De klok uit België = La cloche de Belgique

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23 February 1918
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s.n. 1918, 23 February. De klok uit België = La cloche de Belgique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w37kp7vz70/
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sïMANCHE 24 FEVRIER 1918 Ire ANNEE. - No. 48. Cloche de Belgique REDACTION ET ADMINISTRATION WILLEM ll-STRAAl 56 - TILBURG TÉLÉPH. 744 Paraissant chaque semaine i - Prix par numéro 5 cents ABONNEMENT POUR LA HOLLANDE . FI. 1.00 par trimestn POUR L'EXTERIEUR . . FI. 1.25 „ NOTRE DOCTEUR. C'est de son Eminence le Cardina le Malines que je veux parler. Pendant longtemps il s'est tu Lç Verbe de Dieu aurait-il été enchaîné ? Le puissant génie du prélat était-i puisé? Fatigué peut-être à force de pro-iuire ? L'homme aux pensées mâles et fores, le prêtre, l'évêque au cœur déliât et tendre, se taisait-il, parce qu'i • avait trop à dire ? On cherche fatalement à pénétrei e qui étonne. Et le champ des hypothèses est s /aste. Voici la dernière lettre : „La leçor les événements". Je l'ai lue d'un trait ; je l'ai dévorée Puis j.e l'ai relue pour la méditer. Elle est superbe. Mes chers amis, les réfugiés belge; e Hollande^ lisez-la, relisez-la, mé-litez-la.Notre chef, notre docteur parle •'coûtez. Tels ces grands évêques des grands iècles, un St Grégoire, un St Am-roise, un St Augustin, partant des lits contemporains, mais planant aus itôt dans les régions supérieures de; lées, pour dominer tout ce qui es ontingent, tout ce qui passe, tel 1< rand évêque de la grande Belgique aigle de Malines, prend son vol ardi, majestueux et très beau, au-essus des événements tragiques poui js juger, pour les expliquer, pour les jrcer à rendre un son chrétien. Voilà le rôle du docteur. Donner des idées, vastes, générales profondes, sûres, chrétiennes. Non pas des idées de pure spécu-ition.Mais des idées, tirées des faits, lettant chaque chose à sa place ei armonisant tout ce qui semble con-adictoire dans le dédale des choses umaines. Des idées-forces surtout — poui mployer une expression typique d'Al-•ed Fouillée — des idées qui mènenl l'action, qui ne germent pas uniquement pour pousser des feuilles el es fleurs, mais des fruits et des fruits bondants. A chaque page de la lettre pasto-ale, vous admirerez la vigueur de la ensée, la noblesse du sentiment, la jrce de la volonté, un souffle très arge et très bienfaisant du docteur, ûr de lui-même. C'est .que Monseigneur Mercier est ihilosophe, ami de la sagesse, dans oute la force du terme. Non pas un rhéteur ou un idéologue.Il raisonne, nris nullement en l'air, 'ullement à vide. S'il plane très haut, 1 n'en est pas moins parti de la ter- 1 re, de la terre avec toutes ses petitesses, toutes ses hontes, tous ses crimes. Les faits, il est lojn de les nier. Tout ce qui est, il l'a observé, analysé avec quelle finesse ! Et ce qui est mal, il le condamne, avec quelle force ! Il le flagelle, avec quelles expressions vengeresses 1 Caractériser une situation compliquée c'est un jeu pour lui. Il en a suivi I toutes les phases ; il n'a qu'à consigner ce qu'il a vu. Pour résumer un large mouvement d'idées, pour donner la note exacte i de plusieurs siècles d'histoire, il lui suffit de quelques phrases. Il a vu et très bien vu. C'est la gloire de l'Eglise catholique, , cette magnifique école d'idéalisme presque fou, de ne jamais négliger le réel, de toucher au ciel, sans aban-: donner la terre. Son Eminence le cardinal Mercier continue magnifiquement la tradition chrétienne. C'est à l'Eglise catholique, dont il ; est en ce moment l'un des représentants les plus glorieux, qu'il doit cet ; équilibre d'idéalisme réaliste, la vraie sagesse humaine, mais aussi cet autre ; équilibre plus précieux encore et plus t rare de la sagesse humaine et divine. : Pas de philosophie séparée, disait , la père Gratry. L'illustre pape Léon XIII a fait sien-■ ne cette formule. Le professeur de Louvain, Mgr. Mer-; cier a marché dans cette voie, humblement, courageusement. La philosophie chrétienne — la sagesse de l'homme et la sagesse de Dieu — il l'a interrogée, méditée, assimilée à la sueur de son visage. Et voyez maintenant l'évêque, le docteur.Quelle chaleur, quelle force, quelle vie, quelle beauté éclatent à toutes les ; pages de ses écrits, du fait que les textes de l'Ecriture viennent se ranger comme naturellement à l'appui de ce qu'il enseigne. Quelle autorité que l'autorité divine! Quelle puissance de dialectique que celle-ci : Voyez mon ami, la raison vous force à être de mon avis, et mon avis est celui de Dieu même. Sans doute, de belles pages ont été éciites pendant ces trois années de catastrophes grandioses. Il y a en Europe des plumes très exercées et très fines. Mais des pages fortes, pleines, éclatantes de vérités simples et très profondes, comme les pages du cardinal sont rares dans l'immence littérature contemporaine. C'est qu'il y a peu d'esprits complets, peu de docteurs véritables. Belges très humiliés, soyez fiers de votre docteur. J. COLSEN. Encore un nouveau Comité. La guerre a été un temps idéal pour 'épanouissement des comités Belges. )es comités, des sections, des Unions, e Fraternelles, des Associations, des •igues etc. etc. ont été érigées en lollande par centaines. Nous avons uivi en cela un besoin inné qui ous pousse à nous grouper « en so-iété " quand nous nous rencontrons i quatre Belges. Quoiqu'il en soit grâce à nos mul-ples comités, un grand bien a été lit et se fait encore pendant notre i pénible exil, et c'est en grande artie grâce à l'argent que nos comités nt réuni, que nos malheureux frères n Belgique ne souffrent par de la faim, que nos soldats au front bourrent de temps en temps une bonne pipe, que nos malheureux prisonniers en Allemagne voient par-ci par-là un petit rayon de soleil éclairer leur très triste existence. Il y a eu dans toute colonie Belge en Hollande un comité répondant à chaque nécessité. Oui, à chaque nécessité, sauf à une seule 1 On n'a pas songé à la nécessité primordiale de seconder la bonne presse, c.-à-d. la presse qui défend la cause de Dieu et celle de la Patrie. On semble oublier que pour faire sonner «La Cloche" il faut beaucoup d'argent. Oserait on nier le grand bien que fait „La Cloche" dans les camps Belges et chez tous les exilés? Ne serait-ce pas déplorable si elle venait à disparaître ? Voilà pourquoi je propose... qu'on fasse encore un nouveau comité. CELUI DE LA BONNE PRESSE. Que dans chaque colonie Belge ici en Hollande l'élite intellectuelle se constitue en comité et dans des réunions périodiques étudie comment : lo. On procurera de l'argent à la Cloche. 2o. On placera des abonnements au prix fort (1 fl. par trimestre) parmi les Hollandais et Belges aisés des environs. 3o. On trouvera de l'argent pour procurer un abonnement à toutes les familles pauvres Belges de leur endroit. T. I. CAUSERIE JURIDIQUE. DU REGIME MATRIMONIAL. (Suite et fin). Lorsque les époux n'ont point fait de «contrat de mariage" leurs intérêts pécunaires sont régis, avons nous vu, par les règles du Régime de Communauté légale. Du moment que les époux veulent adopter un régime autre que le régime de communauté légale, ils doivent nécessairement dresser leurs conventions matrimoniales dans un acte appelé Contrat de Mariage. En terminant cette série d'articles, nous dirons quelques mots : a) de la capacité requise pour faire un contrat de mariage ; b) de la forme du contrat de mariage. A) Capacité pour la conclusion d'un contrat de mariage. L'article 1396 Code civil s'exprime comme suit : „Le mineur habile à contracter mariage est habile à consentir les conventions matrimoniales ; les conventions et donations qu'il fait sont valables pourvu qu'il aît été assisté dans le contrat des personnes dont le consentement est nécessaire pour la validité du mariage". Le consentement des ascendants est donc requis pour les futurs époux mineurs. Remarquons que la capacité d'une personne pour conclure un contrat de mariage est déterminée par sa loi nationale au moment de la célébration du mariage ; le lieu de la résidence est sans importance à cet égard. Ainsi un Belge contractant mariage en Hollande ne peut faire un contrat de mariage valable que s'il réunit les conditions de capacité requise par la ioi Belge. Nous avons dit, plus haut, qu'en Belgique les conventions matrimoniales sont «irrévocables, inchangeables"; dans d'autres pays il n'en est pas ainsi. C'est la loi nationale des époux qui décide aussi s'ils peuvent au cours du mariage résilier ou modifier leurs conventions matrimoniales; c'est la loi nationale encore qui décide si les époux peuvent faire un contrat de mariage, au cours du mariage (La loi Belge exige que le contrat soit rédigé avant le mariage). B) De la forme du contrat de mariage. Le contrat de mariage en Belgique doit être reçu par un notaire. Les consuls Belges peuvent recevoir les contrats de mariage intéressant les Belges. lo. Dans les pays hors de chrétienté (Orient). 2o. Dans les autres pays, s'ils y sont autorisés par les traités. Un contrat de mariage passé en pays étranger est valable, au point de vue de la forme, s'il est conclu soit conformément à la loi du pays où il a été fait, soit conformément à la loi nationale de chacun des futurs époux. (Fin.) P. Q. S CARNET OE ROUTE 'n Ecrit par un intellectuel français JI tombé au champ d'honneur, à Wijtschaete, en 1914. (suite) ci COL DE LA CHIPOTE, 4 Sept. -îe Contre-ordre; nous y sommes encore J~ et en première ligne. Nous creusons des galeries pour rejoindre les tran-chées. Pourtant, c'était vrai, à 9 heures nous quittons la Chipote un par un en . silence. Nous rencontrons des groupes ni de blessés et des enfants abandonnés. ;s Nous faisons douze kilomètres sous bois, éreintés. A Autrey, grand'halte *T de trois quarts d'heure et nous repar-:s tons pour Frémifontaine où nous can-• tonnons. Nous apprenons que les Allemands "" sont à Creil, que le Gouvernement a f quitté Paris. Quel chagrin nous res-sentons; peut-être embarquerons-nous — pour aller dans le Nord. 5 septembre, en route. — Nous quittons Fremifontaine à trois heures 1 pour marcher sur l'ouest. Nous traver-s sons des pays non encore éprouvés u' p: la guerre où la vie est tranquille. Les troupes y font bonne chère, tout en travaillant assez durement à l'oiga-nisation du fort d'Epinal. Grande halte Ie à Jeuxey où nous passons quatre heu-e" res. On nous traite en héros, on nous i® demande des nouvelles : nous en don-nons avec la faconde du soldat un peu grisé. A six heures, départ pour Epi-nal. Nous passons la nuit sur la route. a{ 6 septembre, en route. — Nous at embarquons à Epinal pour aller dans le centre ; nous partons à cinq heures in du matin par la ligne Epinal, Toul, Joinville et nous descendons à Mon-ie tier-en-Der. De grandes dames de la n_ Croix-Rouge nous gâtent de friandises tir et nous donnent des médailles. Oh! n_ nous ne craignons pas pour nos bles- sés, Dieu a nos morts, té MONTIER-EN-BER, 7 Septembre. -le Repos complet. On achète tout ce la qu'il nous faut. L'argent c'est pour rouler et si l'on meurt demain I Les st Allemands, dit-on, battent en retraite. JX Je suis entré dans une église et j'ai prié Dieu. Vive la France ! Les gens ie que nous rencontrons sont vifs, décidés, le sympathiques et gais. En ce moment a. la mort ne me fait plus peur Mon )n sacrifice est fait. Mon Dieu vous êtes ;St meilleur que ceux qui me plaignent et Jn vous aussi, Vierge Mèrel le Je suis nommé Sergent, c'est-à-dire-^ le premier sacrifié de la section. Ce qS n'est pas moi qui me suis nommé, ;e. donc marchons et généreusement. Pour în vous, mon Dieu, miles Christi, sergent es de Dieu. Je n'ai plus peur de la mort uS car il m'arrivera ce que vous permettrez, bien sûr, o Dieu, c'est pourquoi ui que j'accepte. lu BOIS DE CHARANGES, 8 Sept. -n- Nativité de la Vierge. — On nous lit oi une page superbe de religion et de es patriotisme ; traduction de ce que porte a- chaque soldat allemand dans son sac. oi Je conclus : Guillaume II abuse de la jé dévotion de son peuple, il transforme sa foi en fanatisme, en amour du roi, e. il lui fait croire que la guerre est juste, je Cet empereur indigne abuse, il se sert de tout pour soutenir son esprit de con-ir quête et d'orgueil.Je juge la chose ainsi. 2S A deux heures du matin, nous quittons Mont-en~Ber et nous apprenons i- que les allemands qui étaient à Vitry-le-François ont rétrogradé de vingt nt kilomètres. Nous marchons sur Cha-vanges ; en cours nous rencontrons des :n régiments ayant combattu en Belgique le et nous arrivons ainsi à St. Leger de lit Margerie puis à Vaucogne. Le pays il est brûlé par le soleil et du côté de ai Vitry-le-François, les villages sont x. abandonnés. Bonne nuit après quarante cinq kilomètres.

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This item is a publication of the title De klok uit België = La cloche de Belgique belonging to the category Katholieke pers, published in Maastricht from 1917 to 1918.

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