De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 08 July. De klok uit België = La cloche de Belgique. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ww76t0j54v/
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Samedi 23 Juin I9S7. 3me Anm r 4 A^i Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" Rédaction Kapoenstraat 14 Rédaction Kapoenstraat 14 Administration Kapoenstraat 16 Administration Kapoenstraat 16 MAESTRICHT. — Téléph. 614. MAESTRICHT. — Tèléph. 614. AMES DU FRONT (Deuxième article). , Une lettre du même. Mais nullement ia même lettre. Je n'en détache qu'un seul texte. Un peu long peut-être, mais combi riche... On nous enseignait autrefois " seconde» que l'art d'écrire consis autant à suggérer des idées et d images qu'à les exprimer, ou encc que dans une œuvre littéraire, comr dans une peinture, il faut de la pe spective. Seules ies âmes médît tives, ajoutait-on, suggèrent, mettent la perspective. Je soutien., que mon soldat est i méditatif. Ii écrit, en date du 28 mai : "D'habitude, le coir je réussis ,.décrocher dans quelque coin, : «journal du jour, lu vingt fois, esp „rànt y trouver ue» nouvelles ! Imb „ciles que nous sommes : voilà dei „ans et demi qu'on nous calme p „des di»v.ours, dei interpellations, e „,orîbie si tout ceia uguyaii no. „donner la victoire. De dIus eu pli „je voi» q:_e celle-ci ne nous se «accordée que quand 1 expiation au „éîé compièît, quand nos patries : «seront- torcue^ dans la souffranc „Alors, elies renaîtront grandes, beik «chrétiennes, purifiées par ie sang. „Ceux qui avaient pay£ de leur v „ia rançon, seiont bienheureux ; ceu „qui suivront, devront être ies ariisar „de cette renaissance,,. je vois le geste du jeune homme. Ii demande à son journal, ce qu'ai cun journal ne peut dunner : la vicloir Comme nous, tous ies jours, >1 laiss tomber sa feuille, désabusé. Et même, puisqu'il ess soldat, dot homme daction, ii n'aime pas ceu qui ne font que parier. Les plu? beau discours, les inteioellations des piu habiles parlementaires, ne c'nasseror pas un seul Boche du territoire fran çhi» ou beige "imbéciies aue nous sommes!,, s'écrit t- il. Et il a dû serrer ie poing en s jetait cette àpostrouhe. il a cru oue la victoire était à 1 ponée de ia volonté humaine. Il s'es senti fort, ii sait ia forcé de l'armé belge, des armées de l'Entente. Et cependant,.. Oh ! Il ne «e décourage pas-Mais ii réfléchit... ii médite... îl voit plus loin et plus haut. "De plus en plusy'e vois que cel'e-c „(la victoire) ne nous sera accordé „quff quand l'expiation aura été com »plè le,,. Il voit que la victoire sera accordés Quelq u*uu ja donnera. Elle viendr: comme <m don, et non pas comme vr résultat fatai d'efforts et de caîcuî humains. • La pensée s'élève de-plus en plus La vision se concentre. Ei voici -e grand mot dans une bouche de 20 ans : expiation. I! ia veut mêrne complète. Nous autres, nous osons à peine murmurer le mot d'expiation. Au front, on a plus de souffle. U on fait claquer ce beau vocable comm un drapeau. efi "Quand nos patries se seront tordue „dans la souffrance, alors elles renaî sn „trnnt grandes, belles, chrétiennes, pu :te „rifiées par le sang,,. . es Seigneur, je tremble à la lecture d re ces lignes. ne Nous le reconnaissons; il y avait di r- petit, du vilain, de l'anti-chrétien dan a- nos patrie*... ie Mais, elles ont connu là souffrance Mais, elles sont abreuvées de sang in Faut-il qu'elles soient tordues dans I souffrance, comme Votre nersonn adorable fut tordue à Goigotha, pôu à qu'elles soient purifiées ? tri Four qu'elles renaissent grandes ii bedes et chrétiennes, faut-il ces do?; é- leurs plus grandes encore ? ix Souvenez-vous, Seigneur, que nou ar sommes poussière, et puis... ayez piti< des innocents ! ...... Oli ! c" "ceux qui auront payé di fa leur vie !?. rançon, seront bienheureux,, si rél'errenf, ils ont fait de leur vie, ut >e holocausie, s'il se so-.t élevés à cetî< e. hauteur d'expier, de faire de jerr vie s, une rançon, leur récompense sera ms-gnifi • ue, car, ils auront donné h j reuvt ie ia plus éclatante de leur amour en le x scellant de leur sang. '» Oh ! oui, encore, "ceux qui survivront de- ront êtes les artisans de cette re naissance,,. Lr- terre aura été fécondée <3ar le e. sang généreux de tant de jeunes hom e œeK, mais même une terre féconde doit être travaillée. Et ceux qui auron* c vu !a mort de près sauront mieux le x prix de 'a vie et ses conditions. La x p'em:ère victoire sera celle remportée s sur les ennemi ; la seconde, celle que '■ nous remporterons sur nous-mêmes* Héros de l'Yser, nous comptons sur VOUS. J. COLSEN. c ™Tâ™5iÏ£iëË™ d ~ ■ Aperçu hebdomadaire En Russie. Aucun grand événement militaire ne s'est produit au -.ours de cette huitaine. Le1, offensives franco anglaise d'une pair, italienne d'autre part ont été provisoirement arrêtées par l'ennemi grâce ' aux nombreuses divisions de renfort 0 que l'impuissance actuelle de l'armée ■ russe lui a permis de prélever sur son front de l'Est. Mais, si Hindenbu g a • été ainsi momentanément sauvé par les menées des socialistes russes — sin- 1 gulier rapprochement — i! est à noter qu'il n'a pu tirer aucun avantage en France de l'appoint de« 40 divisions ramenées de Russie. Il ressort de là que sa position deviendra intenable théoriquement, le jour où toutes le3 armées alliées lui tomberont dessus en même temps. En attendant, il est clair que nous payons d'un retard douloureux la li bération de la Russie. Celle-ci noi : fera bien grâce pour cela d'un étalai de formules creuses ou erronées né' non de l'expérience — elle en manque -mais d'un discours de tribune que conque et remplacera les mots par d< > actes qui dédommageront les Alliés. e Espérons que ce tempc viendra vit Tout danger de paix séparée iéta s écarté maintenant que le gouverneme " russe à proclamé sa fidélité sans r " serve au pacte de Londres, la cons quence logique c'est pour le pays e pour l'armée : l'action, action qui sa vera le peuple de la faim et actif ' qui libérera les armées du mauva 8 ferment qui les mine. ! En Autriche. ! La chute du cabinet Clam Martini s suivant de près celle du comte Tis: - marque une victoire* des éléments si; r v dans ia double monarchie. L'os yerture du Reiçhrath obstinément fera . sous François-Joseph depuis la décL - ration de guerre, a montré de su; que ies allogènes avaient pru con: \ cience d'eux mêmes dans 'e conflit. I - langue tchèque fut employée dans 1« discussion», au grand scandale • Allemand?. De plus, quand le préside! i du Conseil pour assurai* ie vote d , budjd essaya do rallier ies Poîcna s à sa majorité. p3r des faveurs, il e : tuya un refus qui provoqua son ds ; part. Ces événements ont leur importai ; dans la grande iutte. On verra bien < ; que les Alliés autant que les Allemand doivent en tenir compte, les premiei pour en tirer parti en faveur d'un politique qui sous peine d'errer, do chercher à frapper en Autriche, ! Prusse. A condition de le vouioi i'< ndroit est {.eat-ê'.re ie mieux chois En Grèce. A i'ordre des Alliés lui intimar d'abdiquer Constantin de Grèce a céd et 'e pay- a approuvé. A part quelque petits incidents à Larissa, tout s'e; passé dans le calme le plus comple; C'est à croire qu'on est bien fixé ! aussi maintenant sur !e sort de i'Alle magne. Tout porte à croire que Venizelo va- rentrer eu scène. Mais trop d éié ments d'appréciation nou-» échaoueri pour augurer de l'orientation définitive que va prendre ia politque du pays Un grand point acquis et c'est l'essentiel résulte de la- suppression du danger qui pesait en permanence sui l'armée de Macédoine. Elle était entravée dans, tous ses mouvements avcc derrière elle, une Grèce mal disposée; elle pourra se donner entièrement i sa tâche maintenant qu'elle peut comptei sur un gouvernement sympathique el demain allié peut-être. " *CTûâ[iir I. LA GUERRE ET SA REPERCUSSION SUR LE DROIT. „La guerre est un instrument de Dieu, un principe d'ordre dans le monde,,. C'est la définition donnée par de Molkte dans une lettre à Bluntschli. Sans contester que p rfois la guerre as ait eu des répercussions heureuses je sur le développement public, éco-;s nomique ou social des nations, je — préfère l'antique définition : "La guerre I- est un fléau inévitable,,. îs L'appel a la force brutale p«ur la solution des conflits entre Etats, ré-e. suite du principe de l'indépendance nt respective de ces Etats, de leur sourit veraineté, 5 Entre particuliers vivant sous un l- régime organisé, les relations entre et citoyens amènent aussi ia lésion de j- certains droits, îe recours du lésé à >n l'autorité judiciaire et l'intervention du is pouvoir coercit-f pour opérer le re dressement des torts. La souveraineté des Etats, leur aufdhomie s'oppose à l'existence d'un tribunal appréciant et tz redressant' ies griefs „en toutes ctr-:a ' constances et maig|é ies intéressés,,. i- Si ies Etats intéressés refusent de i souscrire à un arbitrage pour vider lé leur différend, c'est l'inévitable recours i- à la violence : la force tient lieu de te pouvoir appréciateur. >- Dès lors ie but de la guerre, quel .a sera t-il ? Ser ~ ce dr détruire, exter • miner l'ennemi ? C'e:ï la notion an-s cie pe de la guerre Le résultat de la it guerre dans !a conception civilisée u moderne, doit être "vai-neny l'adver-ic saire, c'est-à-dir-. obtenir de l'ennemi - sa souniissioiv l'acceptation des con-;« ditû.ns que le vainqueur considère comme représentatives de "3on droite e D'autre part, les re itioas ordinaires )t des nations en temps de paix ont s créé un ensemble de règle admises s communément et cjue ia brusque dé-e claration de guerre n'a pu supprimer, i; Bref, m dépendance réciproque des a nations au point de vue économique, ie sentiment d'humanité croissant avec i. le? progrè;, de la civilisation, rinter-venvion des masses substituant progressivement ieur action à i'arbitraiw; ûes . chefs d'Eï ts ont provoqué l'écio-l sion d'un droiî de ia guerre dont nous trouvons les vestiges dans ses cou-. turneè et ordonnances anciennes et qui ^ a finalement trouvé son expression dans les derniers règlements élaborés par ia conférence de ia H&ye en 1899 et 1907. ' Les règlements de La Haye, rédigés et acceptés p^r ies grandes puissances forment te droit positif international. ie code obligatoire des puissance; signataires ; dans les pays de culture moins avancée et dont la réciprocité ne peut ctre escornpîfe, les procédés de guerre ne sont joint régis par ces règlements ; ii n'existe pour eux et contre eux que de= règles plus» vagues, pius arbitraires qui, elles aussi >)ourtan<, doivent s'inspirer ûes principes supérieurs d'humanité; -elles forment ce que l'on nomme en doctrine, le "droit rationnel ou droit phi:'Jsophique„ de la guerre. Pour ies nations européennes —- et ce sont les seules dont nous nous occupons — ii existe, svons-nous vu, un "Droit positif» i.brement admis et partant obligatoire. Comme sanci on, nous n'avons encore. que la conscience publique, en attendant !e jour, bien éloigné peut-être, où la grande famille internationale, réa'i^snt le rêve de Wiison, aura son tribunal des nations.

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This item is a publication of the title De klok uit België = La cloche de Belgique belonging to the category Katholieke pers, published in Maastricht from 1917 to 1918.

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