De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 15 July. De klok uit België = La cloche de Belgique. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m901z42z5s/
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Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" Rédaction Kapoenstraat 14 • ABONNEMENT : Administration Kapoenstraat 16 PRIX PAR NUMERO i 5 Cents. Pour la Hollande . Fl. 1.00 par trir vrt i 'cvtédtcitd f! 1 ^ En Famille "Rien ne nous rend si grands qu'une grande douleur...". (A. de Musset). Celle cfue je vais attiser dans bo nombre de cœurs, en causant de 1 famille, n'est pas des moindres, hélas et la pensée que cette douleur, comm toutes celles qui ont été si injustemen infligées à notre malheureuse Belgique pare toute la race d'une auréole glo rieuse, n'est pas suffisante poi»r nou consoler. Cependant, toute douleur éveille ui écho bienfaisant, produit une réactioi salutaire, nous dote de cette grâce puissante entre toutes : l'expérience!. L'expérience, ce rude professeur, qu ne nous inculque les connaissance qu'à coups de fouet et sous l'écrase ment des lourds pensums... mais qu sitôt qu'à l'école de la vie la leçon été apprise et bien sue, au prix de larmes et du sang parfois, nous fai goûter la saveur délectable de fruit rares et bénis... L'expérience, mère d< la Sagesse et du Bonheur... Quelles pensées inspirera donc au: braves revenus au pays, aux Belge de demain, cette expérience toute ré cente, encore imprégnée de souvenir: angoissants, de réminiscences cruelles' Quels sentiments nouveaux fera-t-ell< naître au plus profond des âmes de: épouses et des mères, si longtemps torturées. Elle dira... aux premiers d'abord " Qu'il n'est de joie réelle, ni de joi< durable, en dehors de celles, innom brables et à nulles autres pareilles dont Dieu comble la maison familiale.. Souvenez-vous de votre retour au foyer leur murmurera-t-elle... Les mois on succédé au jours, les années aux mois.* et tout ce temps vous l'avez passé terrés comme des taupes, en vos sou' terrains, sous les rafales d'obus e de la mitraille, sans jamais revoir, m fut-ce qu'un instant, les traits des être; chers... Oui, vous possédiez quelque photographie, toute pâlie tant vous i'aviez couverte de baisers, à la dérobée... quelque missive affectueuse don l'encre s'était, en maints endroits délayée sous vos larmes, vite essuyées.. vous aviez aussi vos pensées, vos rêves, vos visions intérieures... Mais ce bonheur divin de serrer contre votre poitrine la tête blanchie de la vieille maman... le visage rose d'émotion, de l'épouse aimée... les fronts nimbés de boucles blondes ou brunes de voî chérubins... ce bonheur! non... il n'esi pas de paroles possibles pour l'ex primer!... Soldats de Belgique,souvenez-vous du retour au foyer! Vous vous souviendrez... Après les effusions indescriptibles des premiers moments, après les narrations émouvantes, tant ressassées parce que toujours réentendues avec la même attention sympathique, vous allez reprendre votre vie de calme el de travail... votre train-train famillier.. Reprendrez vous aussi votre vie de jadis ?... Non ! pour d'aucuns, car cî qu'ils auront appris : la séparation, les dangers, l'existence guerrière loin des Ipnre Hpmf»nrprA ara\/£ pn 1pttr<»a inrl£. lébiles dans leur pensée et leur cœur, Après ces épreuves et grâce à cette rude expérience, voici que. la vie de ds famille va leur sembler plus belle, d'un éclat de beauté surnaturelle el jamais perçug auparavant... de cette bon beauté spirituelle qui est la propriété î la de tout ce qui est bien, honnête, las' noble... Ceux-là auront trouvé leur nme chemin de Damas... les écailles Seront ien* tombées de leurs yeux, et ils se 5°®» demanderont comment il fut possible gl°- qu'autrefois (cet autrefois leur paraîtra l0US bien loin déjà) ils ont pu préférer l'atmosphère viciée du café, les longues un stations devant les "demi", lès racon- tion tars vides et peut-être grivois des ace> camarades intéressés... à l'air pur, tout ;® parfumé de tendresse de leur home, à Qu' la réunion autour de la table, sous la Kes lampe le soir... à la sieste réparatrice ase" dans leur jardinet ensoleillé, à côté de qui» l'épouse ou de la mère, en ce milieu ,n 2 de poésie faite de fleurs épanouies, des d'affection sereine et de rires d'enfants... fait Quelques-uns ne comprendront pas u'ts comment, jadis, ils ont été assez aveu- de giés pour avoir pu se pâmer à l'audition de répertoires de music-halls, au aux spectacle de certaines scènes de der- 'S®s nier ordre... Alors les yeux largement r®" ouverts à la vraie beauté et au bon- nir* heur stable, ils diront un éternel es- adieu à tous ces plaisirs illusoires, elle dont l'arrière-goût est toute amertume... des et forts de la grande Sagesse acquise, nPs ils jouiront des joies plus vastes, plus raffinées et plus réelles, qui, après le ["d : labeur dignement accompli, aident au i°ie repos physique, qui mettent au cœur de îm~ l'homme la Paix auguste et profonde Jes> que Dieu a promise au juste. le- Emma' Thiernesse. yer, ■ Au Revoir! ssé, ou- Ici, sur la terre étrangère, et je sens, hélas! bien trop souvent, ne Que notre existence sur terre (ces Est un triste banissement! que 11 n'est qu'un mot qui me console ous Et me fait renaître à l'espoir; iro- Qu'elle est douce, cette parole) ont Qu'il est doux de dire : "Au Revoir!„ >its, Près d'ici s'étend une plaine, es... Qne je nomme " Champs des Soupirs ", vos Où chaque jour mon âme en peine } ce Vient vivre de ses souvenirs! ^re Mon cœur brisé, mélancolique, :'l'e Vient y chercher un mot d'espoir; £'e II s'envole vers la Belgique, de Soupirant : " Patrie, au Revoir! „ vos 'est '°in î® v0's *a silhouette ex D'un clocher s'élancer aux cieux; iez. J'entends résonner sa clochette... Des pleurs viennent mouiller mes yeux! C'est que je pense à notre église, >les Vivant symbole de l'espoir : iar_ Malgré la douleur qui le brise, seSj Mon cœur, tout bas, dit -.M Au Revoir vec Ainsi tout le jour je médite, ous Jusq'à ce que, le soir venant, et Je me dirige vers mon gîte, er... Le front courbé, bien tristemet! de Quand reverrai-je mon village, ce I Et mon doux "chez moi „ plein d'espoir? les I Mnn nauvre cœur! Renrends couraee : Le premier camp 'de de réfugiés belges elle, «— et Avant la chute d'Anvers, nos com-patriotes se doutaient bien peu qu'il î™ existait déjà en Hollande, au fond de lête> la Gueldre, un camp de réfugiés [eur belges. ront Pourtant les premiers réfugiés étaient ®e arrivés au camp d'Oldebroek à la fin .e du mois d'août 1914. iitra Nous avons cru que quelques notes "er sur ces compatriotes, qui furent les ;ues premiers à l'épreuve, intéresseraient on~ les lecteurs de la "Cloche de Belgique». X X Dès les premiers jours de l'invasion , '. allemande, beaucoup d'habitants de sv Warsage et des environs avait du fuir ;rl!je en Hollande, et chaque nouveau méfait e de l'envahisseur poussait vers la fron-j'®u tière de nouveaux fugitifs. Le 16 août, ' s' après l'incendie de Visé, ce fut l'exode en masse. , Les villages frontières débordaient eH~ de monde, les réfugiés arrivaient en 11 l~ grand nombre à Maestricht. .au Le château du comte de Geloes d* er j Eysden, les couvents de Heer et de len_ Keer avaient donné abri à des centai-nés de personnes, A leur tour, les res éco'es de Maestricht s'ouvrirent pour ' recevoir les nouveaux arrivées. Un • Comité se constitua immédiatement à . ' Maestricht pour recueillir les dons et . procurer aux réfugiés le logement, la nourriture, du linge et des vêtements. . . Le service des réfugiés s'organisait nde et beaucoup de nos compatriotes, heureux de l'hospitalité qu'on leur accordait, espéraient pouvoir attendre là, près de la frontière, la fin prochaine — de la tourmente, quand une fâcheuse nouvelle se répandit: On songeait à transporter en Gueldre, dans un camp aménagé à leur intention, les familles hébergées dans les édifices publics ou soutenues par les Comités. Un premier groupe allait partir le 28 août Ou comprend l'émoi que provoqua une semblable nouvelle. A Maestricht, on se trouvait à quel-t/„ ques kilomètres du pays natal, entouré de connaissances, avec la perspec-,s<. tive d'un retour facile à la première ' occasion favorable. On recevait fréquemment des nouvelles de chez soi par les personnes qui arrivaient du pays. Maintenant on parlait d'un nouveau voyage vers un pays inconnu et lointain; le séjour y serait long, sans doute, et le retour difficile. Aussi, personne ne quittait Maestricht sans regret. Mais les autorités avaient donné !Us! l'assurance qu'en Gueldre le ravitaillement serait plus facile et que les réfugiés seraient bien soignés, ils pourraient même y travailler et trouver un 'r!» petit gagne-pain. D'autre part, Maestricht et les environs étaient en état de siège et ne pouvaient plus entretenir si longtemps un si grand nombre d'étrangers. Puisque le départ était nécessaire, iir? on s'embarquerait donc. Le 28 août, le premier train spécial empoitait 200 réfugiés d'Eysden et de r l exterieur . . . ri. l.zo „ „ M. l'abbé Drees, curé de Mouland accompagnait ses compatriotes et allait res fonder à Oldebroek une nouvelle pa-' roisse belge. Quelques jours plus tard il fut rejoint par les deux vicaires de :on?~ Visé, M. l'abbé Troisfontaines et M Qu l'abbé Bodson, qui venaient partagei .. les privations et les souffrances de 1gies leurs paroissiens en exil. . . A suivre. LA GUERRE lûtes LA lîUtlfKt t les aient Aperçu hebdomadaire ' " Front oriental. ision C'est de l'Orient que nous vient la de bonne nouvelle. Cette huitaine a été i fuir marquée en effet par de grands évè-léfait nements sur le front russe. Poursuivanl Eron- activement ^'offensive dont nous avons août, apprécié les débuts la semaine dernière, xode l'armée moscovite a élargi notablement la brèche faite dans les positions aient austro-allemandes, au nord de Bzre- it en ziany où elle a capturé en quelques jours plus de 20 milles officiers el ;s d* soldats ennemis. :t de Mais reprenant en quelque sorte de ntai- point en point, l'offensive que Brous- les siloff, aujourd'hui généralissime, avail pour dû abandonner en 1916, le général Un Kornilof, qui lui succède, a entrepris int à de conquérir la ville de Halicz sur le îs et Dniester qui passe à bon droit comme t, la la sentinelle avancée de Lemberg, au ents. sud. Dans ce but, par une puissante lisait attaque partie de la région de Stanis- otes, lau, les Russes essayent d'entourer la r ac- ville par le sud. Le premier choc a s là, été irrésistible. L'ennemi a perdu du laine premier coup plus de 7000 hommes euse en prisonniers et près de 50 canons, îit à Mis en fuite, il a reculé d'une étape amp sur une profondeur de 12 km. A illes l'heure où nous écrivons, les Russes s ou sont entrés dans Halicz, leur cavalerie mier poursuit l'ennemi en retraite. >qua L'autre flanger. La presse allemande ne se dissimule |uel- pas le danger qui se dresse à l'Orient, tou- Le coup a été trop rude pour ceux pec- qui s'imaginaient que l'influence de lière Lénine et des Zimmerwaldiens que les fré- trains spéciaux allemands ont déver- soi sés en Russie, suffirait à enrayer dé- du sormais tout effort militaire des armées îou- russes. Et pour corser cette menace u et survenant après les revers essuyés par sans Hindenburg en France et en Belgique, assi, voici que, coup sur coup, à trois re- sans prises déjà, des troupes américaines débarquent en France, sans qu'un seul >nné Teddy ait trouvé la mort par le fait tail- d'un seul "U„. les Tout cela doit susciter de singuliè- Dur- res rétlexions chez nos ennemis, pour r un autant toutefois qu'ils n'ont pas désap- aes- pris à penser. L'Amérique est donc un état danger moins lointain qu'on leur a itre- laissé entendre; quant aux sous-marins, ibre ils ont si peu interrompu le trafic des Alliés, qu'une puissante armée peut aire, traverser l'Atlantique sans dommage. Dans tous les pays alliés et en icial France particulièrement, on a célébré t de avec enthousiasme cet événement his- Dimanche 15 Juillet 19 1 An

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This item is a publication of the title De klok uit België = La cloche de Belgique belonging to the category Katholieke pers, published in Maastricht from 1917 to 1918.

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