De klok uit België = La cloche de Belgique

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13 October 1917
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s.n. 1917, 13 October. De klok uit België = La cloche de Belgique. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mw28912w04/
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Samedi 13 o»tobr« 1917, . dmc Année. No 1130 Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse' REDACTION * , * » s , f s KAPOENSTRAAT 14 ADMINISTRATION KAPOENSTRAAT 16 MAESTRICHT. TELEPH 614. REDACTION . . KAPOENSTRAAT 14 ADMINISTRATION ...... KAPOENSTRAAT 16 MAESTRICHT. — TELEPH. 614. Le Pape et la Belgique Le 15 août 1917, Benoît XV adressait aux puissances belligérantes un message de Paix ; dans un monde ébranlé par le plus terrible cataclisme que l'histoire ait connu, dans l'infernal chaos des ruées meurtrière» qui broient les corps, dévastent les âmes et assassinent les raisons, dans une Société où le meurtre, le vol, l'incendie, la vengeance ont déifié la barbarie des siècles oubliés, tout-à-coup grave et paternelle, s'est élevée la voix du Pontife romain. Et pour les âmes oppressées sous le poids des hontes contemporaines, pour les consciences effarées d'une civilisation toute de vioience et de barbarie, l'appel magnanime du représentant du Christ sonna le réveil du Droit et de la Justice. Dominant le fracas "des obus et des bombe», par dessus les imprécations de la rage et du désespoir, la voix pacifique monte, égrénant des mots d'espoir et de consolation à tous ceux qu'a abattus la souffrance ! Souverain sans royaume, »ans armée, Benoît XV apparaît comme l'incarnation de la force morale, opposant à la force brutale l'inaltérable douceur de la doctrine du Christ ; i! parle non seulement à la catholicité, mais à l'humanité tout entière avec le prestige de sa mission sublime et la conscience de sauver 1er derniers vestiges d'une civilisation qui s'effondre dans la boue «t dans le sang;. Certe», il s'est trouvé des journalistes haineux pour crier à la manœuvre, dénoncer de prétendues compromissions, suspecter les intentions les plus droites ; mais sans distinction de partis, la presse sérieuse a dû rendre hommage à la généreuse initiative du Pape, à son désintéressement, à l'élévation de ses vues, à la rectitude de son jugement. Sue semaines ont passé, six semaines d'attente et d'anxiété, sans que les nobles accents du Pontife aient trouvé encore le terrain propice où germera la semence de vie nouvelle. Et voilà que sans répugnance ni passion, inaccessible au découragement et aux reproches, avec sa foi robuste qui ne craint ni les obstacles, ni les insuccès, le vieillard de Rome poursuit obstinément sa tâche, et p&ur la seconde fois, offre aux gouvernements sa bienveillante médiation. Cette nouvelle tentative rencontrera-t elle autre chose xju'un mutisme persistant et dédaigneux ? Nous n'en sommes plus, je le sais aux époques ehtvaleresquea» alors que guerrier* et Ï»uverg§nts se piquaieut de courtoisie. Mt es** est bien oublié dans notre ire de luttes à outrance, où les traités sont violés, les femm«t et les enfants sacrifiés sans merci 1 Je sais aussi que les nécessités de la politique, l'âpreté de querelles religieuses, l'énervement de la mêlée, ont pu faire oublier oe que la déférence exigeait vis-à-vis d'une autorité universellement reconnue. C'est affaire personnelle à chaque gouvernement, de décider dans sa pleine souveraineté, mais sous sa complète responsabilité, de l'attitude qu'il doit prendre vis-à vis du Pape. La nation beige catholique, ayant à sa. tête un gouvernement catholique, se doit à son passé d'indépendance et d'honneur de faire ce qu'a fait l'Amérique protestante ou la Turquie musulmane et de dire au chef de la chrétienté que son initiative ne l'a point laissée indifférente. Indépendance ! c'est toute l'histoire de la Belgique moderne : c'est pour l'indépendance, c'est pour l'honneur immaculé qu'elle a souffert, qu'elle souffre et continuera à souffrir ! Mais cette indépendance jamais elle ne l'abdiquera au profit de personne. Le pape revendique au premier chef la restauration complète et le rétablissement de la Belgique; à ce titre déjà il a droit au re»pect; si certaine» nations veulent ignorer l'initiative papale, libre à elles ; si le gouvernement belge ne peut oublier que sa cause est la grande cause des Alliés, c'est justice, mais il puise incontestablement dan» son inviolable indépendance le droit de faire au chef de la catholicité l'honneur d'une réponse, qu'elle qu'elle soit. Le silence est d'or, dit-on, mais dans certains cas, le silence pourrait paraître injurieux. F. T. 3ffle Anniversaire Le 10 octobre nous a ramené le troisième anniversaire de l'internement en Hollande des troupes belgo-an-glaises ayant participé à la défense d'Anvers. Qui ne se rappelle les sombres journées 1 Après avoir combattu un ennemi dix fois supérieur en nombre et avoir été écrasés nous le feu d'une artillerie formidable contre laquelle la nôtre faisait l'effet d'un jouet d'enfant, ces troupes furent chargée» de tenir lis tranchées de la rive gauche de l'Zscaut pour assurer la retraite de l'armée de campagne. Quand leur mission fut terminée, on donna l'ordre de retraite, mais trop tard, hélas! la route ver» l'ouest était [coupée, et il ne restait plus à ces troupes d'autres alternatives que de tomber aux mains des Allemands ou de se faire internar en Hollande. A la frontière, le spectacle était lamentable, on voyait les officiers, les uns farouche», les autres en pUurs, remettre leurs épées ; les soldats mornes et désespérés jetaient leurs armes et leur» équipements en tas et se laissaient emmener comme un troupeau •t à divers endroits, la population hollandaise témoignait par son attitude, son admiration pour le courage héroïque et malheuraux I Puis vint l'internement dans les camps et pour beaucoup de nos malheureux soldats, c'est toujours la même existence monotone et triste, dans les mêmes baraques et derrière le6 mêmes fils de fer barbelé». De petites lueurs ont parfois lui à l'horizon et ont remonté les courages, mais les déceptions toujours répétées finissent par triompher des optimisme» les plus convaincus. Et tandis que le gouvernement anglais, par la voie de la Chambre des Communes, couvrait d'éloge et de lauriers les troupes anglaises ayant pris part à la défense d'Anvers et internées en Hollande, jamais un mot d'éloge officiel n'a été adresié à nos internés. "Si les troupes anglaises ont fait leur devoir, se de-mandent-ils, pourquoi semble-t-on dire parfois que nous n'avons pas fait tout le nôtre ?„ On m'objectera peut-être le sort des prisonniers en Allemagne, certes je ne veux point faire de comparaison et je ne doute pas que ieur sort est pire que celui de nos internés, mais le malheur des uns ne fait pas le bonheur des autres et la mauvaise condition de ceux-là ne doit point faire oublier la condition à peine meilleure de ceux-ci. Nous voici au «euil de ia quatrième campagne d'hiver et je veux adresser aux internés quelques mots de résignation, de réeonfort et d'espoir. Cultivez cette petite fleur qui s'appelle l'espérance : elle est douce au cœur de l'homme, songez qu'au milieu du fracas des armes, s'élèvent les voix conciliatrices qui mettront fin — bientôt peut être — au gigantesque conflit d'où sortira notre chère patrie meurtrie et ensanglantée, mais restaurée dans l'intégrité de ses droits et auréolée de gloire, songez à ceux des vôtres qui »ouffrent dans la Belgique occupée, pour eux aux rigueurs de l'odieuse occupation étrangère viennent s'ajouter les angoisses morales et les privations physiques, et cependant iis espèrent, ils ne veulent pas donner à l'ennemi l'impression d'être abattus et déprimé», ils offrent un admirable spectacle de force et de résignation. Travaillez et vous trouverez dans la satisfaction qce procure le travail, sinon l'oubli, tout au moins l'adoucissement de vos souffrance» et enfin ceux qui ont le bonheur d'être croyants, priez, la prière donne la foi qui, selon le mot de l'Ecriture, transporte les montagnes, la foi qui nous fait subir l'épreuve avec résignation et qui nous fait croire et espérer en un avenir meilleur. X. NOUVELLES RELIGIEUSES. Le Révérend Monsieur Gilli», vicaire à Broechem, a été nommé curé à Vremde. C'est Monsieur l'abbé J. Dos-fel qui le remplace comme vicaire à Broechem. % X Le Révérend M. Sacré, cuid de Borgerhout, a fêté, dimanche dernier, ses 50 années de prêtrise. Ce jubilé a été solennellement fêté à l'église. LA GUERRE Aperçu hebdomadaire Front occidental Au cours de cette huitaine, les opérations ont été activées sur le front des Flandre». A deux reprises, les fantassins anglais d'abord, anglais et français ensuite, sont passés à l'attaque sur un large front et ont conquis, sur de grandes étendues, les positions allemandes. L'attaque anglaise qui s'est produite dans la seconde partie de la semaine dernière, intéressait un front de 12 km. dont le centre se trouve exactement en face d'Ypres. En cet endroit, les troupes du maréchal Haig ont conquis une ligne de crêtes dont ia posession assurait aux Allemands des vues sur toute ia contrée juiqu'à Ypres. Le succès des Anglai» fut non moins brillant à leur aile gauche. Ici, nos alliés atteignirent le village de Poel-cappelle dans lequel iis pénétrèrent, abordant ainsi l'issue principale qui donne sur la forêt d'Houthulst autour de laquelle les Britanniques décrivent un mouvement d'investissement. C'est ce mouvement qui vient d'être entrepris en collaboration avec les Français qui tiennent toujours une partie du front au nord-est de Steen-straat. Pivotant autour de Langewaede (sur le canal) où ils donnent la main aux Belges, les Français avancent droit sur la forêt que les Anglais tentent de de déborder par le sud. Cette forêt a une importance considérable pour les Allemands qui y ont ont fait de<? travaux extraordinaires. On prétend qu'il y a là une véritable cité militaire dans laquelle abondent les dépôts d'approvisionnements de toute espèce. Le soir, la forêt est éclairée à l'électricité. Dans le terrain plat des Flandre», elle offre à celui des belligérants qui en est le maître, un abri en même temps qu'un centre naturel de résistance. Ses jours «ont comptés. Théoriquement, il n'y a pas de raison pour que l'offensive commencée depuis trois mois ne continue pas à »e développer avec la même méthode »i pas nécessairement, avec la même cadence, jusqu'au jour où la manœuvre de retraite des troupes allemandes, les ayant amenée» sur une ligne dont la défense présenterait des dangers pour la sécurité des communications des armées qui tiennent Lille, obligera Hindenburg à exécuter un nouveau et vaste repli. En Ruseie Après bien dos discassions, des conférences et des tractations, M. Ke~ rensky aurait reçu les approbations qu'il a crû devoir solliciter poar constituer un cabinet de coalition. S'il réussit dans sat démarches, suprès des représentants des partis bourgeois, le »ort de son gouvernement dépendra de l'attitude qu'il saura adopter envers les Soviet». Une politique ferme peut teule sauver la Russie.

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This item is a publication of the title De klok uit België = La cloche de Belgique belonging to the category Katholieke pers, published in Maastricht from 1917 to 1918.

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