De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1918, 03 March. De klok uit België = La cloche de Belgique. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rb6vx07652/
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DIMANCHE 3 MARS 1919. irè ANNEE. - No. 49. Cloche de Belgique •* ——■ 3 REDACTION ET ADMINISTRATION H WILLEM ll-STRÀAT 56 - TiLBURQ TÉLÉPH. 744 □ j i —— ■ innrinnnnnnnnnnnnnnnnnannnonnonnnnDODOi Paraissant chaque semaine Prix par numéro 5 cents 11 ABONNEMENT POUR LA HOLLANDE . FL 1.00 par trlmectr* POUR L'EXTERIEUR . . Fl. 1.25 ,, „ Idéologie contre force brutale. M. Vandervelde qui accepta la présidence du congrès socialiste interallié de Londres a déclaré dans son discours de 22 février que la révolution russe «a proclamé les principes qui ont été adoptés par le présidenl Wilson et qui forment la base de la paix démocratique de demain." Toui esprit uniquement soucieux des droits de la vérité, pensera que M. Wilson n'a pas emprunté à la révolution russe les principes qu'il croit-devoir affirmei comme formant la base de la future organisation du monde. Le ministre Belge est mieux inspiré quand il flétrit les Bolcheviki qui ont tout fai' pour jeter le discrédit sur leur pays et sur le socialisme international. Ce blâme adressé aux maîtres actuels de la Russie paraît bien doux quand or pense aux ruines qu'ils ont accumulées. Mais quand il s'agit de refaire l'unité de l'église socialiste et de restaurer son prestige fort compromis, i importe d'excuser des coreligionnaires que les „infidèles" sont trop facilement, et pour cause tentés de maudire er les rendant responsables de la prolongation de la guerre. Le minoritaire allemand Bernsteir qui semble sincèrement attaché à se; idées, parle tout simplement de h catastrophe quand il envisage les conséquences de l'action néfaste des Bolcheviki. Ils ont permis à l'Allemagm de transporter de nombreuses troupe; sur le front occidental, de se ravitailler aux dépens de la Russie, alor: que ses approvisionnements allaien s'épuiser, et enfin d'intensifier la propagande qui tend à dissoudre les forces militaires de l'Entente. Le mot n'est pas trop fort, c'es une catastrophe, pour l'international* peut-être, mais certainement pour l'Entente et pour les peuples qui gémissent sous la botte prussienne ; c'es le renforcement du militarisme allemand, et si les Alliés, dont les charge: sont alourdies par la défection définitive de la Russie, ne parviennent pa; à y mettre bon ordre, c'est l'asservissement des peuples de l'Europe orien taie. La Pologne considérée par U Prusse comme l'ennemie de l'Est, sen flanquée de «marches germaniques' au Nord et de clients de l'Allemagn* au Sud-Est : l'Ukraine, \e pays le plu; riche de l'ancienne Russie, tombe auj mains des Centraux qui depuis longtemps soudoyaient le mouvement ukrai nien, et au Nord les pays baltes offren de larges possibilités de germanisation. La Roumanie, trahie par le gouvernement des tsars, lâchée au momen psychologique par les armées de Sar-' rail dont l'étrange oisiveté est resté< mystérieuse, est aujourd'hui odieusement attaquée par les Bolcheviki, et menacée par Mackensen, se voit accu lée à la paix avec les Centraux qu du reste lui promettent la Bessarabie qu'elle occupe en partie. L'Autriche en proie à une crise intérieure qui pa raissait insoluble, va respirer quam ses peuples auront du pain, et con formément aux volontés de Berlin, le libertés politiques seront refusées au: allogènes slaves et latins.... Autan de peuples qui, grâce à la manœuvn maximaliste, acquièrent la liberté d se donner aux Allemands: ces dernier se présentent comme les libérateur des peuples naguère soumis au jouj moscovite, ce qui ne les empêche pa: de procéder, au nom des intérêts di l'empire, à un cinquième partage d< la Pologne. Non seulement nos ennemis échappent à l'emprise implacable du blocu; anglais, mais ils trouvent à leur besoin d'expansion des débouchés en Orient tels que seuls les pangermanis-tes les plus insensés pouvaient les rêver : non seulement le danger du : panslavisme russe convoitant Constan-tinople paraît écarté, ce qui est un : grave souci de moins pour la politique allemande, mais encore le chemin est ouvert par l'Ukraine vers le Caucase et la mer Noire dont tous les riverains seront les vassaux du kaiser; les projets d'expansion vers l'Asie : trouvent subitement une réalisation • inespérée, Dans son récent discours prononcé ' à Hambourg après la signature de la ! paix avec l'Ukraine, Guillaume II a ; pu proclamer l'espérance d'une „vic-1 toire telle qu'elle est nécessaire pour ■ assurer à l'empire allemand un avenir : fort qui influencera le cours de l'his- • toire du monde". Voilà l'œuvre des maximalistes de Pétrograd. Ils ont, il est vrai, donné à la Russie la paix promise mais ils ont livré ce pays aux mains de ses ennemis après l'avoir transformé en véritable coupe-gorge. Ils ont trahi la cause de 1 la liberté et n'ont pas rougi de se jeter » sur des petits peuples que les tsars i avaient opprimés ou contrecarrés dans ■ leurs aspirations nationales. Les Bolcheviki ont cru qu'ils par-; viendraient à vaincre le militarisme al- > lemand par la révolution. ; Leur admirateur et ami Huysmans j prétend que le mouvement révolution-1 naire en Allemagne est sérieux et promet les plus larges espoirs. On ne peut " s'abuser plus lourdement: ce dont le peuple allemand est affamé ce n'est t pas de liberté ni de justice, mais de : pain,... et si la Russie lui en procure! - Si ce peuple se rend compte que les - pangermanistes ont été bons joueurs t et lui ouvrent des perspectives nou- - velles d'expansion économique!... ï C'est se tromper grossièrement que ■ de croire que le peuple allemand rêve > des droits du prolétariat contre le ca- • pital ; dans le wDeutschland" on envi- ■ sage toutes choses d'un point de vue i réaliste, et si récemment, il y eut en 1 Allemagne des grèves assez importantes, ce fut uniquement l'effet d'un mouve-; ment de colère du peuple exaspéré par > des privations de tous genres; la so-: cial-démocratie n'y est pour rien, les • ouvriers eux-mêmes ont mis fin au mou- ■ vement en tenant fermées les caisses t de chômage. Si le peuple allemand se ■ révolte; ce n'est pas parce que les ■ hobereaux commandent ; la vraie raison t est qu'il n'a plus de pain; il en résulte ■ que le moyen efficace d'abattre le milita-: risme prussien ne consiste pas dans la ■ révolution mais dans la force armée et > le blocus. Puisque l'on veut faire l'é- ■ ducation démocratique du peuple alle-i mand, qu'on emploie donc les arguments - qui sont à sa portée et sans lesquels > des considérations plus idéales ne le ; toucheront pas. 3 Au lieu de cela, Trotzky a prétendu - se mesurer seul avec le militarisme s prussien ; il s'est figuré que son ha-<■ bileté et sa propagande maximaliste t triompheraient de la puissance germa-; nique. On a vu l'internationalisme le i plus réel, le plus abstrait, le plus dé-3 gagé de tout point de vue particulariste, 3 aux prises avec le nationalisme le plus l réaliste, le plus agissant, le plus con-3 cret, le plus dénué de scrupules, le : plus égoïste. Dans toute la force du ' terme, les bolcheviki sont des sans- patrie, des citoyens de l'univers ; ce ■ sont des juifs doublés de socialistes i maximalistes ; ils avaient affaire à des gens qui envisagent tout d'un poin' de vue concret et s'appuient sur des forces réelles et non sur des idées le résultat a été ce qu'il devait-être Quoi qu'en disent certains coreligion- ■ naires des bolcheviki, ces derniers son i dans la véritable tradition du parti ^ Est-ce que les socialistes n'avaient pa; 3 „déclaré l'a paix à l'Europe", et pré-1 conisé le désarmement en France no-' tamment, alors que l'Allemagne avei 1 le consentement de la social-démocra tie s'armait jusqu'aux dents ? Comm< 1 il faut être deux pour se battre, le: armes tomberaient des mains à de: ® ennemis ne rencontrant pas d'adversai > res et vaincus par le prestige de I; 2 conscience universelle. D'ailleurs pou 1 des citoyens de l'univers, l'humanité seule compte, qu'importe la vie d'un< - nation? Dès lors Trotzky s'inquièt a peu que les territoires de l'ancien em a pire des tsars soient russes ou aile - mands .pourvu que la révolution tri r omphe des seuls ennemis, les bour r geois.... En réalité c'est le pangerma - nisme qui remporte des succès ines pérés après avoir exploité durant d e longues années le pacifisme dans le à autres pays et finalement en manœu ît vrant le socialisme russe, inexpérimen s té, dans la vie politique et tout fér e de principes abstraits. Vandervelde e raison d'affirmer que les bolchevii :r ont par leurs menées jeté le discréd •s sur le socialisme international. iS c * * * I- Croit-on que la leçon des événe ments aura ouvert les yeux aux se lS cialistes des autres pays ? Ce sera [_ trop exiger de la sagesse humain< Comment veut-on que des esprits hé ^ bitués à envisager les choses du poir [e de vue de la lutte des classes ef d ;t l'internationale du prolétariat puisser e se plier facilement à une disciplin ■ ! nationale? Il en est qui, se rendar lS compte des réalités, ceux-là surtoi •s dont les pays ont souffert de la guei h re, ont rompu avec ce que la dogma tique du parti contient d'incompatibl e avec les faits. Ils furent le plus gran e nombre au début de la guerre, mai ils cèdent peu-à-peu devant les fana •_ tiques qui exploitent la lassitude ge e nérale de la guerre et veulent con vaincre le monde que seuls ils peu , vent le sauver, que l'expérience russ ^ n'est pas concluante. 11 s'agit, écr ir Hervé, de démontrer que l'internatic t_ nale »ne peut ni se tromper ni nou lg tromper, qu'elle avait tout prévu avar la guerre et qu'elle seule tient dan s ses mains puissantes et infaillibles 1 ' seul et unique moyen de nous con duire à la paix et de faire le bonhei n du genre humain". e Voilà pourquoi les socialistes de t_ pays alliés se sont réunis en congrè |a à Londres. Quand paraîtront ces ligne: on connaîtra les résolutions de c congrès. Il n'est pas douteux qu' >_ Berlin on suit les événements avec u ts vif intérêt. Les socialistes allemanc Is qui à Stockholm se sont montrés, a le dire de. Huysmans, partisans décidé d'une paix démocratique — n'en a-t-u pas toujours été ainsi ? — renouve ie leront leurs protestations, maudiroi le kaiser et ne feront nulle difficuli te à condamner le-pangermanisme, pu continueront à lutter pour la victo» le de la patrie allemande, car s'ils s'o: j_ ganisent pour revendiquer les droi » de l'ouvrier, ils ont conscience ans: 1S de la solidarité nationale, i- De ces palabres, il n'y a rien à a e tendre, si ce n'est le succès au sei u des pays de l'Entente' d'un pacifisrr ;- dangereux dont le résultat ne pei e être que la prolongation de la guéri s qu la victoire du pangermanisme s c'est-à-dire une honteuse servitue; : pour les peuples libres, et pour nous i tous une insupportable tyrannie. ; Le devoir du parti socialiste en . chaque pays allié, ajoute Hervé, était . „de faire bloc avec le reste de la na-t tion, de maintenir très élevé le moral . de la darse ouvrière, ce qui était le plus sûr moyen d'abréger la guerre, de lui prêcher la grandeur des sacrifices qu'e'Je doit consentir". C'est l'évidence même, mais le souci de ressusciter l'internationale tourmente les plus remuants du parti. P. C. Pour nos Internés. - Il est un fait incontestable que " l'-opinion publique en Hollande est en grande partie pro-belge. Dans les temps difficiles qui pèsent ~ aussi sur ce pays, nous pouvons déclarer franchement que les Belges ont " acquis ici des droits qui leur permettent e de faire entendre leur voix là où îl s est nécessaire et que la Hollande tâche ~ de donner satisfaction dans la mesure " du possible à toutes les aspirations u légitimes de nos compatriotes. a Forts de cette conscience, et par la 1 conviction que ces relations amicales ' doivent profiter après l'a guerre à nos deux pays, les journaux belges n'ont jamais hésité de mettre en lumière les» choses qui pourraient être de nature à jeter une ombre sur cette situation. Ainsi nous le croyons de notr; devoir aujourd'hoi d'attirer l'attention des autorités Hollandaises sur un fat: qui pourrait créer un mécontentement ~ chez beaucoup de Belges. '* Bon nombre d'internés, qui, par leur e mise au travail, furent en état de faire venir leur femme et leurs enfants, ^ étaient laissés en possession de leurs couvertures ^militaires. lt On dit que cela constituait une tolérance qui ne concordait pas avec les règlements. On dit aussi que l'Inten-dance militaire a besoin à l'heure ac-d iuelle, de ces couvertures. s En tous cas l'autorité a donné ordre au mois de janvier dernier de les re-"• prendre. On laissait pour cela un délai de deux mois. Déjà dans divers groupes les cou-1 vertures ont été délivrées, quoique les deux mois ne soient pas.encore expirés. Nous croyons savoir que des déinar-® ches ont été fi'tes par des autorités belges pour faire retirer ou adoucir s l'ordre en question. Qu'on n'ait qu'on e n'a pas réussi complètement n'est pas encore une raison pour ne pas remer-r cier nos autorités pour leur généreuse tentative. s L'autorité Hollandaise a accordé aux s internés mariés 20 florins de leur avoir >> sur la caisse des retenues à La Haye, e pour leur permettre d'acheter de nou-à velles couvertures. n Comme il semble nécessaire de main-s tenir l'ordre nous ne pouvons faire u autre chose que de poser quelques •S questions qui nous ont été communi-il quées par les intéressés. lo. Qu'est-ce que l'intendance, qui •t semble avoir besoin des couvertures, é aurait fait si tout les internés étaient iS restés dans les camps ? «* e 2o. Est-ce que les couvertures ne •- sont pas facturées pour compte du 's gouvernement belge ? Si le gouverne-3' ment hollandais les reprend maintenant, est-ce que cela ne causera pas des t- complications dans les comptes ? n Est-ce qu'il n'aurait pas été plus e pratique de faire une retenue de sait laire des internés pour payer l'usure ou e la perte des couvertures? ^ 3o. Comme l'autorité Hollandaise e estime eme 20 florins suffisent à se

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This item is a publication of the title De klok uit België = La cloche de Belgique belonging to the category Katholieke pers, published in Maastricht from 1917 to 1918.

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