerikanen, Schotten of Engelsche riveurs. Wij weten dat er Belgische ploegen in Engeland werkzaam zijn die voor geen enkel van de wereld moeten onder doen. Op een groote scheepswerf in Scotland is het een gekend feit dat geen enkele ploeg meer werk verrichten kan dan sommige onzer bekwame riveurs. Onze mannen werken echter voor hun dagelijksch brood en vinden dit al lastig genoeg, zonder door hun werk, luie nietsdoeners te vermaken en gazetschrijvers met copij te voorzien. De Spoorwegbedienden in België hebben een nationale vereeniging gesticht die reeds duizende leden telt. Zij is aangesloten bij de Syndicale Commissie en wordt bestuurd door 30 leden, 15 bedienden en 15 werklieden. Een lang programma van hervormingen is opgesteld. Met geest-drift wordt voortgewerkt aan den opbouw en uitbreiding der vereeniging. Men ziet dus dat onze in België gebleven kameraden, hun tijd nuttig besteden. Op ons laatste Congres is een dagorde gestemd het recht van vereeniging eischen-de voor de Staatsbedienden. Onze kameraden uit België, zetten kracht bij dien eisch. Wij beloven hun dat wij al zullen doen wat in onze macht is, om hun te helpen. En DE BELGISCHE MET A ALBE WE RKER, LE METALLURGISTE BELGE. 2

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